Cœurs Vaillants 1941

Ce 2 septembre 1888, à Santos du Brésil, le préposé au poste récepteur .des câblogrammes sous-marins tressail– lit sur son tabouret, enleva son· casque d'~coute et bondit, affolé, dans le bu– reau de son chef : - Chef, la communication va être coupée avec Santa-Maria, j'ai des 1< fautes » à la réception. Nous voilà dans de beaux draps ! Voulez-vous ve– nir contrôler ? Or, le chef de poste, qui faisait sa sieste, était d'un tempérament calme, placide, flegmatique : - Bon ! bon! fit-il en soufflant un nuage de fumée énorme de son gigan– tesque cigare, reprenez l'écoute, consi– gnez exactement les « fautes », je vais prévenir la Western Bresilian qui avi– sera. La Western Bresilian Company c'é– tait la firme responsable du câble sous-marin. Et tandis qu'au .roste de Santos du Brésil les « fautes » inex– plicables continuaient à affoler le télé– graphiste, un .bateau chargé de tech– niciens prena:t la mer pour essayer de percer le my~tère. Il y avait" plus d'un mois que, len– tem~nt, méthodiquement, le bateau re- HISTOIRE VRAIE levait l'énorme câble et le nettoyait des mousses, algues et mollusques qui lui avaient livré assaut lorsque, tout à coup, le 15 octobre exactement, une résistance énorme, invincible, se fit sentir. Le câble ne montait plus sur le~ .treuils du bateau, il ne se dérnu– lait plus, coincé, retenu, . cramponné par une force invisible qui, du même coup, immobilisait le navire. Impossible d'envoyer des scaphan– driers, la profondeur était trop grande. Il ne restait qu'une seule solution : couper le câble. - Apportez les haches, ordonna le capitaine. Bien. Arrimez l'extrémité arrière du câble, côté Santos, et tran– chez-le pour dégager l'avant ! Les haches s'abattirent. Une formi– dable secousse. fit tanguer le gros na– vire et le câble disparut dans les pro– fondeurs de l'eau grise. Le bateau se trouvant libéré du même coup, le cap aine allait donner l'ordre de repreill re la manœuvre pour installer une bouée sur l'endroit où le câble venait d'être coupé, lors– que, tout à coup, une ~asse énorme, noire, informe, apparut sur la mer Une ligue de loyauté, qu'est-ce que c 'est que cela? C'est ce que lu p e ux, c'est c e que lu dois faire pour qu'autour de loi, Io vie soif plus chic, pour que, grâce à toi la France se relève plus vite d e l'oHme où ,l'on! conduite le mensonge, le resquillage, le travail mol fait. 0 Une ligue de -1-oyoulé ce sera un petit groupe de gars décidés à luffer d9· .-4-"""'~ toutes le urs forces, pe ndant cette année scolaire contre le frichoge. {~ ...._ _,..c . , -- ~ ' e copiage, Io déloyauté ef à accomplir de leur mieux, e n vrai fils de Fronce, leur travail de fous les jour.s. C e ne sera pas toujours facile. Mois quand on est plusieurs pour s'aider, quand on soif foire équipe, on arrive toujours à boui d es choses difficiles. Alors toi qui os du cran, vos trouver ,quatre de l es camarades de dosse (de ceu>t qui ne sont pas encore Cœurs Vaillants). Montre-leur Io feuille d'e ngagement que Ion dirigeant peul nous cQmmonder pour loi. (Si fu 11e fais po.s porfie d'un groupe, écris-nous en joignant à fa leffre une enveloppe timbrée à Ion .nom; nous t'enverrons c elle fe uille). Ouond fe.s camarades auront lu c ette fe uille, s'ils ont compris, s'ils occeplenl (cela dépend de foi), demande-leur de signer Io feuille avec toi puis, coupe-Io en deux· et vos en montrer une moitié à voire instituteur (à qui lu auras ouporovonf demandé Io permission de fonder Io ligue) e t qui t'autorisera peut-être à offi· cher ·Io feuille près de vos pupilr.es pour vous rappeler voire engagement; lautre moitié de Io feuille devra être renvoyée o u C e ntre National pour que nous puissions ~,,//;~ con.server les noms de fous les petits gars qui ont =-1;/ .L..;-.. eu le cran de répondre "présents" à cet appel. r~ ". l En avant, petit ·frère, io Fronce de demain, Io .. -~~) Chrétie nté fo ut entière compte sur foi. L'ALPINISTE. Les yeux écarquillés de stupéfac– tion, capitaine et matelots regardaient sans comprendre : - En avant toute su;: le bouchon ! ordonna le capitaine décidé à décou– vrir la clé de ·l'énigme le plus tôt pos– sible. Manœuvrant lentement, le navire s'approcha de la masse flottante que les jumelles marines ne permettaient pas de définir. - Parez-vous pour l'abordage et larguez le canot ! lança l'officier dans son porte-voix... vitesse réduite... pré– parez les gaffes et le cabestan ·pour... Il n'acheva pas... Approchant du but, la quille du bateau ve·nait de heurter quelque chose de mou et, au même instant, une explosion formida– ble se produisait, couvrant le p ont de lambep.ux verdâtres, jonchant la ni.er d'îlots informes et répandant partout une odeur atroce et nauséabonde. - En arrière, toute ! hurla le capi– taine affolé... en arrière, toute ! ou nous périssons tous asphyxiés... - En arrière, toute ! vociféra à son tour le maître de mc>nœuvre... Mais le bateau n 'obéissait plus. Mal– gré les efforts des machines, malgré les manœuvres des matelots, il crissait, gémissait, hoquetait, tangant et rou– lant sans bouger . Et sur le pont, mal– gré le tafia que le capitaine faisait distribuer en hâte, l'équipage intoxi– qué allait s'évanouir lorsque, par bon– heur, la brise marine s'éleva, disper– sant peu à peu les miasmes putrides. Le capitaine, peu à peu, reprit ses esprits : - Stop à la machine ! ordonna-t-il, visitez l'hélice et l'arbre de couche. Les soupapes de la chaudière souf– flèrent leur vapeur d'excédent en sif– flant des jets bouillants. Un scaphan– drie1 glissa le long de l'arrière bientôt suivi de deux autres. Quelques instants plus tard on en– tendait résonner contre la coque du navfra des coups sourds et prolongés. Que se passait-il au fond des eaux obstinément refermées sur leur hallu– cinant mystère ? On devait le savoir lorsque, après quatre plongées et une heure d 'efforts, les scaphandriers exténués remontè– rent, ayant réussi à couper à coups de h ache le câble qui, par l'hélice, s'était enroulé et serré, empêchant toute ma– nœuvre. Et c'est alors que t oute l'affaire s'éclair cit. L'énorme masse qui, en explosant, ven ait d e menacer d'asphyxie tout l'équipage d u bateau, c'était une ba– leine de 15 mètres de long qui, plu– sieurs semaines auparavant, s'était prise dans le câble. En se débattant, elle se l'était en– roulé autour du corps, provoquant les « fautes » remarquées par le télégra– phiste de Santos, et elle avait dû périr asphyxiée, étouffée, faute de pouvoir r emonter respirer en surface. Elle s'é– tait alors décomposée, gonflée et lors– q ue, ayant émergé ap'rès la rupture du câble, elle avait été heurtée par le b ateau , elle avait explosé comme un gigantesque ballon, au nez des naviga– t eurs. • Après avoir soigneusement arrimé une bouée à la seconde extrémité du câble, le bateau rentra à Santos, triomphant. n revint le lendemain, ac– compagnant un navire outillé pour la réparation du câble dont on n'eut qu'à rejoindre les deux extrémités mainte– nues par les bouées. Et les annales de la Western Bre– silian~ Company s'enrichirent de ce !ait divers sensationnel dont deux exemples seulement étaient connus. Depuis, j amais il ne s'est reproduit. C'est que les baleines, sans doute, se sont modernisées et qu'elles ont d é– serté les profondeurs où elles risquent de rencontrer ces trouble-fêtes épou– vantables que les inventions humaines ont cachés dans le sein des flots au– trefois si paisibles. Marc HERESSE. Dans le numéro 41 d e ton jo urnal il y avait, tu t'en souvièns, n'est-ce pas? Io photo d e trois Cœurs Vaillants qui t'adressaient avec le sourire un magni– fique salut. Je t'avais d emandé que l é tait celui qui saluait le mieux e t je t'avais promis d e te donner mon avis. AS-TU DEVIN! JUSTE? Eh bien, moi je trouve que le plus beau sal ut c'est celui du petits ga rs qui est av centr~ d e Io photo Pour– quoi ? Parce que c'est le p lus net, le p lus énergique et oussi parce q ue Io tenue du C.V est plus correcte que celle d e ses camarades Es-tu de moll1l (!l'(Rs petit frèB"e 3' E rnmp des Chercheurs d'Or s'est endormi. Dans la nuit qu'éclaire douce– ment une grosse lune, seuls veillent Dominique et la sentinelle iroquoise. Dominique flune le calumet et, s'accroupis– sant parfois, écoute attentivement. Mais aucun bruit ne frappe son oreille. Soudain un léger siffle – ment r etentit dans la direction d'un petit taillis voisin. - Un serpent, dit en 'tressail– lant la senünelle. Mais Dominique, se tournant vers le taillis, s'est mis à siffler à son. tour. Un second sifflement lui a r épondu, et moins d'une mi– nute plus tard Togaré bondissait dans le camp. Togaré était un Indien que Do– minique avait arraché à la mor t en le délivrant d'une troupe d'A– paches ("l ) qui s'apprêtaient à le scalper . Aussi Togaré était-il tout dévoué aux chercheurs d'or dont il était le guide. - Togaré, murmura Dominique, n ·as-tu rien rencontré en chemin? Tu es essoufflé, tu as dû courir?... _.:._ La lune m'a appris une chose _ très importante. - Que t'a-t-elle appris? - Les Algonquins sont en chasse. - Sont-ils nombreux? Par trois fois Togaré leva ses deux mains, les dix doigts ou– verts. - Trente? - Oui. - Sont-ils loin d'ici? - La lune les r egarde s'instal- ler sur la· colline là-bas. Et Togaré désignait, sur l'autre versant de la vallée, une forêt (1) Tribu oouvogc d'Amérique. D.ébuf des e){plfilfs de- JEAN :fBANÇfifSETSW'l É_QUl~E écolle~ c!e- 10 no].lv,elfë - Fr~ce. --, 1=--- touffue et pr it : - Les Algonquins suivent-ils notre piste ? - Je ne cr ois pas, ils doivent ignorer la présence des Faces P â – les. Ils campent certain.ement pour plusieurs jour s, ils ont commencé à construire le kamari (1) dans une clairièr e... - C'est bon, conclut Dominique. D'ici l'aube, avant qu'il nous aper– çoivent nous allons nous préparer . à les recevoir avec tous les hon– neurs que nous leur devons. Mais Togaré mit la main sur le br as de Dominique : - Les Algonqu'.ns ont un cap - tif. - Un Rouge? - Non. - Un Visage P âle alors ? Togaré fit signe que oui. - Tu le connais ? - C'est le Père noir. Dominique tressaillit. - Le Père Jean, interrogea-t-il d'une voix angoissée. - Oui, le P ère Jean. Je l'ai vu tout à l'heure, en passant; il était ligoté entr e deux Algon· quins. Ses lèvres remuaient, je crois qu'il priait le Wacondah (.2) pour qu'il le délivre. Dominique n 'hésita pas une se– conde. Il éveilla en toute hâte ses compagnons. _ \ - Dépêchez-vous. Les Algon– quins sont à huit cents mètr es d'ici. Ils ont capturé le Père Jean, un missionnaire français. Ils sont (1) Four de pierre et de boue où oa fait rôtir les gros animaux. (2) Dieu. Jean- François est demeuré plusie urs miriu tes a uprès du bureau du maître. A voix basse jls ont échangé des phrases mystérieuses pu is l'ins-. t i tuteur a serré la main de Jean-Français et ce– lui-ci, les yeux b rillants de joie, est revenu à 110 place. A lors 1 la classe a commencé mois, malgré toute son application, Jean- François n 'a pu s'empêcher d 'odresser à Marcel et à Paul un coup d 'œil t riomphant qui en a dit plus long aux deux am is que le plus éloquent des discours. Quelques secondes a vant Io sort ie le maitre s'est arrêté et, fermant livres e t cah iers, il a a nnoncé d 'un a ir solennel : " Mes enfants, j'ai une communication importante à vous foire de Io part des Cœ urs Vaillants. Ils me proposent d'organiser eux-mêmes les Ligues de Loyauté que souhaite le Maré chal. J' accepte e t je vous encourage à 'Yous grouper tous autour d'e ux. Vous scrc: a insi plus lorts p our lutter contre les ten tations et t e nir vos bonnes résolutions. ches sorties de l'imprimerie. mon vie ux ! ça y e.!it ! elles sont fà !... u Fou d'r;:n– thous:asme Marcel accueil le par ces mots victo– rieux taus les retardataires. Mais t ou t à coup il s'arrête pile au m ilieu de sa phrase. Jean– Fro nço is! c 1 est Jean- François qui arrive là, parmi les derniers... Qu'est· ce que cela veut d ire ? M arcel s'apprête à le demander à son ancien chef d'équipe quand, l'ayant regardé de plus près, i l demeure muet de stupéfaction. Une in– quiétude qu'il n'arrive pas à dissimuler o rem– placé sur la figure franche de Jean- Fronçais la C.V, N° 43 du 26-10·41 joie de tou t à l'heure. Qu'a- t - i!' b ien ser entre l'école et Io Chrétienté ? çois ne le dira pos à /vlarccl, mais t oi qui as bien regardé nos dessins, t u l'as peut-êt re de– viné, petit frère ? Au m ilieu de la cour une foule de garçons s'agite autour de M . Pierre. C'est une magnifique bousculade qu i manque d'étouffer à dem i le jeune d irigeant. Des feuil les t out le monde en veut, e t t out de suite.. Sons dire un mot Jean-François a saisi le bras de N1arce l et, grim pant avec lu i sur un ba nc, il surveille attentivement la foule des garçons qui, ,trente, nous sommes dix... peu """impor te, il fa'{t délivrer le Père... ' "" - Il faut le délivrer , répétèrent les chercheurs d'or d'un ton ré– solu. - Togaré et moi nous partons , vers le campement des sauvages. Pour vous, placez-vous au bord de ce plateau, en ligne et dis– ·tants de cinq à six mètres les uns des autres. Dans un quart d'heure, toi, J acques, ajouta-t-il en s'adres– sant à un adolescent de seize ans, tu tireras un coup de carabiné... - Mais cette détonation va at– tirer l'attention sur nous ! objecta un ancien de la bande. - Précisément, les Algonquins vont s'éveiller en sursaut. Leurs sentinelles leur indiqueront l'en– droit d'où sera parti le coup. Aus– sitôt ils s'élanceront dans notre direction, vous vous allongerez alors à plat ventre, au bord du plateau, pour être à l'abri de leurs flèches. Et vous n'aurez plus qu'à faire !eu à volonté. - Entendu. - J acques, c'est .compris ? Dans un quart d'heure un coup de fu– sil... chef. vallée en poussant des cris stri– dents. Au campement il ne r es– tait que deux sauvages et le P ère Jean en prière. En quelques se– condes celui-ci fut délivré et con– duit au plateau où les chercheurs d'or s'étaient embusqués. Les Algonquins s'étaient tus. Ils cherchaient le camp des Blancs, et l'on voyait leur ombre errer entre les tamariniers, et luire des éclairs sur leurs tomahawks que frappait un rayon de lune. Tout à coup, dans le silence de mort qui planait sur la vallée et les collines, net et vibrant, un ordre, crié en français, retentit: - Un, deux, trois : !eu ! Une décharge gronda, excitant les Indiens qui .hurlèrent de nou– veau et la ncèrent une pluie de flèches vers le plateau. Au-dessus d'eux, les Français entendaient les flèches siffler dans les bran– ches, mais, sans perdre un ins– tant, ils rechargeaient leur cara – bine et une grêle de balles arrêta les Algonquins. Alors, à deux cents mètres des Indiens, "derrière eux, éclatèrent deux coups de feu, suivis de deux autres et de nomb!"eux « hia ! hia ! '' triomphants. Dominique et Togaré avaient imaginé cette ruse. L'effet fut immédiat. Les Algon– quins, se croya nt cernés, s'enfui– rent en désordre de tous côtés, a ba ndonnant leurs armes sur le terrain. · La ruse de Dominique avait sauvé le missionnaire. Marc HAUCEVERIDAS. Vou!J tous qui venez: de lire cette ~hic histoire, ove: - vous pensé qu'elle pou va it vou s fournir le t hème d'u n formidable grand ;eu ... Allons, les chefs d'~quipe, à l'œuvre, en moins de deux vous sau re.x organiser cela ... re-tcTicite fcs Cœ urs Voillonts de leur in itiative e t je comp-te sur vous t ous pour fo ire honneur à ta confiance du Maréchal. n C'est tout. Les élèves se·~ sont regordés 1 un peu surp ris e~ puis, rangeant en un tou rnemain leurs affaires 1 ils bondissent maintenant vers la sortie, se préci– pitant sur t reurs camarades pour obtenir d 'eux de plus am ples renseignements. M ois les Cœurs Vaillants sont des gens précis. Ils n'aiment pas parler pour ne rien d ire et la mê me réponse sitôt servis 1 s'en vont a Tèifrcn ent ve rs Io sortie. n Regarde bien si tous les nôtres prennent des bulletins..• " Hélas ! la bousculade est t elle que les deux chef s d'équipe ont beou écarquiller leurs yeux et crisper leur at"tcntion, ils no peu– ven t t out voir. Qu'ont toit Henri et Charlot , les deu x nouveaux, qui s'e n vont , comme à l'ord i– naire, en se d onnant le bras? Paul, Pierre e t Louis sont p a rtis triomphalemen t e n oQitont leurs bu llet ins, m a is Rober t et Roger· qui s'éloi– gnent d 'un a ir é n igma l"iquc, les moins dons les porhes, ont -ils pris les leurs ? Cette année, les fuse un peu partou t : u Attcnde:z: 1 ottcndci:... on va chercher les feu illes oq, Groupe... on vous expliq uera cela dema in... u Et voilà tous nos om is (vou9 les avez sans dou te déjà reconnus?> sur le chemin de Io Chrétien té où M . 1 Pierre les a convoqués pou r 4 h. 30 exactement. Dès qu'il o entendu le discours du M aré.cl< lal, le jeune dirigeant a, en eff et, enfourché son vélo pour se précipiter au ( P.ntre National d 'où il vien t de rappor ter les précieuses feuilles tou tes frai- deux garçons se t rouvent plac6s, avec tous les nouveaux , dans Io classe en-dessous de celle de leurs chef' et, dans cet te classe, il y o aussi Raoul, Raoul qui vient d'é tre ref usé à son exa– men de p assage et qu:, Io roge ou cœur, sen1ble a voir o ublié du mèrnc coup tou tes ses bonnes résolut·ions. Seuls pou r ent raîner le urs comoro .~cs, les c nouvea ux • v n t - ils tenir bon e t pui~er do ns leur idéal to1..1t ne u f les forces qui leur seront néccssoir s pour mener à bien Io g ronde aventure? (A suivre. ) Jean BERNARD.

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