Cœurs Vaillants 1941

(!)_• ~in4èlit ~@!ff~~~tà'ü~~ ...'9&8 IM-.lt:t.@m!fé-o You.s parle ... J m Cinq, oix, ocpt.. , lco coups de l'horloge résonnent un à un t:o 2 : oil;:;:• du d:a~~°; foie, la petite aiguille fera de nou- li veau réoonner ln pendule Avoc un bruit sourd los socs lourdement chorgés ont dispon1 Jons le précipice ; longuement leur chute s'est répercuté~ aux échos dt:is •·afléeo et tu os frémi devant Io mystère dont •'enveloppe cotte étape.•. Quelle peut bien être Io couse de cotte. aven!ure. inattendue 7 . Solidement encordés, forts de Io Loi qui nous unit, prots à offrontor toutes les dlff1cultés, nous nous étions cngag.és , le coour fort, 'ur Je rudo sent.ier de montogno. Mai• ®s les pr 9 micrs pas uno chose nous a paru é'vidento : pour pouvoir franchir les défilés qui so pr~fllent, étroits ot sombres sur Io ciel clail', pour escalade1 à la force dos poignets rocher• à pic ot pentes abruptes, Il fout avoir los mouvements li.,rcs. J'ai fait Io dernier conco11rs ovee entho11slae• me.•• j'oi été un .heureux gognon~. je vioru1 do recevoir le mao,..ifique stylo.;. merci... ~· 4 Faire ,,;s concours aoet errlhous,a.sme », t70tJS avez tol'f à Jait raison, Achil/a Van H ..., J, B é:si6f's et oous aussi Etl~· •• B..., de Lyon, qu( êtes '' contents des 'pri:c ~cçu3. Il :; aura encore d' aulr4S concoar:: d<ms q: C. V. )) ; {fs 3ero"1 tle pieu en plus passiomu111ts: ramenimt nu rythme régulier \# dee heuree lee différento O épieodee de ta journée. O Q Plus de cos invraisemblables bagages qui vous transforment en ·entrepreneurs de d6mf· nagcmc.nt ; pluo de cos socs tass<Ss ot lourds où les novices en campi!'g emmagasinent des provioions qui suffiraient à nourrir un régiment pendant touto une etope. Non. Le .strict nécoosaire, J'uniquo indispensable, voilà ce · qu'il. nous faut à nous les Valllants. • Dfles-le à tous vos omis. P/Cla 0011.s S6r sz nombreux à les fGire plus Cd sera am•· S0111. c•est comme pour {o page <I jeu~ :) de clJtJ. Que semaine. Ave:2'•t1oas remarqué tout ce qu'o" peut y découvrir ' s.cns compter que pour rédiger c~tte Paee. nous 0 011s emboochons tovs. Dé.Jà no"'" avons reçu des quantités de inir, devineti,s, bri·. colages. Qui se mrnlrera 1~· meilleur ;oarnali3td 1 Ao-tu déjà pcmsé à tout ce qu'il te faut, du mntin au lever, jusqu'au soir où tu t'endors? Seulement voilà. Quand on est un Cœur Vaillant, un vrai, ce n'est pos dans des pré– cipices de montagne qu'en lance au llasord les bagages superflus. On ouvre tout grands les yeux pour chercher autour :le soi ceux qui souffrent, ceux qui manquent de tout ot c 'e.st vers oux qu'ori se tourne pour donner à pleines mains, le sourire aux lèvres. Des pauvres, il y en a toujours eu, il y en aura toujours... il y en a plus que jamais e n cette douloureuse année où nous sommes. lma.gine un_peu que tu te tro uves tout d 'un coup, tout st!'ul, nu milieu d'une mai– son déserte Tc représentes- Mais depu's le jaur où leur Chef voulut naître pauvre, dans un camp~ment de réfu~lés, les tllrétiens de taus les âges et de tous .Jes pays se sont toufours penches sur leurs freres malheureux ; ces frères quo Jésus aimait de façon toute ..spéciale puisqu'il leur a. dit, un soir sur Io montagne : • Bienheureux les pauvres... ils possèderont le royaume des Cieux ». Je suis un petit Lorrain... nous n'avons plus rien... mai! nous avons confiance, et très bon moral dans l'ensemble. Dès que j'ol reçu • C. V. •, jo me suis jeté dessus... tu tout ce qui te manquerait pour cette 3Împle vie ordinaire de tous ieo jouro ~ Foio-t>n donc la liste, tu en serno ~tupéfait et peut– è tre olore, petit frère, il te _ eera pluo W facile de deviner ce qui manque à tous ceuu qui vivent, sana provisions. sans travail, loin de leur maison et de leurs amis, dane la triste détresse du rude hiver. Pourt·ai- ,.,..,..,,...,.,,p– der dano ta recher che, noua uvono imairîné un petit jeu: Réuniose'z-vouo e n équipe ou en fam ille, a ve c vo3 frères et sœuro. Dessinez our un morceau d e p a pier ou de car- toti~_i;;:;~.o...-.wi ton, un cadran d'horloge de 10 cm. ~"large environ. Sur d es p~tita morceau" de cmton, décalquez éga le – ment lo!o neuf dessins qlii illustrent cet article. (On • Cœur Vaillant, veux-tu que nous fassions comr.1c eux ? Oui ? alors, écoute bien : NOUS ALLONS LANCER ENSEMBLE, PENDANT CINQ SEMAINES, UNE GRANDE CAM· PAGNE DE CHARITE. ~ncodr-'e dCJn< les étapes 4 à 8 de notre ascension, elle nous fournira l'occasion de mognifiques activités dont je vous expliquerai le détail au fur et ô mesure de Io routo. Et puis ~urtout, comme il n'y a pas de plus gronde ioic que de donner, •elle nou~ fera monter, d'un pas rapide ot sllr, par les sentiers du Guide, . tout droit vers le Bonheur. .• L'ALPINISTE. Voici le plan de cette grande campagne... Pour les Groupes. Elle se fora en équipes, naturellement, et c'est en équipes que vous en noterez, cho– que semaine, les activiiés. Le 28 février, toutes les équipes rassembleront leurs ta– bleaux d'honneur pour afficher sur la corto d'ascension du groupe, les résult.ots généraux de Io compagne. Pour oujourd'hui, occupons-nous d 'abord du commencement. Sur une gronde feuille de. papier ou de carton, reproduisez, en l' agrandissant, Je dessin ci-d essous: Repérez ensemble, dons• votre villoge, vo– tre quartier, votre rue, les familles pauvres que vous connaissez : ré fugiés, chô– meurs, familJes de prisonniers, etc... (Si por hasard, personne ·dans l'é– quipe n'en avait trouVés, deman– dez à votre dirigeant de s'adresser Puis commencez à chercher ensemble ce qui peut le plus leur mc1,,quer et foites-en une lbte. Vous n'avez pas d'idées? Alors, regardez donc un peu, le petit jeu que nous avons inventé ci-contre... Et attention 1 ne perdez pas de temps ! Parlez à vo S' parents, à vos omis, à vos voisins de cette chic compoqne de chorité: Lo semaine prochaine, nous commencerons ensemble, le ramassage de nos trésors. Quelle est l'équipe qui bottro le record? . Pour toi, alpiniste, qui es seul. Les consignes sont les mêmes que pour les grollpes. Sur ton cornet, à Io page de cette se– maine, tu reproduiros Je beau dessin ci-des– sus et tu chercheras oui tu pourrais aider pendant ces cinq sema ines. Et vous ouez eu raison, F.-M . J•••. réfugié à Lo Sauge. parce que « Cœurs Vaill<D1ts » s•est j"stement donné pour IÛ· f_ht d'aider tous les petits gars ;I• Fnntce à retarder l'avenir ouec uml/ance ot optimisme. Il v1ut être pour vous tous "" royOn d6 soleil et tf' espoir et c'est pourquoi nous /aisof!s une fois de plus appel à tous les lecleurs on leur dc– mofldtmt de nous faire /uzrv111ir ici los quelq"e" /rarscs qu'ils voudront consacrer à des ohosntt– menls pour leurs· petits frères lorrains. S.O.S... S.O.S.•., nous crie Maurice D..., de Montpellier. Pour suivre vos consignes, f.oi ra• massé autour de moi un tas de choses pour lo Secours National, y en Cl chez nous sur tau• le11 meubles, mais je no sais pas où les pomr••. 'Que fout-il foire ? Co q•'il faut /afro P Maie '""S dé,Oclter de débarrasser les m11ubJes de ootrc fi!Om~:m cor cel enfJahissemcnt na àoil pas itr'1 lré,;isémtmt pratique et, iious Stlf)61f, ce s'est Pas 11• caeho.neIJ sur U1!t dossier d• fauteail qui réchaujfera beaucoup les réf.,giés I Te– rrez, lise!.J 'DÏle le billet de l'a/. core en inventer :~~ ~u:~: œJ"' pour .-,omplétcr les heures àe la journée. ) Au signal, il s'agit de placer chaque petit c arton sur le cadr QI~ à l'heure de . ~~\ j:~r:~elioe cc qu'il re- pour cela . à la ligue Féminine d'Action Catholique de Io Paroisse, ou bureau du Secours Not1onol du Déportement, ou à la Croix-Rouge. ) Faites, sur votre tableau, du cèté Familles secourues, autônt de que vous aurez adopte de familles ou de prisonniers; Si vous n'en avez pas 1 trouvé, mettez le nom de J'œuvre ô taquelle vau< adresserez .vos dons Tu peux très bien, pour cela , mo– biliser autour de toi frères, parents, comorodEIS... Vous chercherez ensem– ble ce q1,1i manque à cette famille, à ce prisonnier, à ce réfugié que vous aurez adopté, et; Io sema ine prochaine, vous t rouverez sûrement une quantité de choses à · leur dis– tribuer. fJlnlste, sur cette mime page. Quattd 001:1s atsr~z fini, vous saurc:s que le groupe q C. V . » de oo .. Ire ~;llt! oous attend pour l'aider Jans Io /ormi– dablt1 campagnt! qa'il va ortattis~... tioas saure:.r aussi qu11, même .si par 11ztrao,.di•aire oous h.abi· l!e:r dcns 11• CJi/laee où il ,,·y ai pas do groapcs, t! e1t cra.tres œu:ores Qtti se charge'1t de recueil– lir lt1s dc11s pour les Pa"f!res el qui oJlenâcnt CJotre offrande. X.Y.Z••. X.Y.Z•.• vous trouves que c'est an nom, vous 7 Voilà de.i heures que je me creuse pour deviner ce Aue ra veut dire... llJn mot d'explication,, s. v.. p., si vous ne .,.,,ulcx pas que j'attrape une méningite.,... n présente. Le gagnant cet celui qui a termine le premier une horloge jugée juste par celui qui dirige le jeu. cument433 RÉSUMÉ. · Un dossier contenant le secret dune tnventlon précieuse pour la pntrie u dt•poru le Jour meme de la mort de son tu ven•eur. ,9>.fu.b i.nrnrr i i. 0 que .r- -~,., 1:.CI-l>ôt.Lff 'Umce e,t{h~ ~~ 'cleJ>-rrùl~ J d,e<jl~·-· Eh I mos pat1vre Jean-, Pi"re, •o•s voudrions bie11 ooas ioiter ce maJhear, seule· ment, Poilà, •oas... 11oss se somm~s pas ·Plou rettstligrt6s qwe oo•.s. M cjs &01', ce ,., est /JtJS N•B blatue. La cJ.ic a.te• r t!.11 cett• joli11 histoire qse f/011s aot1JJ tast op~rdciée : « Le Noil tlo la Sorço l> doit aimer le mystère ou... la discrétiort, ccr il "e · naos o fi& i•diqr1é so11 11om, Noss sovofl• S••leme111 qa'ii liahite Chambéry .t... qu'il roeo•te joliment bi•" les histoires. Alors, si •• /i3tlfJt ces ligues il poo– vait sœoir · que ffoar attes.dotts s~s orJoois atu1c impatiaff&S et Q-a1 ftoas PO•drions bio!"J .Sm.'IOÎr SOfJ t1om, aous en Stlf'ÎOtU très linr1a$. plos nipidement po1sible. Après DODO verrom il retrouver la piste de la ban· de. > de\~e[~6~vse~e~~lù?~e~~t~ ~J~~31'!'l~o'/g~~~eri! ~gr.;~o~i~e~~l~~~,~~·~J1~ted~u':n~~,~~a"6'~~'i:'~ ce pr.int. Que croit-il dooo <;u• tu no VU ? 1> µicr, reproduction, en petit. qui se meut DU/ Io pierre. de l'ombre geste de l'homme en conotntant, eR - « Que comptes-tu faire P dem•n· dJ!l Roger, o'Gbaodoonant. poor l'ins· tent, à l'initiative de ooo compagnon. - c Procédons, d'abord, por tâton– nements•• , l> levantin. qui les atllre ·dans un 1rnet-apen•. llG r~ussts•ent n s'échnpprr et rejoignent !P. m:itfnlteur nu momPnt où il p rend 1e trnln pour I• Caire. Le levantin échappe aux deux amis qui enlln le relrouve à Gl2eh. l.P< deux Jeunes l(rns 1Jécldcn1 d'aller Pll•· ser ln solrl-\e che1, un charmeur lte serpents mals un nnrcotlque est Jeté dans le brl'lle· t~rr~~r~Jl?;u~e n~.!~~~,~eup~o~1~i':'~~nbl~:f~j et fcs drux omis partent de nouveau à la poursuite des malrnlteurs. t:t pourtunt nos héros sont convain· eus que l'homme connait parfaitement les lieux. 1a façon dont il lcS a con· duit juoqu'ici prouve euffisommcnt qu'il n en est paa à sa première visite. Aloro, frayeur simulée ou réelle ? Co· médie ou oincérité ? Brusquement Roger pou!!lse un sonore avertissement qui oe répercute tout le long de Io galerie : - a Attention 1... » E n même tempo il tire Pierre par ~a manche de no chemise et l'oblige à reculer de quelquce pna. Déjà l'Egyptien a 1 eet retourné, d'un bloc, et p longe eon regard anxieux dano le& v.eox de eea cliento. Dupré oourit, montrent du doigt our · les dmtlcie du couloir, un énorme acor.. pion noir. la queue relevée dans une poaition egre1eivc, prat A fropper et q11i, lentement, recule •'abriter 1oue une pierre. Serval ouruute - « L'horrible 'bêfl!I. Sono toi, Ro· ger, je mettois Io pied deuuo. J> 4'. Oui. · Mnia, vnie notre mori· càud, il tremble de tou" aee mcmbree. ~ « J e me demonde ce ql'Ï l'ogite ~ <I Pierre. les EgyL>tiena sont, comme tOU5 tee Orientaux. forHI supers– titieux: et peut..être se fi~ore-t-il quo le spectre à'uu Pbarooo btmtc· ces lieux et qu'il sero veou me dire un petit bon· jour en par;soot... J'ai pt ns6 à ça > regarde. » Serval s'est retourné vivement, le tempe d'npercevoir dans la moin tendue de son ami, un petit pereonnago grossiè– rement décO'Upé oveo les doigta dons un ·morceau de papier. - « Tu vos voir Chéopo en penoooe, lui explique Dupré; pesse-moi la hou-. gic. » Et comme le guide semble étonn6 qu'on lui enlève le lumière : - . q Contin•1e à marcher devant, toi, et à n•us. montrer le chemin de la chambre souterr!l.Îne. > llo marchent ainsi quelque tempa. Et ooudeio, ear one dee mureillee, nne ombre gigaotesqoe apparait, au nez buoqué, ou profil d'oiseau de proie, portoat sur la tête uae sorte de tiore ayant one vague r~eaembJance avec celle dont le• Pbareons ee couvraient le cbcf QU][ jonrG de fête OU de aronde ouemblée. En même tempe, .. Dupré hurle d'ane voiJ: ongoi•sée : -t: C'eet lui; le voilà... Cbéope... » Un grand silence règne aloro : l'eJ:· périeoce est manquée. Nos jeunee gens connidèrent ironi· qoement le guide qui s'est retourné. anrpris. 11ooe appt1rence d'émotion. - « La , cause est jugée 1 1> lance Dupré-, en con~inuoot d'egiter, tout prêt do Io 8amme, aon personuoge de pa- Et d'un geste rapide, il le roule dnoe se& doigts et Je jette au loin. L 'Egyptien f1 once les sourcil& : il est clair qu'~l a failli fL son rôle de jouer la frayeur. Il cet trop tard pour ee res· saisir. A ussi reprend-il oon s ilure ob– séquieuae en même temps qu'il s'em– pare de Io bougie que lui tend Roger. - « Allez, 6Je deva.nt ... Nous te sui· voos ». commandt! Sen•al d'une voix ferme mais calme. <!'. Qu'est·ce qu'il va manigancer encore? » se demande Dupré qui ne le quitte pas des yeux, tandiè que Pierre continue, e11oe en avoir l'air, a obser· ver attentivement autour de lui dans le. creiote d'une surprise qu'il sent de plus en plu!!! prochaine. ne ont tourné à gauche, après on brusque crochet de ln galerie, Ils mar– chent encore p endent quelques instants et braaq:iement 1e guide a'errête dans le food d'une niche. - a Ob1 moussiés, voyez joulie pein– ture.•• X> Par troio foio il élève se lumière lier& Ill VOÛte, CQmme s'il cherchait rem.. placement de Io lreoque à montrer onx visiteurs. Le mouvement est exécuté avec trop de méthode, pourtant, pour qu'il soit naturel. C'est l'impression qui v ien·t à 1' esprit de nos héros. - ~ U a oignol ~. pense Servol. - « La tuile 1 » oe dit Dupré dans le même temps,. serrant de& poin,ga, prêt è toute éventualité, Le guide, la bougie lovée à boat de bras, les regarde avec une lueur étran· go dens les prunelles. Pourtant les jeo• oce gens croient s'être trompès our le effet sur la muraille, une fresque noire et ro.uge de toute beauté. Tandis qu'ils sont en pleine coQ.tem.. plntion, ils sont projetés v iolemment l'un -contre r autre 'POr une forme quj pane en &olide tondis crue · l'obscurité tombe brusquement, totale. L'instant d'après nos héros restent seuls dons les profondeurs de Io grande pyramide; leur guide a disparu. · Chepitre XI LE LABYRINTHE Servsl et Dupré restèrent an mo• ment comme es.sommés par ce nouveau coup. Ih o'ignoreot pae ~ombien seront grandeo les difficultés qc'il leur fan• dra · oJlrooter pour reyeoir eu jour••• si jamais ilo y .parviennent. Maio depuis Je début de leur odys· sée leur courage et leur ténsci!é ont été soumis è de trop rudes épreuves pour q u'ils s'abandonnent eu désespoir. II~ ne se copsidéreraient comme v~incus qu'eu moment où, après avoir tout es– sayé pour s'échapper de leur prÎGc-a, ile jugeront Io chose définitivement im· possible. Aloro... · Et comme à Alexoadric, lorsQu'ils s'étaient vos enlerlllé9 dono ~ biltiose du cimetière c,1usolmao 1 leure oins s 'é· treigoent et leur pensée a'élè ,vers le Tout Puissent, afin de L ui 'I demander Je •1!PPlém1>11t de forces nécessaires à surmonter cette nouvelle éprruYe. Réeonfortéo par cette :invooation muette ils délibèrent froidement. Servel, le premier, prend la parole. Se voix e'élève ooDo émntiùn sppereote: - « Eo eomme. moo viea.x, l'ooseo· tiel pour noue eot de sortir do là le - « C 'est le cas de le dire, coupa Dupré, puisque qu'il ne nous reste que nos doigte pour nous diriger~ tJ -- c ...par recoupements, ni ta pré.· fères. ?> . - « Vas-y, je su;a toot oreille. !> 4 Lorsque I'ioeident est arrivé, nous ovioos laiesé le grand couloir à geuche. Face à t1ous cinq niche& 3'00• vraient dans la m uraille. Or, ai j'ai bien fait otteotioo, c'est denu hl troi.. eième que nous aommes. C'est celai a'eet-ce poo ? ti Roger prit un tempo ponr r6tlëebir : « C'est exoct r>, dit.il , ae bot.1t d'oo court instont. « Donc, en revenant rmr ooe pas nous devons trouver ù nofTe droite deux niches que nous contournerons cho~ cane en loagcant 1ea mur!\ j1Jsqu'ou mo• ment où !d grande muraille oouo arrê~ tero. Alors nous la continueroas et quelques mètres plus loin noua devono rencontrer, toujours à . droite, le couloir qui mène à la oortie. » - <t Q ui mène à fo "ortie... Voilà. o'est eimple comme bonjour. Seul.,_ ment..• D <I Seulement P !> ~ '! T u oublies qu'en coaro de route nouo avons croisé OD tOD de petites chambres dimo lesquelles nous rioquons de ·oous engager en oveustlca. Une fojg dona on tel labyrinthe, Dieu e:iit oom· ment nous"' en oortironD. l> (A :suivre ' RODALY. Tout le jour les hommes se sont ba ttus com me d es lions. Devçmt cette vaillance qui n' o pas voulu faiblir, l'ennemi, plus fort en nombrt>, '(] . reculé, abando nna nt, pour u n te m ps, la terrib le lutte. &!fin les combattants vont pouvoir prendre un peu de repos. Le bivouac est vivement dressé et d éjà Io fla mme d u feu de camp m onte dro it e .et iégère vers le ciel criblé d'étoiles. Çà et là d es hommes, roulés dans leurs mon– t es, d orment pi'ofondé~ent à , c:ôté des armes d ont ils se sont déchargés et sur lesquelles veillent les seAtinelles. Quel– ques-uns cepeRda11t se sonr groupés au– to ur du feu et commentent encore les faits de ."la journée, cette journée si rude... et leurs yeux brillent de fierté tandis que Io lueur des flammes découpe en ombres impressionnantes leurs m âles silhooettes. Les h ommes- se taisent, Io nl.!it est calme, on n'entend de temps à autre que le cri d es sentinelles qui se répondent · à travers ·le comp, puis tout sombre dans un profond silence. 15 francs en 1C minutes C'est ee qae ta P9UX ppu si ttl - ~ Ji)NpagaaciYte aatud•ax..• C.V. t'offre an s!ïat aa• prime de !O % chaque fois qll9 tu aa trouvé 3 aba..n•· =-ba d'- aa et que tu les lui tranamets en même temps • accompagnés de leur montant (135 fr. pour 3 abonnements, aux chèquu poataux Lyon 891-20). El attention 1 Il est poasiblo de mélan– ger les abonnements à Cœun Vaillants, .Eù:nes Vaillalltes et Vaillance le journal des papas et des mamano. · Pourtant là- bas, au bout du camp, un h omme es t seul. Son front es t -barré él'un pli soucieux ; que peut- il redouter ? Qu'y a - t-il dom: ce so ir pour P.rovaquer en lui cette sourde inqu iétude contre laquelle il ' n e peut pas réagir ? L'enne m i n'a-t-il pa~ été repoussé? L'horiz on n ' est-il pas calme? Les sentinelles _nombreuses et· v igi lantes? Allons, il n'y o qu'à aller dormir pour re– prendre des forces dont on aura demain, · sons aucun d oute, si grand besoin. M a is le chevalier d'Assas ne peut se résoudre à: suivre l'exem p le des hommes .allongés à ses côtés. 11 m arche, s ' arrête un inst ant, report. Soudain ses yeux f ixent le_petit bois qui là-bas, à gauche, borde la route, à proximité du b ivouac. Aucune reconnaissance n 'a encore été poussée jusque- là. Peu't-être· s'y cache- t - il quelque d anger inconnu ? Une décision germe · rapidemen t dans l'esprit de l'officier, mais il ne peut pa rt ir seul, et tous les hommes sont s i las ... D'un pas .,;if, le cheva lier s 'approche du foyer, ies herbes sèches craquent sous ses p as et comme dans - le calme d e la nuit tout bruit · prend des proportions exa gé– rées, un homme méfiant lève la tête. Ayant reconnu l'arrivant il se dresse pour m a rc her à sa rencontre. - Dubois... ce petit bosquet -là, à gau– che... nous ne savons pas ce qu' il cache, il faudrait y a ller en reconnaissance. Bien mon capitaine, j'y vois. Et a yant rajusté son sabre, le soidot va partir. - N on Du bois, pas seul, je vais a vec toi, et je passe devant, suis-moi. Les deux hommes sont m o inteoa nt· hors du blvOYoc, leurs regards scrutent la n uit ... r ien qui puisse les inquiétèr. Cependant ce n'est qu'avec d ' infinies précaut ions qu'ils franch issent la petite rou te, dernier obstacle a vant le mystérieux bosquet . Les malheureux, s'ils pouva ient se dou– ter !... D'un g este, d ' Assas fait signe èt Dubois de rester à l'arrière. Il va continuer seul sa reconnaissance. Le voici q ui v ient de franch ir la der– n ière to u ffe de genêt. Derriè re ce rideau de boule au il pourra observer facilement... M ois que se posse- t - il ? vivement le Che– valier se retourne. Quels sont ces hommes qui l'environnent ?... li est cerné, rien à faire pour leur é chappe r... d e tous côtés des ombres ont surgi de tous les fourrés à la fois , et les baïonnet tes menaça n tes sont b raquées vers lu i. S'il appelle e lie s le transperce ront.. . s' il se tait, il a ura la vie sauve. Oui, m a is que deviendront les hommes du bivouac voisin, les hommes q u i dorment t ra nquil- lement, ignorants du d a nger qui les me– nace... . Ces h ommes, ce sont les s iens q u'il s'est, promis de condu ire et de pro téger comme ses propres enfants, ces hommes c ' est la terre de France qu'·i ls défendent, la victoire de demain, celle de la Pat rie . No n, le t hevalier d ' Assas n'a pas le d roit de se taire. Un cri vib rant s'échappe de sa poitrine, un cri qui va sans d oute lui coûter la vie... un cri qui sera le der– nier hommage, le don suprême de son cœur généreux à la Mère Potrie : A moi Auvergne, ce sont les en– nemis! .. Dubois o bondi ; ou b ivouac, les hom– mes alertés sautent sur leurs armes. .Et tOf'ldis que s'engage furieuse, la bataille qui sauvera le camp français, le Ch evalier d'Assas, achève d e mourir, la poi trine t ransp ercée de toute part por les baï on– nettes é t rangè res. Yves M ICHEL. JF>~ux W$1CU~eE' e:!iil~re ~cll!s OO li pll'opoo dos his tolzeo do ce numéro. o Le ooldnt D. - Pourquoi te rermler peuse t-11que lu ~9~~~~~ ~.~ 0 1.t 0 ~o 1 ~re~u~~r~~';;;~s~;?nô~~:e~~ 1 ? 1 ~;;:~~ 1 ~~ ~~~Y,:n ~·~~b~~~Üe~Sriof:!esu~~ug~~n?n~~~r1~~!~1 ~~~~~T'~,~ soldut ? Quelles conclusions pouvez-vous en tirer pour voire com pagne de charité <) Alerte au bivouac. - Pourquoi le cheyuller d ASSQS O· :;•pri:'~~aiu~6:,'·~~~~~p~~l~~~ 1 ~ri:~ed~ sra '~~~~ ~~: 1 1~~ S<'rl? Y rH·tl plu!i=lcur;; façons de donner sa vie ? e u e des · exemples. o A propos de notre aacenoion. Pourquoi est· li nêcess:llre d'u.voir les mouvaments llhrcs en montu8ne? Est"ce qu'on ne peut pas dire aussi que da ns la vie oo Lralae q uelquefois cles bagngc~ t!ncom- 1.lr~ nts'? Les.quels? DDns quelle ;:,sccnston CPIJ rewr<1e– t-ll ? Pourquoi ·J Comme11t peut-on :;·en cJêburrA,sser., ~1~ell~~J~~r~aer. 1 ~:sc~~~:1v~~~~~~:c~o~n~f~.iu 1 ~~~r.~~<; 0 ~b~: De sorte que dans une même faroille, tu p.3wt d 'un aeul coup, trouver 3 abonne– ments en oacriliant, par exemple une partie de ta prime pour offrir une ré- duction à tes clielllD. ~~ ................... 11111................................................... mo;,..!SlliHli.. 1:i111C1.. .iiiiCl~!lll!ilili1:=;t::!!:i:~=:+~\ ::'o~~~~~ A''t~i,':~~~l~to'ii5e~l~PJ'~/tn~~r-;~~~t~~ lude des c:hr~llcns vis ll vis des pau vres? llS &. en 10 mmuûes, dia d onc petit frèra tu no trouv&l pas que celà serait joliment intéreASaDt pour ta caisse d'équipe ?· == MOTS CROIStS HOR1ZONTA1$MENT. - 1. D avait poW' maître Misaiô Mimi. z. Variété de cres.son tràa comestible. 3. De entre l'Angleterre et l'Irlande . 4. S<>rte de goudron. 5. Tr~ •••••••• BRICOLEURS, AM :USt:z.vou b~t~r~~o~~~~~~~~i;;~::i~,g~~r-:~1;~~c:.r,~'fi! suivi cet exemple au couM des s1ec1cs? Folls prec1s. l'our~uol le Chr.tsl a+H 111t que les ~~u~~e;I P~~~r~e~dc~!~~~~tlsl·~~t~?~ ~~~~ quoi eot·ce une Joie de dooner? Pourquol sst-<"e ln meilleure ? om .1. mow f? SOLUTIONS DU NUM~RO P~CffiENT 1 2 3 4 5 6 7 Il Ill IV V VI VII &• eoian de .,,.... pramtmadesl - forllt, ...01UI .._..,..... ........... de9 glancl.e. va- .U.. pcna....U 1- utiliser pcnu: faûe ce bric:alage am.-..L D ,,..,.. . faucha -.:oire qa.e1qa9tl Tiaille• all....-ettea, mata ........ - ...... to.s. La bouche oera faita par une simple en– taille. I.e corp• 1 un gros gland, porcé de cinq trous, un pour le cou, deux autres p·our Je~ bras et les deux derniers pour lea jambeo. Bébé gland. !.e corp9 oera fait par ------ un gros gland seulemeat coup@il la base. Moto C:roislio HORIZONTALEMENT. ! , Alabamn. 2. C>. bales. 3. C. T. (Con.otnnt Troyon) · P. d. A. (Pierre D'Ailly). 4. Hi - Mi - i. 5. Var . Bar– a. Egalité. 7. Cébacèe. CONFECTION MoDSiea.r gland. La ~ : sera faite par un gland, percé à la base ·pour mettre un petit bout d 'allu· I.e• bru : deux allumettes taillées en pointe à chaque extrémité et brisées légè– rement par le milieu pour faire l'articula– tion des bras. L•• mam. : Deux moitiés de gland per– cées d 'un trou. Le chien. La tête sera faite par un . gland mais avec deuxboulB d'allumette3 pour faim la tête. Le corpa aura six trous, un pour le cou, quatre p.our lea pattes et le·oixiome pour la queue, qui sera faite pilr un l>out d 'al• lumetta. aim'9 de3 chiens. Jours d'une eemaine. 6. Se dit de certainès trnupee mfütai1'a1. <eè&è~ «&un~ 7. Tenter avec hardi81111El. • Milieu d'un fruil AUX SPORTS D'HIVER VERTICALEMENT. - I. Sénégalaia, ami de mette taillé en pointe qui fera office de cou. Lea SambH et le• plecl.e se font de la notre Gérard Delvale. n. Draps placés Deux petits trous pour faire les yeux, même manière que les bras et les mains. aow:r la corps d 'un malade. UI. Un C.V. n'en a aucune contre celui qui l'ennuie. faire pénétre r une allume11e dalla c~ trous, Madame gland. Un gland taillé vera Deux lettres de Agen.. N . Se fêle après voua la taillerez au raa du gland. --------- labBBe feral1>coroa- No01. Par. mesure d'économie un C.V. Pour le nez un petit ,bout d'allumette que sage, et un groa gland, taillé légèrement doit l'éviter. v. Désigner par oon pro- vous ferez pénétrer dans le trou percé au vers le haut et plus fonoment à la base Le ekieur. Ajouter aux msino dEor ------ batona qui passeront par des •row que vous aure~ percén au préa– lable et d eux morceaux de bois. taillés en forme de oki.!l et p ercés également pnur que l'allumette formant la Jambe le main· tienn"! en passant par ce trou. VERTICALEMENT. 1. Activeo. Z. Lachogo. 3. A. B. (Abb6) - Rab 4. Ba 1Babl) - La 5. Alambic. 6. Médiate . 7. Anpiréo. Un Géomètro embarraaoé: La figure ci-con– tre voue montra comment ovee le!l trois figures donnéeo dans lo précédent nu– m6ro, le géomè· tre a pu obtenir un oc t ogone régulier. l!.eo Grenouilles Voici fo. ma.r cho d o!l p ioas : pre nom. VI. Dan.s agir. Arms blanche. ""'p..,r..,éalab_._l"'e"'._ ____,.,"___.____""'fera la jupe. ~ VlI, Tenta. Invention c!e Branly. V l. Passo= D en 4. 2. C aaute on 0. 3. B p6S3o en 3. 4. D G<lute en 2. 5. E oaute en 4. 6. f pa.ose en O. 7. C oauto on 7. 8. B soute en 5. 9. A saute on 3. IO. D p ruwo en l. I l. E aaute c;n. 2. 12. F aau1e en 4. 13. B pasoe en 6. 14. A œ ulo en S. ...._ _._ _,.,_J'__....__ _,.._ _.__ -"115. f . passa on 3. PROBLÈMES 2 pères e1 2 fils entrant au restaurant et demandent 4 douzaines d'huitren, qui lel,1.l aont ouoaitet serviea. Après que chacun a mangé sa douzaine il 6ll reste encore une. Comment aelà 1e fait-il ? Un tniD électriquo pan do Paris en di· rec!ion d'Orléans. D ae aompoae do la locomotive, do deux fourqons, d'une vcl· cure de l" c!asae, de troia de 2° clas.e et de quatre de troisième claase. Le train roule à ln vitaaie d e 120 kilomètres è l'heure, dans la direction Nord-Sud. Un vo?lt violent souffle en aeno contraire. Oiro qUeilo viteS.!Je fait Lil fum8e et de CfU0l côté oUe se dUige. Envoi de B. La<lÎlle , La Demi-Lune. OUI TROUVERA CETTE DEVINETŒ ? Un payeen dit à son ami qui va à l!! ville : - Surtout n'oublie paa de me rapporter teo eeillère3,. le cous -gorge et le panurge de ma bête. Do quelle bête e 'agit-il ? {!olutiois an procl!ab:I 111nm6ro) La ro:iace dam ce cercle est supposée mobile. Il s'agit de la faire toarner de façon qua lss lettres d e3 branches et celles du cercle, lua!l alternativement, donnent une phrase ee rapportant à la jeune.ESC de Fral)ce, (Solutfaa au prac:baln nmnho) $ 1rm), ~ ~ (p ~ï -~ '·------ b- ::=:::::: LE FIL D'.&IWl.NE =::=: Rêtabllr les petlls cubes Cl·rlessoas '11nns leur orrlre numér1q-.1e el trouver un vers pro– verhlal de Thonws Cornellle. lnrltquant qu'il faut, autant que possible, se cvnie111er de son IOrt. UN BfRITAGE • COMPLIQUÉ 0-of} ,.1r1111~~ A la suite d 'un héritsgo, un terrain en forme d'étoile revient à six propriétairos. Il faut partager Je terrain en six parta égalea de manière qu'ilo aient chacun trois arbres et accès au bassin·central. (!olation au prochain nnméra) ROUS • Trouvez: 11n proverbe C'cust ciaJ>5 l'ad,...nslté quo l'o!l çompt<> llOD oomJo. C - Dent - La - D' Vérre - Scio T - Oueuo Lon - Com1a - Seizo o • Mi Lo fakir noue dit.. Le• d oux répons~ ô trouve r étaient : Colilna~D - !ozpolet CASSE • TtTE GÉOGRAPBIQVE Dilll9 chacune deo o6ri9'1 ci-dea!lous un mot n'est paa à oa place. A vouo d e le d6cou– vru. Vow obtiendtez aitl!li 3 molli corutitu· anl J'anogro=o d 'une grande ville d o l'est de l.n France. La villo : Baie trottBl:r, t::•YWrbhe, aye,,ue m.elrte, rae1 gare, refuge, gendum•rle. Des défauta : Laid, YUa,ln, Dtato, •at, 'l'ille, alfreux, 11J'Oleaque, honteux, mal, l.Danhérenl. Ln terre : De, cap, pzam.,.tolr, ,..ola an, lune, baie, golfe moatagne, aoUintl,ra'fia, (lahatian an p•ac:hal!I numéro)

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