Cœurs Vaillants 1941

Aveuglant, le soleil sa lumière bhnche et imp!ocable cout ce coin du Sud que nous tr>vcrsons. La locomotive halète péniblement. A l'aube, ce matin, nous traversions Beni Ounif de Figuig, h palmeraie aux 300.000 dat tiers, puis, plus t3rd, Colomb– Béchar, la ville blanche tête de ligne de la piste impériale vers Gao. Et mainrenant, h voie s'enfonce résolu– ment, droit 3U Sud, vers le désert infini. A droite, à cinq cents mètres, une dune bhn– chc piquée de roches se dresse toute droite : c'est la B3rgha, au pied de laquelle naissent soudain une file de palmiers, à la queue leu-leu, r uis des tentes. Je me penche à la portière : là-bas apparaissent déjà des maisons blanches, puis un grand tas noir : du charbon ! C'c" Kenadsa, h nouvcll~ houillère des sables. A peine descendu du train, nous voici dan s la grande rue de la ville : une avenue blanche de poussière, de cJi3quc côté de laquelle les échafaudages de grandes constructions se dres– sent à côté de baraquements. On dirait vraiment un chantier d 'exposition quelques mo.is avant l'ouverture, si le soleil et le sable n'étaient là pour vous rappeler à la réalité. Les mines sont invisibles, car leurs ouvertures sont encore à quelques kilomètres de là, en plein bled... Chicoia e~ soupe gratuite Le chef du personnel de Kenadsa a 2 5 ans, H-bas c'est une équipe de jeunes à l'âme ardente qui ·dirige l'essor des mines. En cc qui le concerne, M. Loiscllc (tant pis, je vous dis son nom, il le mérite et ne m'en Youdra pas) a été blessé cinq foi.< au cours de la dernière guerre, Pauvr e r a9on , un coup d e paiQe e~ c'en é t ain fo&t d e Bo.!!ll ! De quel!?. fable esf exfroil ce dessin ? .tOJ a1 iê) uo11 a1 Pour ia prem1ere fois, le reporl!'er d' un journal de jeunes, celui de « Cœurs Vaillant~ », s'est rendu à Kcnndsa, cette cité co.1struite aLl cœur du désert et où, cha~~e jo"9r, des ouvriers travaillent, enfouis sous ie sable brûlant, pour extraire la pierre noire qui doit assurer le chauffage à toute !'Aigérie durant les mois d'hiver. et il y a un peu plus d'un mois, il recevait sa sixième blessure. à la tête, par l'explosï'on pré– morurée d'une mine devant son bureau. Mais m:ilgré ccl::i, sans répit, il poursuit sa lourde tâche. - Ah ! c'est vous l'envoyé des Cœurs Vail– lants ? m'a-t-il dit dès mon Hrivée. Eh bien, vous allez voir tout de suite une « chicaia ». Et vous pourrez vous rendre compte de tous les métiers que nous sommes obligés de faire. La « chicaia », 'c'est une véritable petite cour de justice qui siège matin et soir pour entendre les mille et une doléances des ouvriers. Et !es voici qui défilent un par un pour présenter lcar requête. A chacun, dans un temps record, il faut donner la répo.15c juste et compréhensive qu'il attend. Quand fa chicaia est termrncc, il est midi. Dehors, cc sont les heures les plus chaudes de la journée qui commencent. Mais pour le chef du personnel, cc n'est pas encore l1heurc du repos. - Venez, me dit-il. Et par les pistes caho– tantes, à bord d'ane retire Ford, sous le "lel?.t brûlant du Sud, nous partons vers le nouveau village arabe. Il n'y a plus aucune végétation, seuls tranchent, sur le fond éclatant du s>blc, de loin en loin, des masses noires : les différents sièges en exploitation. Puis aussi un long village de ter re brune : le v icux Kcnadsa qui, ville sainte depuis le 6" siècle, demeure immuable près de la nouvelle ville industrielle. · D'autres maisons blanches se voient mainte– nant au loin c'est le nouveau village. Autre– fois, en effet, les ouvriers de la mine devaient loger sous fos •entes et le premier cffoa tenté o été de lc•tr donner de vraies demeu res. Déjà 250 logements sur 500 ont été construits. Un grand bâtiment de douches aussi est sorti du sol et en face, de l'autre côté du mât où, cha– que dimanche, flottent nos couleurs, un café maure et un guignol - mais oui ! - ont été établis. Deux fois par semaine, des pièces ér.rites par les jeunes ingénieurs de Kenadsa sont repré– sentées au fameux guignol et elles obtiennent de vrais su ccès auprès des ouvriers indisênes. Lorsque nous arrivons au village, une longue file de t ravailleurs patiente devant une impo– sante marmite d'où s'échappe une appct1s<2ntc odeur. En échange d'un bon spécial (délivré à la mine lorsque l'ouvrier a produit deux ber– lines de charbon) chacun d'eux reçoit un large plat de soupe qu'il va déguster au long du mur avec un sourire satisfait. Vers les 1.000 tonnes pau jou7 M. Signard, le directeur général de la houil– lère, a bien voulu me recevoir et, pour « Camrs Vaillants :i>, le premier journal de jeunes qui soi~ venu à Kenadsa, il m'a expliJ!~é le mcn·eil– leux effort qui se fait là-bas. Avant la guerre, avant •l'armistice surtout, Kenadsa n'était qu'une petite mine assez négli– gée par sui'e de son éloignement. En 193 6, sa production annuelle n'était en effet que de 42.920 tonnes par an. Et puis voici que, brus– quoment, l'Algérie dut vivre presque unique– ment de la production de cette pauvre petite houillère. La situJtion étai~ tragique, puisque b consc,mmation mensuelle de charbon était de 100.000 tonnes. Sans crainte des difficultés énormes qu'ils 2Haicnt r en con trer, n os ingénieurs 5C mirent Là PLUS G AI\IID>~ î"ÊTE DE FAMILLE ..• ... C'EST CELLE QUI, LE 1er ET LE 2 NOVEMBRE, NOUS UNIT A TOUS CEUX QUI NOUS ONT QtnTTÉS POlJR ENTRER DANS LA MAlSON DU PÈRE S1UM'll'S DU CIEL AMES que l'Eglise fête le i er Novembre e;t parmi le.squ_e!~ il y a tes parents, tes amis, morts dans l amlt1e du Bon Dieu. )D)l!J l?>'i!J'JRGATOERE qui bientôt, les rejoindront et qui comptent sur tes prières pour les aider à rentrer ê:U Ciel. .. C 'EST A ÉUX TOUS QlJE TU T'UNIRAS SAMEDI ET DIMANCHE PAR UNE FERVENITE COMMUNION En Jésus, nouo opmmes Qons un.in , Qous Uè.rcs, Prur J6oao nou o DC {01mone~ à travcl's ciel et tcrro, qu'nne gronda fillnill,., fo p luo ga;:indo du ;monde : &l!. Fi!MILLB DES FlLS DE DIEU• résolurr.ent ~'·' ~~avoil et hir.::it0t leurs effort~ éc~;c;ot ré,orl'pemls, puisqt:c, à la 5.n C:e 1940, ta pro– duction ;.:rm~eHe ~t.i:ci5nal1: le chiffre de 56.403 tcnne,, P:.fr;, s~ns ces~, J-: chiffre iLes– pi::re se rn~t ~ ra1cnt<.r : '1U i"-: juil– let de cette année, la production était èe 2 30 tonnes par jour et, au 31 juillet, de 3OO tonnes. Et les ingénieurs de Kenadsa n'ont pas !'inten– tion de ~'~rrc.!tc"'r à ; !b 7 ~ule.ct a~teindre 1.000 tonnes par jour. Leur grand désir est de voir Kenadsa devenir la houillère virale de l'Algérie. Lo ville du travail Mais . vous vous doutez bien que de tels résultats n'ont pas été atreincs tout seuls. Il a fallu résoudre au fur et à mesure de l'inst~l­ lation, des problèmes qui, au premier abord, paraissaient insolubles : l'eau surtout manquait : une conduite de 23 kilomètres l'2mène mainte- ---- Descente des wogonne h nant de Béchar. Il falla.it du pain : une bou– hngerie en fait actuellement l.000 kilos par jour. Le pays ne produisait rien ; il a fallu faire venir quotidiennement par la voie ferrée : 2 50 kilos de 7iande, 1.2 5 0 kilos de fruits ez, conséquence d'une instaHation en plein désen: : 2 50 kilos de glace. La veille de mon départ, à la nuit, j'ai erré une dernière fois parmi les chantiers déserts. Les foreuses s'étaient tues. Il n'y avait plus partout que le g rand silence du S3harJ si pro– che. De tous côtés les ouvriers harassés dor– maient, roulés dans des couvertures, à mC:me le Gable... Et je songeais alors que nous pou– vions être très fiers d'appartenir à b même race que ces pionniers capables de faire naître, par leurs efforts, une ville de trJvail aux confins !La Oeli"li"O e sO di1Y111"e, eO je «:!l'oi s qt!IC 1Jl!l>S"0ue e 1n1 Yono 6'mqpérr!ol1ilce••• M a.'s, au faif conaaissez-vous l fifre de ceffe .fuhle ? Résurn6 des cbopitrc' précédents. - .nf at!Jias a cvcrti le proftsscur ll1c,·cic1· que des aznmW· r"'!·crs ont J,\:ouvcrt so retraite et vru'6nt lai ar– ra.rhcr ! r sc":rct de sa famcasa << cc·inture dfJ .fc:J ~. Mals~ vfrtime d'un narcotique• •41at/Jias no peut intcrrrc1:jr à temps. Quand il accor;rt daus la propriété du scvnr;t aoac la police il trouv e lac f!<Udcs ligotés. CHAPITRE IV MATH IAS IPJPJIEND 11.'0ffENS IVE L e caoit aine Hernandez et le reporter considérèr ent la feuille de papier qu'un p oignard clou ait à la por te. Deux iign es setùement s'y étalaient, mais deux lignes q u i r é sumaient tout le drame : a L e p rofesseur Mercier est en notre pouvoir. -Sa vie répond de la nôtre. Avis à toutes les p oiices du monde. lJ Le ca pitaine, a ccablé, s'épongea le front. Jamais, au cours de sa carrière, il n 'avait soupçonné qu'il aurait un jour à endos– ser de pareilles r esponsabilités. - Que faire ? gémit-il. Un bruit de pas se fit entendre au dehor s. - Ce sont vos hommes qui arrivent, dit le Français. Commencez par faire d élivr er tous les gardes... Mathias a vait allumé une cigarette. Il en t ira quelques b ou ffées et s'accouda à une fenêt re. Ce flegme n'était d'ailleurs qu'apparenee trompeuse . Jamais l'esprit du jeune homme n 'était p lus a ctif que pendant ces brèves immobilités. « Ce pays fortuné, pensait-il, n'est -pas outillé pour lutter contre des gangsters de cet acabit. D'autre par t il ne faut pas oublier la menace des ban dit s. Ils sont bien capables d'exécuter leur otage s'ils se sentent p erdus. La p olice est donc t enue d'agir avec promp titude mais sans maladresse. Or je crains q u 'elle soit in– capa ble de mener à bien une tâche aussi délicate... lJ Ce solil oque n 'avait duré que quelques secondes et, déjà, le plan de Ma thias se dessinait. - Capitaine, . dit-il, voulez-vous faire v isiter la m a ison de fond en combles ? Pendant cette perquisition - qui ne nous appr endra sà ns doute pa s grand chose - v ous pourr:e z t éléphoner de Puriscal pour qu'on ferme les frontières. De mon côté j 'int errogerai les gardes. - Ce sont des m esures q ui me p arais– sent logiques, approuva l'offieier. Ma thias r e joign it le groupe des gardes et les examina de son ;reg ard a ig u . Un d es h ommes était allé ch ercher une bou– te ille d'alcool à l a cuisine et il en dis– tribuait une gorgée à cha·cun d e s es camara des. C ha cun de vous va me dire ce oui s'est p a ssé, ordonna le r ep orter. - L'h omme q ui distribuait l 'alcool s'avan– ça. - J e su is Valentino, le chef des gar– d iens, m ais je crois que nous n e !JOUr– r ons pas vous en dire long , sen or. Nou s avions été d e _service pe nda nt la nuit et, en rentrant, n ous avons fait un casse– croüte comme d'habitude. L es aliments ou l'eau étaient certainement drogués car nous n ous sommes endormis a vant d'è q u itter la table. Mathias considérait son interlocuteur. C'était un garçon solidemént charpenté, au teint b r onzé, q ui avait vite recouvré son a ssurance. Le reporter se tourna ver s les autr es gardes. - L'un de vous en sait -il davantage ? Les hommes secouèrent négativemen t la tête et leur chef intervint à nouveau : - Tous ceux q ui ont absorbé le nar– cotioue sont dans une complète ignoran– ce cfes événements mais les bandits n 'ont pa s pu en dormir tout le monde... Il faut r etr ouver les autres gard'.ens. - La police est en train de les cher - · cher. Attendez ici les instructions du ca- pit a ine Hernandez. 1 Mathias pénétra dans le bureau du professeur Mercier. Un .grand désordre y r égnait : les tiroirs avaient été vidés, le contenu des dossiers éparpillé. Entenda nt du brouhaha dans le hall, le reporter ressortit et vit p lu sieurs hom– mes que ramenaient les poLciers. Un d e ces derniers s 'approcha du Français : - Nous les avons trouvés au prem:er étage, ligotés ·et enfermés dans u n e cham– br e . - Vous êtes sûrs q u 'il n'y a plus per– sonne dans la m aison ? - Absolument sûr s. - Bien. Fouillez aussi le parc, à tout hasard. L'interrogatoire des gens qu'on venait de délivrer n 'apporta pas un grand éclair– cissement. Les uns - comme le m a.ître d'hôtel, le valet d e chambre et la cuisi– nière - avaient été drogu és par le café, les autres a vaien t été surpr:s et réduits à l'impuissance sans avoir pu esquisser u n geste de défense. Certains· d'entre eux avaient pu néanmoins r econnaître, parmi leur s agres·seurs, trois des hommes qui devaient a ssurer - ô dérision ! - la sécu– r ité du savant. Valentino faisait le compte du person– nel et personne ne fut étonné d'appren– dre que trois hommes manquaient à l'ap– pel. Désormais le procédé d es gangsters devenait facile à expliqu er et g r âce à leurs in telligences dans la place ils avaient pu agir à coup sûr. D'abord un n arcotique, adroitement mêlé aux ali– ments ou aux boissons, avait mis la plupart des gardes hors de combat. Quant aux autres, ils avaient été assaillis par des b andits venus du dehors et conduits par les trois traitr es. L e capitaine Hernandez, à son retour, s 'est ima fort sat:sfait des résultats ob– tenus. - L es ports e t les postes frontières ont été alertés, déclara-t-il. - Ne conduisez votre enquête qu'avec la plus gr a nde prudence, r ecommanda Mathia s soucieux. N 'oubliez pas que la v ie du prof ess eur est en jeu. - Pendant que j'étais à Puriscal, j'ai posé qu elques questions aux habitants du v illa ge. Plusieurs d'entre eu x ont vu, hier, la voiture· du professeur s'éloi– gner d'ici vers la fin de l a matinée. L e reporter a vait dressé l'oreille. - Ah! ah! Quelle - direction? - Punt ar enas. - Parfait. Votre pays ne manque pas de pittor esque, mais il manqu e de routes. Le tra jet d'une voitu re est aisé à suivre. - On peut l'abandonner, objecta Va– lentino. - Certes, ma is les fugitifs ne sont pas seuls... Le professeur Mercier, endormi, constituait p our eux un fardeau encom– brant... Il leur a fallu un moyen de ' transport... De tout e façon je vais essay er d e les prendre en chasse. Vous n'y voyez pas ' d 'inconvénient, capitaine ? Le chef de la police se montra au con– tr a ire ravi de cette collaboration béné– vole. - Je voudrais pou voir vou s offrir un guide ma is je n'ai pas beaucoup d 'hom– mes sous la m a in. J e tâcherai de vous en trou ver un à San José. Puis-je v ous proposer mes servi– ces ? fit alors Valentino. Cela vous évi– terait une nouvelle perte de temps et, p our ma part, je participerais avec joie à vos r echerches. J'avais la garde d u professeur et j'ai une revanche à pre ndre sur les bandits... Mathia s r egarda le jeune homme dont les yeux l uisaient de colère . - J e crois que vous pourrez m'aider, fit-il. J'accepte, Un lar ge sourire détendit le visa ge du jeune m ét is. - Il y a de bons chevau x à l'écurie, sen or. Vous verr ez... L e t emps de pre ndre congé du capitaine Hernandez et le r eporter r ejoignit Valen– tino q u i finissait dé jà de seller le s d eux montures. - D es chevau x valent mieu x qu'une auto. dit Valentino ta ndis qu'ils galo– paient . de conser ve. Car si les gangster s ont abandonné la route pour la montagne, nou s pourron s le s y suivre. . L e chemin, défon cé par les orn:ères, . a vait commencé par longer des plai;ita– tions et des p âtu rages puis, p r ogr essive– ment, les cultures s'étaient espacées et la natur e était d evenu e plus sauvage . De temps en temps les cavalier s s'ar– rêta ient devant un ranch pour q uest10nner u n In dien. La r épon se ne var :ait pas : oui, une auto était passée la veille . « Même qu'ils ont crevé un pneu ju ste devan t chez moi, r elata un vieux, et q u'ils m 'ont chassé qu and j'ai voulu m'appro– cher. >J Les heur es s'ajoutaient aux heu res et les jeunes gens a vaient dû s'arrêter à deu x reprises pour faire souffler les che – vaux qua nd, à la ·t raversée d 'un hameau , leur int erroga toire pri~ u n e tournur e inattendue. Là, p er sonne n 'avait aperçu une auto d epuis u n mois au moins. Ma– thias en rest a in terloqué. X )( )( " O I N DES M OTS EN ÉCHELLE Hor. : Détermination. Musique des tirailleurs al– gériens. - Cosque en fer en usage dons Io covole– rie du XV• au XVII• siè– cle. - Hors-d'œuvre. - Ouvra ge en fils entrelacés. Vert. : Attachement ex– cessif à son opinion. De proport ions énormes. MESSIEURS, DAMES EN VOITURE.•. Voici les noms de trois x sortes de voilures. Pouvez. vous établir trois groupes dont le oremier porte tous les noms des voitures de charge, le deuxième les voitu res de transports et le troisième les voi1ures de voyageurs? Triqueballe. ·coche. Binard. Londeou. Coupé. Diligence. Ca isson. Prolonge. Fourgon. Victoria . Patoche. Fiacre. Dog-cort. Cabriolet. Arobe. Tapissière. Troïka. Haquet. Traîneau. Cor. Diable. Calèche. · Effourceau. Break. Tender. Phaéton. Truc. Berline, Carrosse. Bige. Fardier. Messagerie. Quadrige. Coucou. Omnibus. Char. UN R~BUS POUR LES FORTS EN CALCUL SE SE J o Pendant que leurs parents faisaient enre– gistrer leurs bagages, les trois frères s'amusaient ___ à se peser sur une bascule de - Io gore. Ch'!cun aurait bien -= voulu conna itre son poids ; "'= mois il aurait fallu pour cel.o ; que Charles, Arthur et Domi– nique eussent Io sagesse de prendre place à tour de rôle sur le plateau. Après s'être pesés deux par deux, puis tous -- · ensemble, ils a lla ient enfin procéder à des pesées individuelles quand leurs parents les appelèrent. Le père, curieux de con– naître leurs poids, les interrogea. Il reçut ces réponses : Charles et Dominique pèsent ensemble le double de mon poids, dit Arthur. Arthur et Dominique pèsent ensemble a u – tant que moi, reprit Charles. Et tous ensemble, nous pesons 120 lolos, ojouto Dom inique. Quel est donc le poids de chacun i' 20 Quatre familles habitent une maison de compagne. Chacune a un étoge . à sa disposi- tion. Les familles s'appellent : _ _ _ Dubois, Martin, Poireau e t =- ~, _ Fleury. 11 vous fout mainte- e r · '/ 0 nant, d'après les indications ~ ... ~ · J que nous vous donnons ci-des- . .... . sous. situer chaque famille à . - un étage. '- ~- ' ~; I • Poireau et Martin ont plus :.. ,, ....:. d'3 marches à monter que =-:=_ _ · .~ ==:;- Fleury; Martin est situé entre - - - · · Dubois et Poireau, tondis que les fami lles Mart in et Fleury ont l'honneur d'être séparées par les Poirea u. - F o rm ida ble ! Nous n'avon s v u a u – cu ne bifurcatio n... Aucun chemin , si mau– vnis soit-il, ne coupe la rou te. Où a bien pu passer la voit u r e "! Ils tournèrent b r ide. C'est a lors que Va– lentino laissa éch apper U"l cri de sur- prise. - Regar dez ces traces sur le talus, senor-. O n d ir ait q u e... Ils s'approchèrent e t, i m– médiat ement, Mathias fris– son na devant le spectacle tragique qui s'offrait à ses r egards. L a rou te, à cet en– droit, surplombait la vallée d u rio N eg ro et, dans le fond , à quelqu es mètr es d es eaux courantes, g'sait un amas de ferraille qui gar– dait à peine l'apparence 1 d'u ne voiture. ; Le F rançais avait pâli à la pen sée du professeur mor t ou ag o nisant sous ces dé– bris. D'un coup d'éper on, il poussa son cheva l sur la pente abr upte qui eondu i– sait au rio, ma is souda in il sentit que la bête se dér o– bait sous lui... Epouvanté, il vit que le flanc du r avin, couvert d'une mousse t rom– p euse, n 'éta it qu'une sorte de du ne fi xée pa r l'hurn ' dité. Déjà , sous Je poids du cheval , le sable croulai t de tou– tes par ts et Mathias eut la sen sation que l'abime montait ver s lui à une allure de rapid e... (A su'.vre.} G . MARJEVAL. ~ ST UCIEUX LA PISTE CHIFFRÉE Prenez un crayon de couleur. Portez de 1 e~ formez un troit en unissant les points du J er ou 29'. A VOUS U:S PERSPICACES Quel est le comble de l'amabilité pour un oculiste? - De l"ort pour un rémouleur ? - De l'habileté pour un médecin? - De l'habi– leté pour un dentiste? - De l'habileté pour un juge?... Cherchez bien... CHARADES Mon premier est une consonne. Mon second n'est pas chaud. Ou haut de mon tout, a utrefois on scnnait l'a la rme. Mon "premier est un siège. Mon second synonyme de garçon. Mon troisième lieu de repos. Quont â mon tout, minuscule oiseau des iles. SOLUTIO N S MOT S EN ECHELLE ·onbso1ua~;a ·91011~!U!<IQ : 'l'D A ·n••!.L 'S!PUU ·iow•v ·aqnoN '!PDJ : 'VOIJ MESSIEURS DAMES, E N VOIT URE 1 ·o~ppcn() ·•8!U ·assoiic3 'UOl?DqJ "'i""' U ·oqo~JC:) 'D't'.O•.L 'IOJO!• qc3 'l•Do-~oa '0!101 ·O!J\. 0 9dno:J ·ncapuc'l : s..mtJ;io1Coa. 3p St1.JN1!0A · snq!UWQ "OOJOO:) ''1!J\l~CSS3~"J ·ou ![JJf.I '.IC;J ·ncOU!OJJ.. ·rJ.J~!GS!tlU.L ·~.laD!tl •atp t.:JOJ ·uolf -inod ·oouo~!l!G ·oqoo:::i : µor}suo;1 op so, n11011 "JDlfJ "J3!PJDtf 0 0 .J.L • "J <lpUOl. •naoornou3 ·01qa!a ·1onbaH ·cc1ui y 'o~uo1o'd ·uos -•!"::> ·piaum ·on cqonb!•.L : •8-~"P op '°'"l!DA U N REBUS "!WD un O.l!OJ ua,~ op 1so.J 1m;:>uua un.p 3.J!OJ -9p o• op uoAow i naJl!OW •ï : 9.-.noiJ o !nO POUR L ES FORTS EN CALCUL 0 6i no1tl 'nao~!OJ 'uprnw '•!oqna : (scq uo 1no1 op) 1u0t. -!nS .:>JpJO,J ~uop 6J9ot11d }UOS !:JlJ!WOJ Sa"] oZ 'GOJ!>t oz onb!U!IUOQ 13 SOl!ll QV J nt( l.JV "SOJ!>j Q9 :J6<?tl C'1(JU4J oi LA PISTE CHIFFIŒE "UO! AU un JOJCJl IJP t1 UOAUJO \)J~O.\ •goJ9wnu 6~} !•\ !flS uo!q Z3AU GllOA !S A VOUS L ES PERSPICACI!S ·s~mnoiq s1no> sop '°!J!OUoon1 - 0 J no1m:p op oqonoq oun ç J<J!F>lDJ an J';)SOJ - ' O(JJ OU9 OUJ J l UO( oun \! •!nD,J OlpUOlJ - 'GUO~ sop 1!19ddO,J JOS!R~!V ' O) OOJOl UJ OJ op Jo.19do,1 op 10 UJD~D!N OJ JOI!•!" op ISO,:J CHARADES

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