Cœurs Vaillants 1941

Je vob que Io solut que vous ovcz adopté est le sol ut olbonais 1OO % , cc qui ne manque pas d'être assez drôle. N 'importe quoi gcsto est prvsquc toujours Io salut do qtJolqu'urt, char lcctour itJdignU... et même si nons Ot1iotu adopté pour les C œurJ Vaillants co salut bi!sarro qui consfatc à se mettre les mains sur los joues et à lover le pied ,,, pliant le genou, nous ,.,• atl· rions rien invtmté d e nouveau puisquo c'osl le salut dos indJ·· t i!lles des lies Philippines... l.iJ pui!l Io salut C.V. est avant tout le sym· bola d f' uott·a idéal, c'est surtout pour cela qu'il nocH est particulier et quo toas les C œurs VaUlants pcufJont orJ être fiers. J'ol 1Jnc collection importante do timbres à vondro et dan,,; mon pays il n'y en a guère '!Ill e n achètent. Si vous pouviez le faire écriro cur u Co:Jurs Vaillant!; l>, ic vous envor– roîlJ Io !lommc ftc5ccs5aire pour le ~aire impri- rnov••• N orl, Robert JJ.1.. nous ne vous domandcronl GLtt:aoq somme pour faire pa. , aître flotre petite am1onco dans « Cœurs Vaillat1ts » parce que, étan~ Io jourucl d't11JC grande /ami/la (colle dos petits ga" da Fr'anco) u o t!S nous sommas do n– fJli pour ràgle dcpui!: lougtFm ps d e no jamais rien publier da comr:JDrciai dnus HOS co!orrnos. Seulement, comme vous ôte)· un peli.t frère el ur' petit frère isolâ dans un t out petit oil/age, nous voulons bien vous faire plaisir on f<f.:"sa:;,t ootnr commissiotJ a~x Co:mrs Jlaiilants - t crla à titra tout à fait exceptfonnci, car .d rrns 200.000 frctou rs nous domnndaitm t d'en faire autant, li nous faudrait 6 pages d'tmnoJJcos par semaine et je d oute QtlC les (.'. JI. trouvent cela aussi amusant qcc nos belles bisttJfres. Qu'en pensez-vous ? .~JLlPXNlIS'K'lES xsox..ts Voici le moment d'envoyer au Centre National vos carne ts d'ascension. Au début do notre ascc.nsion, l'Alp inisto vous a diO' q 1J'il dédicace rait lui-même les plus chics cornct!ï. Vou5 voici Oftivés avec lui au sommet de Io montagne. Vous avez dû termine r VO!i cornets por 1rnc page t riomphale, 1Envoye%-fes mainte nant à : l' Alpinistc, 16, rue Nicoloï, Lyon !7' l, Il sera fier do lt-s a dmirer et de les montrer â l acquos Cmur et o u tt outres grands chefs de votre Mouvement. (Ne pos oublier do joindre à votre curnct les t im bres nécessaires pour que nous puissions vous le renvoyer J. Dans Io lettre qu'il vous ad1essait ou début de cette a n née sco~aire, le Maré– chal vous disa it à tou11 : « Je sois que c'est avec vous que Io France redevie ndra ce qu'elle a urait toujours dû rester ». Plusie urs fois depuis, il nous o manifesté sa con – fiance et ses esr oirs et voici que, de so port, le M inistère de Io Jeunesse donne une nouvelle consigne à notre Mouvement. Voulant faire connaître à toute la f ronce le chic esprit qui iious anime et qui, seul, peut .refaire de notre pays une grande nat ion, le Ministère nous d e ma nd e, à nous c omme à tous nos grands frè re s des Mouvements de J eunesse, de faire AFFI– C HER CHAQUE SEMAINE, partout, LES PAGES DE NOTRE JOURNAL. Nous vous avions déjà pa·rlé de cet affich age dons nohe numéro du l fé vrier. Mais, pris par les splendides activités d e notre ascension, vous n'ove:ii peut - ê tre pas eu Io temps de l'organiser à fond. Aujourd'hui, il fout que tout le monde s'y mette. Nos grondes compagnes qui one si magnifiquement r é pondu à Io confiance du Maréchal, sont terminées. Il fait beau. Nous avons, avant de nous lancer dons de nouvelles aventures, un peu de temps devant nous, c'est le moment de nous consacrer en grand, à l'affich a g e de notre jourruil. Pour le bien préparer, réfléchir au but qu'il doit oHeindre. Il s'agit de faire connait re not re idéol ou plus grond nombre d e gens possible. Ce t idéal, on doit le deviner rien qu'en nous voyant vivre. Mois on le découvre, aussi, choque se– maine, en lisant not re journal. Il fout donc aue tout le monde o uïsse lire • Cœ urs Vail– lants 11 , m ême é t · surtout ceux qui ne le connaissent pas ou n'ont o as l'occasion de l'acheter. Pour celo, il fa ut afficher toul'es les pages d e nohe journal' dons un endroit où il passe beaucoup de monde et où o n puisse s'arrêt er facilement. Ce sera peut-être le mur de votre local ou tout autre où la Mairie (sur le vu de Io cir– culaire de Vichy reprodu ite dans • En Chré – t ienté • no 12 l voudra b ien vous autoriser à faire votre affichage Cpas de timb res obli· gotoires si vous utilisez !es murs de votre lo– call. S'arranger pour q ue le journal puisse être lu facilement sans risquer d'êhe abîmé. • C. V. • no 5 vous donnait pour cela le modèle d 'un p a nneau grillagé facile à fabri– quer. Il n'est pas ind ispe nsa ble d 'adopte r ce modèle, mois d faut foire quelque chose qui permette à Io fois de 1 ire facilement le jour– nà t et d 'empêcher qu'il soit abimé par Io pluie ou les passants. Prévoir la olace d'étaler b ien ouvertes !es 3 pa ges e n couleur e t les 3 pa ges en noir et d'y a jouter des dessins, banderoles, a ffiches découpées qui fassent connaitre au public nos devises, n otre loi, notre programme. Lo ·se– maine prochaine nous vous donnerons de chics idées pour ces décorations. Oue dès aujourd 'hui !es chefs d'équipe se ré unissent en conse il pour discuter la pré– paration du panneau d'affichage (confier aux uns sa fabrication, - aux a utres le choix de l'empla cement et les démarches à foire) . Pour le l 0 mai, ou plus tard, ce:; pannea ux doivent ê tre réalisés p a rtout. Ceci n'est pas une petite activité facultative, mois une consigne très nette du Mou~ment, consigne qui fera l'objet des questions 20 à 25 du rapport que tous les che fs d'équipe sont e n train d" rédiger et qui devront ê tre envoyés ou Centre Mationol 011 Diocésain dans quelques ~cmoincs. Pour refaire fa France, il faut du cran, de Io vaillance, de l'unité, ~e l'enthousiasme... Tout cela, nous~ le possédons, tout cela, nous le vivoo5 choque jour, fie rs, unis, joyeux, conquérants... Toujours prêt!'.ï à servir, nous ferons connaitre à tous ncs frères cet idéal dont ils ont besoin pour retrouver le bon~eur. Le Mouvement C~urs V9illant9. BRIC AB lL'Ancêt:re des Journaux. Cœuro Vaillaots a 12 nos... voun lo oavez toua. mois aavez..vous quel ôge peut ovoir le premier journal? ~ O h 1 c'cGt un ancêtre tout è fait respectable, et cc wnr les Chinoio qui dét:ennent le record. Aloro que noua ne connaissions poa encore l'impri· ! ,_.i:... merie et que les moineo poo· Daieot de longueo années à éeri· re de précieux monuscT'.to, lea Chinoi•, maio oui 1 avaient leur journal bebdoma· daire i c'était une feuille officielle qui relatait lco fait• les plus importonts de la cour de Pél:io, et il parait que ce journal a près de 2.000 ano !... En F rancc 1 alors que l'imprimer :c n'é:nit pno encore utilisée pour faire des journ.nux, c'était uo crieur qui annonçoit sur les place9 publiques lea fai~s les plus importants, les édite royaux, et leo ordonnances de police ; eo somme c' était uo pou comme un garde champêtre qu i diotribuoit à pleine voix les nouvelles ou milieu de la foule dc:s badauds acsemblés. Darne 1 ilo n'avaient pas d'autre moyen de savoir ce qui se pooeait dons le royaume ! 1!Jn bon guide. Que fait cc brave homme en extase de ·,r:int to p. laque de rue ? Je crois qu'il cbcrc e ~ qu'elle veut dire il ::; ·ft.au : peut-être imaginé qu'c!!c dc~1au aboutir tout droit ô un HDTien· oc chcmp de rutabagas ? G ~ s doute ! Puisque de oon te D5 les rues étaietit boptiGéen tout simplement -p:::ir la trodition. C 1 est ainsi qu'il y avait Io rue de ln Boulangerie, des Boucheries, etc•.. Aucune ploque indicatrice n'était là pour gui~ der les pna de ceux qui se hilae.rdoient dana des dédales de rues inconnues. C'est seulement eo 1728 que la prcm;ère plaque 6t con opporiuon et avouez que cela simplifiait bien le!J choc;eo. Restons nma a nos Petits f rères maladeo Avec eux nous avons fait une daic: ascension. Il fout que notre amitié continue. Il faudrait même que bcaucot!p d'a u tres foc· t curs du journal fassent conno isscnce avec des petits gars des sanas et des prévents qui, isolés dons leurs montagnes, seraien t bien heurc ul! de devenir le urs omis. · Pour les y aide r, un do nos aumôniers o créé un service spécial : !.E SERVICE !>ES MALADES. Les petits gars qui désireront écrire è un peti~ malade . pe uvent s'adresser o : M. l'abbé Bissonn icr, service des malades Cœurn Vaillant!l, 16, rue Nicoloï, Lyon (7°), e n joi– gnan t un timbre pour Io réponse. Quon9 oux groupes déîà en Hoi:lo~ ovc.c des n~olades, ils s'organiseront pour ass1:1~o!I' au m oins une lettre por mois à leurs petits amis, sons oublier de joindre toujour$ un ~imbrn pour la réponse. NOUS· RENDRE .JAMAIS d unes rousses que brûle le sole il, la pe tite troupe avance en chantant. Vingt ble us qui n 'ont jamais vu ra. feu, quelques vieux briscards ou visa.go tanné par le dése rt, un b'rigadlor, tel est !'effectif confié tout à l'heure au sergent Blanden par son capitaine. Un fo– rneult lapin, ce sergent. Lyonnais, enÇJagé vo– lontaire, il a tout juste 20 ans, mois sa ré pu– ta tion est dé jà si so lidement établie que l'officier n'a pas hésité un instant à lui con– fier !a difficile mission. 11_ s'agit d 'escorter jus- comme ses hommes veulent le re lever : " Lais. ,.,fi.mol... couroge l-05 omis... tcne:r; bon... les renforts .,,;1veront •··· e t du sommet du ma– me lon où il s'est traîné t ant bie n que mol, le jeune che f, indom1>table, continue à çliriger le combot. Cependant, Io fusillade a été en– tendue du camp d'Erlon et le télé graphe a érien, aussitôt, a olert~ les post es des environs. De tous céités !es renforts se me ttent en ma rche. S<lus le commandement du capitaine Morris, un esca dron de chasseurs d'Afrique fonce sur qu'à Blidah un courrier important. l:.a région n'est pas sùre. A aucun prix !e courrier ne doit tomber aux mains des dissidents qui, un peu partou t, sillonnent le pays. I~ s'aQit d'ouvrir l'œil e t le bon. Jusqu'à présent tout s'est bien passé. Voici le ravin · de Beni-Mered. Brusque– ment un nuage de poussière obscurcit !e ciel. Ve nus, on ne sa it d'où, 300 cavaliers ennemis foncent sur !es França is. Le sergent n 'est pos homme à s'émouvoir pour si pe u. Foisont grimper ses soldats sur un petit mamelon, il qui, surpr is, abandonne nt la lutte et s'enfuie nt à t oute b ride. C 'est alo rs que le capitaine stupéfait a perçoit, a u milieu des nuages- de p._oudre e t des corps étendus qui leur font un tragique rempart, l'hé roïque petite troupe qui a tenu tê te aux 300 cavaliers. lls sont 7 ... pas un de plus... 7 hommes noirs de poudre, couverts de sang, 7 hommes dont l'in– domptable courage · n'a pas voulu faiblir, 7 hommes qui, fidè les oux consig nes· de leur chef les dispo_se en carré e t attend, l'arme au poing, le parlementaire qui vient . vers lui. " Rl!nds· toi, sergent ! Il no te sera fait aucun mol, ni à toi, ni à tes hommes· " · Le sergent Blanden bondit : " Nous rcndro ? Jamais !... Arrière ou fc tire f » Et comme l'homme ne parait pas avoir compris l'ordre, le sergent ouvre le feu sans hésiter. C'est alors un t errible combat qui épouva nte, à vingt lieues à !a tonde, tous les échos du désert. Sauva gement !es rebe lles a tta– quent, tirant a vec furie sur la poignée d'hom- se sont défendus jusqu'à la mort • ... est toujours là, d'ailleurs. soutenu par un Po· risien, Molochard, Qui a lui-même Io cuisse fracturée... A l'hôpital où on l'a transporté, Blondan, pris de délire, continue à répé ter d'une voix qui n e veut pa s fo iblir : n Cou– ra ge, amis, tenez: tou jours ! n Mois ses forces déclinent rapidement. Un moment la fièvre !'a bandonne, sa lucidité revient . Et comme· le ca pitaine se penche vers lui pour lui remettre mes assez fous pour bravê."r..._"'le~u-r;:;..._p_u..,.iss_a_n_c_e~. Inlassab le ment les Fran~ais ripostent, magnifi· ques dans leur bravoure et leur mépris du da nger. Les belles ennemies font des vides cruels dans leurs rancs : Déjà h uit hommes sont to mbés qui ne se relèveront plus. De ux balles ont fra ppé le sergent oui, malgré la SO\,Jffrance, continue à courir d'un homme è l'autre p" ur ranimer !es courages défaillants, galvaniser les volontés, guider les efforts. Un troisième coup de feu vient de _l'atteindre et ~ î'l!h.:llf"'-~ la croix de la Légion d'Honneur, le jeuiie hé– ros, dons u n sup rême effort, so isit le rubor1 rouge, l'approche de ses lèvres e t se ren er– sont en arrière, rend Io dernieT soup ir. Cœurs Vaillants, si vous passez un jour à Lyon, aller voir !e monument qui immortalise Io je une g loire du sergent Blanden, tomb.: en h · r;,s. pour que vive, fière et libre, Io plus gronde France. Edmond TARGIS. gique, des ·sQuclcttcs drossaient leur blqrn:hcur funèbre... Un dra me, uri terrible drame a vant dO so jouer là ... Lo chef de la St-André Se ressaisit le premier. · DU. 0 l\.Q. @Ele>VVbl 11.Wml SO~ :\iŒ<i:l:lG1i' - Ne vous a ffole:: pos, les gors, Revenons à la grotte au moment où leur cria-t -il. C'est ainsi Que les a cci – Emilc quittait Io St-André. Dès que le dents a rrivent... Si vous ne voulez pas d irigeant eut le dos tourné, Arthur me suivre~ restez au moins où vous êtes... Je vois me rendre compte... appela ses camarades, avec le ton so- Le placide Gilbert était près de lui, lc n(lc'i e t mystérieux qu'il a:.toit depuis ses rècentes d6couveri·es. 11 brandissa it et déjà Rola nd e t Robert s'en rappro– l~objct ramassé à terre tout à l'heure. choient. Les autres suivaient, mais plus C'était un papier, plus ou moins cri lentement. - Eclaire-moi, d it dentelle, où se d istinguaient des co- je veux voir ce Qu'il Fran à Gilbert, y o dons ~ette m 'sieur l'abbé... ractères à demi effacés. A Io lu2ur de p ièce pour p ré venir la lampe que lui présenta it Gilbert, li Résolument, il entra. lut : c Moi, Forolipton, sur le point _ Les pauvres bonshommes qui sont d'être pris avec tous les miens, jo !à, dit le roi des collectionneurs, qui lègue tous les biens des Compagnons n'en rotait pas une... y n'sont pas de Io Chèvre noire à l'homme assez comme moi ! C'est le cas de dire qu' ils courageux qui a ffrontera !e mystère n 'ont plus que les os ! de la grotte. Le trésor SJiJ trouve... • _ Ne blague pas a vec ces choses- Ici, les mots manquaient. là ! dit Fran. D'ailleurs, voilà sons doute < Quel dommage i • , dit Gilbert, ce qui va nous permettre de connaitre pince-sans-rire, qui avait reconnu l'écri- le drame qui s'est déroulé ici... ture de son trèrc Pierre. Ce d isant, il ramassa sur une ta ble - Qu'importe ! Nous l'aurons ! un tube de verre à l'intérieur duquel - A condition, dit tra nquil lement on d istinguait une feuille jau1:1ie. Fra nçois, que les cecherches durent dix _ C'est un vrai, pas comme le tien•. minutes... Allons, visitons cette pièce... men pauvre Arthur !... Ça suffit ! Ils y entrèrent. De grosses ·pierres Demi-tour. Et rejoignons ou plus vite en tapissa ient !e fond. notre po:t d'a ttache, car je conna is « Eh bi.::m, voulez-vous que j0 vous qucfqu'un qui va se f aire savonner Io dise? , , a nnonça Fra nçois. Tous ses tête... Avec toutes ces émotions, nous équipiers le fixèrent dons les yeux, avons oublié l'heure !... Mo is ce qui caï Fran, dans les jeu}(:, avait l'habt- m 'ennuie le plus, c'est que M onsieur tude de leur parler en chef et de les !'Abbé 0 dù être inquiet !... conduire à la victoire. _ Oh oui 1 d irent les enfants confus. • L'endroit oa r où nous sommes en- Le t rajet du retour fut long. Les· trés... n 'a ja ma is été !'entrée de !o enfants ne se douta ient pas qu'ils grotte. C'est un t rou orovoqué peut- avaient parcouru tant de chemin. être p a r !o construction du chemin ... b François a llait devant oour reconna ître Et !a vérita ble entrée ? !o route. Arthur, qui n'avait pas con– Elle se trouve à Io plateforme. sent i à rester le dernier, ma rchait près Et Io sortie? da lu i. Robert et Roland fermaient la Voilà le hic !... Mois jo crois marche. que pour !a trouver, il faudrait cher- Ils se retrouvèrent enfin dons Io cher, non pas à notre h auteur, puis- pa rtie de la grotte plus connue. En qu'il n'y a a ucune issue, ma is o lus b as. passant l'ouve rture, gra nd é moi ! Au - Ça c'est pos bête ! prends-en de lieu de la lumière si impatiemment io gra ine, Arthur. a ttendue, on ne trouva it plus qu'une Arthur, interloqué de voir !e peu de obscurité complète et impressionnante ! cas que l'on faisa it de son Qrimoire, ne Le dernier des C.V. n'était pas sorti rép liqua pas. que des ombres surgissaient autour c En bas,. d it Roland, ça veut dire d'eux. . qu'il faudrci t soulever ces pierres >. • Les voilà ! Les voilà ! • Aidez-moi donc !... Tiens, mais C'était l'abbé qui a ccoura it. c'est creux ! Passez-moi la fa mpe... 1> - Eh b ien ! vous m'en avez fait - J'y · vais, d it Fran, e t il se glissa une peur !... Qu'est-ce qui vou's est d o ns l'ouvertu re. Ça marche, les a rrivé ?... gors ! Hip ! hip ! hip !... le couloir - Tou te une aventure !... Ma is continue. Nous pourrions dégage r tau- d'abord, m'sieur l'abbé, pardonnez– tes fes p ie rres, mois nous n 'en a vons nous, on n 'avait pas du tout l'inten– pa s le temps.. . Glissez-vous pe r l'a u- tian de· désobéir... On s'est laissé pren– verture, qu'on fasse un pet it bout dre, petit è petit.. . d'exploration... • - On a découvert la suite du sou- l e couloir se continuait en effet . terrain, dit Arthur sans se flotter. Fra nçois, prudemment, inspec.toit 19 _ Et ou bout de ce souterraln, a va it fabriqué pour Arthur !... , Arthur baissa la tête, comprenant qu'il avait donné dons une farce et Qu<? ses cama rades deva ient être fo rt bien édifiés en le voyant si peu cou– rageux dans le sout errain. Mais !'abbé, Jui, ne ria it pas : - Oui, cela a l'air très sérieu~ .. Ce tube est finement trava illé et porte des armes. - M'sieur l'abbé, nous a llons voir ce souterrain, dit Emile. - Non, non, rentrons à Io ma ison, où je suis sûr que mes ga illa rds ont du ma l à s'endormir ! En effet, de retour à l'abbé commença pa r faire dortoirs et consJ a ta que !o loin de régner. !o colonie, le tour des calme éta it - Allons, !es petits ga rs, dormez tra nqui lies, vos cama ra des n'éta ient pos perdus et demain, ils a uront une histoire peu banale à vous raconter... Ceux de Io St-André s'étaient a rrê'i> tés à Io selle à manger pour se res– taurer. Ils en a va ie nt gra nd be~oin. Ma is ce la ne les empêcha it pas de dire, entre deux bouchées, d'un ton supplia nt : • M'sieur l'a bbé. ouvrez le tube, qu'on sache !... > L'abbé, p1·essé lui a ussi de sa voir si ses petits qars s'éta ient trouvés en présence d 'un drame réeJ, se décida , à !eur grande joie, à ouvrir le tube. Non sa ns peine, il réussit à faire fonc– t ionner le couvercle de vieil argent et il retira le parchemin. L'abbé se rapprocha de la lumière. C'était osser d ifficile à déchiffrer. Avec quelques hésitations, voici ce qu'i l lut : • Moi, comte de Lugdarès, et quel– g ques om is, poursuivis par le Boron c des Adrets, nous nous sommes réfu- • giés dons les souterrains de J'antique a bbaye de St-Clément, pour échap– per au supplice et à une mort cer- c. ta ine. Le d anger passé, tous nos efforts ont été vains pour en sortir. c La porte ne répond p lus à a ucune c de n os manœuvres ; nos appels ne « peuvent être entendus. Nous sommes c vours à la mort ,cor nos provi– ci: siens s'épuisent. Tous unis frater- nellement, nous pa rdonnons à nos c ennemis et nous dema ndons 0 ceux a qui, peut-être, un jour, trouveront < nos restes, de prier pour !e repos de c nos â mes... > Les Cœurs Va illants, t rès graves, demeurèren t un long moment silen– c ieux. Et puis, comme !a pa ix du soir enveloppait toute la colonie de ;on calme mystère, l'abbé a nnonça sim– plement: - Demain matin, nous dirons Io messe pour Jes murés vifs. de l'a bbaye.. ils sont morts dons la cha rité... Que Dieu ait leurs âmes 1 ... FIN Raymond Dumoutier. ~ Contente:rrous d'un rovon... Mvstôro ot b oula do gomma Pourquoi loo canarda po.:J– sent-ils la route en b iaio 1 Oit cou pe+on Je foin ? Qu'ea!·ce qui abfurb e de l 1 eau salée pendant sa vie et de l'eau douce a prèo oa mon? Un Rébuo Horizont. : 1 Bitwn:> dP Judto 2 î:t1'élal pr~ri:::m.(, ~::::> avenueo cont bordéeo de cet arbre 3 7 rr.tin ""-" lequel on marche, C:> qui collE!ltuo !"i;::di~ 4 Chef coruiidéra– ble chez l~o Ara– beo, Aboorb é 5 Tirer de nouveau . 6 Saioon chaude. 1 Grand rabot. B Pounae l'aiguillP. C onc o mmer. 9 Plante textik~ Poo– sédée. 10 Fila do J.:icob. Phon. : ox– pooer sur l'he rbe. l i Ab:ittre . Vertical. l Menro en place. 2 Capi– tale d u mcnde F cl- ;l ~ "' ... J'! :r;:::: .-JOTS If 11 l. E'1 • . - p ' . 1• AlllS .DIE ~ .J r•. - JI' l Jf' ,;cGOi..lltJ = ,_ Ir != chrétien. Article. 3 On o'y r€po:ie. PJ.un.el •h 1s. _ Participe gai. Vic~x mot qui signifiait di~ S So re11dre au lieu d'où l'on élai! pJrti, 6Sa~liè::n::il.s'.ltr·e do l'alphabet grac. 7 'ttre ettglcuti dm:J re..-,,. lil Beaucoup, Parcouru des yeux. 0 Colm de =1 .'.!> monde n 'e.:it ce lui de pcrscnr..e A.ud~ cisu::s: 10 ~ min de habge. Vive crnü::te. H Rêg"!cn tén.ébreuse au-de:J!:ll!l do :l'En.':lr. VotJD!C:J~, o:borchao ll>i=- - Grand héron devenu !éçemiairc. Sur soo avion, uno c:.qogno. Dano son cœur. una per:zéo .: s.,rn,.. - Poète camique françab r.:) fl P<nb. Auteur. acteur, dircC'i:::Ul' ès trc-.:.~. il dut aa r usaite ~ L·oULS X!11. cc Lo Malade imaginaireo.. L'AV"'....ro D comptent pôrm.i ::en Œl...!Vïe:::i... - Minintrn d'un qra?ld mi qui fot = – sin6. Homme intègre el !cycl c-.-i f:J JI:T<?O- pérer la France. - Il D'oe<:upa b02i.:=p<ie !'cgr'.='.~. Qu'un cheval couché s '•ppuie d 'abord aur ses piedD de devant pour ae r E>laver. Œü do Lv= Pouvez-vous dire en <Lci.m OÙ!n':.E.3 ~ bien de car- .----===-=-.---, Une vacho dans la même position se lève d'abord sur ses ·piods de derriere. Que les chieno oa.uvages n'oboient pa!J. Même les chiens da-nestiqueD r e tournés à l'etat de nature. comme cela arrive fréquemment dans l'Alaska et en Sibérie, pe rdent au boui de peu de temps !'ha– bitudEI d 'aboyer. Que l'absence d e lumière a u.ne influ– ence p rofonde sur lC?s plantes dont lc.s tiges s'étirant et fininsent par blanchir. On s'est même aperçu que !en poiD– sons rouges placés d ans l'obscurité de– venaient blanco, eux au~s~. Trouvoo cea tubrc~ de noo colonioo form és du même nombre de lotir Gs et d'une même rerminabon ré3 A. fi. C . er O. peu– vent conte– nir ! e!l deux espaces hlanœ de la figu r e ci– cocire ? 111111111 Nous cvo.'"19 f'e}.U cfes jnn: de : voûte et regard ait si ·les pieds a va ient ojouta François, on 0 trouvé quelque ou se poser. C'était. poJpitant de se ch<"W d 'horrible ! De pauvres gens ont f'~~~;:!'.::~::=:::::::::::!~;:!:;::=:~:=:::;;;==J1 sentir les p ionniecs de cette décou- dû être enfermés là et mourir après verte et tous ceuX' de Io St-André d 'atroces souffra nces... 11 y a des étaient pris au jeu. Bien sûr qu'on ne squelettes plein la salle, et aussi ce pansait pas à rega rder l'heure et l'ai- tube que j'a i ra pporté et Qui vo peut– guille trott inait menu sur la montre ê tre nous jonner !a clef du mystère. A . B . c . p C Chevolie<. G Donil'.rl · J ~:\jcblJ. M. H< tz. P Co,,rfub. J . C"='"'..'o= · J . !..aporie. R Si:no::in. f R.:.::dc6. G. K;– ccli, G. Monfredi. A Go!.'!=::rl . l S.. :. . B. de \'iont,!or. P . Tba.ard P ~ .. H. Peod M. tsquo. Ed S.._ . A. Fobrc. P Odin cl M . .k"'!:::ei B 3..-Jl, M. Bocq• el. G RaWl. J <1 1. -. . no. Equipo: Br=lv. f . Fidcrilci J. ~!le­ nrin, A fü"" !::<.r, Ch -!> B=thl, P _ Bonne) P. Grates..'c.~.e J. d f. Sct:r-...:::i. J. Mognord. C Mt>ul'<'l, J :=.l, T~o=3, M lop•)T.;..,. J 0.:.::·~=:i., d'Arthur. If n'y a va it p as à en douter, cor c Ça s'arrête !à ! > dit Fra nçois. Fran tendait le tube a u parchemin. - Non, les ga rs, c'est une porte, L'a bbé l'exa mina un instant. une grosse porte comme dans les chô- • C'est pas le grimofre que teaux, d it Roland. •"""...,."=-==,.!j"'=...,~~~~---- .... osrl"""'i...cl - En effet, mais e lle a l'a ir bien molade, t a porte. - On entre? - Bien sûr q u'on entre 1 Sous Io poussée de François, la lourde porte tourna sur ses gonds avec des orincements impressionnants. • -Brrr !... dit un des équipiers. Je ne vais pas plus loin... > - Ne bougez pas ! dit Fran. Et Il pencha sa tête à l'intérieur. Tous es– sa ya ient de voir par-dessus son épaule. Les lampes se braquèrent en ovont. Mais aussitôt des c ris retent irent et les équipi<lrs esquissèrent une retraite géné– rale. Une lam pe tomba, se brisa nt ovec fracas. Fra nçois lui-même avait reculé, un peu pâle... Da ns !a pénombre t ra- Q uei eot donc le motlf .------- qui PIOCSO<' c:ea bGDdilo à attaquer le jouno àlrlgoant do i.e Chr6tient6 Saint• ~haël? ... !i'OU1'<1tJOi UD0 bnnde de malfaiteun B-t.eUe dé – cidé d'ellleYer Io lieutenant Loiù11 Muchai ?..• C'oet co que vous soure:i: c&.. U:Jant le romml qua v obro ami Be~b6 o <icrtt p ôwr v ous.•. L'ENFANT SANSNOM Tout à coup. derr;~re Jf LouitJ, les pierrt.s r ouil1't.Ul, dea b,·auches ra~sèrent, Hfl homme, masqué de uoo·, bondit en avant, une corde d la mai1i... ,1f // L J M p Po rote1 I / / // e t musiqua de !'Abbé A. lO SAY. /, ' -:/, , /1. - Il l <- / IV '/ / I :.'! / / Quand on vient cherch..r l'sllenco, O n p romet d 'ouivre Io b oan' •out;, /:; ~ ( C'o1t l' tintamare e t le bruit, / Tout d roit on montant t01ilou~ ; / 1 ~ Il/ // Tout autour de nous il danse, /' . 1 . Maia quPlqu'iin rado aua écci;il:::i / , /i f M6fion•7s, ça d oit êtr' I•~· . / J; Qui nouo p ropoo' _lco à6tatJm. /. / / )J~/ Qui nouo &te le coura go / / :, ,/' Qua nd a u lieu :!ch nt.l d'cll.égTC"...:> /(' Devant un' d ifficulté t I / /' / O n •o tait, iriot's ot iah»oa, :;/ ) Qui ae mâle à uotre ouvrage P· , 1 Piena ns garda à Io lriil!!~ Pour d étruir' notre unité U / /_/ ./ C'est ~isn" qu"il e!t près èo =:&. I V1 . I O n doit s cimerv;~mmo dos frères / / Qu'e~t-co qui d; 1 :~ li ma il\ll pleie;::i A;' ~11vgit Mo!s lui ne veut pas de ça . / la d1Scordo et los ronc:œun. / / Il Il e xcit" nos co lltres... / ./ Dans le mond', q ui sèm' fa haine'"" ! Son bonheur .. c'est qua nd on a' bat. ' Qu'est-co qui viont br'ser "" cœurs..• ~- Il' Don • le mondo on odcuto C'q uo voiu œmprenez .~'i'hi•t'2ln> / Ses ordr' • comme ceux d'un ami, C'est q u'les Cœuno Valllan·~ Ill m:il ifl, ,' Co ntre lui menons Io lu•to Ils voul' gc:gner la "ldoiro / / ..' Puioque notre soul e nnemi, Alora, q u"en-cc qui la p.,nfra Il ~ IX ///,./ X // k ·/ Dernier rofrofn If cherche à livror,,.::a ille / / . /'./// /)1 / //'( ~!e:it ~~~:a~Î. C'est Boutokl. ~/titi ;f, t)~A~.~- Va··•i~-,~ A c'qui po •to un nom c:hrétien //' :! Est·c'q u'il est ici VOui 1 d // ... . ~, "' C'est un e nnemi d o toille Eat·c'que nous !"voyons ' Non 1 ( / ;: ·Et vous le cannoiuoz bien. Qu'il pronna garde 6 lui / / - / / , 1 ' / On Io suit jour el nuit. ICI ri Id ri hi, c:'eat fini d e Souta kl.

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