Cœurs Vaillants 1941

Dons Io coin do l'~qulpe Soint-Loui1, s'est 6dili6o piorro par plarro Io cath6drole do --) Pori• : Notre-Domo Moi• èl Tullo ou,.i, li y o une balle calh6drolo, c'ost colla qu'ont dhcid6 do bôtir los gar~ do Io Saint-Manin... Lo St-Poul, allo, a choiii la plu• bollo colh6drolo do Franco, on tous cos Io plus glo– riouao : No· fro-Domo do Roima.•• Ouont ô 1'6qulpa Soinl· Gobriol, c:"elt ~ uno ruo du Moyon-Aga qu'elle a pr616r6 s'attoquor... Dans un élan que rien ne brise~8· _ Pourquoi ces Cœurs Vaillants Tulle? mines prospères des de Notre Dame de Mais voyons ! c'est qu'ils _sont en colonie à Ussel, dans un site magnifi– quê où, par la bonne nourriture, les grands jeux passionnants, l'air pur dont ils se remplissent les poumons ou cours des séances d' hébertisme, ils se sen– tent devenir forts pour mieux servir. Mois ce n'est pas tout. Ce qui fait leur joie, c'est de vivre unis entre eux, comme des frères. Lorsqu'on est uni, c'est pour faire quelque chose. Les pe– tits gars de Tulle le savent bien, puis– qu'ils sont venus à Ussel pour y faire des plans. Oui, des plans !... N'ouvre pas de grands yeux étonnés comme cela, petit frère. Les Cœurs Vaillants d e Tulle sont des types qui ont du cran et qui, ayant décidé -de suivre à fond, pendant leurs vacances, lés consignes de leur Mouvement, se sônt mis à bâtir en– semble les plans de la Cité Chrétienne qu'.ils veulent reconstruire chez nous. Par leur chic esprit chrétien, leur charité, leur dévouement, leur dé– brouillardise, les équipes ont acquis chaque soir- un certain nombre de vail – lants qui leur ont servi à acheter leurs pierres de construction. Et voici que, peu à peu, les ma- quettes des cathédrales ont pris forme. 11 a fallu en mettre un coup ! Songe qu' il ne faut pas moins de 1.200 vai l– lants pour cha cune ! C'est d ur à go- " gner ! • 30 août. Fin de la colonie. Les ma– quettes sont achevées, les pla ns sont faits. Car- tout cela, c'est plus qu'un sim– ple jeu de vacances. C'est l'image de ce qu'ensemble, nous les Cœurs Va il– lants de France, nous al lons bâtir chez nous : mieux que des cathédrales de pierre, la Cité chrétienne où notre Loi - de Charité sera le ciment qui unit les esprits et les cœurs, le merve iÜeux se– cret qui rendra à tous la paix e t le bonheur. Cette Cité-là, c'est en classe d'aborè:l que ·nous la cor.struirons. En classe, avec nos camarades qu'i l nous faudr'O conquérir à notre fier idéa l, en classe où notre travail de ch9que jour sera notre façon à 11ous de SERVIR en fils de France, en fi ls de Dieu. Cœurs Vaillants, en avant, a vec plus d'ardeur que jamais ! Quoi qu'il ar– rive, quelles qL·e soient les d ifficultés, « dans un élan q ue rien ne brise, nous bôtirons la Chrétienté n. Chef BERNARD. Pomr l'année scolaire_que nous commençons, le Maréchal, la semaine prochaine, nous donner a ici m.ême ses consignes... A SQn appel, nous serons ficf's de lrépondre • Présents-•.... Le chrétien n'est -iiil pas Ile memeur ouvrier de la reconstruction française 1 1 F ILS cJe culti- vateurs, Marius 1 Troundelair, après avoir ven– du son bien, est venu tout jeune s'installer à la ville, et y a ac- quis une gentille aisance. Retraité maintenant, il a, au beau milieu de la Grand'Rue, sa maison bien à lui, une jolie maison aux volets verts, avec un grand b alcon qui court tout le long de la faç~de. Epicier, boulanger, marchande de légumes, Marius Troundelair a tout à sa porte, et il vivrait heureux si... si les événements ré cents n'étaient venus détruire sa belle tranquillité. Chez l'épicier, on n'a plus de légu– m es secs qu'avec des cartes. Au m ar – ché, les légumes frais sont r ares et hors de prix. Marius Troundelair a une sérieuse fourchette, et le régime des r estrictions ne saurait lui conve– nir. Ah ! qu'elle est loin, la belle épo– que où lui-même produisait par son travail tout ce qui lui était nécessaire : blé pour son pain, légumes en abon– d ance, lapins, vola illes, et m ême le joli petit cochon dodu que l'on tuait joyeu– sement chaque année pour fêter la Noël. Comme il regrette ma intenant ce beau temps de sa jeunesse. Le Mar échal a bien r aison d e prê– cher le retour à la t erre. Lui aussi v a y revenir : il louer a un jardin non loin de sa maison et aura du moins ainsi ses légumes. Et il leur fera voir, à ces h abitants du Nord, comment ça 1>Qusse, les légumes, quand c'est lui, Mar ius Troundela ir, me du Midi, mêle. un hom– qui s'en Oui, mais le m al– heur, c'est que l'hom– me du Midi est arrive trop tard. Il y a belle lurette que tous les t errains environnants ont été retenus et mis en éulture par des voisins plus prévoyants. Seulemènt, quand Marius Trounde– lair a une idée, il a l'habitude de .la poursuivre jusqu'au bout. Puisqu'il n'y a plus le moindre petit mètre carre de jardin à louer, il construira un jardin chez lui, pas moinsse ! Et pendant quelque t emps, chacun est fort surpris d e le voir r en tr er à tout e heure en fléchissant sous le poid:· d e sacs pesants. On l'_est plus en– core, huit ou dix sema ines plus t ard, quand on s'aperçoit que Marius Troun– delair a tout simplement transformé son long balcon en un vulgaire pota– ger, pas bien grru:id évidemment, mais où ça · pousse magnüiquement. De la r ue, on peut distinguer une planche d e carottes, des salades, des tomates et jusqu'à un pied de courge dont la -tige puissante s'élance à l'assau t d e la b a– lustrade de fer du b alcon . Et notre homme de piocher , de r a– tisser, d'arroser, tout le lon g du jour, tant et si bien qu'une belle apr ès-midi de d imanche, l'excès de l'eau d'arro– sage, r ompant souda in toute s l es di– gues, asperge inopinément un couple de promeneurs qui vient à passer juste en dessous. Coups de sonnette, explication s, jus- tice de paix et, à son tour, c'est le pauvre Marius Troundelair qui se voit laver la tête par M. le Juge, pour avoir · lavé de façon exagérée celle de ses concitoyens. Il ne sera pourtant pas dit que tous ces légumes qui s'annonçaient si bien, vont maintenant périr de sécheresse, à cause d e quelques gens susceptibles, et qui ne savent rien ,s_upporter. Après minuit , il n 'y a plus personne d àns la Grand'Rue. Il n'est que d'attendre cette heure-là pour procéder a ux irrigations journalières. Et pendant quelque temps, tout va en effet fort bien ainsi. La récolte s'annonce splendide. Si seulement il y avait un concours agricole, c'est sûre– ment Marius Troundelair qui décroche– rait le premier pr ix pour le légume ! Mais voilà qu'une belle nuit de clair de lune, tout le quartier est mis en émoi par un craquement formidable ven ant de la maison aux volets verts. Chacun alentour de mettre le nez à la fenêtre, bien surpris de découvrir que la fameu se maison n 'a plus ni jardin, ni balcon. Par con tr e, ils contemplent, ahur is, au rez-de-ch aussée, sur le trottoir, en bonnet de nuit, l'ar rosoir encore à la main, un Mariu s Troundelair, non moins ahuri, gesticulant au milieu de ses légumes ent remêlés d ans une monstrueuse salade r usse. Sous le poids de ia t erre, des légumes et de l'eau ac– cumulée, le b alcon s'ét ait détaché sur toute sa longueur et écroulé d 'un seul bloc. Alors, d e proche en proche, tout du long de la Grand 'Rue, fuse un inter– minable é clat de r ire ! Le lendem a in, la ma ison aux volets ver ts est r estée obstinément fermée. Une lettre au notaire l'invitait à la mettre en vente, apr ès en avoir au plus tôt fait dégager le t rot toir. Quant à lui, Marius T r oundelair, il est rentré au paysf et peut-êtr e l'avez– vous rencontré, dan s son « bien » qu'il a eu la ch ance d e pouvoif racheter, plant ant ses choux avec ardeur, fier et heureux enfin ! Car, cett e fois, c'est bien le vrai retour à la t erre ! Il est fier en vous faisant v isiter son petit domaine où, il n'y a pas à dire, potager et basse-cou r p r ofitent à merveille. Et il vous expliquer a pour – quoi il est heureux : on peut arroser t ant que ça vous chante ; on ne r isque pas le procès-verbal. Et il aura beau bêcher, planter, piocher, fumer, r atis– ser tou t son saoûl, ça n'est pas cette bonne t erre d u Midi qui lui fera la « mauvaiseté » de dégringoler d'u n ét agë; coquin de sort ! T h. de CHRISTEN. PIONNIERS D'&FRIQUE < l A boui de munitions 1 FIN DU GRM"D RÉCIT HISTORIQUE PAR HERBÉ ~ .. .. soient sur les peaux de bœuf ten – dues. A l'abri derrière ce bastin– gage, les hommes du canot décimaient Io garnison de l'ile et quand celle-éi voulut s'abriter du feu du canot, le canon du bast ion ia mitrailla. Deux heures plus tard, l'ilot était "reconquis. A BOUT DE ~1U NITIONS ... Mais, quand le so;r. Paul Holle f it le bilan de la journée, il f ut effrayé. - c Si Fa idh9rbe ne v."ln t pa s, • murmura-t -il, nous sommes perdus. Ou moins t'.honn ur sera sauf... c En a ttendan t , que pcr~onnf'! du m oins cr ne sache notre p~nurie J e m,uni– t ions... ~ Mais ~uand le c . . :ri~:d n t se sen – t a it a cct..blé pa r ces tvurP1ents 1 il pen– c pu entrer dons Médine ; c'est avec • cela qu'il faut t enir... > - c:. Mais le • Guet N 1 Dor & ne • pourra-t-il nous rejoindre ? - « Je l'espéra is, mo is un m ot du E>octeur Luzet qui a passé guelqu"e c tem ps près de l'enseig ne dé va is- • seau des Essarts qui commande le • • Guet N'Dar • 11 l - m 'a ~aconté brièvement ce qui s'est passé_ Vous • savez que depuis sept mois, 1e bo· c t ea u éta it échoué p rès de D iokhan– • dope_ Des E.sarts avec son mi'ca– c nicien, son chau: feur et 25 Ca iots <i: a résisté d1..1rant tout ce temps • aux at t aques des dissiden:s_ Il c ava it construit à terre ·.;.1 f.:irtin et c a même réussi à mc:~11en':- un cer– c tain nèmbre de villog~s dons no tre alliance. 11 o reçu un ordre de > Sa it s01..1doin à la pancarte qu 'il a va it f ait af ficher sur la J:'!' t J du fort in... G Va incre ou mourir vour sofl Dieu et le pays... Vive Jésus-':hrist ! Vive la Fro nce !... > • Faidherbe lui disant de venir à na- • tre aide. Des Essarts •av".lit enfin c remis à flot son boteac1. Cbs c;ue c le • Sénéga l > o comm~ncé à mon- ter, il y a qvelques jours, D~s Es– c sorts s'est mis en route , ma is cr~ c rivé eux petites catoroctcs, près Selima serra son poignard : - • M alheur ! C'est Niame. J'au– " rais dû la tuer... • - c Le f eu aux cases, cria N iame... " le feu aux "cases pour y voir clair. - c Le t raître... mort a u tra ître 1 s'écric -t-clle à nouveau, et bondissan t par-dessus les corps des combat tants, elle se jeta sur Selima et lui plongea son poignard dons la poitrine. Bientôt !o voix du comm andant éclat a t oute pi :iche. - (; Ha rdi l~s enfants, courage... P Grâce à .; iarr e, la ville était sau– vée, mois !e é c nger r~stoit grand. Les Toucoult:urs s'étaient emparé3 de 1•;1e et à moins de 50 mètres, ils couvra ient de balles les rempa rts. 11 faut les en déloger, déclora • Paul Hol le. Ce sera dur... • Commandant, annonça le ser– c gent Desplats, il y a là une bor– e: qu~. En confect ionnant avec des • peaux de bœuf un bastingage à c l'abri des belles, je me fais fort • avec quelques hommes de contour– " ner l 'île et de la prendre à revers. - • A llez donc - Desplat s >, ordon– na le commandent _ Le sergent salua et se mit aussitôt à préparer le canot . Il prit avec lui 3 captot s et .8 hommes d'équipage. Niame voulu t encore l'accompag ner. Poussant ou large le canot dériva vers l'i le. Les Toucouleurs t irèrent sans arrêt ; mais les balles rebondis- UN Un 1our Sambolo vir. '. au nom des Chefs réclamer de Io ~oudre et des balles_ Paul Holle rafL• .J. - a C'est dCL~ q · ' tu n 'en OS plus, répliqua brus~ .... ·~mcnt le roi de Médine. > Sans mot d ire, . ..iul Holle accom– pagné du sergent Desplo ts le condui– sit au magasin à poudre. 11 l'y fi t ent rer et lui montrart des rangées de barils de poudre € 'l c.>.é. les uns sur les outres, il d it ~impb.nent : - • Voilà des barils de p.:.udre. • - • M ois pourquoi refuses- tu de nous les donner ? - c 11 y o assez de rnor ts au tour c de Médine... L' ~:r e· t cmµesté . c Veux-t u donc que nous si.Jycns in– c fectés d~ toutes sortes de m a la – c d ies ? • Réconforté, Sambala s'inclina. , - c C'est bien. Excuse -mo i. • Quend Sambalo fut parti, Desplat s regarda son Commandant : - c Vous a vez donc une réserve • de poudre ? • , demanda-1-il sur– pris. A vec un sourire amer, Paul Holle alla prendre un baril et le renversa : Il ét ait v ide. - • A h ! s'écria le sergent Des- • plats_ Quel homme vous étes ! > - c Vous savez, Desplo ts, expli- • qua Paul Holle, que j'ai eiwoyé des c messages à Bok el et à Senouaebou. Les Commandants Cornu et Girar- • dot ne peuvent quitter leur oost e, c cor le pays environnent bouge... Ils c nous ont envoyé un peu de poudre et des ca rtouches par porteu rs in- • dividuels. Seuls trois sur sept ont • de Soutouk holle, alors que les Tou– couleurs le fusillaien t de droite et • de gauche, le • Guet N 'Dar , a • été pris dans un ra picie et s'est jeté sur une pointe rocheuse où, c pa rait - il, il se1 oit cet te fcis·ci bien c perdu ... ou rncins pour nous... Vo ilà " où nous e n · sommes... - • Il ne nous reste donc p lus que Faidherb_e_ - c Il ne nous reste plus d 'espoir • qu'en Faidherbe • , ré,iéta le Com– mandant. A BOUT DE VIVRES... Des semaines ava ient pa ssé depuis la dernière a ttaque des Toucouleurs et dans Médine, la f amine f a isait mourir bien des gens. La nourrit ure ne consistait plus . q4'cn a ra chides. Mo is la détresse éta it te11e que Paul Holle résolu t de f oire distrib uer les derniers vivres de ré– serve. Accompagné de Sambala et de Desplat s, il se rendit au magasin. Un cri de stupeur s'éleva quand la porte f ut ouverte. Les sac.s de farine a va ient été éventrés et les sacs d e cassonade arrosés d'eau, le ca fé jeté à te rre.. . Ces vivres éta ient perdus et ce ux- mêmes qui t raîna ient encore à terre avaient été empoisonnés. - c Qui donc a fa it cela ! > ques- l 1l C'était l'un des bateaux à va– peur dont disposait Faidherbe. Les deux ou t res s'appela ient le c Pador > et le • Basilie • . J Ol I BUREAU Voici uo joli bureau, pa• difficil~ o foire, avec dea planches (à défaut, vous pouvez aussi le fabriquer avec du cartoo et do la ·colle, eo rédaisaot t oates les dimcn· sions ao dixième). Toutes les planches devront avoir 2 cm. d'ép!!Îsscur environ, si nous voulons que Io meuble ooit sol\dc. Commençons par fabrir. uer les 4 pièces indi~n~cs sur ln ~gure 1, par Io l cUre A, :uis Ica 4 pbnchettes iodiqnées par la l ettr o n. Ajustons avec des v is et dcta poiote9, nos ~tagèrcs B Gur nos montants A. Il ne reatera plus qu'à plo.ccr, sur le tout, en observant l es dimcosions portées ou cchéma d'ensemble (fig. 3) la table- (fig. 2) même du bureau. - Pour l'embellir, on oeui: le teinter ~1u ~rvu de noix,, en employant plunicurs c:>:.·~hcf'. ""U ;– ccssives jusqu' à ce ~n'on ni~ nbtcnu h c~cle:ur désirée. Préafablement, vous aurez pass'""' v·otrc meuble ou papier de verre et ù le pierre ponce. Puis encaustiquez . Ou icn, enduisez .te de couleur émnil 1 ou de ripo!in de t<'int-:o s'bc.rmnnisont avec le r este di? i'amcublcmcnt. Bois ,,ëcesscfre. - 4 pièces A, plouchcs de 70 cm. do bout, 60 cm. de large, 2 cm. d'épaisseur, avec entailles donn le ba.s ; 4 piô~ ces B, plancheo d~ 40 cm. aar 60 et 2 cm. d'épai•scur ; 1 plancho do 1 m. 60 our 7(J cm. et 2 cm. d'épaÎGSCDr . tionno Sambola' avec rage. commandant Paul Hollc scrutait i'ho- - • Qui donc ? répliqua le ser- rizon dans l'attent e de l'arrivée de• u gent Desplats ; sinon Selimo le trot- •ccours. " t re... Tu nous l'avais donné comme Le 18 juillet, Io ville était morne u homme sûr pour s'occuper de la dis- et silencieuse. Soudain dons le Il in- c fribution des ra t ions... » ta in, des cou ps de feu re tent ire nt. Sambala baissa la têt e. Paul Holle s'adossa à la porte dt: - <1 11 éta it sôr a u t re fois, reco~- iOn burea u et regarde vers l'ouest. < nut- il. Que v~-tu f aire ? • Des Toucouleurs passèrent, t a ttant Paul Hollc était resté imriassiblc. un retraite. - • Cont inuer à t enir jusqu'à l'or- Et voici qu'à une dist ance de 3 kms rivée de Faidherbe. environ parut enfin le • Basilie • , - • Ah ! Faidherbe ! Tu nous en l'un des ba teaux du gouverneur_ Lo par les toujours et nous ne le voyons colonne de secours était déjà à terre _ c jamais. Fixe-nous un ·délai. et fonçait à travers la plaine. - • -Attends que les eaux soient A pleine voix, Paul Hollé ppcl:i • hautes ; les bateaux du Gouverneur ses hommes : t t 1 f i - • Debout ! voilà Fa:dhei t e... > pourron remon er e euve. Sambala se jeta vers P<1ul Hollc : - « Mais qua nd seront .. ils '.o ? - c. Vite, donne-nous de lu poudr~, • Vois-t u, il faut r.ous dire une date. • C<es balles. • o: N cus t;.~ .. opterons de !l..,..uftnr JU S- Pa ul Hol!c le regarde ; que-là , mois pa s plus. eux-t u jus- - • Je n'en a i p h.Js, mo is qu'im~ • ~e~·~u • 10 juillet? au 15, au 20 juil- • pc.,te. N ous nous battrons à- l'aime b!c nchc. En avant ! , P ul Hollc f~rma los \-~ux et ré- Les - soldats mirent baïonnette au fléchit _un insta nt. li sen t' !t bien q ue canon. les Khossonkés e t les Bambaras la pat ience de ~es hommes ét ait à soisir~nt leurs sabres ou leurs poi– Lout . JI ouvra it .:.er.ier1dont Io bouche gn ords... i-our répondre à Sarnbala qui , .'.pé- Les portes de Medine s'c>uvrircnt et 1ait : ce flot de survivants se jeta sur les - < Dis-nous jusqu'à quc~d il fo u- Toucou:eurs Qui bloqua ient la ville e1 dra t enir... > le fart à les t cuchcr. Voyant avec Qu a nd un remous se produisit dons rogc venir lr"!S secours a ttendus par la co11r du fort, des cris se firent en- les défensea·s de Medinc, et leur t endre et soudain une voix vibran te échapper la conquête i,u'ils espéraient cria : après tant d'assauts, les Toucouicurs - • Jusqu'au 30 juillet . ne pouvaient se résoudre à fuir et Tous se r'ctournèrent et poussèrent beaucou p se fa isa ient tuer sur place. un grand cri : Emportée par un élan irrésistible, - c Madiane 1 > Io colo nne d e secours a rriva it . C'était en effet le prince M adiane, Paul Helle aperçut tout è coup :. Io enfin de retour à Medine. . têt e des fantassins le lieuten n.- o - • Eh bien parle, tu as vu Foi- lonel Faidherbe qui, dan~ son :; ~:~té, dherbe ? interrogea Pau l Holle. n'avait pas cessé de harceler ses 1 ~m- • Oui, répondit à r.ou te voix mes... < Madiane, 1'ai vu Faidher be. Il ét ait Paul H"lle chancelant d'émotio~. et < en campagne cantre les Trarza _ Dès d'epuisemen1 se jeta dans les bra' qu 'il les a ·écrasés, il est revenu à que lu i ouvra it le gouverneur. Saint - Louis. Il rn'a dit qu'il serait - cEnfin, mon colonel. murmura- • là ou plus tard le 30 juillet. Voici t- iL Vous voi là ! Il était têrr.p_._ : ses let tres_ - • Je m'en opèrçois, répondit - ~ Vous ave z entendu, s'écria Fa idherbe, en jetant un regard d • Paul Halle. Faidherbe est en rout e. • pit ié sur les v isages émaci6s de ces · - • Le 30 juillet est loin • , re- < hommes à demi-morts e faim. marqua Sambalo. Vous vous êt es bien battus et je - 1 • Nous t iend rons qua nd même.> < suis fier de vous. ~ Gagnés par la conflance du Com- - "- J'éta is sans nouvelles de vous, mandant les hommes s'écrièrent : • expliquait Paul '-iolle; le dernier - c Vive Faiderbe. > c message reçu vena it d u docteur - c Viens avec moi, ordonna Paul Luzet q ui me racontait l'odyssée c Holle à Madianc, t u vas me ra- • de l'enseigne de vaisseau Des Es- c conter ton voya ge. > ci so rts. > Comme Madiane entrait dans la Le fron t de Faidherbe se rembru- cour du fort, une silhouette se d ressa nit... devant lui, c'était une jeune fi lle - • Encore un brave qui nous a noire : .. Quittés... > - • Je suis Niame, dit -elle, la - • Comment ? Des Essarts est c sœ ur de Sidio. Tu es revenu seul? ,. o: mort ? - c Oui, Nia mc , répond it Ma dio nc - • Ava nt-h ier... -comme le botcoit • sovdain tout triste. Je suis seul. > • • Podor • arrivait à la hauteur du --1 c Et mon frère ? > t' c Guet N'Oar > ... près de Soutou- Madiane regarda longuement N ia- • khallc... On a transporté dans un me avec gravité et dit lentement : • canot à bord du • Podor • le corn- - c 11 est mort en brave dons c mandant du • Guet N'Dar • dc- c mes bra s. > « pu is d ix heures sans conna issance - c Ah ! > . Et de d ou leur Nia mc c à Io suite d 'un accè s pernicieux. s'effondra, t ondis que Madione ra- • 11 était épuisé et est mort dons la co nta it : c: nuit... J'a i fa it incendier le villa g e - c C'était à notre retour. Nous • de Soutoukholle, qui était abandon– < avons fait halte près de l'enseigne • né, dans l'espoir que l'incendie vous de vaisseau Des Essarts et nous • annoncerait notre approche. Vous c nous sommes ba ttus longtemps avec • ne l'avez pas vu ? c lui contre les Toucouleurs. Sidio o été - • Non, mon colonel... frappé à mort. Je l'ai soigné du - • Enfin, nous voici réunis... Dieu c m ieux possible. Mois sa blessure c soit loué ! ! ! ;;) c ét ait grave... Il est mort en poix, Paul Halle se retourna et montront c en t e confiant à m_oi, N iame_ • ou-dessus du fort de /\.'.edine Io dro- La jeune fille sanglotait toujours_ peau tricoloro qui s'agitait sous 1 - • Ecoute, reprit Madiane, j'ai brise, il dit simplement : c fait une promesse à Sidia. Tu es - • Notre drapeau flotte toujours c fille de chefs et princesse de • libremen t... > c Cayor... J'ai · promis à Sidia de t e Avec une victoire de plus '" c prendre avec moi et de faire de toi conclut Faidherbe. c ma femme un jour. > • - • Ce que Sidia a dit , je le f e– < roi >, répond it a vec soumis~ion N iame, c mais va, Madiane, le Chef • blanc t 'attend_ • Madiane entra dans le bureau de Paul Halle. LA VICTOIRE •.• Pendant quelques jours, l'exaltat ion caus6e pdr le retour de ,\\ diane et les nouvelles qu'il apportait soutinrent fes a ssiégés. Mois les Toucouleu rs se firent plus pressants. Un soir d_'orage, alors que la pluie ruisscl~it sur les corps des Noirs, ils n~ont" ~:=nt e ncore une fois à l'assa ut, ott'JQ'J'·.,t ô c.-,,ups de pioche fcs mur~ du tottJ de Som– bala. Tout un r-:in de mur s'abattit et les : ou: )Uleurs p r la brèche se ruèrr·ri à i'attoQuc de nouveau, mo is ils fL -c:~t on!..-,.-•i... - l~u- chef, le T icrno Gui~: r-:... pro"'&;JCr fa retra ite des .;1 rviv: ...., -·r ·it C · foire dresser •.Jn rcmpor 1v2c tes corps d es hom – mP.s tués r'nns l'as3aut... C'est alcr' Qll•' les eaux du Séflégal montèrent à fond. Chaque jour, le ESr:--CE L 'ombr o d'un !oun6 paroi o' 6vclller . Do~ fouille!> s' ogitèrc nt..• P r écnutlon · nouoom cnt un h oll\D\e tJO glioc;a v or a un cèdre••. HERBE. FIN le l17.1~ , fi_ o,l\.~ o ~terieux Mli'.ïr!!~ Si tu veux connaitre la clé de ce mystèro. lio l o grand r orr.an d 'avonturos qui commcncora dano Io p r ochain numéro do « Crouro Vaillan ls >>. M Jl.THIJl.8 L'OURllGIDJ, c'est un r oman de Georgos Mari6vnl : do l'aventuro, du mystère. V C:J.B ~oroz touo pasoionnéo par sa lecture. Toi qui ll.ch~ tc' ton journ.ol chcz, o mnrchDnd de iournnus. do ton quartier, veux·tu êtro aOr de pouv oir 1 uivro c ette capt ivante hiotoiro jusqu'1m bout ;. Alon profite de l'abonn«lmcnt de trois moia à 15 france que noua ovona créé on ottcndnnt Ici étrenne;... c Cœur!i 1 Vaillants •, 16, ruo Nicolol, L yon (C. P. 891-20), 3 moi•, 15 Ir.; 6 mois, 26 fr.; 1 on, 50 fr.

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