Cœurs Vaillants 1941
J'écris ou nom do mos camarades et ou mien pour vou~ demander si l'on pourrait avoir une pogo cntièro de l'lrrodium X-40.•. V ous aJlo:r âtrtJ content, An· tiré L ... du Brusc, puisque "ous avons lrouo' moyon, san.J sup. primer aucuno histoire, d u vous donner aa11mt dt dosst'tu d'o– vonturos dt1 ootr11 char Jlm Bour.1 qu• do•s uno pag1 •ntiè– rc... H •i• 1 quand i• vous disais qwo Cœurs V mlhmt$, maigri ses ti pogos, était en– cor• 11., chie à Jir, qu11 tous JÏM BollM 1 les aalru i/lastrés qai en onl S. S1J1Js comPlllf que,, d'ici qualques Jours, vous serc:s plul cordent encore : f'l.OUS avoru on préparation tout f.111 albwm sur uolrt1 ami Jim... un alb:Jm qui••• mais, chut / dans quin::• jours, 'Oous le troav11ro:s dans tous /., kiosqu11... Voulant former une équipa do C.V. dons mon village, Jo vous prie do mo fqurnlr los renscl– gnomonts nécessaires... [Jt!sespérément Jacquu se cramponne d la r oche qui s't/Tritte... Le t@u..r· du Monde -~en 80 secondes~= Des arbres dons une c"ttiédrole. Qui oût pens6 QtlO les orbren œ de 0 00 forêts oerviroicnt . un jour de piliero de cotbédroles r C' est pourtant ce qni o'cat produit lore de la constraction du oonctuoirc do Notre-Dame des N-eigce, à 1.800 mètres d,ol– titude, C ette pelite églioe de montagne est ln première cons· truite entièrement en bois, et les colonoc:tt extérieures sont tout · simplement des troncs d'erbr~a eyoot conservé leur aspect primitif. On verro dons 1., lune 1 Quelle affaire. Toue les as· 11 tronomea sont sur la brèche ~ et attendent la mise en ser• • vice, à robservatoire de Mount Palomar, aux Btots-Unis, 4'un téleacope géant. C.. téleacope pern.ettro de diati.ogner à Io eurfoce de Io Jane tont objet d'une dimension onpérieure è. 9 mètres. Un célèbre savant prétend que la Jonc est habitée par des monstres volants... Le télescope de Mount Palomar lui donnera-t-il raison P JI oil à YH chic idée, G. F. de Carras, et nous sommes prils à vous y aider de tout notrtt cœur. ft1ais comme c'est une o/lairt très sersc11s1, il nous faut d' aborJ quelques rc1t– sci1nements complémeatairos. J'ouhz·vous écrire à J oan Voil~ ltntt, 16, rue Nicoloï, Lyon (ï"), pour lui dir• qud âg1 L....!==.,..,_ _...,,,., oous aoe::s, combien àt1 tarçons pourrnieot f0 r1 parti• do rJOtr~ équip1 1 s'il y aurcit eus dlrit•cnt pouf' vous aider, si Af. le Curâ serait J:accord, si oous ao1:s dé;à lu quelque chos, 1t1I' 111 M ouo.,mant, etc•.•. u,,;s, petit frère, ot bota comrct•··· Pitrrt ut tombé... Pourra– t-il 1·tprendrt sa place dana la rordte? Petit frère, si le Christ t'a foit uno âme forte et joyeuse, •'Il t'o montré, plus qu'à d'autres, le secret du bonheur, ce n'est pas pour quo tu réussisses tout seul de brillantes performances, c'est pour quo tu aides tes frères à marcher sons faiblir sur Io route difficile mois Joyeuse qui monte droit vers la lumière. Alors, n'aie pas peur d'ouvrir bien gronds les yeux pour voir ceux qui attendent ton sourire, tan oldo, to prière... C'est comme cela, crois-mal, et pos autrement, que tu monteras sOrement vers le bonheur. Appétit-record. Ce crapaud hideux porte un nom t rès savant et trèa com– pliqué que je ne vous dir!li pea ici. Sa.chez seulement que cet animo.1 extre.ordinoiTe eat le bat racien carnivore _ le plus vo· race dn monde. L'ALPINISTE. Jo suia tout ocul e t voudrais faire l'ascon– sion... Envoyas-moi vite u" carnet d'alpiniste... Consignes POUR LES GROUPES pratiques pour cette semaine n •'attaque è des proies beaucoup plun grnsoeo que lui et met quelquefois plusieurs jours a.vent de pouvoir ingurgiter complètement son adver– saire. Ah, là, là I Pi1rr• S... 1t vous Joai, las gar$ qai, c1tlo soncinl, a oeu aDIS écrit d11s qaantités Jtt Iettr1s dSI même tOl'JTO, commtt 11ous lt~r ltourdis 1 V oyons, dtms aueZ oumlro d t1- i Cœoro Vaillants » !!:1e.2-uous. bi1n fJu lir• qa11 aot.Js tundion3 ici du ca,,•ls d'alPl•iste 7 A l· Joni, a/lon:, un vrai C. Y., us C. V. dibro<111/ard, fabriqua /ui– mâm" sora cc::rrs.d m"1c des f11uilles tlt! cahier p/iio~ ep J &a% 111 -reliies propr, ment ou bien, a Io rror..Jo rir.Joar, s';J t1'est pas assc:i calé ou•.• trop /lcmmcrd... il · f)eat achtter, chc:s l e Ubraire, an carnd lot4' faiA... Main en aucun cas, il ne faut nooo ea dom:;i;oder ici, car nous n' en vendons P"· El ~uis, a:J fait, est-il possible qffc OOG$ perniurs saulem eat r.iai• tent11'Jt à commencer 'DOlrt1 cornei 1... Hou I Hou / les t dardotaires ! ... oi•t! c:a traol1il, ttite... $ans quoi il iiOM$ /a:.itl,.o orrirur C:J 3omm'11 do la montatne avnt mime <f'opo/r commette,; oolrc D3C1nsion, el dame / jcr m~ JqmatfÀ1 b i 1n cor.inu:"t vous p owrre:i ooiu y pr1ndr1 / IL NT 433 RÉSUM fJ. - lin do. .sitr conttnnnt lt •urt l d"unt jn– vtntio11 µrec1wse 1iour la Patrie a disparu lt Jour mtme de. la mort dt son inventeur. u fils dt celui-(!• tl un de su amis dtcidtnl dt rtlrou– ver lt voleur CDûlt que coiitt. JIJ l'embaroumt 110ur l'EoVJitc sur un paquebot où ils ont crû r eUvcr la pi.ste du mi•frablt , Ull ltvanlin qui lu a•lirt dan,, Ull Quel · aµu z.s Il&reu.s.d.nent d t'l.chap11tr ll rdrouve-nt 1·1,ommt au 1ntd du pvramidu Mai:J un ouidt mv•ltritux aban– donnt! lt~ Jtunt.s Ot.Jl.S dans un la.btlr~n.thc. Voos avez raBl!lemblé., de.na votre coin d'équipe, tous les objets que vous ovez pu recueillir pour les pauvres. Vous en ovez offich6 la liole our voire toblenu d e campa– gne, don& la caso : c Objets r ecueillis :o. Sur ce même tableâ n, dn <:Ôté : « Familles eecourueo >, il y a lee nome dos familles ou - des 1>rieonnier1r que vous evez décidé d'aider (OU bi... d1 /'œYrH"I à /oque/16 OOUS erto11rro!! oos colis, si ,,,.aJm,,fl i:ious n'œe11 pas pu troufJ11r de pauores s•r ootre paroisse ). Cette semaine, noos allone foire quelque chose de très chic Distribuer à nos paurwe1 lis cod1a•r q•1 • ous ai:iotts recueillis pour 6UX. Attention, lee gars, c' eat très im· portant : Préparez: soigneusement vos visites : e Roppelez..vous bien toua les -renseigne· ments que vous avez pu reooeillir sur cba<ruo fomillo : nombre et dge dca colanto, choses qui manquent le plus, etc•.• •. Cherchez dons Ica objets recueillis ceux qua Jeur conviennent le mieu:i:. • Préparez d'ovonce le colis à emporter. • Décidez quel équipier s'en cborgero (choi· air celui qui habite le pla.s près, ou celui qui esr du mêmo âge que les enfants de Io famille) . Fixez d'avance quel ·jour et à quelle heure vous ferez votre visite. e Bt n'oubliez pae de marquer sur votre tableau, dons Io cose de choque famille, ce que vous Jui aurez porté. Vou.t pou'Oe:.r /, faire soit en inscrl11cmt, à l>1111cr1, le #Om d•s objt!ls do111uis, soit (et ce •erait b•aucowp miour) '" collcml dans Io cas1 des pdits morc1au.r de carton sur les– quels vous O#re:s dess;né l~s objets distribt.Jés. Réfléchisses d'avance à la fo~on dont vous vous présentl!J'ez: : On dit Q'tle Io façon de donner vaut mieax que ce qu'on doune\· C'est vrai. Le petit paquet que vous porterez n'aura peut-être pas beouconp de valeur. Si vous l'offrez ~entiment il peot causer une immense joie, Tachez de savoir quels 90nt les soucie de ceux qae vous irn vï.,iter, cherchez ce que vous pourrez leur dire pour leur faire plaisir et rappelez-vous que J ésus o dit : « C1 <lf'tl vo•s faitt1s au plus fJetit de 'DOS frèTes, c'est à moi qua oou le faites »... Cela ne vaut-il pas ln peine que vous y · mettiez tout votre cœur ? Et puis, votre visite faite, ne croyez: pas que tout est fini... C ette première visite, c'est seulement une occoBion d'entrer en contact avec vos pauvres. La semDÎne prochaine, il y oura encor:e beau.. coup à. faire pour eu:r:; alors, en partent, ne manquez pas d' annoncer que vous reviendrez. C'est tous les jours que Jo vie est rude pour ceux qoi ont de 111. peine 4 et pour an vrai • Cœur Vaillant, il y a bien des leçon• de e:emer du bonheur••. POUR TOI QUI ES SEUL Demande à ta maman, à toa grand frère, à ta grande sœur, s'ils veulent bien t'accom· pogner pour aller porter à telle on telle fomille les pelito objets que tu euro• pu recueillir chez toi ou chez tes voiains. Sur ton carnet d'alpiniate,, marcrJe soignea.. sement Je jour où tu iras faire cette visite, le nom de la famille visitée, ce que tu os dit et donné, etc... Et illustre cette page avec l'on ou I'aut·re del!I dessins parus dans ton journal. Un jour où on a semé do bonheur, c'est une b eJle journée, cela vaut la peine d'en garder Je ~ouvenir. Une rivière qui déménage. Tant près de Pont-de·Poitte, ~ joli petit village des mon!~ du J nra, au-dessus de Lons·le· \ 1 Sannier, les Compagnons de ~1 1 Prence se livrent à une rude · · besogne. Il ne s'agit riea ~ moins que de détourner le .:;:;;> 0 cours de lAin qui à cet en. droit fait une boucle enserrant la colline qu'il rooQe petit à petit, menoçoot de ruines le village de Parthenay. Les Compagnona ont donc commencé à creuser on nonvesu lit 1à 'la rivière et ceci sur one Ion· guenr de denx kilomètres· de loug SllT 50 mètres de larae. L'Ain reprendra oioai le coura Qu'il suivait il y • bien longtemps et enfin o'apoiseru la querelle de clocher vieille d'ua siècle et demi qui aotrefois l'avait détourné de cette vole qu'il va reprendre.. Pour discuter entre vous .Il PROPOS DES HISTOIRES DE CE NlJMtRO L'aT.. ahlre raalutique d'11D gara de 12 an•.– De quels garçons J ean Vaillent veut·il parler quand il d<crit " l.,..nfanfss•ges "? Ou'<•f-ce qu"un s•rçon loyol ? gén,reux ? trevoilleur ? - Comment ces qutilitês~là ont-elles ftiif des héros ? - Pourquoi en ti·1-on buo;n maintenant ? Connais·tu des phrases du Marêchal qui parlent de ces ·quelités·lo ? - Et du pdncipes C.V. ? • L''""'yer de Mesaire Godefroy. - Qu'est-ce qu'un chevalier ·? A quelle Ppoquc y en ovoit-i) ? Q uel éfoil leur idéel ? Comment s: préparaient-ils iJ le vivre? Qu'ont– .ils feiit poar \a France? - Connais·fu moinfenonf des vcil– lants qui leur rt'lumblenf ? Commen1 se préparrnl·ils à l'être ? Cite des ressembla11ccs entre ceHe préparafion cf celle des chevaliers. Cependant la llommo cDarait le long du mince morceau de l:ioie et le consu· malt; il fallnit faire vite pour retrou– ver le · couloir. Rapidement ilo revinrent sur leure pas, cherchant eur le sol Ica eouronnea de pierres cru'ilo y avaient la.iseéca. Serval avait retrouvé, dons on poche, ln note de l'hôtel do Gizeh et s'en était oe.rvi pour prolonger Io durée de la flamme. Mair; celle-ci allait bientôt être consumée à Bon tour. ne connait le ur présence en ces lieux; personne, sauf le guide qui les a t:ban– donnéa. Mois celui-ci ne pBrlera pas, aon 1ilence ayant dû êtrë chèrement acquis. • Combien restèrent-ils de temps pros- trés ? livrés à Jeure sombrea pensées ? Soudain, il écouta ; il lui semblait entendre un bruit. Dons Io déception qu'il éprouva il ne put s'empêcher de sourire : Dupré ronffoit. Lee dernières émotions qu'il venait d'éprouver. Ja fa. tiguc, le froid, le silence, l'<>bscurit~ autant d'éléments divers qui avaient eu raison de son énergie. Dupré dormit longtemps. Du moins, Jean-Françoia, c:hel d'équ.ipe, - Ou'e•t- il parut' à S erval que, personnellement, cc que Je" n-françois op~cllc " conquérir qurJ– il était resté un bon moment sen! sveo qu'un à Io façon C.V." ·. - Celà est-il facile? ses pensées. - Celà caH1 pOS$ible avec fout !e monde ? - E nfin Dupré ouvrit Jea }'eux. Comment y arrive t-on ? - fsf~e que Jeaa- - « Pierre, tu .ea là p 1> Frençois a raison de dire que la bonde des _ c Oui, j'attendais que tu te ré.- ~X fait eu1si partie dè son équipe ? Pourquoi ? veilles pour nous mettre en route. 1> • A propos de notre a•censJo~ - PresG'1e aussitôt Serval et Dupré v i– rent le papier coloiné tournoyer vern Io •~I, y grésiller un instant. Puis Io lueur rép1rndùe· to\]t autour alla se ré– tréciasant. Quelques points rougc1, lui· reot encore, diaparurcÏlt tour à toor. Déjà l'obscurité éroit revenue complète et le couloir n'était pas re trouvé. QuD.Dd rien ne marqua plus sur le sol l'emplocemeot où avait · brillé Io flamme, mûe par le même ocntiment d'in– tense déception, les jeunes gens se rop· prochèrent l!!t se jetèrent dons les brB.S l'un de l'autre. « Roger... cette foie j'ai bien peur•.. ~ Il n'était poo ntilo que Serval com– plétà t sa phrase, Dupré avait compris : « Ou.i, dit-il, j'ai bien peur.. Serons.nouo venoo jusqu'ici... ~ - «... Si · près du terme... 1> - c ... Pout y laisser sottement aoe na P 1> - « . Surtout que je reste peround.S que nous touchons nu but; tu m'entends, Rog.er NOUS TOUCHONS AU BUT. 1> - « Moi auo&i j'en ouie certain. Meia moiatennnt... » Pour Io première fois ou eours de leur odyssée, ils réalisèrent pleinement le tragique de leur eituation Qui vico· dra les chercher jusqu'ici P Personne A on moi;nent, ih crurent que la fin de leurs angoisses était arrivée. N e lcUr avait-il pas semblé entendre des voix nombreuses en un point qu'ih 0 n'auraient ou situer du labyrinthe. - « On ne peut pas s'y tromper, de&. hommes oont près de nous », ova.it d é– doré Sérvol en tendon! ottenth•ement Foreilte. Dupré l!l8'5urn exactemeat Io mê~e chose : on cousait non loin d'eux. Aussitôt, de toute la puissance de ses poumons, il belle la compagnie - « Hello 1.... A nous 1... Venez i> notre a-ccours 1... » Après avoir lonco cet S. O. S., Ro· ger et eon compagnon Bvoient vaine.. ment attendu une réponse. Rico n'étoll venu. Pire, encore : les voix s'étaient tues. Ils furent bien obligés, alors, de · s 0 convaincre qu'ils avaient été joués PBt l'état de surexcitation qui leur foisoit. percevoir des bruits qui n' existaient pas en r~lité. Bt pourtant, sans . s'avouer mutuell~ ment Te fond de leur. pensée, çhocun res,. toit persuadé en Iui·mêmc qu'il ne s' était pos trompé et crue le eecours avait été tout près d'eux. Maintenant, Serval était convaincu que rien ne ferait bouger son omi. U ne première fois il evoit réussi à le con– vaincre, mais une nouvelle cxp~ricnce n'sbouti~eit qu'à uo résultat nég::Jtif. r Serval vt!nait dt Riaparaitr e: subaUment: - <? Après tout, ae dit Serval, un bon somme lui fers du bien. Ensuite, noue pourtons perler. » Lui, élevé dans une protiqne plus in· tense des sports, habitué dès soo jeune iigo par M'Ami ttux e::rerciccs violents, supportait mieux Io fatigue et, du· mê~ me coup, te découragement était plue long à l'envahir. <t Tu... tu as découvert la sor· Quelle est le route qui conduit eu bollheur ? Comment risaue·f·on de Io quitter ? Comment peuf-on eider ·les autns 0 ne je.moi!' Io quitter ? - Pourquoi est-ce plus chic d'arriver au but nombreux que tout &eu! ? - Pourquoi l'alpiniste tie P Servel eut un petit rire ironicp.ie : - c: Pas si vite. » Il s'empressa d'ajouter : - « Mais je suis sûr qne nous V riverons, tu verras. l> Br• dit-il que le Christ l'a montré. pluS qu'à d 'autres. le secre1du bonheur ? A quoi celti t'oblige·t-il~ - Il r-este.. surpris d'entendre Dupré confirmer un pareil résultat : lui Toi qui os prépar" fa croi.-.: bleue. n'y a· t·il P":S une de fes règles de vie qW perle de cttfe obli galion ? et un prmcipe ? - Cherche dans !'~ ... vangile des p.hreses qui montr~nt lïmporfanc:e que J ésus olfachc à Ce que nou!) foisons pour les eutrcs. - 4: Moi aussi, Pierre.•. Tant que noua aurons du so.og dBoe les veines nous cher· cherons. Tu Verros que nous porvien• drons à nous tirer de là. Allez, dn nerf 1 & L......,................_..,..... ~~-.,-~~ .... ..,~-.~ Serval l'entendit &e lever d'un bond : il n'en revenait pas d'un tel revirement. f lue que jBmoie, ils en étaient pereuo· dés, ils veineraient. • A force de tâtonner, ils parvinrent à retrouver la gi:ande mursille. · Maintenant ils étaient eur la bonne route. A eux de veiller à nè plue s'en écarter. Soudain Roger, qui teooi~ la main de son compagnon, sentit celle·ci loi écbap· per brusquement tandis qu'il aveit l'im~ pression que Serval venait tl,e di,poroî". ~re subitement,· comme volatilisé. Il poussa un cri nngoisaé : « Pierre 1 )} La vo;x de ce dernier lui earvint QUO· sitôt, étouffée : - <: Pnr ici 1... ~ Dupré tâtait Io muraille. ·Bru~Q'llement il sentit la vide sous ses doigts. U n in9• tant, il hésita à s'engo&et dons la direc· tion d'où venait l'nppel, Mois à nouveau Serval l'invitait è. venir Io rejoindre « Roger- !... Vieno !... l> « Où e,...tu tombé P ~ " Cbnt !... Pos si fort 1... & Il n'avait pas fait dix pas Qu'il buta contre ua corps 6tendu sur le sol. En même temps il ac sentit agrippé par 1o jambe et mis dons l'obligotioo de e'ageooui\ler. - « Qu'y o-t-il P 7> questionno Roger quelque pet> onxieu:i:. - « Coucbc•toi... et ne booge pos. » Dupré obéit. Il parvint ù se caser parmi les nombreux éboul~e qui jon· choient le sol. En <iuelque• mots, Serval courant de sa d6couvcrte. (A suivra) Je mit au ROOALY. U:ne n'üit a'ü Bungalow ···- - ------ SUITE - ·--·-····..-·---· •·• Robert serre les dents... Soudain il tressaille e t étouffe un cri : tout près de sa fenêtre une silhouette a jailli. En deux bonds, souple comme u n t igre, elle a sa uté sur l'homme qui veille au pied du mur. En moins de temps qu'il n 'en faut pour l'écrire, le nouveau venu o ligotâ• b â illonné 1e· voleur... le voilà qui va l'étendrè dans Io zone d'ombre qui - borde Jo forê t ... - Sahib ! jeune Sahib ! Soute 1 appelle une voix que Robert reconnaît comme étant celle du pèr<01 de Riki. Dépliant ses d rops, Robert se la isse glisser jusqu'au sol. - .Vite ! va surveiller l'homme, dit l'indien. Jo m'occupe du second. Il disparaît dans Io ma ison, tondis que Robert, serrant sur sa poitrine les documents de son père, va s'accrou– pir près du 'Prisonnier. Lo Jutte à l'intérieur du bungalow fut brève. · Surpris, ie second valeur fut maîtrisé comme te premier. - Viens à Io maison, jeune Sahib au cœ ur courageux, dit I'1 ndien, de retour auprès de Robert C:loirval. Mon fils Riki t'attend. Je veillerai sur toi jusqu'au retour du chef blanc. Quand, le ma tin venu, Robert raconta cette histoire à son père, tout frémissant d'inquié– tude, il ajouta : - Vaye::-"vous, pope, c'est par le pigeqfl de Riki que j'a i été sauvé. ·Si, par orgueil' ·de caste, j'avais fait. comme Chota Sol, si j'étais passé p rès du petit Indien blessé sons lui porter secours, j'oU?oîs été perd u cette nuit. - Oui, approuva · l'ingénieur en l'embrassant, il faudra foire toujours ainsi, avèc va illance' : a ider, servir e t sauver ton prochain. Ta vie entière en serc bénie. HERBE. .& toas les gars qui ont du cran..• Petit frère, si tu veux savoir le rôle magnifique que tu peux jouer dans la Fronce d'aujourd'hui, si tu veux être à la hauteur de. ra mission. si tu veux pouvoir répondre "Pl'ésent" d'une voix enthou– siaste à l'appe l du Maréchal, achète tout de suite le petit album en·couleurs que· le Centre National des Cœurs Vaillants de Fronce vient d'éditer exprès pour toi. Ecrire au Centre National des C. V. de France, 16, rae Nlcold, LYON (7• ) EN JOIGNANT 2.50 EN TIMBRES· A LA LETTRE MOTS CROIStS HORIZONTALEMENT: 1. Dai! flotter bien haut dW te cœur d'un.C.V, a. Plumes coas– titU~Jlf l'aile de l'oiseau•. 3. Entre l~e·main.. o"'un vannier. 4, Ce que Cool les J.llges au tribUDal S. Pr!\po:llljon. Prince troyen qui a'enfuit en portant son pèr.e sur ses ép11ules. 6. Bête de trait de cen ains esquimaux. 1. C.V. qui sait, par ea valeur. se d1Slinguer de ses =actes. Très "cout~e. 1 Il Ill IV V VI VII ~~!~'}~_ Dans la cour intérieure du v ieux châ– teau féodal un jell{le écuyer exécute de . véritables . prouesses sous · 1es yeux amu– sés des petits pages. Robin n'a pas trouvé d'autres moyen s de manifester sa joie. Hier, au cours d'une grande cérémonie, le prêtre lui a attaché au côté l'épée bénie et l'a nonuné a écuyer », et aujour– d'hui HOur lâ. première fois il ·act ompa– gnera Messire Godefroy son maître ·à la cllasse. Voici le seigneur qui s'a vance; immé– diatement le. jeune homme vient .se ranger à son côté: Dans un grincement de chaînes le pont-levis s'abaisse et les deux cava– liers franchissent le large fossé avant de gagner la petite route qui serpente le long du côteau pour aller rejoindre l a forêt voisine. Petit à petit . les chevaux ont accéléré le pas ; ils arrivent bientôt à la sente · forestière dans laquelle ils s'engagent ; les cavaliers maintenant galopent à toute al– lure, les branches cinglent le visag~ de Robin, le vent s'engouffre dans . sa mante qui claque joyeusement. Le jeune- nomme a le cœuf' ·tout · rempli de .joie ; il songe au jour où il accompagnera. son seigneur ·non plus à la chasse comme aujourd'hui, mais Stµ' le champ de bata ille. Ah ! comme il a h âte d'aller se battre ce jeune écuyer qui, il y a quelques jours, n'était encore qu'un petit page. Dans son esprit les images se succèdent et -ses yeux brillent de 'Plaisir. Il la voit cette chevauchée fantastique· dans laquell.e il s'engagera, ce c.ombat magnifique · où il se battra pour faire tfiompher ·1es armes de son seigneur, et qui sait... il saura être si brave . que... mais oui... peut -être bien que le noble chevalier qui lui sert d'exemple l'armera lui-même sur le lieu du combat... Perdu dans cette rê'l(erie Robin se laisse emporter au trot de sa monture. • Soudain un froissement de feuilles fait tressaill:r le garçon, une masse sombre yient de surgir du fourré et fonce tout droit devant elle brisant les pou sses oes jeunes arbustes ."qui se trouvent sur so~ passage. Robin surpris, sort brusq uement de sa rêverie 'et jette un cri... Messire Godefroy a fait virer br ide à son cheval... Immédiatement il a compris ce qui se passait et s'e ngage dans les taillis suivi de Robin. L a ga lopade des chevaux a déra ngé un vieux sanglier solitaire qui fui.t, d'une course éperdue à travers les fourrés, les dei.lx chassetµ"s lancés à sa poursuite. La lut te pourtant n 'est pas aussi facile que les deux hommes l'espèr ent, la bête est rusé·e et si elle est traquée elle ne s'en défend pas moins avec acharnement . Robin exulte, nervèuseme nt il .excite son cheval qui bondit... hop. ! le voilà qûi v ient de sauter le talus à la suite de Messire Godefroy et les deux cavali.ers tra:versent la route soulevant un épais nuage de poussière. Cette fois la course ne· peut plus durer bien longt emps, la bête doit être à bout de forces et la capture va être facile... Quelle rentrée triomphale au château et quel festin... Robin est fier car sa première chasl:è s'annonce çomme un véritable succès. Mais que se passe-t -il donc? Brusque– ment Robin a -tiré sur les rênes.:. et sous · la douleur son cheval se cabre... Le jeune homme se penche en avant p our mieux observer. Ah'! non! par exemple, ce n'est pas possible, Robin ne peut en croire ses yeux tant sa stupéfaction est grande... Messire Godefroy a ban donnant la poursuite qui allait être couronnée par la capture du gibier· a .m is pied à terre et se penche, sur une pauvre v ieille t ellement courbée vers "le sol qu'elle semble ne plus faire .qu 'un avec lui. Comment ? alors que l'on allait avoir la victoire, alors qu'on allait r appor ter au château moult gibier, Messire Godefroy àbandonne tout pour se pencher vers une pauvresse ? L e premier mouvement de Robin est un geste de déception, aussitôt maîtrisé du r este... Lui qui veut devenir un vrai che– valier à l'exemple dy seigneur de Gode- Uri chic bricolage réalisé par des C.V. Pour vos cq_lns d'équipe, construise% tous ce joll banc dont le modèle vous est donné par vos petits frère1 de Ste-Colombe-les-Vlenno qui l'ont très bien réalisé dans leur local. DESSOUS 3 ~-+---+---+--~- 4 5 6 7 .__..__ Pour çela, prenez d•abord une planche de 1 m.10 sur 40 em. de large• puis deux petites planches de 40 cm. de long s ur 8 cm. de large que vous clouerez aux exlrémil's de la planche ( H et 1). PrtSparez en•ufto lu pleda qui seront formés de quatre ·rondims de 4 cms de diamètre et. 45 cm. de long. Vous :fes visserez sur la planche comme l'in– dique la figure (ne pas clouer nou·s recommandent vos petit:.: frères menuisiers de Slo-Colombe. Los via devront ê:tre de 5 à 6 cms. de long. Pour consolider le tout, voua pourrez mettre des t.raverae.s qui seront clou&e.s aux pieds, pour cela·, prenez une planche d'e. 9.4 c ms. de long, une de 64 cms. -et. deux de 44 c:m•· sur 4 cm.s. de largeur. Ces traversea aeronl clouées sur les pieds au milieu de leur largeur. .-.-----~-------------~-- .... froy, lui qui rêve i;:ombats héroïques et actes de bravoure... il laisserait cette pau– vre femme succomber sous son fardeau? A son tour il' saute à tene et tandis que la pauvresse ne sait comment remer– cier le seigneur si bon qui l'a ·aidée à se relever, il s'empare du lourd fagot qui charge ses épaules. Messire Godefroy avec grande bonté s'enqµiert de la demeure de la vieille femme et d'un geste ordonne. à Robin d'y aller dé poser le fardeau. Après ma ints détours à travers les sen– tiers r avinés par les pluies. l'écayer ar– r ive devant la pauvre cabane oü il dépose sa charge, puis reprend d'un cœur léger le chemin de la forêt. Côt e à côte les deux cavaliers remontent len tement la route de la colline .au haut de ' laquelle se détache la masse sombre du château féodal. Le soleil lentement décline à l'horizon, tout est calme, à peine entena-on çà· et là les notes aigres d'un flutiau qu'un petit pâtre égrène dans la sérénité du soir... Et Robin ctimme ce matin pense à cette vie de· Chev:il:er qu'il veut faire sienne... Pou r tant c'est un tout autre sentiment qui l'anini.e, ce soir, il ·- n~ rêve plus de grandes batailles, il pense que cette· vie, c'est ce matin qu'il l'a commencée dans. le petit chemin . forestier -cil aidant une humble femme ·et que, pour devenir un vrai chevalier, il n'est puint œ soin d'atten– dr e de longues années ni · d'héroïques ba- tailles. · Yves MieBEL. QUI 1\ "K!tOUVlÉ? (11clu:titm:1 du num.."'To p~aôdont} Oul d~·?- Le cllam~gD'.) p:i.rco– qu'il donna p!U.:J .do mow::::o. L'écorco. Un c. -V. - 4=m:u!Q._ M!Û!l c'esl UD farceut. car un hêtro n'a paa de gland!!. La Cocotf:e- Elle n'elil paa belle, mais elle p;îrla. E E G=- mm f~ :c.ctc:aL- Le.; mol:!. aont : RESOLUT. LAM!. DORE. MILA, SO– LUTRE. MIRE. DOLA.. l'lmYnl !?'ère ~ L- Qui a d é– chiffré l 'affiche myatériewe?: l:o pencher aur la mi3ère d "nutrui c'c.'.lt COll!!IIUire con propre bonheur. · Et co Bébu.e? Notre d éfaite est venue de i:iotre rolilcbomenL VERTICALEMENT. 1. Plante qui attrape les insectes. · 2. Proviennent du sapin, pin, ou mél~. 3. Voix qui est familière 4. Cha.s· oen1 lell animewc avec des trappea. S. Réci– tent leur chapelet. 6. Deux voye lles. Ve nu au morula. 7. Couramment utilisée. (solution au prochain numéro) Si vous désirez un modèle rustique, vous laisserez: l'écorce aprè..a les rondln• q ui forment les pieds. Sur les l raverse1 du banc vous peindrez o~ graverez de jolis motifs j"éO-: UN GROS MALIN r.01âtrique.5 aux Coulou,rs de votre é~uipc, et sur la planche du dessus, un grand in'signe C.V. ou un rond peint à la couleur de l'équipe. Pour"l"OU.9, le!I d~n... Regardo:i: bien ; ils oont fait a avec les même:i oignoo et pourtnnl cornm<> ilo sont dilférent!l 1. OHÉ 1 LES GtOMÈTRES QUELQUES CBAIUU>ES•• • UNE COLLE ORIGINALE. Pour·laJre une ctgarett.e-, il faut trois m égut.a. Combien peut-an faire de clgarettee avec9 mégots T (Gilbert I.amam11.Nt1w11-St-.Sépu/cre; =~= cf~~~~e 8 add~~p~:~ae!t~ta~d~d~J>!~: Mon trolsléqie a deo plumes et pas .fe pa.Is Monfluatriéme a de• poils etpas de plumee llan tout n·a ni poil Dl plume. . (A. Pà - La Ciotat) •••ET DEVINE"rl'ES on Q enlev' le tonder !d'une loco motive et cette dernière eat devenue une ville <!trangére. Quelle eet cette ville ? (B. Laville - w Demi-Luru) LES CHATS D'UN COTÉ, LES SOURIS .DE L'AUTRE :w: X . 1)6.,.,..._. ~ ur:r6(c:hah et83Uh) e l ropl.acos-lee comme ila GO.DL .. et t~choz de mettre IŒ> chats d 'un cO:é e t las 15ôuris· do l'autro en ne 1e:s d6plaÇ'11lt que par palro ,,..1s1a•• Cl).aque tran31ruion CO!IIPle pour un point, YOUS p auves le fa.i.ro E>D. 3 point.n 1eulamamet vaua aurez gagnb. (1tOlutlon au prochain mmltro)
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