Cœurs Vaillants 1941
Sa couleur était verte alors, quand ell.e m 'arriva d ' Am~rique dans la lointaine colonie de la Côte d'ivoire. Puis des robes successiws / lui furent passées... blèue, noire... Hélas ! elle a depuis subi des ans l'irréparable outrage et les gens d'ici qui la voient pa sser ne man– quent pas de lui lanCl:)l' quelques cris railleurs : - Taco ! vieux Taco ! Ferraillè ! · - Ferraille, . pas encore, c'est ma r oulotte, et même s'il me faut ver ser une sueur abondan te à tour– ner la manivelle quand je veux partir, ma r oulotte m 'est trop pré– cieuse pour que je pense un seul instant à la mettre au rebut. Du reste ma intenant n0us nous entendons bien mieux, car deux li– vres de méca nique m'ont aidé à comprendre ma machine. N'allez pas croire pour autant qu 'il me suffi.se de tirer su r une manelle et d'appuyer sur un bouton pou r que le moteur se mette à tourner, mais quand tous mes préparatifs de mise en r oute sont terminés (opé– ration délicate s'il en est) je puis tourner ma man ivell e à coup sûr. Vous pensez bien que les profils aérodynamiq ues, les repri ses fou– droyan tes, les freinages puissants et. les suspensions merveilleuses que l'on vante sur les réclames ne concernent nullement ma roulotte. Pour l'aérodynami sme, elle · tient pîus du char à banc et de la brouette que de la carlingue ou .de l'obus. Potirlant ma roulotte présente une sil houette curieuse. Ses roues, un beau 1j our, durent ê tre cha ngées et, comme l'on n'en trouvait pas de même dia mè tre, on en a mis deux plus petites à l'avant, ce qui fait qu 'ell e ba;sse du nez comme pour mieux fendre la bise . de - Bon. Donc, tu marchais posément... sa course, se plaint blessée. chine qui, ar:– rêtée nette dans comme une bête Trop tar:d ! l'enfant surgi tout à coup devant l'auto, a été happé, renversé, roulé. P auvr:e René ! Comme il est las sur ce ·lit d'hôpital où on l'a déposé après l'avoir tant fait souffrir sur la table de la salle d'opération. Tout lui fait mal. Ses pau– vres membres broyés, sa tête lourde, les. draps eux-mêmes sont pesants. Il a be– soin de calme, de silence, de solitude. P ourquoi y a-t-il tant de monde au– tour de lui ? Pourquoi l'oblige:i; à penser , à se souvenir, à par:– ler ? Les gendarmes sont là - il faut une en– quête, n'est-ce pas, apr:ès un accident. - Voyons, mon fieu, souviens-toi. Le con– ducteur n'a pas corné, n'est-ce pas ? - Non, M'sieur, je courais. Je ne m e souviens pas de gr:and'chose, mais pour ce qui est de courir, je courais, c'est sûr. Des épaules se sont haussées impa– tientes autour de lui. On ne peut pas mettre au rapport que l'enfant courait sans penser à rien , comme courent les enfants, qu'il s'est jeté, lui-même, folle– ment, sous la voiture qu'il n'avait pas vue. L'assurance ne paierait pas e t il faut que l'assurance paye. Alor:s, autour de lui, ceux qui ont intér:êt à fausser t out e l'affaire insistent. - . Voyons, René, mon petit...• - Je courais, répète l'enfant, je .cou- r ais. J 'ai pas vu l'auto. J'ai traver sé juste devant en e. Le petit gar:s est épuisé par l'effort. Sa tête r etombe sur l'oreiller. Inutile d'in– sister. On ne tirera rien d'autr:e de lui... que la vér ité. Les gendar:mes partis. Le mal resté... la mort se pr é– pare à entr er . En a t– tendant, c'est M. !'Ab– bé qui va venir , !'Abbé de René, celui qui lui a rait fair e sa pr e– mière c o m m u n i o n. L'enfant l'a fait ap– peler tout à l'heure. René n'a pas enten– du la corne... il n 'a pas eu le temps de · l'e n– tendre, il ne sait rien, absolument rien. Il s'est trouvé sous les roues avant d'avoir vu l'a uto. S 'il l'avait vue, aurait-il passé dessous? Le brigadier tord sa Tet un bolide la voiture était arrivée s ur lui... La grande silhouette du pr être s'est penchée sur le petit lit tout blanc. moustache et s'éner:ve devant l'hésitation de l'enfant. - Tu comprends, c'est très important à savoir. S'il n'a pas · corné, il est dans son tort... l'assurance paiera. - Oui, l'assurance paier:a, r enchérit une voix à côté de lui. René ne sait pas trop bien ce que c'est qu'une assurance. On le lui expJ;que lon– guement; les mots tourbillonnent dans sa pauvr e tête brûla nte. Pourta nt il a com– pr:is ma intenant. S i l'automobiliste · est dé clar:é responsable de l'accident il devra payer:, payer: d'autant plus cher que René est plus gr:a vement atteint. Et autour de René on a décidé qu'il fallait que le con– ducteur soit dans son tort. - Voyons, nous disons: tu étais sur ta dr:oite , comme tu devais ê tre. Tu mar– chais... - Non, M'sieur le gendarme, j e cou- Mais à côté de tant de perfec– tionnements. .. inYolontaires, ma précieuse voit.ure comporte ou plu– tôt comportait de graves inconyé– ni ents : 'a ucune fermeture n e ve– nait mettre à l'abri le barda que je devais transporter jusqu 'au fond <le la brousse, et bien souvent ce dernier disparaissait tout. ou partie. « C~est le vent », me disaient ceux que j'interrogeais, ou bien : « C'es t le diable, y a pas m !o y ·e n voir vo– leur! " · Que fa ire ? Re– rnellre des glaces : il n'y fallait pas songer, c'él: :i.it une opération beau– coup lrop onéreuse et bien indi– gne d'une roul otte. J'ai trouvé une solution beaucoup plus simple : les planches des caisses d 'essence son t minces el bien plates... il m'a suffi d'en clouer trois ou quatre _ - René, mon petit René ! Deux yeux fermés qui s'ouvrent . Un faible, un pauvre sour:ire de grand ma– lade. Un regard qui se plante tout droit dans le regard du prêtre. Et puis un mot, un seul mot: - J 'ai pas mènti, M'sieur l'Abbé. J'ai pas menti. Cette histoire est ancienne. Elle est ar– rivée dans le faubour g d'une cité picarde il y a longtemps déjà. Le prêtre qui me l'a contée était alors jeune vicaire; il a maintenant des cheveux blancs. Et parmi tant de petits gars qu'il a con– nus, c'est de René qu'il aime Je plus à parler, de René qui, seul contre tous ceux qu i voulaient lui taire travest;r la vér:ité, a tenu bon malgré tout. Noël AUBLED. soigneusement accolées sur deux rubans de fer ; pu is de les instal– ler. pour les faire mouvoir et j 'ai eu « mes glaces en bois ·». Res– tait la poignée-serrure. Pas d e clé! Réunissant mes vieux souvenirs, j'ai réussi à fabri– quer une clé de serrure inviolable... avec une clé de... boîte à sardines . Et maintenant t ou t ferme 11ermétique– men t, je peux lais– ser ma roulotte sur la route et em– prunter les pistes, le vent ou le dia– ble ne viendront plus visiter mon barda . Une r ou 1o t t e, c'est déjit u p petit chez soi, un toit qui vous abrite de .la plu ie et d u soleil. C'est du moins ce que vous pensez, et moi je pensais comme vous jusqu'au jour où j'ai dù es– suyer une tornade formidable : vent, pluie, · éclairs, tout y était, et bien tassé ! L'eau tombait à grand s filets dans ma pauvre roulotte et, pour comble . de bonheur, j'étais dans un p.arcours de 40 kilomètres sans village ni campement. J e suis arrivé mouillé « comme un rat... » et en r entrant mon pre– mier travail a été d'aller acheter deux tôles ondulées que j'ai soli– dement boulonnées sur mon pla– fonnage : c'est radical, je puis vous l'assurer, et comme effet c'est tout à fait dans le style roulotte._ Inutile de vous dire que ce raco– lage fait, quand je passe dans les ornières, un tel fracas qu'on croi– rait entendre un wagon métallique passant sur un aiguillage ! Cela ne m'empêche pas quand même d'avoir des locataires, mais oui ! Et plus d'une fois, en repre– nant mon volant après quelques jours d'arrêt dans la brousse, j'ai eu le p laisir de sentir un rat me dégringoler sur le dos ou me pas– ser précipitamment sur les genoux. Tout de même, comme je préfère habiter seul dans ma roulotte, je leur a i signifié leur congé. Ill Pauvre vieille roulotte ! Tu me- 11ais quand même bien courageu– sement la lutte con tre le démon ! Aujourd'hui te voilà à l'ombre. L'essence maintenant on la garde pour la guerre... c'est sans dou te une vengeance d u diable... Repose-toi bien, ma vieille rou– lotte, en a ttendant des jou rs meil- leurs ; mais ne t'en fois pas ! Nous autres, les missionnaires d'Afrique, on y laissera plutot « notre pe~u » tannée par l'implacable soleil, mais ça ne nous arrêtera pas... on ira jusqu'au bout. A. CHAIZE, Père des missions africaines. a Duékoué (C6te d'ivoire) . Résumé des cbllJ)itrcs préc~denœ. - L a [>ro· Jcsscu,. M crcicr a étO a•lcoé pœ des gliûgste's t1l lraospo·r tô à boTd da cargo éqtUJtorie: 4: blaJd.. .gordo » qui vogt<a VGf"S Gaayaqui/, 111aJbias s'ap– prêic è p.o:usrijtwo · les raoisseti1rs on ôio11 quaud uc ir:.condia criminel àitruil l'appareil dans so• fu:l/Jfja. M<ithias pr"étcnd q•o cet aitenlal· lai per– tnat do c<nssaitrV I'Ulc•tité du criminel. CHAPITRE VIII F-ace au traitre - Que voulez-vous · dire ? s'inquiéta le ~apitaine Hernandez. - Permettez-moi de n'être pas plus ex– plicite pour le moment... - A votre aise, lit l'officier. Comme Valentino les rejoignait, le ca– pitaine demanda et1core : - Où comptiez-vous aller en avion? - A Colon, répondit Mathias sans sour- ciller. Pour surveiller les navires à des– tination de l'Europe... Le capitaine haussa les épaules. - Vous perdez votre temps. Les ravis– seurs n 'ont pas encore franchi nos fron– tières. -,- Peut-être, fit calmement le Fran– çais. Mais dans ce cas vous suffirez à les traquer. Et si, par contre, ils réussis– saient à se faufiler, j'y serais... Le chef de la police n'insista pas. Il paraissait vexé des réticences du repor– t er et c'est en silence que les deux hom– mes, suivis de Valent ino, descendirent vers la ville. En débouchant sur l'Avenida Central, le capitaine questionna: - Quels sont vos projets, maintenant ? - Mais ·partir à Colon, je vous l'ai dit... - A pied ? ironisa le capitaine. A partir d'aujourd'hui, un de vos grands amis , tout aussi f eroent collec– tionn eur de timbres qu e vou s, l' " En– _ragé de q uelqu e part en France " et que - n l'AC.E .,....~ E X TERIEURE to'tt. 4 · o.~ ~ ~ - 3 "X.. ci.: e'.c.ont ~to<R... =to.ttu.e. I< beaucoup d'a utres petits gars, v a com– mencer pour vous, une ru brique pl1ila– téliste. Ill 2 viî.s + un canon = un a>lbum « Avant de commencer: urie collection de timbres, il faudrait d'abor d, aura it dit M . de La Palisse, trouver un album pour y mettre nos trouvailles. » Or, voici q u'actuellement les librairies sont plutôt démunies de tels objets et que, d'au tre pa rt, ils coûtent d'ordinaire fort cher. Cet inconvénient va-t -il donc nous arrêter dès le début? Non, n'est-ce pas, car les Cœurs Vaillants ont la belle réputation de ne pas se laisser a r rêter par les d 'fficultés. Aussi, c'est ensemble que nous allons pouvoir construire nous– mêmes, avec des objets très faciles à trouver, de superbes albums. En effet, - Je sais que la destruction des avions doit m'ôter tout espoir de quitter Costa– füca rapidement. P ourtant, comme j'ai· l'espoir tenace, je vais tenter d'un autre moyen. - Ah ! Et lequel ? - Dans une heure le train part pour Puerto-Limon. Je le prendrai et, là-bas, j'essaierai de me procurer un canot au– tomobile. • - Folie ! grogna le capitaine. - C'est assez risqué, j'en conviens, mais je n'ai pas d 'autre ressource. Je chargerai le canot de bidons d'essence et si la mer n'est pas trop dure je ferai le trajet sans douleur... Qu'en pensez-vous, Valentino ? - Navigation délicate, estima le métis. Je ·ne peux vous accompagner à l'étran– ger , mais j'irai avec vous jusqu'à Puerto– Limon. Ils entrèr ent à la Cafeter ia du Parc où les deux voyageurs mangèrent un sand– w ich p_endant qile le capitaine les mettait au courant des mesures q u 'il avait prises. Le chef de la police s'était remis de l'af– f.ollement du premier jour. La « Tribu– na », le principal- journal du pay s, le couvrait délibérément de fleurs et la presse étrangère ·se montrait pleine de bienveillance. Du coup le capitaine pen– chait vers l'optimisme. - Tout s'arrangera, dit-il en quittant Mathias. Fiez-vous à moi. Une lueur ironique dansa dans les pru– nelles claires de Mathias et, consultant sa montre, il constata qu e le train ne partirait que da ns trente m:nutes. - Allez m 'attendre à la gare, Valen– tino, et retenez-moi une bonne place. Resté seul, le Français franchit le por- non seulement ils seron t solides et prati– ques, mais encore ils auront l es dernières trouvailles de la technique philatélique : feuilles mobiles et r eliures à t iges ! Que nous faut-il donc comme maté– r iaux ? C'est très simple : trois morceaux de car ton, un peu de to ile sol ide, un lacet assez long, deux v is... et c'est tout... Ah ! non, il faut encore un bouchon. A1':>r:s, mettons-nous vite au travail ! P our commencer , vous découpez d'a bord deux de vos ca rtons en dimensions éga– les : 20 cm., sur 24 cm ., puis l e dernier en pJ.us petit: 4 cm. sur 24 (ce sera le ·dos de l'album). Puis vous prenez la toile et vous en faites une bande de 8 cm. sur 28, vous vous munissez d'un bon pot d.e colle et nous sommes prêts au vr ai travail. Recouvrez donc la bande de colle et posez sur elle, bien au m ilieu, le carton de 4 cm. sur 24, mais de façon à ce que la toile déborde de partout. A côté, sur les bords de toile qui dé passent (en lais– sant à peu près 3 mm. d'inter valle entr e le dos de l'album et ces car tons), posez de chaque côté les deux a utres gr:ands cartons. La· face q ui doit êtr e appliquée contr e la bande de toile est la face qui ser a à l'intérieur de l'album. Vous devez donc avoir dessus la face extér ieure. Maintenant, r:aba ttez la toile dépassant à chaque extrémité, m ettez sou s presse et la issez sécher ( f.ig. 1). P endant que cet ouvrage sèch e, faites une autre bande de to:le de 8 cm. sur 28 cm. et de"ux petits carrés de toile de 4 cm. sur 4 cm. Une fois qu'il est sec, vous retournez votre travail (donc face intérieure des– sus) et vous refaites exactement la même chose que tout à l'heure : vous posez la ba nde de toile sur le côté du dos qui n'a pas encore de toile (côté extér ieur:) et vou s r abattez. Vous mettez sous presse et la issez sécher (fig. 2). CETTE ANNÉE NOUS FÊTERONS NOEL EN FA.MILLE s·il n'v a p ila de crèch e chez toi. oj tu con noia d~o fomille o q ui n'ont pno eocore la leur. retieno dèo à pré oent ic o numé rou 48. 49 et 50 d 'a Ameo Voillantea D, où n~uo d onne roua le moyen d e fabriquer une trèo- jolie crèche modelée en. , terre glni.ne . Et pour cette fête nous nous r éuni– rons tous autour de la cr èche, cause de notre joie et de notre fierté chrétienne. Il n'y aura pao de modèle d e cr è . che dans a Cœurs Vaillnnto D cette ann6c. che de l'église San Pedro et s'agenouilla dans l'obscurité fraîche dil transept. Un parfum d'encens flottait entre les pilier:s et la clarté jaune des cierges animait de reflets la dorure des statues. Mathias pria avec ferveur. Depuis qu'il connaissait son ennemi, il comprenait mieux l'importance des périls qu'i! avait courus et de ceux qu'il allait courir. Dans les heures qui suivraient, sa vie serait encore en jeu et, cette fois, il fau– drait en finir. II succomberait ou il vain– crait. « Donnez-moi la victoire, mon Dieu, pria . le jeune homme, non tant pour moi que pour les autres. D En sor tant de l'église, c'est d'un pas alerte que Mathias se dirigea vers la gare, toute proche. Valentino l'atiendait dans aux tro:s quarts vide. qu'un misérable traître. Quand, de Pun– ta renas, le Français avait . téléphoné a u ca pitaine Hernandez pour lui faire fréter un avion, il lui avait recommandé de garder le secret sur ses intentions. ùn secret absolu. Ainsi deux hommes seule– ment étaient au courant de ses proj ets : Valentino et Herna ndez. Pourtant, q uel– ques heures a près, une main criminellj! mettait le feu aux hanga rs. L'un de ces deux hommes avait parlé. Lequel ? Hernandez ? Valentino? Mathias"' a va it eu enfin les yeux brusquement dessillés. Et maint enant, les nerfs t endus, le. re– porter pensait à la sinistre besogne du métis. Ça avait commencé par cette chute .dans le ravi.n... Valent ino n'avait-il même pas préparé cet « accident » dès le début? C'est lui q ui, le premier, avait supposé - Votre départ va m'éprouver, senor. murmura Valentino. J'avais pris goût à . cette chasse e n votre compagn:e... Un petit vendeur de fruit passait dans le cou loir centr al du wagon. Mathias acheta des oranges et en offrit une à Va– lentino. P uis, les yeux mi-clos, il surveilla l'homme qui, bientôt, essaierait encore dP. l'assassiner. Car depuis l'incendie de l'aér odrome, Math'.as ne doutait plus : Valentino n 'était I 0 Une fois de nouveau sec, vous percez alor ~ un trou sur le car ton A (à 4 cm. du haut et 4 cm. du côté AB) ; vous faites la même chose en bas (à 4 cm. du bas e t 4 cm. du côté AB) . Par: ces t rous vous passez de l'extérieur vos deux vis. Et pour empêcher èelles-ci de partir vous collez contre elles (sur face exté– r ieure) un papier plus les deux carrés de toile (fig. 3) . Et voilà notre album pr:es– que fini ; il ne nous r este plus qu'à 1<:-':toik. ~ ... FACE INTE.RIEURE l'habiller et à Je fignoler:, ce que nous verr ons ensemble la prochaine fois. J ean LEGEAIS. N. B. - Pour toutes les questions que vous auriez à me poser, écrivez-moi directement : Jean Legeois, chez Mme Frœlicher, 7, avenue Eugène-Et ienne, à Alger , en joignan t à votre lettre u ne enveloppe à votre a dresse et à l'in– térieur de cette dern ière , non collé, u n timbre pour la réponse que je me ferai un plaisir de vous envoyer. Les yeux ml-clos, Mathia s au1-veillalt l'homme... que les r avisseurs abandonner:aient leur voiture. Le Fr:ançais écha ppant à la mort, Va- lentino avait dû modifier ses plans. n r ecul! l.it devant l'assassina t simple, qui l'a urait infailliblement compromis. II lui fallait perpétrer un assassinat sournois qui prenne figure d'accident. P ourquoi cette volonté de meurtr ? Pa r ce q ue le métis avait été payé pour fai re échouer l'enquête et qu'il craignait l'activité claivoyante de Mathias. Ce Valentino était d'a illeur:s une adroite crapule. Il n 'avait pas h ésité à boire du na r:cotique comme tous les a utres gardes, pour ne pas être · soupçonné. Il r sta it ainsi bien placé pour espionner les poli– ciers et assurer: la retraite des gang t ers. Maintenant Mathias compr:enait pour- · quoi Valentino avait insisté pour que le 1 capitaine Hernandez ne fût p::is informé de la découver:te du cargo équatorien . Si le Français était seul à posséder cette t pr:éc1euse mdica tion, il emporterait son secret dans sa tombe et le cr Manigordo » continue rait impunément sa route. A l 'hôtel de P untar enas, Valentino avait à n ouveau tenté d'e n fini r:, mais la pru– dence de Mathias avait fait échouer l'at– tentat. Le poignar:d n'avait tr:a nspercé qu'un manneq uin. Le métis <levait commencer à s'énerver. Il ne pouvait laisser: Mathias filer en avion pour l'Eq uateur. Alors il avait aler:té par: téléphone un complice resté à Sa n José et les hangar s de l'aérodrome avaient flambé... - Encore u ne orange, Valentino ~ - Merci, senor, u ne me suffit. Ils écha ngèrent un sourire qui ne lais– sait rien per:ccr: de leurs pr:éoccupations. P our:tant l'un méditait un cr:ime et l'autre une pa rade... Cette fo is, il fallait e n finir . ( A suivre.) L A SEMA INE PROCHAINE LE SA IUT DIE ILA MO-!Rî Su iM as des diS)p@$B~aons pour le méiier d ~é~ecftiue, voilà ~® ~pl[j)U'1raSe pour ~OB ~ Q m Q Examine attentivemen~ les différentes histoireo de ce nUJnéro et dis-moi un peu si tu as deviné : O Pourquoi le copitoinc d u cargo <I Atlanta D n e vouloit pns q u •on approche des colcs de son bateau 7 Qui ovu1t bien pU le payer pou r sem· bloblc besogne ? Est-cc qu"il existe encore mnin– tcnont d es g cn :.; capublc~ d e foire coin? Qui ) - Pourquoi Joël 5•ét.oil-il cru obligé de prévenir les dou::rnic1·s / N'y o-t - il pos <l'outre!> gen~ qui, <l'aut re mnnièrc, n uisen t il Io France) Co mme nt) Dons quelles c irconslon ccs peux- l u ê t ro appelé, comme J oël, ii défendre le pays 'l 0 Cc que le:; gen s voulaient foire dire ù René ? Pourq~oi ) - S'il les ovoit écouté~;, 0 quelle 1 qualité aurait-il manqué ? Dons quels cos peut-il êt re héroïque de ne pns mentir? Exemples. C A qui o p pn.r tcnoit ln roulo tte } C om m ent m e nait-elle la lutle contru le démon ) Quelle::; ::;011t le:; princip::ilcs difficultés q ue rencont re Io m is:;ionno irc ") Qu·cst-cc qui l'oid'.l Ù a tenir D } 1! Pourq uoi Io Sainte V ierge ottcnd-dlc to prillrc cette semaine } Q u·c::.t-cc {iuc Io fête d u 8 dé– cem bre ) Pourquoi ln Sainte Vie rge o-t-cllo toujours été u nie ou Don Dieu ") Q ue vo:;-tu foire pour cette neuvaine )
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