Cœurs Vaillants 1941
Mous voici arrivés à la dernière étape de notre ascension, la plus chic, la phis difficile, colle qu'ont prép.oréc jusqu'ici tous nos efforts, celle qui 110111 donnera la victoire. La veille d'une bataille, que fait un grand chef ? Il réunit autour de lui ses hommes de confioncc, JI l~ur expose son pion et puis, à chacun suivant ses capoclt<is, il confie une mission. Petit frère, au pied do la routa qui grimpe droit vers le sommet, le Gaide vient de nous appeler tous. L'heure est grave. Pour ne pas sombrer 011 milieu de toutes los misères accumulées par les haines et les sottises des hommes, nos frères, plus quo ja,mois, ont besoin du Christ. Il s'agit de leur apprendre comment ils peuvent, avec Lui, retrouver la routa du bonheur. Le Yrai bonheur, on effet, c'est notre Guide qui en possède le secret et ce secret, il vaut, aujourd'hui, nous en dévoiler le mystère : Swr tcrro, vois-tu, on ne pout être heureux qu'e n réolisor.t cc pourquoi oa est fait. Or Dieu a cré6 los hommes pour qu'ils vivent unis, purs, Ym11anh ot qu'on vivant ainsi, avec Lui, ils construisent leur propre bonheur et celui de toute l'humanité. Pour les y aider, le Christ a fait le plus difficile, mais il a v'oulu que les hommes y ajoutent leurs petits efforts. Seulement voilà, cela, Ils ne le savent pasu . Et c'est juste ment pour le leur apprendre que le Christ o besoin de messagers, d'ombossodeurs... Un ambassadeur, tu sais cc que c'est, n'est-cc pas? C'est l' homme de co11f~ancc du Chef, celui qu'il a choisi parce qu'il le connait bie n e t qu'il S<Jit pouvoir lui confier les plus difficiles missions. Un ambassadeur, c'est cch~i qui s'en va, de par le monde, fier de son chef, prêt à tout donner, sa "~ic même s'il Io fout, pour foire passer son message, cc message, il n'hésite pas à le porter à tous, parce qu'il sait au nom de qui il parle••. Un ombossodeur c'est celui qui demeure, quoi qu'il arrive, ferme et vaillant, uni à celui qui l'envoie, ne cherchant pour toute récompense que l'honneur de SERVIR et la joie de se donner. Cœar Vaillant, ambassadeur du Christ, toi qui vos cette semaine porter à travers villes et villages l'affiche du bonheur, sois fier de ta mission. En l'accomplissant d'une âme ardente et d'un cmur généreux, tu travailles à rebiltir la France. Consignes pratiques de la semaine - Le 3 ou le 6 avril doit avoir lieu le Grond Conseil des Chefs, qui fixera d.:ans le détail la façoc dont se déroulera la distribution Jcs affiches. A ce con•cil, Il fout : .- F;xer la date où commtncera la Jistribalion (date è. inscrire ensuite sar l'affiche préparée par Io Commis· s!on ~chgrophique). Nous rappelons que toutca les affiches doivent être dist"η buées pour le MERCREDI SAINT AU SOIR et que por conoéquent, il fout commencer la distribution assez tôt poor avoir tout terminé à cette dote. - /ixlr l'hourc o:i elle aura li~u. Il e3t très impo: tont de s'arranger p:rnr qoc lc9 ~ ambussodcurs » ne trouvent i:ns porte close. Visi:er aux heures de tmva:t les ateliers, bureaux, usines, - nax heures des re· pas, les familles de -~-=.__ trovoil1ears, - aux ~ a.utrcs heures les ,,_, -=: co.aunerçoots et mai~ ~*~ sons où il y a quel- : ; c;u'on toute la. jour· . = \ D~ ~ , = . - Lire attentive. -=-- . on:.t e t commenter à i'oide du questionnaire le billet de l'A lpiniste. Pour onvoir expliquer aux :rntrcs comment on trouve le bonheur il foat d'abord bien savoir soi·mêmc en Qt:OÎ il CODPJÎste. - Dkirl«r ~n.JtJite ensemble des ce:ille:ore5 Phrases à prononcer par les c.o::h:1ssadears pour bien foire compren· dre le message de l'olfic!ie. Pour Io distribution des affiches : Ne pas oublier d'emporter : des affiches en nombre suffisant quelques épingles ou punaises pour fixer soi·même, si possible, son af6cbe au mur (cela est très important) ; - son b é:-et et son ins:gne de Cœur Vaillant. - Se présen:er gentiment, avec le sr ur:rc. Annoncer qu'on apporte une affiche « porte-bonheur »... que pour être heureux il suffit de faire ce C{ui est marqué sur l'affiche.. Expliquer que dons toute Io Fronce C.V. et A .V. disiribuent Io même affiche et que le V cndrcdi Saint, à 3 heures, plus de 700.000 f::tm'tles seront unies autour de l'affiche dons une minu:e de recueil· lemcnt et d'offrande _,,_ t?~n~;.o;~~e:.~;r .P~~ in ~~ 4l!liiiill t1tc v:s1te a 1 egh sc. - , ~~Il~ Si Jésus ne travaille . , pas avec nous, c'est en vain que nous multiplierons nos ef– forts... - Et ne pas Ou· blier Je noter le soir, en rentrant, les principales réflexions entendues ou cours de Io distribution. Les chefs recueille– ront soigneusement les . no:es de tous leurs équipiers. C'est avec elles G'U'ils rédigeront Je rapport que le Groupe devra envoyer après Pâques, ou Centre National. TRAVAIL DES COMMISSIONS Cette semaine, toutes les Commis– siom seront mobilisées avec leurs équi· pÏc::ns pour one seule tache : distribuer les al6c'!ies qui porteront au monde le cC5'•qe da Christ. Dcax commissions auront cependant Olle utivité supplémentaire à ré:iliser même. LA Cewunisslon Prières el Sacrif/cls prépare... soigneusement les grondes cé· rémonies qu· uniront, le Jeudi et Je Vcedredi·Saint, dans une m ême prière et uac même offrande, tous les C.V. ·et A. V . de . France ,et ceux <:,;'UÎ auront tt:ÇU leors affiches. C es cérémonies se– roat principalement : 1° La Meo•e de Communion du Jeµdi– Saint et la · grande cérémonie dont le programme a "été donné dan• 4 En Cllrétieoté » no 15 (les dirigt01tls qui a'..,Cnt las reçu ce numéro peuv•nl • I• J~r:i.w-l~r d'urtettce au Ccn!rc No· tio.,,,l). Dans cette cérémonie (qui peut •voir lieu le J eu di ou le Ven.Jfredi Saint) chaque Commissic'n aura un rôle important à jouer . Il est indispensable qu' eHe s'y prépare :scigneuscment à l'avance. :ZO La Minute d'offrande du Vendre· di-Saint . - 3 heures. • -·Consignes pou les isolés-· L es iso)é9 feront cette 11emoine, comme les Groupes, leur distr:bution d'affichea. Il faut qu'ils lisent très at– tentivement toutes les consignes don· nées ci-dessus et qu'ils les suivent exactement. L e J eudi et le Venclredi-Snint, ils s'uniront B tous les C.V. de Fran ce, enrôlés comme eux dans la grande cernJ)agne poscale. Ils ré.a1iseroot ainsi : t u Jo Commun·on du J eudi.Saint; Z 0 l'of– frande de tou! le9 efforts de la com– pagne et la prière pour ceux qui au· ront reçu l'alfiche (cette offrande pourra se foire en silence à l'Eglise devant le re· posoir ; 3° une minute de silence et d'offrande r éalisée devant l'nffiche avec leurs parents et le ur! ami! le Vendredi~ Saint à 3 be~res. · FÊ'l'E DES RAMEAUX e Sous l es p ois de Jésus triomphoint. les enfants d'Israël je taient d~s palmes ... e Nous les Cœurs Vaillants, pour préparer chez nous la victoire du Christ, nous semons à travers villes e t villages , le s a ffiches qui conduiront nos frères sur le chemin du bonheur. NOTRE COURRIER Nous foisons Io Compagne Pascale et nous sommes fiers de travailler ainsi à rechristianiser notre paroisse et Io France entière. Déjà nous a vons réussi à faire entrer dons notre g rou!)e quatre gars qui formaient une bande des XxX... Ca c'est chic, Mattrfre, et votre lettre nous fait penser à d' outres reçues ces temps-ci, de groupes oti il y a aussi une bande des XxX et où certains C. JI. sont tout près de se laisser impressionner par /ours attaques... Qu'il y ait dnns la 11ie do pau11res gars capabloS' d'imiter les fam eux X :cX qui donnent tant d e mal à J ean.François, cela ne nous étonne pas du tout. Mais votre lettre d'aujourd'lrni, tout commtt l'Aistoire do Jeo11-François, montre la seule attitudt digne d'un C.V. deuant ces choses.là . Nous sommes fiers de DOus en féliciter. Pourquoi ne mettez-vous pas dons votre a P\1tit courrier le nom de ceux qui vous · envoient des lettres pour vous poser des · \ R.C> questions ? · Parce que, Rf1bert /)'., il y a b1aucoup de nos · fJetits loc/eurs qui préfèrent garder " le secret lorsque les répo11ses que nous · \\ avons à leur faire traitent de sujets im· . .. portan:s. A!a:·s ce dont vous pouvez êtr~ sûrs. c'est que les initiales et les prénoms cités sont bien ceur des peJits gars qui nous ont écrit et qui n'ont, croyez-le bien, 011.cune dil/iculté à se recom1aître sous cette désigna· lion un peu mystérieuse. PIERROT Alors, c'est entendu ? » - « Ente ndu, M'sieur Isidore, dons deux Jo:irs je vous e n rapporte un • . Et s ur cette affirmation énergique, Pierrot, surnommé dans tout le village • Pierrot sans peur ., s'en fut en sifflotant d'un a ir dégogé. A vroi dire, il n'était pas plus rassuré que cela sur le succès de son entreprise. Dénicher un aig lon vivant dons ce nid haut perché que les a igles d eva ie nt défe ndre faroucheme nt n 'était paS chose facile. Mois le naturaliste ava it promis un si bon orix ISO francs ), plus haut encore. Mois une ombre menaçante plane au– dessus du nid. Rien :i foire pour attaquer maintenant, il fout attendre... Ça } est ! le grand aig le, avec de longs moulinets, s'est envolé vers Io vallée. Après un sifflement strident destiné à a vertir son ami, Pierrot , au risque de se rompre le cou, grimpe vers le nid : un rocher à esca– lader, une broussaille à écarter, quelques ca.lloux qui roule nt sous les pieds imprudents... Victoire ! Pierrot o atteint le nid dans lequel se blottissent deux petites bot à grands coups, ses mains se crispent sur les roches.. dons quelques secondes l'aigle sera sur lui... dans quelques secondes l'enfant sentira Io morsure des terribles serres... Non ! Un creux de rocher s'est trouvé t out à coup sur so route. D'un bond Pierrot s'y est enoouffré. Avec un bruit terrible Io masse noire de l'aig le est passée devant Io grotte... Sauvé ! Hélas ! pas e ncore . Furieux de voir sa proie lui échopper, l'aigle revient à Io charge. l e voici qui a ttaque Io grotte où Pierrot, collé au rocher, se t e rrib les couos de Les minutes p a ssent , longues comme des siècles. des pas font croquer les cail- loux, a u bas du rocher, le secours est là , le secours a pproche... Crispent tout es ses forces, Pierrot continue Io lu tte... Un coup de feu déchire l'air.. D'en bas un des paysans a tiré... Dons un grand battement d'ailes, l'aigle s·obor foudroyé.. . Il etoit temps ! Livide, Pierrot s'est écrou:é su r le sol. Et il a fallu rien moins que Io ·gourde Je vous envoie la réponse du concours du Message de Cœurs Va 1lionts Et votre lettre est datée tlu 2 mars. Pierre C ..., alors qu'elle a éJé mise à la poste le 11... .. et qu'à cette date la solut ·on du concours était déjà donnée dans le numéro de C.V. du 9 mors, qui a dû arriver à nos abonnés le 6 au plus tard... Croyez.vous que, dans ces conditions, nous puissions tenir compte de votre réponse 1 Vous n'êtes pas Io seul, malheureusement, à avoir agi aiusi et nous voulons espérer que c'est simplement par étourdcr:e, sans quoi, vraiment, ce ne serait pas digne d'un Cœur V aillant... Mon cher c C.V.•, je t'envoie un jeu nouveau que j'ai inventé... pour le payer envoie-moi ton in signe... H é là I hé là I Gréco M ., et vous aussi, Alain P., qui, de Tunisie, nous demandez un irrsigne <t parce que vous ne le connaissez pas », croyez-t'ous vrai. ment qu'un insigne soit quelque chose qu'on envoie comme un éléphaut porte· bonht1ur ou une breloque de montre 1 R e· lisez donc un peu ce que Jean Vaillant tJOfjS dit à ce sujet daP1s le no 9 de C.V. dr.a Z mars, et si, après cela, vous avez, comme 1tous en sommes sûrs, plus en1Jie e'Jcore de porter le chic i11signe des C .V., écrfoez.nous (avec 2,50 en timbres) pour nous demander le joli petit livre en couleurs : A TOUS LES GARS QUI ONT DU CRAN. Il vous expliquera ,a11ec une ifoule d'autres belles choses, comment il f aut fa 'r e pour devenir un vrai C. Jl. 1 digne de porter fièrement son insigne... sans peur Il l'a ubaine était si rare dons Io modeste f am ille de Pierrot (9 bouches à nourrir par les temps qui courent, ce n 'es1· pas rien... ) q ue le gars n'ava it pu résister à la t enta t ion. - " Tu y es ? Alors ça va, attends-moi là. Je vois a ller voi; un peu plus haut si la route est libre •. De buis– sons en buissons, de rochers en rochers, Pierrot et son ami Jean (réquisit ionné pour la circonstance l sont par– venus è se h isser à quelQues mètres du fameux n id . Laissant son ami à l'abri da ns une grotte, Pierre monte boules chaudes qui, ma intenant, se débattent en p iaillant sous le blouson du gamin . Il ne fout pos s'attarder dcns cet endroit dangereux. Refaisa n t e n sens inverse Je tour de force de tou t à l'heure, Pierrot commence une péril– leuse descente. Une ombre, tout à coup, le fait res~aillir ... là, o u-dessus de Jui, ne serait-ce pa s? Seigneur ! mois si ! Attiré par Io chute des cailloux et les cris de ses petits, l'a igle revient à tire d'ailes, fonçant littéralement sur le voleur. Affolé, Pierrot précipite sa descente. Son cœur a vec énergie. Heureusement qu'il a emporté son crochet, son fameux crochet de dén iche ur... A que lques mètres de là, Jeon, qui suivait d'un œil inquiet l'ascension de son ami, Jean a vu tout le drame. Sons perdre une minute , Je vo:ci qui dévoie la pente pour courir au village chercher du secours. Arrivera -t-il à temp~? Là-haut, le terrible combat continue. Visiblement Pierrot commence à se fatiguer.. A un rythme accéiére, l'aigle continue ses a ttaques. l 'enfant pourra- t-il parer longtemps e ncore les de ~ schnopps » du père Jacquot pour le tirer de son engourd.ssement Un fame ux soldat, gronde le vieu• ch asseur, un f ameux soldat qui s'ëvo nouit comme une r e tite fille... n Mois sou s ce t air bourru, Pie rro t a bien dev;né l'émotion admirative du vie illord . Et, s'il n'a rie n perdu de son cron e t de son a udace, on ne le reprendra plus de sitôt à dén1c.her les a igles ou fla nc des monta · gnes... A. G RêSt.;.uE. - Cine graude promenade a lzeu à ln colo111r c.i·. do llrngoa11e. 0 11 ai·i·11·e prts d'un soutc1Ta1n et le j(•uuc rlil't(Jt:ant E 111i/e 1m1·t Cil 1'fCOWW issanre. .tl]J1'ès Ul! 11DMW!JC difficile par 1JllC Oltl't l'/Ul'C très C/l'Oile Il l'iellt de disJJataUi'e romµl~temen.t. Après quelques minutes, qui parurent très longues a ux enfants, le jeune d iri– geant reapporut : M'sieur l'abbé, rien è signaler Nos a ppartements sont en bon étot. On peu t visiter. Je pre nds livraison de Io première équipe . Et surtout, chantonno-t-il, n'oubJiez pas le guide !... • Tour à tour, équipe par équipe, commença Io visite de la grotte de St-Clément, et les commenta ires de ceux qui sorta ient a ugmentaient encore l'appétit de ceux qui n'étaient pa s encore entrés. Quelques entra îneurs, a idés r:ar les dirigeants, se livraient à de savants calculs pour déterminer l'issue de Io grotte. Déjà on essayait de correspon– dre avec ceux de l'in térieur. C'étoi t palpitant ! Pierre, pourtant, a vec ceux de la St-Paul, semblait, pour l'heure, ' indif– férent. Que trama it-il, avec ses éq ui– p iers, à quelques pas de la grotte ? Ou i, disait-il, jouons un tour à Allo... &Uo-. Cœ..n Vaillaal• de la Seine-Inférieure réfugiés en zone libre faites-vous connaitre à l'Abbé A. LOSAY: écrivez-lui au 152, cours Gambetta, Lyon, en hù donnant : l. Vos nom et prénom. 2. Votre paroisse de Seine·lnférieure. 3 . Le nom de votre groupe, 4. Le nom de votre aumônier. S. Vos titres d e C.V. Et v<>us petits frères du Doubs. de la Haute-Saône, du Territoiro de Belfort, écrivez également 152, cours Gambetta, à Mlle G. FLUSIN. de Besançon, diri– geante nationale, en lui donnant les ren· saignements demandés ci-dessus. . Mots Croisés HORIZONTALEMENT. - 1. T uèrent le fils de Napoléon III. - Z. Termi– nalGon d'infinitif. De même. - 3. Grond Beuve d'Afrique. Phon~tiquement : ou– til. - 4. Personne méehsnte des contes de Perroalt. Dana Alma. - S. laitiales reoveraées d'un empereur. Toutes les lott.res de 61e.. - 6. Dans la poésie ancieuoe. 7. Serviteur d'Abraham. 1 2 3 4 5 6 7 Il Ill IV V VI VII VERTICALEMENT. - I. Put reine de Palmyre, alors capitale de l'Orient. - II. E lan du C~nado. - Initioles d'un cheva lier qui complota contre Louis X IV. N ote de musique. - IV. Initiales du peintre de Nopoléoo. Napoléon s'y retira en 1814. V. Autrefois longue du Nord. Grande ville du Marac. - VI. Q ui rend service. - VII. Pièce de bois sup– portant llne cloche. Ohé 1 CuJsiniers..• Kito, le pet it mitron du g rand chet q ui h abite un pays où il n'y a pas de restrictions, est en train de préparer un plo t qu 'on ne voit plus guère ch ez nous. Seulement, m es omis, q uelle pré– paration ! chez nous, ce n'est oas si compliqué : il mé lange une queue de vipère, une oreille de veau, un cœ ur de to urterelle, une patte de merle e t un peu de sel. Quel plat va-t-il bien confectionne r ? A vous de le trouver_ Arthur. C'est pas méchant, et puis, ça le corriger-a peut-être ! Il d évore t ous les illustrés du libra ire et croit aux o ventures les plus invraisemb lables... - C'est ça, mois comment foire? - Rien de plus simple, notre équipe passe a vant Io St-André... Nous pour– rons trava iller à nôtre a ise... Ecoutez mon pion! Pierre a voit à peine fini ses grondes démonstra t ions que la St-Paul éta it appelée à son tour. D éjà François, Fran, comme disaient ses camarades. a va it ra sse mblé les siens et les tenait sous pression. Arthur ne vivait plus. - Si j'a vais su, j'aura is moins mangé ce midi, proclama Gilbert. Je ne pourrai io mois passer ! Je restera i blOQué, j'in– terromprai le trafic et vous sere z en– terrés vivants ! Mais Fra nçois n'aimait p as beaucoup ces pronostics funèbres : - Quand le roi des collect ionneurs de t imbres aura-t-il fini de nous racon– ter des histoires saugrenues? interro– geo- t- il. Allons, les gars, c'est à n..ous ! Pierre, en effet, ressortait avec les s iens et les qors de la St-André ne remorquèrent pas le sourire qui éclai– rait leurs visages. Fran se laissa glisser le premier dans l'étroite ouverture. Il rom!)a pendant un mètre et put se redresser presque a ussitôt : le couloir descendait et - Io voûte, a u contraire, s'é leva it ou~dessus de sa t ête . Ses yeux habitués au sole il ne d istinguaient rien dans cette obscu– rité que troua it à peine la fla mme de quelques bougies. - Approche, lui cria Emile, qui l'inonda it de lu{Tlière en braquant sur lui sa lampe, a pproche, n'aie pas peur ! François fit quelques pas. Ses yeux, s'adaptant peu à peu, distinguèrent les m urs du soute rra in Qui descendait en pente très douce. Marchant prudem– ment, cor Io nature du sol lui é t ait encore inconnue, il s'a pprocha de son gu ide et, modéra nt son impatience, attendit ses é11uipiers. Ce fut Gilbert q ui le rejoignit le premier, Puis Roland, tout éberlué, qui a vança it à Io manière des somnambu les, et Robert, son insé– par'able, e t Arthur, qui é tait aux anges, et enfin les t rois a utres d" Io St-André . - Au complet, les gars ! Allo ns ! dit Emile. Charades Mon premier eat une voyelle, Mon second est uoe figure géométrique, Mon troisième sert à moo tout pour . ''oler. Mon un est un petit animal rongeur. Mon deux est une note de musique. Mon tout glisse sur le Beuve. Mon premier est une note de mosiqnc. Mon deux est uce graminée, richesse de l'ladocbine. Mon trois est comme Hercule. / Mon tout est un insecte nuisible. A l'aide, petits frères Lequel de vous, · ~ petits frères, .va (-1 •11 1_ :J prendre le pm· ceau de ce des- · - sinat;:ur Qui, dé- 1? ~ ronge dans son ~! _j travail, n'a pu _ ....._ .....__....____ achever l'e nseigne de la boutiQue dù commerçant . Il vous fout reconstit uer 11our cela la profession de ce dernier, en terminant le travail commencé... Une ch~sse imprévue... U n soir d'hiver, Marius était dans un café avec ses omis et leur racontait ses prouesses de chasseur. - U n jour, 1eur dit-il, ' c'était dans la forêt, soudain, j'aperçois deux cornes entre deux arbres... J e m'approche, len– tement, t rès lentement... et m'é-~anç3nt brusquement, mon po:gnord à la main, ]abots la bête... . - Qu'était~ce ? s'écrie tout l'auditoire, - O h 1 coquin de sort !... s'écrie Marius, c'était un escorlfot !... Précédé par lui, ils s'a venturè rent dons le souterrain. - On est comme chez soi, dit Gilbert. Le long du m~r, quelq ues niches é ta ient creusées. - Dit es, monsieur Emile, à q uoi ser– vaient ces trous dons le mur ?.. - Mon petit, les touristes qui sont venus a va n t nous - en admettant qu'il y en a it jamais eu - ont dû enlever les pa ncartes explicat ives... A lors le guide est muet i._ Tenez, les petits gars, entrez dans Io salle q ui se trouve à votre droite, je vous pré– cède pour cha nger mes boug ies Les huit de la St-André s'engou f– fraient avec circonspec tion dons la soll.e indiquée. C'était une jolie selle conde . Quelques grosses pierres posées ça et là sembla ient en const ituer l'ameu– blement. - C'est pas banal, dit Fron, qu'est– ce que tu en penses, Ar1hu r ? - il y o un mystère là-dessous, repliqua celui-ci a vec un gra nd sérieuK. - Tu nous l'écla irciros, lança Gil– bert, de sa voix chantonnante et mo– q ueus-e. - Peut-être ! se contenta de dire Un Rébus..• ... Pauwe Géographe Un mauvais géagropbe devait placer devant chacun des pays Io capitole cor– respondante. Cherchez un peu, C.V., il a fait de! erreurs capitoles 1 1 Washington Angleterre 1 % Paris : . France 2 3 Honolulu Haïti 3 4 Tokio : Chine 4 5 Londres : Canada 5 6 Alger : Moroe 6 7 Port·au-Princc Hawaï 7 8 Léopoldville Gu'.née Fronçaise 8 9 Ottawa : Etats-Unis 9 10 Nankin Japon 10 11 Berlin : Allemagne Il 12 Rabot Algérie 12 13 Konaluy Congo Belge 13 Logogriphes décroissants . . < X Sur s ix pieds. je suis un p oisson , enll·vez· moi S fois un piPd . brouillez Qt tro·1v&z · un g rand 1ac. ur.-3 vague. un~ p n t re ang laise. une note: do mut:iq ue e t une tête d 'ane .. Arthur. qui ne sen tit pas Io taqui– nerie. Depuis un moment, il sem bla it perdu dans un a utre monde. - Ça ferait de confortables sièges, ces roches, dit le chef. J'adopte cette sa lle pour le conseil de l'équip e. Qu'en dit es- vous ? tl put à peine achever. - J'a i t rouvé ! cria Arthur. Les enfants sursautèrent. - Venez voir, les g ars ! Tous ne firen t qu'un bond . D'un index maiestueux, Arthur leur montra it la muraille. Les enfants luren t ensem– ble , à h aute ·voix, marquant chaque sylla be : < Ici, le capita ine Farolipton a tenu conseil a vec les prin:ipoux chefs des Compagnons de Io Chèvre n oire -. - Ço ! dit Robert, q ui n 'en revena it pas. Fron s'éta it précipité comme les a u– t res. Mais, à l'autre bout de la salle, moontcnont, il inspectait les murs. Il reconnut tout de suite qu'ils éta ient recouverts d'une couche très friable et q u'en un clin d'œ il, on pouva it y g ra – ver tout ce qu'on voula it . Quelques-uns de ses fidèles l'ovoient rejoint. Il leur chuchota à l'oreille et se mit à des– siner sur les murs. Arthur, cont inuan t ses explications, n 'ava it rien vu . - Ces compa gnons de la Chèvre noire étaie nt des ba ndits de la p ire espèce qui tenaient ici leurs assises. Lo g rotte éta it le repère, le lieu de repos, l'endroit rêvé pour cocher le but in... Et ce monastère à côté, qui soit si ce n'était oos eux encore, déguisés en •moines... Ah !· mais !... s'écria - t-il soudain en a percevant .le dessin tracé por François, voilà e ncore un indice ! Et il mon trait, tou jours a vec le même accent de triomphe, Io chèvre noire, dont le petit che f vena it d'es– q uisser la silhouette. - Voilà leur griffe ! Celle qui, saris doute, se rvait à sig ner tous leurs ex– ploits... - Quelque chose comme le signe de Zorro ?... d;t un équipier. !A suivre. ) R. Dum outier. Surtout de la patience... Recopiez cc dessin en doublant oa triplant les dimeasioms pour vous faciliter le travail, découpez chacune des cases numérotées et easayez, le' emolovâot toutes, un curre ou:'t q uatre côtés é~aux et un octoaone ir["é.. gulier. Toutes les cases doi\'ent s'cmboi.. ter exactement les unes dans les autres.•. Bonne cbaoce... Ohé ! qui va trouve r ? Deux aveugles ont un frère, mois ce frère n'a pas de frère, expliquez pour– quoi ? Quel est le comble pour un camion d'essence r Bravo 1 C. Moine, R. Boulet. J. Meynie! R. Bërond, G.. Chevenon qui, les premiers, nous ovez envoyé ln ~olution juo,te du problème (ln lettre de l'homme d 'affaires) et voU.5 tou.' q ui l.'ovez trouvée. Vous è.tcs véritablement astucieux et pcrspÎcJ.ccs. ~ problèmr. mis b. pnrt. nowa ne vo 1..as dc– m:rndons p~u d'envoyer ch:ique sem3inc les solu– tions rp1e vous avez trouvCcs. Nous tenons ~ féliciter une foi.s de plu, t<-1u~ r:os pc.tits lecteurs q ui nous envoicnl les Î<.ux t t bricolDgu qu'il, ont inve11têi,. l\1oi5, ntlcntio11 ! Nous crions cu~a··cou â tou.s ceux qui, li.sont des •• 9ongsten. " , nous en voient <les jeux Qu'ils ont tous ~implcment copi~:J. Pour discuter entre ·vous... • * A propos de notre campagno Qu'est-ce que te bon!icur ? Comment Dieu a-t~il voulu qu6 les hommes le t rouvent ? Qu'est·ce que le Christ a fait pour les y aider ? Pourqu~i étai~-cc néecssoire ? Qu'cst..cc qll' il faut en· corc ? Faut·il attendre que tout le monde l'a·t compris pour s'y mettre '!l Pourquoi ? Tout ce1o, comment l'expli– queras.tu aux i?ens à qui tu porteras ton affiche ? Qu'est-cc qu'un amba=t· sadcur ? Pourquoi le Christ t'a· t-il choisi comme ambassadeur ? A qu•. i cela t'obligc· t·il ? Pourquoi dois~tu en être fier ? Comment, en pr r 'ant too affiche, travailles-tu n rebâtir la Franco ? A propos des histoires de cc numéro lt guet-apens de Dio : Pourquoi J'expéd:tioa entreprise par G:Jlliéoi était-elle difficile ? Q u'est-cc qui en a augmenté Je da nger en cours de route ? Comment CaHiéni a-t-il réussi à en imposer aux sauvage! et Ô con– server la fidélité de ses hommes? En vous aidant de cette histoire, cherchez ensemble les qualités du vrai chef. Qu' est.ce que 10 Fronce a apporté aux pays qu'elle a colonisés ? Qu'est-ce qu'elle en reçoit ? Francis fonde une équipe : Q u'est-ce qu'une équipe de C.V. ? Pourquoi F roncis o· t· it eu envie d'en fonder une ? Que pensez-vous de la façon dont il s 'y est pris ? Q u'est-ce qu'il aurait pu expliquer en plus ? Pour· quoi ne l'a-t-il pas fait P L à-haut sur la colline : Qui sont le• trois gors de cette histoire ? Que vcnnient· ils faire dons le pays ? Pour– quoi ont-ils voulu replanter la croix sur Io colline ? Q u'eot-cc que leur ges-ie symbolioe ? Pierrot sans peur : Pourquoi Pier rot a.t .. iJ décidé de ne pas cecommencer de sitôt son escalade ? E st-cc a ne preuve de foiblc'5c ou de 5agct;:se ? Pourquoi ? Quelle différence y O·t·il entre le courage et Io témérité ? Exemples. Nous ovons resu cette semaine des jeux de: J. Freyssinet, M. Rey, J.-P. Guiollot A. Trého, L. Beaumadier, A. Torlet. A. Coppeou, G. Ve rnoux, A. Acchia rdi. l. Savin, S. Colm el, M. Giulioni, M . La– vore l, J. Courn oux-, G. Bormo ncrc in, R. Payen, P. Be rt rand, l. Garnier, R. Ferra nd, R. Loste, M. Delhost. J. Négron, M. T ibaut, G. Lafond. E. Achard, M. Goudron, G. No lin P. Riquefort. M. Pinouard, P. de Beau– mont, M. Jacquier, P. Lange, M. Cré – milleux, P. Breyton, R. Dioçono, C.V. de St· Jccques. QUI A TROUVÉ ? Solutions da numéro précédent Mots crois6e. Hor. 1 Lierres. 2 Ante Lo, 3 Oc. Ou. 4 Richard. 5 Er Ache. 6 Namur. 7 Tendeur. . V<rt. 1 Lourent. 2 ln. Irae. 3 Etoc. MN. 4 Rechoud. 5 Acre. 6 Elorn. 7 Soudeµr. Quelle• villea babilent.lla? Il folloit trouver le nom des villes corrcsp<Jnda.ntc~ : Neuilly, Montpellier, Montauban. Besançon, Autun, Ajaccio. Ambérieux. Epernon, Epinal Evreux, Foil\. Cap. Evron, Vence. Vitry.. lc· F rnnçois, Chamonix et Bigorre. Pour le:1 cillé5.. Q ui de vous n deviné : Nopoloon l" • St lgncce-de-Loyofo. Blyard, l'o.rmiiatice. PeUtoa qacstlona. La montre fait tÎe·lD.c et le gén.CnJ n sa tactique ( tnc-tic ). On fume la terre nvont de lnbourer et on bourre b pipe ovant de Io fumer. C'est St Sylv<otre p:i.rce qu'il laisse passc.r tous les autres saints ovant lui. (don> le œl<ndrier). Celui qui a fa pl~ grosse tête, Attention un p e u d'astuce. t'\lor\, et .;e S } Vou' \ Oyu que cc n 'i.'.to:1it pno; impossible ... n .. c ocbc ·cd'cbe. c·cst le mor musoro.igne que carhoit fo.cqucs. Oh6, petits m ooes c e. Oui, cor en cc c tl1 1 i c5 l dnn:; i'bémisphère A u,tral. Charade. Chat-lent : clulond. Snvez-vou8 T~flécblr 't 1. Allum<r un autre feu ou milieu de l"i!c, de façon que louqll<: les flammes gagneront le milieu de l'ile, l'nutre moitié a.uro dCjà brûlé et pa.r conséquent d – f rira un upnc.e libre. 2. Prenons l'un dea 3 amis, PQ.!' eumple. Pierre. li se dit : Puisque Paul rit, c"car qu•il ne soit Pl' qu'il est noir.., Ou si moηmême j'étais blanc. Poul s'étonnerait de voir rire Jun puiaciue scion lui. Jean n"aurait p:is de raison de rire. Puisque PBul ne s'étonne p:is de voir rire J~cm, c'est qu 'à son ovi.J, Jeo.n rit de moi el que. par coméquent je suis peint t:n noir.
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