Cœurs Vaillants 1941

!lfSUMf:. - Les e11/n111' 1r1111e ro/0111e de 1·acnnces ont lli.t'idt! dr ri.'lltr wtearolft' 11111s1t:– r'1tw~~- l.eur di1·i:1eant 11111mr!trtJ t.Jt alaneur. N·a11n11t renrnntl'é Ol1r11u ulJ., tade. il n !I irnt <:f,ctl'h~r.tes uorrous 11ui fer01a ta rfa1te Jlar v··t1ts urou11es. Quelques paroles chuchotées par Fran avaient fait le tour de l'équipe. Arthur excepté, chacun savait à quoi s'en tenir. La St-André continuo son exoé– dition. Plus Iain, une autre galerie à plusieurs ouvertures formait une sorte de labyrinthe, une flaaue d'eau peu profonde dormait dans un coin. Les enfants se perdaient, !JUis se retrou– vaient nez à nez. Arthur continuait anxieusement ses recherches et comme de juste il tomba le premier sur l'ins– cription que Pierre avait tracée pour lui. • C'est en ce lieu que Faralipton se défit de son rival Barbare et devint notre chef incontesté • . - Tu parles, dit Gilbert à voix bosse, on voit que Pierre sera impri– meur, c'est moulé comme caractères ! - Et si ie n'étais oas là, dit Arthur, personne n'aurait rien v u ! - Quel as on o dans l'équipe : ponctua François. Les enfants se turent, car il leur fallai t g ravir m aintenant un raidillon abrupt : u Attention à vos têtes ' >, le .Jr cria Em:le. Ils se baissèrent e1 bien leur en pr it , cor Io voûte se fai– sait t rès bosse e t ils durent escalader les m arches sur les qenoux. A u sommet était une p la teforme. l'imoa~se où aboutissait la grotte. Elle étci1t fcr,,.,ée à droi te par un éboulis de roches, où tro is pierres o lus gr osses sembl lient former l'encadrement d'une porte - C'es t ici, leu r dit Emile, que vos camarades du dehors ont frappé compte prendre un peu d'avance sur volis, cor je voudrais mettre Io d er – n:ère main au 9rond 1cu prochain. Ne soyez pos plus de dix minutes ! - ~tendu, Emile, compte sur nous 1 Ils descendirent. Arthur n'avai t pas perdu son temps. ramassant à terre quelque chose qu'il serrait précieu– sement contre sa poitrine. • Quand Emile sortit, il y avait grosse animation aux abords de la grotte. Pierre et les siens s'y tenaient. on le devine, et riaient à qui mieux mieux-. Si bien que l'abbé, passant par là, leur lança · • Vous êt es bien joyeux, les enfants ! > - Ah ! m 'sieur l'abbé, si vous sa– viez! Et PiP.rre lui raconta ce qui prova– quai1 l'hilarité générale. - Eh bien ! c'est du beau ! dit l'abbé en souriant avec indulgence, cor 11 savait qu'il n'y avait pas l'om– bre d'une méchanceté dans le tour ioué à Arthur. Tout lé monde maintenant était au courant. Petits et grands, dirigeant s et Cœurs d'Or attendaient le retour de la St-André pour connaitre les réactions d'Arthur. - Mais tu es sorti seul, Emile ? - Oui, m 'sieur l'abbé, mais Fra n es• un garçon ·de parole, je lui ai confié les garçons, iJs seront là dons dix m inutes. l'abbé a;iprouva. - Allons, les enfants, commencez à vous préparer. Nous allons lever le camp, car l'excursion n 'est pas finie... l es dix m inutes s'étaient écoulées. Garçons et dirigeants attendaient pa– t:emment : la St-André ne revenait pas en surface. L 'abbé, qui s'était absenté quelques m !nutes, rev int, jaugeant son monde d 'Lin coup d 'œil : A lors, tout le monde se prépare ? Non, m 's:eur l'abbé, manque tou - 1ours la St-André... Ils ne sont pas re1nontés ! Ils vont se foire t irer les ore illes ! des coups que j'ai entendus très dis– tinctement. Il y aurait eu là ul'e auve•turP qui a été bloquée ;1 y a b •en longtemps puisqu'un arbre assez fNt a ooussé devBnt. . Er ma;ntenant. des· cendez gentiment 1 Au retnur. il y a encore une salle à visiter sur la droite. Je vais te demander. Français, de le faire seul avec tes camarades. Je i--Tu pédales ... L__Il pédale - Voulez-vous que j'aille les ap– peler ? - Oui, Pierre, fois vite ! le chef de la St- Paul se laissa hap– P"r une fois de !Jlus rior la grotte. Comme le temps courait toujours : - Allons, bon 1 dit l'abbé, voilà Io grotte qui fa,t comme le Moloch anti– que. Elle absorbe toute la colonie. Em:le, vas me faire sor tir tout ce monde, nous allons ê tre en retord ! - Entendu, m'sieur l'abbé, j'y vais 1 Mais il n'eut pas le temos d'entrer, cor Pierre ressortait , seul. - Eh bien~ - Personne: m'sieur l'abbé. la St- André est sûrement sortie, car la grotte est vide. - Tu en es sûr? - Aussi sûr que je vous vois ! - Emile, vérifie ! Le dirigeant prit la place de Pierre, tout déconfit. Dès l'en trée, il appela . Sa voix se répercuta sou s Io voûte. Po~ de ré~onse. IJ s'avança lentement, prenant toutes ses précautions pour être sûr Que les garçons ne se déro– beraient pas à ses investig a t ions. Lo St-André n'allait-e;le " as rendre tour pour tour ? Mais il ~·y avait pas à s'y méprendre, la grotte était vide. 11 sortit, à son tour, bredouille. M's.eur l'abbé, personne... - Jul:en, veux-tu rassemb ler ! le dirigeant prit la corne d'appeJ et en un tour de .. main, toutes les équipes furent superbement alignées. Il y avait, hélas ! un t rou à la place d'honneur, celle qu'occupait François et ses com– pagnons. - Mes enfants, di t l'abbé, vos ca– marades ont dû se cccher. Je vous donne quelques minutes cour faire une bonne battue et nous partons. Chaque équipe prit une direction et s'éloigna. On entendait leurs cr is « Fronçais ! La St -André ! A r thur ! ~ Pe;n e perdue, les hu it disparus ne répondaient pas. De gu erre lasse, le directeur f it rosM semb ler de nouveau Io colon ie. - Emile, veux-tu condwre la co– lonie? Vous nous otter.d;-ez: à l'endroit habituel du bain, mais ne le prenez pas sons mol, cor l'endroit est p rofond et je tiens à être là. Si nous tardons trop, goûtez et p renez le chemin du retour, par Pamerols. .. Et tandis oue l'abbé demeurait avec Julien, l'un des dirigeants, et Pierre, le chef entraineur, Ja colonne, presque en file indienne, suivit le ruisseau q ui coulait au fond de la gorge. Après une traversée pathétique, à gué, de l'Allier, elle f it halte à l'endroit désigné. Mais l'attente fut vaine et, fidèle à la consigne, Emile donna le signal du goûter et bient ôt celui du départ. Ce bain manqué contrariait les en– fants et fut bien pour quelque chose dons le tour plutôt noir que prit Io conversation de certains. - Qu'est-ce que t u en dis de la disparition de la St-André.? - C'est tout de même pas ordi– naire... Je suis sûr qu'ils ne sont pas sortis ! Ils ne sont tout de m ême pos loin 1 Ta.. ta... ta... On ne sait ja– mais! J'a i lu une h istoire Qui ressem– ble tout à fait au cas de la St-André.. - Oh ' dis, raconte ' - Le titre, c'est : « Murée v ive " . Des touristes étaient venus visiter un vieux: château et , pour se distraire, ils organisèrent une partie de cache– cache... Mais le château était grand, bien grand, et mystérieux... Une des ieunes filles se cacha si bien... Qu'on ne la retrouva plus ? - Si, mois des années après, morte bien entendu. D.es travaux démas– quèrent une oubliette où elle avait su entrer, mois non plus sortir . - C'est terrible, ton histoire ! TLt ne vos tout de même pas me dire que ce malheur est arrivé à la St– André ?... D'abord Fran est un débrouil– lard. 11 n'a peur de rien et il condui– rait son équipe n'importe où... Les enfants n'en d rent pas plus. Emile avait remorqué les cancil·abules et deviné le sujet des conversations. 11 oro f h a de ce qu'on était parvenu ou sommet d'un plateau pour dissiper tous ces nuages noirs. Signalant à l'atten– tion des enfants le village de St-Etien– ne-du-Vigan, qui se prélassait au soleil de l'outre côté de la vallée. il les fit ensuite chanter à pleine voix. Le jeune homme pensait d'ailleurs que les disparus et les chercheurs avaient dû rejoindre la colonie oar Je chemin plus direct de l'aller M ais Io maison était vide. l es enfants allèrent saluer Notre-Seigneur à la chapelle, et :·on se mit à table. Au beau milieu du repas, iayeux remue--ménoge. Des pas se rappro– chaient dans la cour : - Mons:eur l'abbé ! il doit nous ramener tout Je monde ! Hélas 1 Monsieur l'abbé était seul, >eul avec Julien et Pierre. Une angoisse sourde planait sur la petite assemblée, une angoisse que tous les efforts des chefs n 'arrivaient r;lus à dissiper... l es enfants étaient à peine montés au dortoir que l'abbé, Julien et Pierre reprenaient dons l'ombre la rou te de St-Clément. CA suivre. J R. Dumoutier. Pour discuter entre vous "' l!. propos de la dernière étape de noue c anlp a gne. Comment le sacr:fice du ChriAI H-f.il ouver au mondt"' le chemin du bo!lheur ? Q u'est-ce que Co! chemin·l6 ? Commeni peul· on le sui" re dl'lnS la vie de cheque j uur "! Ou'est-ce qui rend ccln difficile .' Oui prut nous. y eider ? Comment ~ Comment pouvons·nous devenir Guides ô notre tour .' Eu connai~ f.. autour de tuî '.' Oueil~ est la :;khe qui no us alltrid ovec eux dans la France nouvel!,. ·? Oue d.·vez-"ous foire penènnt Io minute- de silc:nce du V~·:idrt.d!-Soinl ? Gommenl vou:s v prendrez-vous pour que Cf"U.l'I à qu1 voi..:s par·· tcz vos affiches fossent celte mir.ute de silence µ 11urquo1 vos ·1t :cnnr.rs droivent-c!les êlre joyct1ses "! Comment doit êlre cc.'e jo1-e .' 1\ propo~ de Jean·Françoi~ . O u' est-ce qui est or•ivt- 8 !.du s ' Pour quoi so memon a-1 elle rh"ma;;oc ,j .\\ e Curé dt> ver.ir si vite ? Dans queh cos foul·il foire coir.rre el!t> ? Pourquoi Jl"on.f1onçois et M arc, ! sont ils si êmus ? A q uel· les mo1;fag:-es 1., mslcdie de Louis leur fo1l·dlt> p~n~!. r" Q uel lien ,,. 11-t·il entre ces deu:.. monlagnes ? O ue!:c t~che .'!CCO:;)· pli~sons-nous. a..-ec Jestis. en Cquipe O ui fa1! p~riic de cette êquipe ? Du fait de la sCJppression de beaucoup de moyens de transport, la bicyclette vien t de reconqL1érir son titre de • petite reine a . Ch a– cun s'en va maintenant sur son véhicule à deux roues, et cela semb le si normal q ue personne ne songe à ce que devaient ê tre Jcs premières bicyclettes. !Quend je dis personne, je me t rompe, ouis– que plusieurs d'entre vous ont posé la question J. Aussi, en– semble, nous allons faire u11 tour ou musée des anciens vélos, où nous n 'en rega r – derons que quelques-uns des Quelques instants encore et nous serons au sommet de la montagne. D éjà, tout à la joie de notre victoire, nous avons les yeux pleins de fierté et l e cœur plein d'enthausicsme. Nous avons roison. Car, derrière nous, mante vers le Christ l'immense cordée des 900.000 familles à qui nos affiches ont montré l e chemin du bonheur• . Je ne suis pos Cœur Vaillent~ m ois ;e lis avec un g rond plaisir votre jou rnal depuis qu'il a reparu en couleurs. A quelle dot<? ont été créés re Mouvement et I~ journo1 c .v. ? Jacq ues Cœur est·il un descendant d u trésorier <"u voi Charles VII ? Non, J nrqu es l .. }arques Ca·t1r u'rst pas ur. plus originaux . Voici un d es premiers modèles réalisés par La llemand et M ichaux, deux Français, qui le construisirent en 1856. Le quidan est encore absent et les pédales sont placées sur Io roue avant qui est motrice, ou isau'il n 'y a r a s encore d e chaine pour Io relier à Io roue arriëre. En 1864, un autre essai fut t enté. On trou– vai t a lor s qu' il était moins dur de pédaler ~ main, et notre sportif est ici confortablement installé sur le côté de :a grande roue arrière. DitÊ!s– mo1.. ne vou s fait- il pas pen– ser à un écure uil dans sa cage ?... Mois nous a rrivon s à 1880. Là, changement de dét o-.. Io gronde roue, un véritable mo- nument , passe d'arrière en ~ avant, une toute petite roue trc •.JVe sa p lace à l'arrière... M es amis, que! problème pour grim!)er sur un tel échafau– dage !... Le cycliste est ici juché su r une selle minuscule posée ou -dessus de · . qronde rnue, laquelle est act ionnée directement sans trans– mission par le pédalier. Vous voyez quels ont été les p rog rès réalisés dons u :i ternes rela t ivemen t court , puisque, en somme, 1880, ce n'est O'JS encore si loin de nous, n1o is t o ut de même, t outes ces machines nous semblent bien archoïQLies et comm e elles son t loin d e posséder la belle ligne de nos vélos d'ou1ourd'hui ! ~ Beaucoup d'entre vous s'in- ·"~~\ téressa11t à cette question de ;. "' vélos, je viens de dema nder :. ,, ~,. ~ '"~ 1 au cinéast e d'aller tourner ~ --=--J: u n f ilm, exprès pour vous, ~ dans une grande f abrique 11 a aussitôt sauté sur sa caméra e t il es~ pcrti. Dès qu 'il sera d e ret our, nous vous pos3ero ns ce film don s le journal, c'est vous C "e que très bient ôt, vou s saurez com ment se fabr ique la bell11 bicvclctte dont vous rèvez. t ous, si vous 11r: Io po sséd ez dé1à . Ce chemin, vous le savez bien, petits frères, c'est un chemin rude que l'on ne pourrait gravir seul, m êm e avec beaucoup de courage. Pour que nos frères rencontrent, dans une f ervente Communion Pascale, le Guide aui l es aidero à parvenir~. comme nous, au sommet de la montagne, il nous reste quelque chose à faire. Arrêtons-nous un peu au bord de Io route. VENDREDI-SAINT, 3 HEURES. Voici la minute où le Christ, par son sa"ifice, a ouvert au mande la route du bonheur. A travers toute la France, unissons-nous pour lui offrir tous nos efforts et lui dem·on– der de bénir ceux que nous avons youlu , cette année, conduire plus près de Lui. Puis, relevons la t ê te. Là - haut, à l'endroit où le glacier rejoint le ciel, brille , éblouissante, Io lumière de notre victoire. Parce que, sur les pas du Christ, nous avons escaladé en vaillants les pentes de la montagne, nous sommes prêts, maintenant, à suivre sons défaillance Io roufe du bonheur, Après le rude e ntraînement des semaines passées, nous resterons des alpinistes aguerris, rompus aux fatigues et aux dangers, prêts à regarder en face toutes les difficultés. Fidèles aux consignes du Guide, nous devi endrons guides à notre tour, prêts à grossir les rangs de ceux qui luttent f ièrem ent pour que l e Christ règne sur le monde. Dans la France nauvell'e qui renaît, unie et vaillante, sous le signe de la C ro ix, notre vie sera b elle , notre tâche magnifique. Nous saurons l'accomplir jusqu'au bout, en vrais C œurs Vaillants_ L'A!piniste. Pour cette semaine, deux consignes seulement }•1 /.a minu/r d'offrr.n:l e du l 'i!ndredi-Saint. 3 hrures. 11 f.1ut q11c, p :utn ut o ù nott-= «Crün" 1L·n fa . affiche, tous mi lle. en éq:1 i[)~. f1 l'é~lisc), el !(' no11., t :ouv L r..!u n1. a 1 p "1: d dt" 1,1 Croix p•·ur offrir ù J ésus 110" o;:an ifü.·t!f' l't ""~ effor ts t't Lui demander de les unir au S .en dnns une immcn!:oe drninl' qui .'.1Îdcr3 tous nos f.. ê.•rcs u monte1· v er s le bonh.;-ur. 11 fout que, denmt not re q ui, gnicc à nous, nuruut en· tenJu 1';1ppel d u Chri!'t , s~ rl'Cul'il'cn• ég,,J·. ml'nt pour une mrnu~e J e pr :ère d J'offr:1nle. 2• 1 Dr joyeuses l'tU"OIJCe.., tians la /iertl: de uorrc r ic:oirc cr l 'unit.nr . cercx qui, à trat·ers to:Hr Frrmre, ont f<::·f tr.·cr l'asce11sio11 du bo11heur. D:ins plusieurs grf'upcs ouM ront lieu <les JOUrl'~CS·ren· contres. des sorties de ~r"'U· pes , d~s promcn~des d'êquη pcs. Qu'elles soient JO) cuscs, frnkrncllcs, vibrantC'!'. QUE LES CHEFS D'EQUIPE n'oublient pos de réunir les notes recueillies au cours de la compagne. Elles serviront à rédiger le rapport qui devra être envoyé b ientôt au Centre N c tionol et qui, ouporovont, sera lu d evant tout le Groupe, ou cours d'une fête triomphale dont nous parlerons dons notr~ p rochain r- méro. L<'s chef s qui en ont le t emps peuvent cornmencer dès m c intenant à écrire ensemble cc rapport, après en avoir discuté en conseil avec leur s dirigeant~ qui ont , dons le n\' 15 d' u En . Chrétienté n, h~ p lan à SUÎ\tre pour cela, d escendant du trésorier de Char– les VI/, mais seulen:t' nt un grand ami des en.'ants q11i a volllu faire sieirnt• la belle de· vise du premier .7nrqw ..·s Cœur « A vaillant cœur, rien d 1 im– pos~iblc ». T otlt u11 programme n' est·ce pùS? Et ce pro~ratl'me Jacques C œar f'a réaifsti e11 jou– dr.,,t. le 8 décembre 1929. le jui11 .-:ar ·< Cœ1:rs r·c llcn:s » q11i de 1.500 abomu:s r.u d,!but est pr.~<>s,; 111t1i1Ht•1:a1;t à pfos de 200.000 ri pu que puur I ci Frrmrc libre .' Puis, com me le.:· p1..•tits t!<=rs qui lisécnl « Cœurs l"aillauts )), r.t·m·en: compris qu·ils ue po:n:cient plus c-;tr e des ••r 1111J. r"u:nu• les at1.'1·cs e t fo rma:'t.•nt CIUt.' ;,,.:M 11ll'tJse ronde de garço1:i;; à /'cime ,fière et au r ran ma~11ifiq:1t• , rwis ù travers la France par un n:ém r> idéal, le .lfor1vt•m l'11I Cœurs J"ai/lcwts r1aqui1 de lui-mêmrl nutottr d u joun:a-!. Quand exnrt~. m -'rl t r cela est impossible à dfre , ma:·s f e qu'il y 7 de sûr, c·est qr1t! ma'utenant o n tro:w e da> Cu:un J.tJil/niz:s pnrtout t?t qu'ils sont rrn des plus f i1•rs espoirs d t' ln Frana d e rfi.•main. Si tu v cu.t l t!s mfr11x c••nnnitre , lis la /Jt.>titc bror!rnre <c A !flUS lrs 1!:1rs qu i o nt du crnn ''· je> srris sii.r, qu ' c1; . •uit c :u H'rus des · 11ôtrcs ... Il Je t'envoie ce dessin que j'ai fa!t, p our montrer que lès Cœurs Vaillants veulent ref a ire la Fronce... Bravo ! Rao!tl, le Cf'C'cir d'nr d e !'éqin"pc S m"uu•. l t·111rnt1. Il est si ch;c ton di'ssin que tJatlS a:1ons t'O!tht fr pt:blier po ur tous les c. 1 ·. dtJns cc ntiM 11:1;ro tir Pûqtti,s or/ JtlStc~mr,:i nous j,}to:is Ifs t f.iorts réalisés tmsc:mblc pour qut' rwtre Fr uucc 11:012/t, ft"t_;,.e et jo.\·t•use, srtr la route d n bo11/Jeur. C o11ti1:t•cs CfS tifforts da tarif t o n rœ11r et de· mcudcs à Jcam:r. tn p.11r o;:11.– d'1rqrâor. rie :'y aider, lè Christ com pte sur tui.. Vcux·tu, pond::int ces jours do Vô.Cüncc!J, passet· de bons m-omcntn à la 1ectuxc d'aventures p a<J .. sionnanteo : achMe l e RODÉO DE LA M O RT, où Jim Boum ton h éros [;:iv ori , bri:l.vc en virtuose, tous les dangcro de la pompa. En ve :-tte d ans tous les Kiosq uc'J · 2 .rr A C.V .. W. ruo N1col a1, C'ln · ? 1 50 F?.m ceo éjà,gr✠o = -. .-.::-- 'S ..-..:;-___ Bravo p e tits frè r es pour le sple ndid e travail réalisé au cours d e ces s emaines d 'effort. Je suis fie r d e vous. Par v otre entrain, par votre va illance, par votre volonté d e servir , vous .avez é té, pour tous ceux q ui vous entourent, d es s eme urs d e bonheur. Soyez-le de plus en plus. connaiJsent JEAN-FRANÇOIS, Chef d'équipe Jean-Fronçais s'est p récipité vers la porte où Marcel l'attend. Pour savoir ce qui amène son second à une heure aussi ma t inale, le"·· chef d'équipe n'a pas besoin de questionner. Rien qu'à voir Marcel, il devine im média tem en t qu 'il s'agit de quelque chose de grave et tout de suit e une pensée traverse son esprit : « Louis ? n Marcel bmsse Io tête : u Oui... ça ne va pas... Monsie ur te Cu ré va lui p or ter Io Communion... a nous a demandé de venir o vec lui... n En u11 clin d'œil Jean-François s'habille, prévient sa m aman, se précipite dehors. Le voici sur .. un regard inquiet. Est-ce que?.. Mois non. Une sorte d'émot ion crispe la figure de Raoul et lorsque le Sa int Sacrement passe devant lui, le chef de la bande des XxX, t rès grave, s'in – cline respectueusement en ôtant sa casquette. ' Un même éclair de joie brille J'esoace d'une seconde dans l<?s yeu.< des Cccurs Vaillants, leur cœu r se met à battre plus vite tou 1· d 'u n coup, mais ils n'ont pps le temps d'exprimer leur action de gr6ces, là, a u bout de la rue, c'est déjà la m aison de Louis. Rapidement, le prêt re traverse le jardin au bout duquel la porte du vestibule est toute grande ouverte. Voici Jo la ro~te avec Marcel qu i complète ses expli– ca tions n C'est cette nuit q ue ço a empiré tout d'u n co1.1p, so maman est venue sonner à 6 heures au presbytère... M . le Curé devait y aller cet après-midi ... elle lui a demandé de venir tout de suite., avan t Io Grand'M essc ... on ne sait jamais... u Un g rand silence tombe sur le chem in . Dons les buissons les oiseoux chantent, une sorte de soleil triomphal brille po rt oUt et tou te cette jo ie f ait mol aux deqx garçons C]ui se hâtent sans plus rien dire, troo émus pour pa rler, avides de courir et de se chambre du petit malade.. Deux cierges sont allumés sur un guérirlon que Io maman a garni de son p lus beau n ooperon . A genoux. par terre, le pa'.)a de Louis est Io près du lit avec les deux plus petits, tandis C]ue la maman se penche pour soulever un peu l'oreiller sur lequel repose, très pâle, la tête du Cœur Vaillant. Jean- Fra nçois et M arcel sont t ombés à genoux près de la ~orte. Un seul regard sur le visage de leur camarade a suffi à les bouleverser et tandis que M le Curé s'approche du lit pour recevo ir Io confe'.:ision de Louis, ses deux omis, la tête entre leurs mains, demeurent immobiles dépenser 9our ne pas t r op penser. Sur Io porte de 1église, M . le Curé les at tend u Vite, mes cnfcnts, nous avons tout just e le temps... ~ Et maintena n t, dons les rues si souven t par– courues cette sem a ine pour porter les affiches pascales, Jean-François et Marcel escortent le orêtre qui porte Celui qui est la Vie et le Bonheur du monde . U ne même prière monte, ardente aux lèvres des Cœurs Vaillants : o Sei– gneur, vous sa vez b ien q ue nous som mes pr·êts à tout vous offrir... Mais t out de mèmc, vous qui pouve:r; tout, gardez - nous Louis... On a dans le vest ib u le où Sf' sont retirés également le papa, la maman et les frères du petit ma– lade Des larmes qu' ils n 'essaient pas de cacher perlent aux )'eux des Cccurs Vaillants. Jamais, non, jamais ils n 'oura :cnt cru a imer à ce point leur équioe. Jamais ils n'ont senti si fort le lien qui les uni t aux quatre gars que le Christ leur a confiés pou r t ravailler avec Lui à con– quém tous les aut res... Et t andis que le prêtre porte o u p etit mQode !'Hostie qu i lui donnera la force de vivre les heures douloureuses qui l'a :·tendent . Jean - François et "--orccl regardent fixement l'image qui domine ie lit de louis · e encore du si beau trovoil à fo ire ensemble... n le petit cor tège arrive au bout de la g rond'n1e. Là , à quelques mètres, se d resse Io Maison-Haute, cette Maison- Haute pour laquelle Louis a tant prié, tant offer t de sacrifices.. Une ombre se profile sur l 'embrasure de la porte, une ombre cour te, t ra!)ue, on d irait... Mois oui, c'est Raoul.. Raoul qui, de loin. a vu venir le prêtre et les Cccurs Vaillants, Raoul qui, au lieu de se dCrober comme à l'ordina ire, est resté là, immobile, tes yeux f ixés sur les arrivants. Jean- François et M a rcel échangent Jésus e t nous u nis dons une même tâ che, voilà l 'équipe... " Les pcti ts 0 ars revoient en un écla ir les joyeuses 1ournces vécues ensemble à la Chrét1ent"é les réunions d'équipe, la con– quête, l'ascension vers le Bonl1eur... puis une outre montocinc se dessine devant leurs yeux · cc:le ciue Jésus gravit un JOur sous le po!clS de sa · croix, ic1squ'au Calvaire, celle où il ,..,crnondc au;ourd'hu i à Lou is de le suivre pC'ur l'aider à sauver le rnondc . 1 A suivrc . l Jean Bernard

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