Cœurs Vaillants 1941

Lorsque vous longez le boulevard en direction du fleuve, vous rencontrez ou coin de Io rue de Bochelles un vieil homme appuyé sur des béquilles, tou– jours à Io même place. Tout ridé, les cheveux blancs, invo– rioblcmcnt vêtu d'un ontiQue pardessus qui, de gris qu'il était, est devenu vert à force d'avoir été lové par les pluies d'automne : c'est le pè re Théodore. Le père Théodore ne parle jamais à personne, si cc n'est lorsqu'il propose aux passants les lacets qu'il porte dons son éventaire. C'est une façon hono– rable de demander la charité. Loli, lui, o été tout de suite intrigué par la vieux mendiant... Mois il fout d'abord vous dire qui est Loli ! Loli... c'est Jean. Pourquoi cc dimi– nutif bizarre ? Ça, je n'en sois rien, et jo scrois même bien étonné si Madame Cornot savait Io raison da cc surnom ! En tout cos, c'est un fait . On ne dit pas Jean Cornot, mois Loli Cornot ! Loli est · un garçon de treize ans, brun et vif autant que peut l'être un vrai Landais. Lorsqu'il o quitté Mont-de-Morsan pour Io Qronde ville, il o été un peu dépaysé, mois dès les premiers jours, le père Théodore o été l'objet de sa curiosité. Choque matin, en revenant de classe, Lo)i se pendait ou bras de son papa : Papa, achète quelque chose ou vieux monsieur ! Regarde comme il o l'air triste ! • . Papa se laissait sauvent attendrir et revenait à Io maison, muni d'une splendide poire do Jacots • Kisuspo • ... Puis Loli entra aux Cœurs Vaillants de Io paroisse. Tout de suite enthou– siasmé par Io Lai de Charité , il décida d'utiliser l'argent C:e se~ bonnes places à... acheter des- lacets ! Ainsi dit, ainsi fait . u Les lacets, ça sert toujours ! • murmurait Je Cœur Vaillant en sortant de sa poche, d'un geste héroiql1e, Io pièce de deux francs de Io semaine. Un beau jour, pourtant, Madame Cornot voulut savoir où disparaissait l'argent des bonnes places. Il fallut avouer • e t démasquer le stock de c Kisuspo •, dissimulé avec soin sous l'armoire à glace, entre la boite de Meccano et une pantoufle. - Une, deux, trois, quatre... dix, onze , douze poires de lacets ! Ah ça, mais tu es · fou, Loli ! loli explique l'histoire e t termina e n disant : c Ço servira toujours, maman ! > Le lendemain matin, Loli ne vit po5 le père Théodore à sa place habituelle. Inquiet, il s'approcha do Io concierge du 32. - Pardon, Madame, avez-vous vu le père Théodore, cc matin ? - Mois non, mon joli. Hier soir, un petit garçon, le fils de Io mercière, je crois, est venu le prévenir pendant qu'il vendait ses lacets et il est parti tout de suite; Il ovoit l'air bien agité 1 Peut-être y a-t-il un malheur chez lui 1 Où hobite-t-il ? demande Loli, atterré. Après un ins/01Jt fit ~1/t!llrt!, l.nli tUOQlt·a un 1·i.oaoe so11rin11t... - Dons Jo vieille moison près de l'épicerie Bolland. tout en haut, -à ce qu'il parait. Même que ça ne doit pas être commode à monter, .avec des béquilles. Je nie rappelle que déjà quand mon homme avait sa· synovie... Mais Loli coupe court, cor Io d is– cussion menace de durer longtemps. Lo concierge du 32 est renommée dons tout le quartier pour son bavardage. Maintenant Io Cœur Vaillant c fonce • dons Io rue de Bochelle3. L'épicerie Bolland, Io vieille maison, c'est là. Le Cœur Vaillant entre sons h ésiter. Depuis qu'il o commencé, pour la cam– pagne pascale, le recensement des fa– milles de son quartier, il se sent le courage de pénétrer partout... Qu'il fait noir 1 Un étage... deux.. trois, voilà le dernier palier. c On n'y voit rien, là-dedans ! >, murmure Loli, Qui sen~ un pe tit frisson lui parcourir J'échine. Là-bas, tout ou bout d'un couloir humide e t froid, une petite porte est entr'ouverte . C'est une mansarde, on voit un lit, ou plutôt un grobat sur leque l est couché un pet it garçon. Tout è> coup, il aperçoit Loli. • En– trez ! >, fait une pe tite voix faible. dons la chambre, un peu gêné Dons un coin, ossis sur une chaise boiteuse, le père Théodore songe, Io tête entre les moins. Puis Loli rompt la glace : - Bonjour ! Vous me reconnaissez, Monsieur? Le vieux vendeur de lacets relève Io tê te et Loli voit deux grosses Jar mes sur les joues parcheminées. Et le petit malade explique à Loli : - Hier, soir, l'huissier est . veil U .• Grond-père n'a pas pu poyer le terme. Alors le propriétaire nous chasse et grand-père se fait du souci, Perce que je suis paralysé. Momon est ou ciel... depuis longtemps. Grand-père nous fai– sait vivre tous les deux. Où irons-nous maintenant ? Loli est resté un petit moment silen– cieux, puis, avec décision : -,.. Combien vous fout-il, Monsieur, pour payer votre terme ? - Cent francs ! - Cent francs ! Eh bien, attendez ! Vo:;s allez voir. Loli bondit sur l'éventaire du vieux mendiant, rempli des fameux lacets... Et laissant le grand-père et l'enfant stupé faits, il dégringole l'esëolier. Un quart d'heure plus tord, les promeneurs qui suivaient le boulevard pouvaient voir trois petits garçons, coiffés de bérets bruns, un foulard autour du cou, qui leur proposaient fort aimablement : - Des lacets pour un pauvre vieux et son petit-fils ! c Achetez-m'en une poire, Monsieur, ça sert toujours, des lacets ! c C'est une bonne œuvre ! Achetez les lacets c: Kisuspo • ! • 1-ntrigués, les gens se faisaient ra– conter l'histoire et les pièces pleuvaient dans l'éventaire. Lo concierge du 32 - qui ne savait rien - racontait tout à qui voulait l'entendre. En une demi-heure, taus les lacets étaient vendus ! Et Loli et ses deux camarades - qu'il était ollé chercher chez eux - remontaient en triomphe le vieil escalier glissant. • Le terme tut payé ; grâ ce à Mon– sieur Cornot, Je petit Pierrot - c'était le nom de l'enfant - fut mis dons un preventorium (celui justement où l'équipe avait • embauché • des ma– lades pour sa compagne) et le père Théodore cessa de mendier sous Io pluie. Comme le disait Loli : Les lacets. ça sert toujours ! XYZ. M~NTAiill&Rüi=f;" .-_la_i/iii __ rp_r1_il:_'»_Jë_; ~_rJ_ou_cS....,.lfZG rie o o Elle n'est pas non plus de tout repas, l'étape do cette sc mbinc, n'est-cc pas, petib fr~res? Il y a encore d u brouillard su,. notrg carte d'GseensioFJ, mols tout de môme, le plus dur est fait et si de<J nt1oges cochent ertcarc le sommet de la montagne, on •ent, à mille p•tits riens, qv'on ot>prache ~ ~~ . Quand les cimes sont proches, le vont se fait phas vif, l'air plus léger, l'atmosphère plus pure et l'alpiniste qui monte ne s' y trompe pas : en dépit des nuages, il soit qu'il .est sur Io bonne route. Pour nous, c'est la même chose. Notre compagne .n'est pas finie et 2es 15 jours qui viennent vont encore nous demander beaucoup d'efforts. Ma fo parce que nous nous y sommes mis de tout notre cœur, parce que de tous côtés nos petits frères prient et travaillent avec nous, nous pouvons regarder ((roit devant nous, avec confiance. . .. Bientôt, grâce à nous, la France entendra l'appel du Christ : bientôt, grâce à nous, nos frères comprendront ce que signifie po1 r eox Io grende min•to du Vendredi-Saint, ils sauront que Jésus . les attend ou rendes-vous de la Communion Pascale, ifs retrouveront le chemin du bonheur. Et cela, petits frères, doit nous donne; cette aemalne une force nouvelle. L'étape de la distribution des offiches est une grande étape, Io plus Importante, la plus chic, celle qui précède immédiatement Io ~;ctaire. Pour que la joie du Christ rayonne bientôt dons tous les fayen , allons-y, avec tout notr~ cran. Sur la route qui monte, le Guide est avec nous••• L' Alpiniste. • Consignes pratiques pour cette semaine .. Jeudi 27 mors ou plus tord, votre dernière commande d'affiches o dû être expéd.ée au Centre National. C'est cette SemoiMe qu'arriveront chez vous les premiers pa.quets d'affiches. En les attendant, ne perdez pQs votre temps. Que chaque chef d'équipe réunisse ses équipiers pour vérifi« avec eux les doubles des listes de recensement remises à Io Commission Géographique. Il fout que chacun ' recopie bien lisiblement sa Jiste ; calcule comb:en il lui faudra de temps pour porter ses affiches ; prépare un petit programme de distribution en fixant è> l'avance quer jour il visitera. choque maison <sons oublier les lieux de travail : usines, bureaux, etc., et les fermes éloignées)·. Quand les affiches seront arrivées, les chefs les rép(irtiront tout de suite entre leurs équipes. Lo distribution commencera à Io dote fixée avec les dirigeants en conseil des chefs, date qui dépendro du nombre et de l'éloignement des familles et du temps dont disposent les C.11. Ce conseil sera très important, cor c'est là que seront fixées toutes les consignes de distribution des affiches, d'après les instructions données dons c En Chrétienté • no 15 et dons • C.V. • no 14 du 6 avril. La distribution des effiches ne devra donc p01 com-cer ovont ce Conseil (qui pourra avoir lieu jeudi 3 avril ou dimanche 6 a vril ou plus tord). Elle devra être terminée pour le Mercredi-Saint ou soir ou plus tord, les 1ournées du .Jeudi et du Vendredi-Saint étant résP.rvées pour d'impor– tantes réunions à l'église. TRAVAIL DES COMMISSIONS La Comrnissio• Géorra,hfqar fabrique– ra avec des papieu de couleora décou– pée la grande affiche dont noms donnons c!·desaous le JDodèie•. Lo co... ,,;i!Sio• dtS ma'a'1~3 préparera une troieiè!lle le:tre aux m:ilodes pour les ten-M: ou couront de la marche de Io eompcgae. Elle leur commnniQuera le chiffre dea affiche• enm1T1an-'é•s, le- déta:ls do recense· meot des familles. Elle leur parlera surtoot des )trandes journées de ls dis– tribution, de celles du J eudi et do Ven- l.o Co11JffSissioa des Fi• miceJ véri· fiera eon budget et cherchera, ai néces· 1aire, avec les diri– f esnte les moveo• de ae procurer 1'1r· ge11t qûi 'pou!Tllil manquer pour régler la dernière comman· de d'affiches, L a Co,,..,,i•rlo• Prières el Sacrific6• préparera e\·ec les diri~et1nl5 les grandes jonrnéee du .J~odi et du Vendredi Saiot. Lo détail de ces joornées est _ -:.3::!!!!:'.~~~:ii=:!:::i!!Cl!SE!Bm .. ll!l:r.......,,........,..... lll.................... ~ ............................................. dredi.Saint et lear .., demandera de s'unir fi:<é ~os E" Chré: _ 2 W'" . V ~i:~~e, d~ 0 ;:;ail~:'. . ~ Les dirigeants qni n'y seraient pas abon– nés doivent deman· der tout de suite ce •. J CITATIONS A L'ORDRE DES CŒURS VAILLANTS DE FRANCE Ont mérités d 'être cités à l'ordre du jour des Ccwr11 Vaillants ·: GROUPE ST-ALPIHIEH-ST-SAUVEUR DE CASTELSARRASIN. S'oot particulièrement distingue par une campagne de charité qui a pro– duit de S?lcndides résultais : 36 fa– mines secourues. A rgent re cueilli ; 1.600 fr. Chaussures : 17 paires. Vê te– me nts : 35. Joue ts : Z9. Baia : 30 kg. Pain : 72 kg. CHRETIENTE HOTRE-DAME DE RODEZ A fourni, maigre un hiver rigoureux, un horaire surchargé et des dlfficultés de toutes sortes, une magnifique cam– pagne de charité. Par trois fois, après la classe, les C.V. sont ollés seuls dans la campagne ramasser des fogots. Ils ont réuss i à en distribuer 40 à des familles sons chouffago. Ont recuollll che:r: eux - sans hésiter devant les privations qui e n résulteraient - des denrées alimentaires do toutes sortes q u'ils ont distribuét?s aux pauvres. N'ont pas oublié les Missions pour qui ils ont recueilli . plus do 150 fr. Sc sont e nrôlés ove c enthousiasme dans Io Campagne Pascale, sachant à q uoi ils s' enga geaient et décidés à foire très large la port de la prière et du sacri– fice. GROUPE ST-APOLLINAIRE DE VALEHCE A fait, por équipes, une très belle compagne de charité dont voici le bilan : Argent recueilli : 1.850 fr. Chaussures : 15 poires. Vê teme nts : 44. Jouets : 20, e t de nombreux ali– ments donnés par les épiciers. A pro– fité de ces tournées pour foire partout une active propagonde pour le journal. Et tous l e s g rou p es q u i, dans l'enthousiasme, font u n e Cam.pagne P asc a le qui dépa sse tous n os e spoirs .. d éj a p lus d e 400.000 affic hes sont parties .. il a fallu fair e un deuxième tirage... · P or le ttres, par cartcB poetolcs, couvertes de ei1;1noture111:. voire même par télégrammes, ces ·groupes ont envoyé nu C e ntre N ational adhésion~ e nthousiastes, p r emiers r ésulta.ta magnifiques et commandes d'affiches qui se succèdent à un r yûimc impressionnont (plus de 75.0llO dons une •eulc jour– née). Groupes reconnue, aroupes en lancr mcnt, futurs C.V., grou– pes ruraux (qui n'hés:teot pas à· déborder leur village pour atteindre les pnro:sscs voisines ou 1es fermes él()ignécs de plus de 5 lkm.), pensionnats (qui s'organisent pour porter J'affiche au cours des pro'mcnoùcs du jeudi ou des Yocancc9 de Pâques), tous s'y sont mis à fond pour « aider notre braoe el généraux M aréchal à refa're une France plus b.tle, plus joyeus~, plus chrétienne », tous font une <c cam fJagna bolide ~ qui rendra ou C hrist à •Pâques p!us de 400.000 foyers de Fronce, · U ne mention opéciale oû Groupe du Péage-de- Roussillon (Isère) qui noua fait peut de to· prépieu!ïe expérience ncqui15e l'on dernier par Je e11mpa.gne r éalieée en union avec les Croi· oés de 1'Ardèche. Portout où l'affiche a été fixée ou mur par les C.V. eux·mêmes (et non p11s simplement remise) elle e si hien rempli sa mission que dons le f'l) upnrt des mai– sons elle préside encore aux réunion! de famille. Potlr payer sa grosse commande d'affiches· (plus c.ic 1.000) le Groupe o eu recouro à des 11etores qui pourraient inspirer utilement plus d'une Commission des F ins nces dans l'cmbn-ras (vente d~· billes, de salade, de bouquets de violettes, de feuilles do lierre pour foire du savon ; cr'é::ttion d'une bibliothèque C.V. où ehnque livre est prêté pour 0.50 ; don par les enfants de cha:ur de tous leurs petits b énéfices). Bravo, les gars ! C'est o vec de~ gors comme vous quo so rebâtit la Fronce... c'est à cause de vous quo l'on peut relever · to tête e t regarder l'a venir en face, en chrétiens, e n vaillants... Le Mouvement Cœurs Voillonte. ou Groupe ces joore· 111 pour offrir :)es numéro 10 Centre · 0 1 National. Il est in- efforts réa!isés et prier pour tous ceux qui recevront l'er6che. Elle leur demandera une réponse qui p1dsse être lne 8 tout le Groupe. dispensnble pour la préparation des iour..n~es, pr éparation dao.! laquelle Io Commiasion aura un rôle importent à jouer. TRAVAIL m:s ISOLts E" alte~dant l'arrivée des affiche~ com"1andées, vous fere z ce tte semaine un g ros e flort de prières et de sacrifices oour mériter que ceux Qui les 1ecevront ente ndq"t vrai"1ent l'aopel du Christ Vous marquerez ces efforts s ur une belle oa'.lc de vofre carnet d'a lpinis•e. Il faut qu'il y e n ait bea,,coup. Sur c e terrain là tout le monde peut, tout le monde doit faire quelque chose. UJOURD' 11UI . . . - . .. - - - . · . ~~~ 'PAf\TOUT ~·o .... qui,,_ conduira la fn:uu:e S U8" ie f-IEMIN DU 130N~ EU C e tte affiche fabriquée pcr la Commis– sion g é og raphiq ue , sera insta11ée au Grouoe ao rès le grand Conseil · d es Chers qui doit avoir lieu le 3 où le 6 avril. L a date fixée pour le dé but de la distribution ·; sera ajou– tée sole nne llement après le Conseil. Chaque équi– pe adoptera un groupe de maisons qui rer ré– senteront les familles où elle aura porté l'affiche. Elle y marquera son nom et elle ne fixera le ruban qui re lie la croix à c-es maisons que !orsqu'elle aura terminé sa distribu– tion . MolgrC l'::iugmcntntion de tirage prévue pour les n"' 12 et 13 de CV. il nom C'st parvenu tnnt de commond cs supp\émcn– tnircs pour le recen se– ment d.cs fo.millc., q~c nous n !l\'ons pu servir tout le m onde. Nous nous en excusons µcrsu· ades d'ailleurs que les group.cs auront 5L1 \'Qin– crc cette difficulté en di!!.tr ibur:rnt les nncicns numéros que ô.ous lem uvons cnvoyë gratuite– ment. 1. Le. Compagnon• de la Chàne noire Toutes les promenades sont possian– n cint es, mois l'excursion à Io grotte de St -Clément étoit u ne date dons l'his– to ire de Io colonie des Cœurs Vaillants de Romainville, installée à Langogne, e n p ays lo:r:érien . Et si vous vou lez savoir pourquoi cette a nimation dons la cour de la maison, c'est que nous sommes ou matin du g ra nd jour ! Quelle t répidation dons toutes les piè– ' !'!S, de Io salle à manger ou dortoir, du vestia ire à Io cuisine ! - M'sieur l'abbé, qu'est -ce qu 'on e mporte ?... - Ah ! j'trouve p lus ma musette ! - M'sieu r l'abbé, qu'est-ce qui porte ço ? Et Roger, qui ne mesure guère plus d'un · mètre, désigne d'un air affalé de g ros socs tyroliens bourrés à croQuer. - Ce sont les Entraîneurs, mon petit Roger, a llons, prépare-toi vite ! Ch acun f init par se trouver a rmé de pied en coJ). Un certain nombre de courro ies se croisent sur tes poit rines, c 'est à qui en aura le plus. - M'sieur l'abbé. j'peux porter vos jumelles ? - Mois oui. Allons ! Allons ! Dé pê – chons-nous, les pet its ! Un coup de corne, et les équipes se rassemb.lent vivement a utour du d ra – peau. Le soleil è peine levé trouve son compte dons le cha toiement de couleurs des foulards et des f anions. · Pa r légion, Io cour s'est vidée , et · les Entra ineurs sortent les derniers, t out fiers de porter les provisions de Io journée ; l'a bbé est ou milieu d 'eux. C'est d'u n pas rapide et ferme que Io vieille ville de La ngogne est tra – versée. Les ga rs chantent à pleins poum ons. L'Allier se trouve fran chi en un clin d'œil et bientôt on q uitte la route de Prodelles . pour- s'engager en MOTS CI OIS!S Horixantol•ment. l. Pla ntes grimpantes. - 2. Greffe. Ville de Normandie. - 3. Vieille lon– gue du Midi. Adverbe. - 4. Posséda it un • cœur de lion • . - 5. Fin d'in– finit if. Ma ladie de peau. - 6 . Ville forte de Belgique. - 7. Corde ~rvarit à ra idir une toile de tente. 1 2 3 4 5 6 7 1 Il Ill IV y YI vu· V edicolement. 1. Saint qui mourut brûlé sur un gril. - Il. Préfixe. Oeux:ème mot la t in d 'un cé lèbre chont des morts. - 111. Tête de r=her. Deux lettres de Mons. - IV. Petit fourneau portatif. - V. Ca– ra ctère revêche. - VI. Fleuve côtier bre ton. - VII . Mét ier de celui qu i joint des ploques de méfol. ATTENTION ! !... UH PEU D'ASTUCE Obé 1 petite irercs, pouvez· / 2 7 ~ vous, avec too· 3 teo ce11 6 :u· reB, recona- ~ traire on S L_:_/ complet ? U n peu de potien· 4- ce, ce n'cot pae 1 ~~:~t':i":bl~s .Pe~ c:J 8~ tlts d eSBIDS, &; ot.ir one feuille de papier , dé· coqpez-lea et esooyez de leo oa· emblcr. QUELLIES VILLES HABITENT- ILS ? Len : Neuil!istes, Montpelliéraios, Mootalbonais, Bizontioe, Edouens, Ajac· cicns, Arnbor roie, Spornoniena, Spi· naliens, Ebroiciens, Foxiena, Gapençais, E vronais, V iocieo9, V itryota, Chemo– niardo, Bigourdooa. Alqrs... qui vo trou– v er ? GYMNASTES Placez-vous près du mur, de façon G'UC votre pied droit, votre tête et une ép:::mle touchent bien Io meir et, oons bouger, e?isoyez de relever la jombc gauche. Vouo vouo diteo : " Poo ma- . Jin ! :i:>... eb bici non, il voua sera imposaiblc de lever votre jombo gauche œô!7le de 10 cm., oano booger, bien cntcndo, d 'é t roits sentiers. Le chant n'est plus poss;ble, mois les longues ne chôment pas. - Tu te rends compte , Robert, -, ·est tout de même a ujourd'hui, ce tte fa– meuse promenade de St Clément !... 11 paraît que ça dé!')osse l'asce nsion d u P;ogniol, et tout ce qu'on a fait jus– qu' ici !... - Mois oui, Roland, nous a vons de Io cha nce d'avo ir été inscrits à Io colonie ou dernier moment !... Oh ! mois, j'y pense tout à coup,- et ma lampe électrique ? Je l'a i oubliée ! - Eh bien, tu n'es pas malin ! C'est le jour où elle t 'aurait servi le plus, n 'est -ce pas, M'sieur l'abbé? - Oui, m on grand, mois ne t 'in – quiète p as, nous avons du lumin a ire e n quantité ! - Qu'est-ce que c'est, ou juste , cette grot te de Saint -Clément ?... A cette quest ion d irecte de Roland, les enfants se sont rapprochés de leur abbé , vivemen t intéressés. • Mes petits enfants, je ne pourrai pas vous en d ire plus que je n 'en sois! Tout d'abord cette gratte n'est pas une g rotte... • Un long murmure déçu parcourt tous le s rongs. • ...Ce n'est pas une grotte, c'est un souterrain... • De s soup irs de souJogement succé – dèrent aux c:ris de déception et Ar– t hur, un g rand garçon fluet, s'écria avec ra vissement : • Ah! tant mieux! Une gratte c'es1 fait par Io nature, mois ·un souterra in ça coche toujours quelque mystère ... Ça me rappellera • L'Evodé de Io Tour du Diable • ... - Incorrig ible ! dit l'abbé, toujours plongé dons tes h istoires de gangsters! - Oh ! m '.sieur l'abbé, je n 'en lis plus !... - Depuis ?ue tu es en colon'e ... M ois tu en reves encore, je suis sûr ~ Arthur, un peu vexé, n'insiste pas. Il se d ro!?e dons sa jeune dignité. Mois Gilbert ne la isse pas se perdre une con– versation si b ien amorcée. - Alors, m 'sieu r l'abbé, vous nous parliez de Io grotte:.. - Je vous disais que c'est un sou– terrain, d'une centa ine de mètres de long, à plusieurs galeries. Il se trouve à q uelqu es mètres des ruines d 'une an– cienne abbaye... UN JEU FACILE A FAIRE Procurez-vous une planchette ou un morcea u de corton fort de 60 cm. de long et de 25 cm .• de large environ. Clouez à l'extré mité de cette plan– che , une outre p la nchette de mê me largeur et de 15 cm. de haut sur la – quelle vous tra– cez une cible . A l'outre ex– t rém ité enfon– cez deux poin– tes auxquelles vous attachere z un mo rceau de caoutchouc. Roulez un morceau de pa– p ier e t proje- tez- le en le pliant sur le caou tchouc tendu que vous lâ chez brus- quement. Suiva nt Qu'il touche Io ca se 1, 5, 10, 15 ou 20, vous notez to;' t pour vous. Ce simple jeu vous fera pa sser d 'a gréa bles moments a vec vos pet its camarades. Le gagnant est celui qui tota lisera le premier 1OO aoints. ·Bonne chance , petits frères... H. Bonte mps. PETITES QUESTIONS Que'le différence y o-t·il entre : - Un général et une montre ? - Le terre et nne pipe ? - Q uel est le oaint le plus poli ? - Q uel est le roi qui a la plus grosse couronne ? Solution. au prochain num.Srq Robert inlerrompt : Les Cœurs d 'Or, pa rtis bieri ovonr, - Et vous avez même pris une leur fa isaient cette surprise . Ils n'in- pholo du vieux porche roma n... terrompirent leur concert que pour s'é - - Oui, c'est tout ce qui reste de la Ctie r : • On vous o eus ! • chape lle - Parce . qu'on a b ien vciulu, les - J 'c urais bien voulu sa voir l'his- mioches, dit Pie"rre, çiui commandait to ire de cette abboye et aussi celle du _la Saint-Pa ul. souter~oin.. . Malheureusement j'a i in - Que vous d it:?s ! Si on ne vous terroge les ooysons des environs. son:i a vait pas attendus, on seroit déj~ g ra nd succè s. L'un m'o dit que ce sou · :oin ! terro :n s'en oJla it rejoindre Prode lles, à deux kilomètres de là ; l'outre m'a conse:llé de ne pas y a ller, à couse des serpents ! - Il y en o? - Mo is non, grosse bê te , so ns qu o i nous n 'irions pas !... Le r:>lus cla ir d e :·h1sto:re c'est Que le fermier qui de– ·-:ieure à moins de cent mètres des ru i– nes, n'y est ja ma is entré ! - 1 o Io trousse, tiens, dit Arthur. - Ce n'est pas comme toi, u n Coeur Va illa n t ... E11 r a m11a111 ri ra·ulons Ei11ile dis1.arut 11eu d peu Eh oui ! mon vieux Fra nçois, je suis un Cœur Vaillent, et de ton équipe encore, Io Sain t-André ! même que c'e st nous Jes prem:ers du cla ssement ! Franço is a un _ petit sou rire m o li'– cieux : - Que de titres à mettre sur ta ca rte de visite... Il ochevoit à peine que Io pet ite t roupe des Entraineurs se trouva envi– ronnée d'ombres bizarres et a ssourd ie de cris de toutes sortes. SAVEZ.VOUS REFLECHIR ? Vous vous t rouvez isolé aur u~e i~e de forme allongée doot les alentou r,; sont infes1éa de requins. Vous n'avez po5 de barque. Le feu prend à l'ouest de l'ile et le vent souffle d'ouest en est, poussant le feu en direction de l'inté· rieur de l'île. Toute l'iJe mrnoce d'être en flammes. Q ue foire pour échapper oo feo, toute fuite par mer étant impos. oible ? TrOis amis, Pierre, Paul ~t J een, se sont e ndormis. Un mauveaw plaisant, pendant leur sommeil, leur a barbouil?é le visage eo noir. Les trois omis se réveiJlen t, s'entre·regordent et chacun se met à rire en se moquant des outres ... Et puis ils s'arrêtent de rire parce qae chacua comprend qu'il a le visage tout ooîr. Par quel rojeonncment l'o·t· i1 compris ? POUR LES CALÉS S igna avec le Pope Pie VII un Concordat. Est le veinqueur de Lodi, Arcole, Austerlitz. Termina misérablement sa vie pour avoir voulu être trop ambitieux. Sa fête est Je -31 juillet. Il fonda l'ordre des J éauiteo. La France, pour se relever, a bee::d n de s'impré(loer de soo esprit. Cc fut un enfant de l'Isère, « Sans peur et sons reproche >. Allons, en avant, tout le monde ! A votre idé e , m 'sieur l'abbé, re– prit Roland que décidément cette idée trovoillo1t, à quoi pouva it bien servir ce souterrain?... ~ Entent curieux, tu e s libre de fo ire mille supposit ions ! - Il ne fout pas oublier, 'è!:t Robert urt peu sentencieuseme n t, au e nous sommes dons u ne .ré g ion <1Ui a connu de fameux drQmes ! C'est Je poys que ra va gea Io Bête du Gévaudan... le pays que sillonna Ma ndrin et sa bonde... ce lui de Io fameuse a uberge de Peyre– beille où les melheureux trouva ient Io mort en croyant trouver un gite - Tu pourra is a jouter, d it François, Que ce pays o connu Io misère des guer– res de religion, et dons ce tte région -nême le triste Bo ron des Adret s a fa it des siennes !... - Eh bien ! Rola nd, es·tu sa tisfait , dit l'a bbé. Voilà de quoi broder ( Fois ton petit Sherlock Holmes, pousse de sa vantes déductions ! - Attendons d'être sur les lieux, tlit gravement Arthur. Lo conversation fut de nouvea u in– terrompue cor tous les rcqords se por– ta ient sur un magnifique ca lva ire Qu i se dressait ou milieu des blés. C'est autour de cc Calvaire que se fit Io soudure générale, cor les Ardents l'entoura ien t et se joignirent à Ja troupe. Aprè~ un bea u salut à Io Croix, on repartit a llègreme nt dons Io d irec– tion de Io qrotte. Enfin , voici le ravin ! Lo colonne longe des cha mps fert iles m o is l'outre versant est désolé. Le sol est formé de g ranulations volcaniques, grisâtres. Ce – pendant on d istincue les terrasses où les. moines courag eux ovo iént suspend u leurs jardins. Et bientôt appa rait Io seule m aison du lieu : La grotte n'es t plus loin. L'a bbé fait arrê ter ses gars et a van t de se lancer dons l'a ventu re , on p ro- A CACHE-CACHE... Quel est celui d'entre vous qui vo. troover Je nom d e ce petit enrnnssier très commun q i rend de • i gronda ser vices à l'a~rη colturc. Ce farceur de Jacques vous empêche do Ji re complètement l'or· thogrophe de aon nom, mais en re– conat'ituont Jes Jet· tres qu'il cache sous ses doigts, vous aurez vite fait de le découvrir.... OHE 1 PETITS MOUSSES... Je suis sûr que plusieurs d'entre vous révent de foire de belles c~isières sur de gran ds bo – teoux, il V0\1S f o u t donc connaitre un peu Io tech– nique d es mo:– rins... Est -ce qu'à votre avis un novi- re qui va à Io rencontre du sole i 1 toit r out e ou nord ?... Est- ce norm a l ?......__ ____ _____ Cherche z bien, et rendez-vous à sem a ine procha ine pour la solu tion. Io Toua ceux qu· veulent Jui re~sembler mérilent de s'appeler les chevaliers de .la France nouvelle. J usqu'à présent il était synonyme CHARADE d'nl:égresse. Mon premier est un petit mammifère St Martin profitait de la fête. des mcisone, Pétain eut le sublime coura.ge de le Mon dernier est contraire à la vivacité, réaliser dons ln défoite. Moo tout voyage 5ur les rivières. Les Aventure s du Profes seu.r PATA.TRAC... cède à la olus sérieuse des opérations : le déjeuner ! Quelques m inutes de détente, le temps de foire un bon ca fé, e t voici ! 'heure t a nt attendue. Lo petite troupe s'engage dons une a llée bordée de vieilles pierres a mon– celées en forme de mur, et de~cend vers le fond de Jo gorge. Les ruines de ·l'a bbaye se dressent sur Io gauche, et les d irigeants donnent des explica – t ions que les e nfants écoutent a vec intérêt, sans perd re de vue la gronda . affaire : la grotte 1 Lo voici, brusquement, dons un ren– foncement du sen t ier. Sous une voûte de p ierres, un trou minuscule... Eh b ien vra i, com ment j' va is foire ! • dit Gilbert, le gros Gilbert, don t I o rot ondité est proverbia le. • Attendez 1 mes enfants, nous ne visitons pas ovont d'avoir pris des pré– caut ions, sons dou te inutiles, mois aux– quelles je tiens. Emile, veux-tu te li– vrer à l'explora tion traditionnelle, tu nous donneras en même temps un peu de lumière ! • Emile, le dirige a nt auquel J'obbé ve– nait de s'adresser, se mit en mesure d'obtempérer. Il se munit de la meil– leure lamp e électrique, bourre ses po– d ies de morceaux de boug ies, et retira sa veste. Les enfants écarquilla ient de grands yeux. Emile, le dos tourné à Io grotte, se mit à ra mper à reculons. Le> ja mbes dispa ruren t, Je t orse, et après un sourire no rQuoîs, Je jeune homme tout ent ier. • Ça , c'est pas b ana l, dit Rola nd, je n'a ura is !)OS cru f'?U'on pouva it pa5- ser par un trou si petit ! • (A suivre. ) Raymond Oumoutier. Allo, Allo, l es Cœur!i v~mG:21utitO Prévenez vos como rodes et soyez to us à l'éco ute Chaque .J<aud! à i 1 h. 30 sur les ondes de Radio-Lyon pour le quart d'he ure des "petits gar s d e ' Fronce " Ne l'oubliez p a s 11 Hous a vons raç .a catte ~omoinc dcz jeux de : R. Thivillier, M. Jacquet , J. Claustres, R. Moulin, F. Combette, R. Muller, J. Giroudon, G. Vuillermc t, G. Ma rtin, P. Audeux, R. Mosclouir, M. Daban, S. Ménéçhel, l. Saumode , J. Goyet, J . Durand, D. Lambert, J . Algayrès, M. Oolio, L. et J. Eysséric, B. Fleisch, P. Lognot, Ch. Oeffouny, L. CoiIlet , J.-F. Hever, J . Berna rd , L Hémery; R. Koraba lion-Cholaltion, Y. Negme, E. Delp cch, C. Voudelin. Qui a t rouvé ? Solutlono du num6ro pr6c6don t MOTS CROIStS - Bor, 1. lie. 2. Alb'°' 3. Bou11e. 4. Tri, 5. Cf; Reine; Er. 6. Vllfie; Mo.tin. 7. Ja.scrie: Limiter. 8. Suo.n: Lyres· 9. Re; Elevc; Es. 10. Ali. 11. Epora. 12. Sinue• 13. Si1. - Vert. 1. Vo•. 2. C..cr. 3. Fr<rc- 4. lro. 5. Ab; Reine: Es. 6. Ilote;l...opio. 7. Fleurir: Mtlonie. 8. En. in: Viru.>. 9. E.c: Emilt; S.. 10. Ami. 11. Etire. 12. Rite1. 13. Nes. Ob i Oh 1 Encoro dom colloc : Voici les r~pon1eu : Pll!ce quo St·Loup les nungero.it . - C'eut Jérw alem parce que n a muro.illcs sont détruiteu '(dcu truitu ). - La &U!ccptibi.. lité. puisqu'elle lui fa.it prendre Io mouche. - 111 let jettent (tout aimplcmcnt). - Un porte· plumes sur un porte·fcuillc1. - O n Io JM:le avec un couteau. tn.!lÎs '()ui, - qucllco collco petit• lrà-co 1 Doo Jetlr es eont c e>ch6oo : L., lettre• qui rn.3nqw.icnt ~talent : A.B.D.E.O.R.U.X. et vou' nvcz. dQ trouvu en le, mct,& o.nt en orclrc Io ville cle BORDEAUX. A v ou p lco ca.v tl.lltn. - Qui a trouvé? Lo Corse, Lom.o.rtinc, Boasuct, Io mer. .B.otuce. - Aloro lco ch.rchcwo. . . .. le chiffre étoit le 8 répété 8 fob comme ceci : 888+88+8 +8 1 8 cc qui ~e bien 1.00Q, compter. Un R6boo, - Voici L. répon1e : Lo Marécld nimc Io Fronce. Le tractouz, - Regnrdcz Io fi11t1re ci•contre. Le pro– priétaire s'en est, vous le voycz,aue:r bien tirer pour se rendre de A à B son o accrockgc, et vous ? Dee pzobJèm o• ardue. - 1° Vow n'Dvez qu'à vcncr de !'cou dans ln lampe ; le pétrole étant plus l~er que l'eau. nagera à Io. surface et se mcttn de nouveau au niveau de la mèche. '1:' L"cnvcloppc qui (Ontena.it Io lettre et la del de la boite oux iottrea o été depoi'1l p..r le facteur dano ln boîtc•ll ·était dont impos– •ible d'ouvrir celle-ci. Un 11eu do cb<>J>gom•ntl - On a : Dole - qui devient mole, pole. rolc 30Je, tole, vole.

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