Cœurs Vaillants 1941

OoAc, vous voici en route pour notre grande compagne. l es engagements volontaires ont été votés dons l'enthou– siasme. Puisqu' il s'agissait de travailler à rendre la Fronce au Christ, vous avo% tous voulu en être ; cela ne nous é tonne pa s, vous êtes des Cœurs Vaillants. Mois attent ion ! Maintenant que vous êtes maintenant que vous êtas nombreun, il s'agit organiser. décidés, de vous Une compagne comme Io nôtre, ça ne s'improvise pas. Que diriez-vous d'un alpiniste qui, en regardant sur . votre carte d'ascension les S dernières étapes hérissées de nuages, d'ovalonchcs, de ~!aciers, de difficultés de t outes sortes, ne s'occuperait ni de Io météo, ni dos prov1G1ons de route, ni de l'horaire à observe r et se mettrait en route, e n tenue de dimanche, en sifflotant d'un air a llègre : « Bah ! j'ai du cran, je veux arriver, Io reste ira tout seul... ». Vo us vous dirie: qu'il est pour le moins un peu a fada o et vous auriez raison. Pour votre campagne, c'est exactement Io mêm 0 c chose. IL Y AURA DES COUPS DURS... Le bien ne se fait pas tout seul et quand il vous verra décidés à conduire vers Io Christ plus de 400.000 foyers, nul doute que Boutaki ne mobilise en rageant ses plus vilains démons... Mais Boutok; n'a jamais fait peur à un C.V. et ses démons se sont toujours cossé le ne:i: deva nt la tranquille a ssu– rance d'un petit gars qui a le Christ dans son cœur et Io croix sur son béret. IL. Y AURA DES DIFFICULTES... Repérer toutes les familles q ui vous entourent sons en oublier une seule, compter le nombre d'affiches à leur distribuer, se procurer les sous pour les payer, foire les commandes à temps, assurer ta distribution pour le Vendredi-Saint, ce n'est pas une petite affaire• IL FAUT DONC S'ORGANISER. Quand on est Cœur Vaillant, on se rit des difficultés, à condition de se montrer d igne de son idéal en préparant son action avec au moins autant de soin qu'un général en met à pré· parer une bataille, un clpiniste une ascension, un aviateur ur; raid difficile. Alors, mais alors seulement, on peut se mettre en route avec le sourire : Io victoire est au bout du chemin. L'Alpiniste. méussb: CL1UR, VOIR JUSTE, llGIR VITE ET BIEN D'abord, prévoir le champ d'action. Dons toutes les paroisses où il y a un g roupe A. V. et un groupe C.V., dé limiter immédiatement le· secteur d'action des filles et celu i des garçons en séparant Io paroisse en deux parties bie n d istinctes dont le pion sera remis por les dirigeants à chacun des groupes. Ensuite, regarder son calendrier. Le temps donné pour m ener à bien Io comoag ne est t rès limité. Il faut que toutes les affiches soient distribuées avant le Vendredi-Saint. 11 reste donc : 8 jours pour s'organiser <9 ou 16 mars) 15 jours pour foire le recensement des d'affiches ( J 6 ou 30 mors! ; famil les et les commande' 15 jours pour assure r Io distribution <30 mors ou 11 avril> , Pour y arriver, répartir le travail. Nous avons dit qu'il serait créé 4 Commissions spéciales. C'est cette semaine qu'elles doivent être constituées. Chacune comprendra une ou plusieurs équipes suivant le nombre des C.V. Voir ci-dessous les attri– butions de chaque Commission, les activités à réa liser cette semaine et les modèles d'insignes qui pourront _ê tre fabriqués en cartons de diffé rentes couleurs. Ces insignes seront collés sur un petit bout de ruban comme u:ie décoration. Et s'y mettre de tout son cœur. On ne réussit bien que ce que l'on fait avec enthousiasme. Lo plus mag nifique organisa tion ne servirait à rien si chacun devait se t ourner les pouces · en comptant sur le trava il de son voisin. Choque Commission o sa tâche b ien définie, mois choque engagé volontaire doit se préoccuper q uand mê me de tout l'ensemble de Io compa gne. Quand il s'agit de foire a imer le Christ, on n'a pas le d roit ci'étre médiocre, l'ardeur de chacun est la condition du succè_s de tous. Pour la Commission des FINANCES Poor la Commiuioo PRltRES et SACRllFICES ~'lr vJ'(Q)TIClI M~l!:W'E'lE:NANT LES 4! COMMISSIONS ET· LEURS ACTIVITÉS La Commission Géographique répartira entre les équipes le territoire confié au:c C.V., surveillera e t 5timulcro le recense.ment, dressera les statis– t iques, établira, potu le remettre à Io Commission des Finances, le compte des affiches à commander. Cette semaine, Io Commission délimitera exac– t ement le territoire où devra agir chaque équipe et dressera, pour le remettre à choque chef, Io liste ou le pion des rues qui lui sont confiées. Lo Commissio,. Priè res et Sacrifices ossure10 le ravitaillement spiritueJ indispensable ~uand il s'agit d' une campagne apostolique. Elle s'occupera d'obte– nir de tous les combattants les prières, efforts, sacrifices qui assureront la victoire. Cette semaine, e lle fabriquera un tronc des socritices, dans lequel choque C.V. déposera, sur des petirs cartons ou papiers non signés, ses sacrifices, prières, efforts. Au-dessus d u t ronc, Io Commission placera un placard du genre de celui dont nous Pour la Comm.iasion dee MALmES QUANT A TOI, JISOLÉ pas de temps à perdre Lo Commission dos finances cherchcro les moyens de se procurer l'argent nécessaire à l'achat des affiches, l'honneur de fa compa gne exigeant que les affiches soient payées pa r le::; volontaires eux– mêmcs et non par la Caisse du Groupe. Comme les affiches, par q uantité5, re viennent à m oins de 0,20, cela sera trè s possible. La Commission pas.. sera et réglera les commandes d'affiches ou Ce.ntro National. donnons ci-contre le modèle. C'est toi q ui seras â Io · fois le général, le capitaine et le soldat de ta compagne. LC!l 4 Commissions, tu les réatiser12~ à toi tout seul. Il faut donc, toi aussi, t'orga nise• sérieusement pour arriver au but. LA COMMISSION des Malades assurera la _liai– ~on avec les petits frères malades qui auront accepté de travailler pour la Compagne. Elfe ins.. talle ra au Groupe un Coin des Malades pour affi– cher cc qu'ils lui e nverront. CETTE SEMAINE, tu vos établir soigneu– sement la liste des personnes à qui tu p ourras porter une affiche pour le Vendredi-Saint. · Cette semaine, Io Commission fabriquera une grosse tirelire qu'elle exposera en bonne p lace au Groupe, Ovec un placard invitant les C.V. à y déposer les sous dont ils se priveront ou qu'ils gagneront (sur Io vente du journal por exemple ) pour l'achat des affiches. <Voir ci-contre idée -pour ce placard) . Cette semaine, la Commission commencera Io réalisation de ce coin par le g rand placard dont modèle ci- contre. Elle inscrira oU fur et à mesure sur ce pJocord les réponses reçues à la lettre envoyée aux malades à Io suite de l'Assemblée Générale du 2 mars. Prends un crayon, un papier et réfléchis bien (si tu le peux, demande à ta maman <>u à to grande sœur de t'aider dans ce trovaill, Il faut choisir des porsonnes que tu connais, pas ~u­ lement celles qui vont à la Messe, mais aussi et surtout les autres. c:::=:;;:'.'.~======~==::::::=::.'.::::::;:~::::::::=::=::::::::=::s;;:.:;;;;:;:;;;;;;;s;:;;il!:::;;;;:;ai;z:B:l::::111:!111r:ïiÎ!lll;11: .................. m11ll.......................... tl:am::i............ 111...... 111 Note ta liste sur ton carnet d'alpi- niste e.n faisa nt autour un beau dessin " lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll RÉSUMÉ. - Un dossier contenant le secret cJ'1we t11vrntio11 JJ1"éc1euse vo1t1· la Pat1·ic a dispant le fo1w méme de la mort de so11 inventeur. Le (Ils etc celui-ci et u.n cte ses amis décident de retrouver le voleur coûte c1ue coûte. lis s'embm·q1tenl vour l'Eouvte sm· un paquebot ~~ lJ.Za~i'ffnc~L!~/;~e~~r;/~J~i,S:Sc11~~0~~ 1 :t~;~:~: l /sl'l!ussiscent à s'éc/Jap71er et re/J"ouvent l'hom– me au. 11ied des pyramides. Mais 1m uutcte myslt!rieux liQote les /ezmes Qe11s et les aoan– do11t<e dans la 11vramide. Ceux-ci 11oul'la11t réussissent <l :lt libt!rer. L'outre n'insieta plu6 : - « C'est d'accord. Moio les plans, sont·ils ou complet, au moins ? i> L'homme blond faillit s'emporter : - c Vous êtes ridicule. Ali, défoiteo le rouleau ». Alors nos héroo purent voir, étalés s ur un des Dorcophoges, les précieux papiers pour Io reprise desquclo, depuis plusieurs jours, ils risquaient leur vie. Ah 1 Servel les reconnaissait bien 1 Com· bien de fois les avait·il compulsés, tour· né les feuilleto surchargés de notes, de recti6.eatione et de ratures à l'encre rouge 1 - « Tiens.toi prêt à bondir à mon commondemcat et à toper dons le toe X>, dit Serval à son compagnon. Le chauffeur tenait Ga Jnntcrne élevée au-dessus de sn tête et les ·trois hommes, penchés sur les papiers, paraissaient très obsorbéa por l'examen de leur contenu. Serval ramassa un fragment de poterie, visa soigneusement Io lumière et, de toutes ses forces, lança son projectile. po~és le::; quatre personn~gcs daas la s::illc des tombeaux. Profitant de la surpriee provoquée par la chute du fanal, il se précipita eu direction de celui qui tenait en maiog le document. Il y eut un choc brutal et tous deux roulèrent sur le coJ. Aloro, dans l'ombre de la pyramide, une lutte terrible s'en· gogea, tandio que Dupré se débattait furieusement dans la mêlée devenue confuse par suite de l'obscurité qui ré~nciit, guidé seulement par· la voix de Serval qui lui prodiauait sons ceooe des encouragements. E t, soudain, ou milieu de l'affreux tumulte, une voix qui leur était devenue familière se 6t entendre : - ~ Tenez ·bon, les jeunes gens 1 l> En même temps ln lumière brillait à nouveau. D'un bond, Pierre fut debout, serrant dons une de ses mains les précieux plane de son père. En voyant devant lui ln lace réjouie du chauffeur, il crut à. un piège de ln port de celui-ci et son poing se détendit comme un ressort. Mo.is l'outre le happa nu possa~e et le tint un instant en l'air, son& brusquerie. Roger olloit bondir à ~on tour ; un pistolet braqué tmr lui et les autres le contraignit à Io prudence. En voyant l'orme à hauteur de eo poitrine, l'homme blond sursauta. : - « Voyons, c'est de la folie 1 » - « Qu' est·ce qu' il lui prend ? ~ dtmondo Ali, les brns à demi levés. Il Y eut aussitôt un bruit de verre - ~ Que personne ne bouge t » laaço brisé et l'obscurité oe fit totale. Je chauffeur sons outre forme d'expJi.. - 4: En avant f » hurla Pierre en cation. s 'élançant le promicr. Il porto un sifBet ù' sa bouche et en JI con.9crvnit, en son eGprit,, une image tira un son a igu. Quatre hommes sorti· trè• nette do ln façon dont étaient dio- rent de l'ombre et se ruèrent sur le L evantin et ses complices, leur passèren~ rapidement les menotte!:!, tandis que Pierre et Roger restaient J:ttéralemcnt pétrifiés. Le pseudo-chauffeur avait lâché le poi. gnet de Serval. - <: M'expliquerez-vous ? 1> lui dc– mo.nda ce dernier. L'autre appuya 6Ur la guchet:e de son p:stolet, leqoel - à la stupéfaction de tous - s' ouvrit pour découvrir deux rangées de cigarettes parfaitement oli· gnées. Il en prit une, ·r alluma, puis r épondit avec une lé4ère ironie : - 4 Une minote, jeune homme J>. Il doona un ordre. Et la bande, soli– dement encadrée, disparat vers le jour, puiesammeot ~ëdairie pur les lompe3 élec:– triq\le9 des policiers égyptiens. - « Noue nous retrouverons t » lança avec borgne l'homme blond à celui qui venait de le rouler d'uoe façon si adroite. Ce d ernier eut un sourire fanssem:ent compatissant : - « Ce aena Io troisième fois. Mais j'en serni3 bien étonné, James Burgues, car je cro.ios que, cette fois, vous ayez ce·s~é à tout ja~ais de courir le monde ». Quend la t roupe eut diBPllfU, il se toarna vers les jeanes gens, qui se remet· toient avec peine de leur surprise : - < Messieurs, je suis à. voua ~. • Serval et Dapré prirent P.loce sur on des sarcophage•, taod's qoe le policier s'osscyoit sur un a~tre, face à eux . L e• jeunes gens grelottajeat. - « Si voos evez froid, 6t le pscudo– cbauffeur, sortons d'ici ; nous parlerons toUt aussi bien sur le chemin du retour vers la lumière. Je voos sois t>. Il empoigna se lonterne et Io tendit ·tevont lai poa.r éclairer ]a roote. - « Vous pouvez dire que votre lu· mière nous n longtemps intrigu~ », 5t Roger sur un ton de plaisanterie. - c fligurez-vous que mon ami croyait que c' était un fantôme qui se promenait dam1 les souterrains 7>, dit à son tour Serval avec one pointe de malice. - « Allone, Pierrei ne V:l pas foire et en marquant dessou' une phrase du genre de celle-ci : A Pâques, grâce à mes efforts, toutes ces gier.. sonnes feront partie de Io cordée mi Christ l:>... ou • uetrouvercnt avec le Christ Io chemin du bonheur "· croire que je m'attache à de telles su– pcrstit:ons. Avoue, pourtant, qae cette lueur verte qui se bolan~ait au-de~os da sol, tenue par une main invisible, avait quelque c3ose de fontasinagorique. Mais il me tarde de connaitre tout ce que Monsieur a à nous dire 2), Il se touron vers le policier qui les •iil!ll!!!ll..••••••••••.. ••••~ suivait da_ns la galerie : - « Eh bien, Monsieur Orlaad, c'est - « Allez.y, oc vou~ écoute I>. une chance que mon poing ne aoit p11s L'homme commença : parvenu à destination ». - ~ Le lendemain de votre départ de - « Je devais donc vous protèger le Bourgogne, je recevais un coup de télé.. cas échéant et vous aider si Je besoin phone . de mon chef, m'i16vitent à oJler o'eo faisait absolument sentir. J e dois le trouver sans retard pour uoe affaire avouer que vous vous êtes splendidement urgente. Bien entendu, je m'empressais débrouillés dans cette aventure et que de répondre à l'ordre de mon supérieur. dons toutes le5 occosioos, vous voas êteo En entrant dans son cabinet, j'y trou· tirés d'affaire en debora de ma présence. vois deux hommes qui semblaient sous Je tiens à vous rendre cet hommage. le coup d'une vive émotion. Ils me ( à suivre) RODALY. furent prégentés : le docteur Besnard et M. Dupré, vas bienfaiteur et oncle, Messieurs. En quelques mots je fus mis au cou· ra nt de r etraire qui motivait me r ré– eencc en ce lieu : le docteur et Son ami, après une nuit passée à réftéchir chacun de leur côté, avaient jugé bien impru• dent de vous avoir lais!'ié partir. Ils crai– gnaient que votre jeune âge et votre inexpérience de Io vie vous fisseot com~ mettre quelques sottises qui poarroient vous mettre en danger. D'autre part, l'un et l'autfe j.ugeaieot l'occasion . fort belle de mettre· à l'épreuve les qualité• de sang.froid, de courage et d'initiative que, <tepuis votre jeune · âge, ils avaient développées en chacun de vous. Je fus donc chargé de vous suivre et, tout en vous laissa.nt votre liberté d'oc· tion, de vous protOgcr Io cos êchl1nt. Mais eo aucun cas je ne devais me faire connaître, sauf si une nécessité impé· rieuse m'y obligeait dan~ le cos d'une intervention de ma part que j'aurais considérée comme absolument nécessaire : ce fut le cas tout ii l'heure où, ne devant risquer de laisser échnpper Io bande, il fallait que je termine votre aventure ~. Serval l'interrompit : (( J'ai bien failli. rvionsieur ... )) - « ... Orland... Jacques Orfond »· Pour discuter entre VOUS,,, * A PROPOS DE NOTRE GRANDE CAMl1AGN!'l Pourquoi est -il nécessaire d'organi– ser sérieusement une campag ne comme Io nôtre ? A Quelles conditions peut-<in se rire des difficultés ? Paur(Juoi fout-il q u'il" y oit des affiches dons ~""""' les familles ? A quoi serviront ces affi– ches ? Pourquoi est-il nécessaire · de foire des prières et des sacrifices pour la compagne ? Qui devra en foire ? Pourquai fout-il que les affiches soi<!!nt payées pa r vous ? A PROPOS DES IHISTO!Rl!'S DE <CE NYME!!lO Joan-i=von~ols : Pourq uoi Louis a-t-il le cafard ? Pourquoi est-cc dur d'être malade ? A quelles conditions est-cc que cela peut servir a ux autres ? L'écluse " sauté : Comment était n2e Io hoinll de Lo mier et Corlieu? Qu'est– ce qui l'ovoit envenimée ? Connoi~-ru a utour de toi des gens qui ne s 'aiment pa s? Cherches-en un peu les motifs ? Qu'est-ce q ui pourrait y portor remè– de? a De..-.:; ic =finie ô'ilkf, les ovioteurs C!v.lmi'SC'ii• ci "iic:o;;;aig::tn"l oot c!ispailil en mer =~c Ma;sc~ C-: Aigcr. URC panr'dl de mo– ~ 1 ks oYcit =tra~t à aaiérir ; Io temps étuit ii>as, ee ~ ..... t Yide<Jt, ki slêî 9"'5Se ; oa si' o !:>il &Es creti"ooiYa. " Tdl2 étrut Io nouvelle qu'avaient annoncée les journaux au début de l'C!rulée 1932. • Les jour; avaient pœ;sé. C'était .le 2 1 février 1932. - ., foisait ô peine jour et déjà Mermoz et Lucien Régnier étaient à leur pœte. Mermoz essayrut P')5ément, une à une, ses commandes; Régnier mettrut au point son poste de radio. Et le grand hydravia.n F-ALCG se balançait un peu rudement SUT fes flots. Car il y avait du v2'Tlt, Io mer était a gitée et de gras nuages annonçaient Io pluie - le temps qu'il faisait quand Champsaur et Bour– g uignon avaient été engloutis. Mais que peuvent le vent et la pluie contre un appareil moderne, puissant, rOPide, Q\jond il E!!;t dons Io mrun d'un maitre qui le con– nait et le mène • entre deux doigts • ? Et puis !e trajet Marseille-~ est si banal, et si court . Si court?... Peut-être... Une vio:ente pétarade, ouïs un ronflement puissant : le premier moteur est en route. Puis le second. Et c'est un chant cuivré, plein, ai– mé ; tantôt a rgu, tantôt grave. qui s'élève de Io rode toru:lis qu'un long friselis court à la surfa<:e de l'eou. Mermoz se penche sur ses cadrans : les pe- .l.llo 2 les peti1s frères•• o Pour vOUB, voici NaDOu..– Nanau ?... je vous le prê– sante. Dé=bilisè de puis peu, il a connu P<Onaa.n! la dernière guerre de:l GVentures héroïques. Car cet ours en peludte était la ma..<eol!e d 'un r égi– ment d 'arille.ne don1 tl a Jl'U'age l'épopé e. Maintenant. redeve:m. civil. c'E!lt à vous "les moiruJ de 10 ana", qu'il raçontera ses <>ventures. El s.i cette histoire vmLO es? spécialement destinée ie suifl bien ceJtaÏD q-..te !es grands ne dédaigne- ront !>"" d'y 1e,er un coup d 'ccil, Nanou amusail bien !euro papèS quand ili élaient sold..ts ! Hos :mots croiaés Hcrizard~. 1 R<;dé. ~ de P..m: Mat qci choque tozjours.. 2 Au ~é et à rebam-s ..,,...;ru.Je; Sc~. 3 Alla '1 l'a......:une: Se forme duu q-...elqac. ex><;cil1-o. 4 ~ d'=e <iino– ..,, SJ)Gftitoe; Celui awc co.D oo est lié JIQJ' une nlh:dion l'.L!:U1DdL:. S ~ d'aliment.. 6 Du -..::rk ,,....,i:r_ 7 Aidont.. 8 QW œnduû des """3. 9 Pronom do: b ~ penonnc: ~ le .,,,,_,,,"- _J r 1 r;= tites a iguilles dansantes, dont chacune ind :que la vie d 'une partie du moteur, sont b ien à leur place. Rien d'anormal. Tout ira bien. Alors le ronflement devient rugissement. L'an– cre est levée... L'hydravion prend lentement, puis plus vite, et de plus en p lus vite sa course sur Io mer, jusq u'à ce que, d'un coup, il dé– colle, tondis que les gouttelettes tombent en pluie de ses flotteurs et que cesse Je long fri– sel.s moiré de l'eo1.J. L'a iguille de l'a ltimèt re a vance, a vance, et io mer, !}eu à peu, s'enfonce, . ou point que les gra ndes lames ne pa ra issent plus que de peti– tes rides à Io crète bla nche. - Tout va bien. Tel est le sens du sourire de Mermoz, qui se tourne vers Régnier. Et a ussitôt, entre le ciel et l'eau, Régnier monœuvre ses manettes et lance à travers l'espace : - 7 h. 37. F-ALCG à toutes les stations : Mermoz-Régnier partis pour Alger. Et le temps passe.... Le temps passe. ·- Tout va bien... Oui. On danse un peu. On est un p eu 4 chahuté > à cause du vent, mais la ma :n sûre du pilote maintien t l'avion dons sa ligne et son équilibre. - Tout va bien. Les petites o içiuilles vivantes sont toujours à leur p lace. Cependant il y en o une, celJe de Io pres– sion d'huile du moteur a va nt ... Est-ce qu'elle ne ·redescend paS un peu ? Voyons... At.tendons encore un instant... Cette fois il n'y a pas de doute e lle baisse... Pourtant on a fait le plein, Mermoz en est sûr. Alors ? Un tuyau bouché ? Une fu ite ?.- Or justement, c'est là, en cet endroit même, par ce même temps, que Cha mpsaur et Bour– guignon, sur un appareil semblable, ont trouvé la mort. Ça y est... le régime du moteur a vant bais– se, lui aussi. C'é tait fatal... On entend' mainte– nant comme des crépitements. Et J'aiguille des– cend toujour~, très vite. Régnie r o vu, lui aussi ; il o compris et, de nouveau, il se penche sur ses manett es. Alors, à travers l'espace, va s 'échanger ce d ia logue, entre hommes qui ne se connoissent pos, qui ne se voient pos, moi~ 4ui se sentent bien unis Ohé ! Le• as de la pédale !... ~Il - ~ Jl r Po rz:r faire vow·mitnt.s dc.s câble.s ~ /rcïm pour uos uélo1, voici un truc tt>al anl, flllS ch..1 tl fatilt à rfolillr. 1 ~ !I ' ,. r ~ """"'1111 r 1"' ' 1 J . __J 1 li ff!! 1 r- IYotic"""-..!- . l Pic de3 P9Téaéco- 2 Ville du Pi<mont: As.Won– oemr:nl. 3 Pri:cidé de A se dÏ1 d 0 UD <dairaae brillm1. 4 E:ipèoe do: l..,_.d qui llfÎmpc facile– ""'"' sur != ..d.res. 5i Assuiettit à ~c. 6 Ce· !w qci port_ 7 Vr:rrc de l:i.i:<e: Oil oon. 8 Rendre mûr; An=e P~ 9 &boni sous l'o.., d'un cbpi1c=: OroDiœc cote. 10 Patrie de Galilée. Qui suis-je? li'rint=Po, ~ amom::>e. hi.a: ïai to.OOuu bd 1-hit de Iain.. Qci ~je } f ci troi> i:ieds cz3 œ =rchc que sur un aeul. .le ==""" bbnc. ic m rrmm. je sui. dur, ic suis """"-- iUnc et roœ. tu CiJ:m2<:S tout ! Je = co=:œ = fu,., je reaw:ne tout. je hurle pno-.l1i J~ ::.en '1 tom ~. le. focs comme les saae• i:oU>=1 me ~ bic> peu me blanclrisocnt: ie ne ~ci> cô ttiet ai IJRi'C. "'PCD<bnt je de'"=5 ""'4"· - N= ~ > Nan, c.&n. à la ~~ i:::o =dû= çà nom,..,,,..... Prenez une planche P de deux mètres de longueur environ. Cons– truire en5uite un khnfoudawe avec les deu~ montants M. Trnnsper· cez un de ces derniers d'un piton C et le second d" une ma.nivelle dépcusant en E de deux à trois centimètres et nu bout de laquelle VOU5 fixez un pignon denté d'une vieille horloiic ou tout simplement de bicvdette : le nombre de dent> ne doit pos èépuser la vingtaine. Comme fils de cable employez de préférence le fil d'acier d'un m/ m d'ép,ai31eur. Fllez·lcs o.u piton C. faites-en passer un entre c:hncune des denb et mo.intenez.. les en les enroulnnt autour à la manivelle au point E.. Pu difficile n'eat·cc pn> 'I Plus de freins cassé• et...plus de buche J° Envoi ck )<an D<rwau:c ~ g.:hc1.·~ Jlt@~~i"-~ < :! tn. A qui l e premier lapin ? Monsieur DURAND est un homm~ m~ticuleu.i: et réAéchi q ue sa myopie oblige à porter des luqettes, cc qui réduit se:i chances de tireur à 5 contre 10. Il pos:s~dc un u:ceUc nt fusil, moi:i son proprié· taire ne le char e ue Ion u'il o er oit le "bier. J)VRAND,J)ftOGVÎST&: DUPONT, NOTAÏ RE: Monsieur DUPONT. le notoire, est ce qu'on appelle le "meilleur (~il •• do l:l rél'Îoo, ~cu..lement ... ~eulcment il est tûriblc-ncnt dis· troit. Lo malclulnce veut que, ce jour lil. Monsieur DUPONT oit un ortrelet O. un œil ce Q}.l.Ï l'obli1re à porter un band eau. Son fusil est une vieille "pétoire" mais qui ne rate pas son but.. .5on propriétaire se pro pou de le durger quand il entrera dons le bois.' Dites nom donc quel et't celui de, deux chasseurs QUÎ, aur-o la ch.once d'abattre le premier lapi11 de a-a.renne et pourquoi ? les uns aux a utres , pa rce que le danger me· noce deux d 'entre eux : < l > 8 h, 54. F-ALCG à tous les oostes : Moteur avant bafouille... Mer assez çirosse, a mérissons. 9 h. 20. Du na vire • Djebel-Aurès • ou poste d 'Alger : Virons de bord, foisons route sur F-ALCG. 9 h. 30. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Allons à votre secours... pouvons y ê tre dons t rois heures. 10 h. l O. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Ici, vous entendons bien... Ici, Djebel-Aurès > ••• cap sur vous. 10 h. 30. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Som– mes près de vous. Brûlons mazout pour faire fumée. Dites si voye z, 10 h. 35. F-ALCG à • Djebe l-Aurès • : Non, vieux, ri!n vu ; voulez-vous que tirions fusée ? 10 h. 40. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Atten– dez... vous dirai quand faudra envoyer. l 1 h. 05. • Djebel.-Aurès • à tous les pos– tes Sommes dix m illes nord, route su r F-ALCG, l'ent ends très bien, vent nord-ouest, mert grosse, c iel couvert. 11 h. 15. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Re– gardez si nous voye z , dans le nord... Quel temps a vez-vous? 11 h. 20. F-ALCG à • Djebel-Aurès • : Ve– nons d 'a voir groin, mer grossit. 11 h. 25. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Cou– rage, vieux, ça nou s sert de repère, è b ientôt. 11 h. 33. F-ALCH (indicatif de l'hydro vio 0 n de Givon l à tous les postes : Givon, Thomosset, Coudert décollé 11 h. 10 d'Alger pour dépan – nage. 1 1 h. 45. • Djebel-Aurès • à f·ALCG : Foi– sons de Io fumée... regardez si Io voyez. 11 h. 47. F-ALCG à • Djebel-Aurès • : Non, rien, ici encore dons un groin. 12 h. 15. • Djebel-A u rès • à F-ALCH Cher– chez-vous. F-ALCG? Ic i, som'!'es sons doute près de lui. 12 h. 18. F-ALCH à • Djebel-Aurès > : Avons décollé 11 h . 10 pou r dépc...... ~. F-ALCG. Ai survi tout votre t rafic avec lui. ( 11 Dialogue extrait du livre de J. Mortone. Hop ! •n course . pour one compé.tition do Francais L A c. C. A L L A (. c. AL L A C. C. A L L. A C:. C. A L. LA c. c AL L A C. C. A L LA c C. A L LA c. C. A L LA c. C. A L. Si vous r éussissez en 15 mir_utes maximum à rétablir les lettres dans les carré• ci-d e1sous pour trouver 18 motn nouveaux, votre vocabulaire est en b onne voie. Pour v ous les future pilotes Vite... C. V... Au travail 1.. Vous êtes .tous très calés eo a viation, n'est-ce pas? Eh bien ! vous allez stî re – ment savoir assembler toutes ces parties pour faire un b el avion : (vous prenez pour cela un _petit carto n c mince ) A. Hélice : B. Fuselage : C. Roue : D. Dérive: E. Profile d e l'aile; F. Béquille ; G. Train d'atterrin– aag<1 : H. Haubans : 1. Profile du plan fixe. Une fois l'avion construit: il ne vous resle plus qu'à l'ayrandir e t vOu.s voilà devenu u n g rand p ilote. (figure J) Solution• au prochain numéro --- tous les postes : Voyons navire cap sur nous... • Djebel-Aurès • , nous voyez-vo~s ? 13 h . • Djebel-Aurès .• à F-ALCG : Non, dites à quel cap vous nous voyez. 13 h. 03. F-ALCG au navire • Timgad • : Vous arrivez droit sur nous... 13 h. 05. • Djebel-Aurès • à F-ALCG : Est-ce bien nous que vous voyez ? 13 h. 1 O. F~ALCG à tous les postes : Sommes assistés par • Timgad •. Bonsoir et merci à tous. • Quand même, n'est-ce pas joli ? Ces navires qui se détournent de leur route, cet hydravion qu i s'élance sur Io mer, tous ces postes a ux écoutes - parce que deux hommes sont en dpnger... et puis, après, ce .. Bonsoir et merci à tous • , si simple, mois qui part du fond du cœur... est-ce qu'il ne te semble pas qu'il y o, là -dessous, un g rand et vrai sentimen t de fraternité ? Jean d'Acre. Et vous, les détectives .•. B.ve: ·VO'DtS d écoavo:rt le fanloUX mconogo que Io Guido doo JUpl.nioteo o.vait lahs6 pour vouo? Tous les mots à trouve r éta ient ::ioulignés dans les histoires e t billets du numéro 8 de votre jour– nal, et si les points remplaçant ces mors ne cor.. respondaient pas tout à fqit aux nom.bren d e let1re3 vous aurez pu tout de même sans trop de peine reconstituer ce message q ui est u n appel pour ce ux qui n'ont p as encore commencé la gnrnde ascension : Pour vous pe rmetire de voir oi votre répon~o eo t juste, e n voici le texte: Pttit /r~rc 1Jiem auec nou.! 1Notre asuruion est pa"icnnantc, hùntôt nou.s .seron.! au .sommet. Maü pour la dernière t tape nou.J auom b~soin de toi. Même si l u CJ loin, mf.~ .si tu c:i malack, tu peur nous aiCÙr. En route I Et n'oubliez-pas que toutes les 1 éponties exactes que nous avons re çues seront ré comperu;éeo. QUI X TROUVÉ ? Soluliono du nuzn6ra pr6c 6dont Ah ! mes amis, quelle affaire Plu, de 50 erreurs, !!oit : Dans la. rooc dc::i \'cnts. le Sud e:st ù Io olacc de l'E>t. l...:i Mo.nchc o pris lo pince de la Mé-ditcrro.néc et réciproQucmcr.t. L ille et Co· lais. Laval et Rennes, Clermont-Ferrand, et Vichy, Toulouse et Céret sor.t intcrchan116', 6Însi que Sartène, A.iaccio et Corte. Bordeaux est dans l'c!l· tuairc de b Gironcle. Le Hn.. Tc, Cherbourg. Brest, Sète et Marseille ne sont p;is à. leur place, ainsi que le Golfe du Ca.lvndos et le détroit de Bonifo.cio. Le cours du Rhône de Genève ô. Lyon est à l"cnvcrs. Le bateo.u de 11 ca.fé et caa.o" est dan!) le sens controirc. Guignol est natif de Lyon, et Tnrtnrin de T nrnscon, et il n"y a p:is de cidre en Corse.de .-igne dans la Picardie, de pommard ni de joueurs de pelote ~que en Norrrui.ndie. de eoie en BrctoJnc, de métl\llurgic dans le Maine, de ré3inc don3 ln Bcouce, de cydc1 en Chzim.. pagne, de sa'lr·on ni de truffes en Lorra.ioc, de p\ûtre en Al– sace, de marins da.ns le Jura. de skieurs do.os le Poitou, de gruyère dons ln Chnrcntc, dt T our Eiffel dans l'Allier. d'escargots de Bourgoane don' Io Gironde, d'horlogerie' ni de pipes dans les Pyrénée:i, d..: Normo.nd!!. ni de bière d:m:i l'Aveyron, de kinch dono le Gord. de chnmpngne en Savoie.' <l.~ Bretons ni de houille en Provence et ln Picardie n°c&l Il» dans les Lindes. Mots croisé::i Hor. 1. Sec, 2. Niche . 3. Béliers. 4. Bête . Voon. S. Sor . 8. lcL 7. É1êtera. 8. Minaret. 9. Er - So. 10. Ne - Tu . li. Oto - Ers Vert. 1. Béalement. 2. Net - Tirée . 3. Silé .'rien. 4. Coci - Oeta. S. Che vrier. 8. Ere· Reste. 7, Sectaieur. Ohé! les forts en calcul l 1) R. Le chamelier a pr'3té son chameau et l'a ajoulé aux 17 chameaux de l'héritage. L'ainé a reçu la moilré soit 9 chameaux, le second le tiers ; s oit · 8, le troi– sième le neuvième : soit : 2. Puis le chamelie r est reparti ave c son chameau. 2) R. S'il avait 1 regislre de plus il pourrait place r les registres e n tas de 2, de 3 ou do S, sarui res•e. Ce nouveau nombre devrait être multiple de 2. de 3 el de S. 2 x 3x5 = 30 ; 30 moins 1 = 29, Et mni,;-tenant an rébo1 pour' lea moaicicoa 1. Rébus : Ou'i are p eint ceu K dr'œufo Question : Qui D r cpolnt co cadra ? l'• gamme : c· haie ré mi qu'i la Ro 2• gamme : d o r é h,de la si I' ment Ré poruie : C'est Rémi qui l'a rodor6 fnrllement Pauvre Caniche En remettant cha– que lettre à sa ï=>lace vous ave z trouvé ca. pauvre Mutau. Nans aYono r eçu cette •em'1ine des jeux de : Loui:i Hémcry. Bernard Pournier, M. Viéro, Yves Drullnon, G. Durand, B. Brcto.gnon, E. Wog-net, R. Vaus•enot, P. Serres, M. Soue, P. Ro"chettc, A. Minou– dier, P. Odicr, A. Mortin, J. Bernord, J. C.llard, C. Loyrôllu, Coudert, C. Douyot, J.-L. Ch•minoud, J. Lacoste.

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