Cœurs Vaillants 1941

Thomas, le front couvert de sueur a enfin ctteint le port. 11 n'a plus une m inute à perdre avant de se glisser dons Io chaloupe qui doit partir dons quelques înstonts. Pas de marins, tous sont affairés pour les derniers prépa– ratifs, c'est le moment. .. et notre ga r– çon se glisse sous une pile de cordages qui le dissimule complètement. Le bercement des vogues lui indique que le bateau gagne Io haute mer. Quand il se sent assez loin, Tom Quitte sa cachette et ou m ilieu des marins ohu– r;s, il surgit, tel un diable d'une boite. - c Ah çà, par e xemple, d'où viens- tu moussaillon ? D'où sors-tu ? Tu sois que nous ne re ntrons ou port que dans trois jours. • A cet te nouvelle l'enfant se m et à danser une g igue endiablée, décidément quel drôle de petit bonhom- feras-tu nous n'avons pas de montu- Io compagne. Quand, Io promenade ter– res ! n - 'u Pas de montures ! Venez minée, T om jugea qu''il était bon donc voir un peu p ar ici_ • Et Tom d e rentrer, il conduisit toute la t roupe e ntraine toute Io bande d evant les â nes dons une grange a bandonnée où les des maraichers bien trop occuP.éS à ce animaux pourraient se reposer un peu m om ent pour remarquer le manège in- avant qu'on aille les reconduire où on solite des garnements. Les enfants bot- les avait pris... Hélas' l'un se m it à t ent des moins, enfourchent chacun.. braire, suivi aussitôt par tous ses con– une monture et tous détalent à travers génères. Entendant ce concert les mer- J 1n1 et l'elhnogro ph e Louis Sirr.on sont p artis à Io recherche d e docume nts d érobés ou pro fesseur C hontovoine. Les a gents d'une puissance étran– g ère cherc henl égalem ent à s'empare r d es p ré– c ieux papiers. Jim s'élance sur leurs traces e t me que ce Thomas Sauville qui, en cet te année 1777, alors qu'il a à peine· six ans, va foire re l cntir t ou1e Io 1ille de Calai~ de ses exploits. Pourtant si Thomas était heureux·, insouciant de l'inquiétude que ses porent·s allaient avoir, les marins, eux, l'étaient m oins. - • Que deviendrait -il, ce t·out petit m oussaillon s'ils allaient essu yer une tempéte ? • Mo;s rien de cela ne se ~ chancis qui depuis un certain temps s~ la mentaient sur Io disparition de leur •Jnique moyen de t ranspor t, accou– rurent . - c Ah ! chenapan, nous te tenon s ! Vaurien ! Gredin ! ,. Tou s les c;amins s'étaient en fuis, seul Thomas était rest é, m ois quand on v oulut le saisir, il sauta prestement dons le canal afin de gagner l'outre rive... où il fut i.J IM D~CIDE DAGÏ~ SAM':> R'E- 'TA~P- · A' MON TOU/? DE LEl/!f PROt/VEI? MES <fllAL/TE5 DE Tl 'El./, • produisit et quand, deux jours plus celle de se promener désormais en tord le bateau rent ra ou port , Tom portant, cousue à l'int érieur de sa a vait si bien su se foire a im er de t ous veste, une ét iquette m entionnant son qu'ils se quit tèrent les meilleurs omis nom et son adresse. M c is Thomas ét ait du monde. 11 fallait maintenant rentrer incorrigible, le prem ière incartade 0 à la m aison e t Tom se m it à c-eine oubliée, il lui orr ivo une seco nde trembler. Quel accueil allait - il avoir ? a venture qu i n 'éta it pas de moin dre Lo réception qu'il reçut aurait dû lui import ance. Un jour de marché Tom enlever t oute envie de recommencer réunif ses comorodes et leur propose et Io punition Io plus humiliante fut une promenade à ônes. Comment repêché et mené au chef de police. Tondis que celui-ci l';nterrogeoit Thomas sons r ien dire ouvre sa vesto et décou– vre la f ameuse é tiquette. - c Cam~ ment ! t u es le fils du chirurgien– mojor de l'hôpital ? Va, pour cette fois... • E.t Tom fut relôché aussitôt . L'histoire ne devait pas se t erminer aussi simplement et cette fois Io puni- t t ian devait être des plus sévères, et c'est de l'autre côté du détroi t , â Dou– vre$, chez un rigide clergyman, que T homas Sauville fut en voyé. 11 commen– çait sons s'en douter sa vraie carrière e t loin d'êt re terminées, les av ent ures ne faisaient que débuter. (A suivre.> arrive en Amérique du Sud où il esl l a it prisonnier d e s Umrubo)'OS. Au cours d 'une g uerre de villa ge, Jim el son comp agnon se trou ve nt l ac e à l a ce a vec leurs adverse res. ------------------ l~primerie spéciale de «Cœurs Vaillants», 16, r ue Nicolai - LYON (7•) Le gêrant A. RIVOIRB.,_. - ---------------- A CŒUR.S VAILLANTS R-IEN 3 i, r ulil dlil Fililurua, Pe rla (VI' ). Ad resse Provisoire : 16, rue N icolaï à Ly on (7° ) Abonnements : un a n, 50 fr ., 6 mois, 26 fr., Jean Cord ier, jeune colon français a e ntrepris une exp édition qui d oi\ Je cond uire à une cité perdue au centre de l'Arabie . Une' e xp édition c oncurre nte , disposant de moyens puissants, T A NDf"S , q &J E. T~I STE'M€N T l f' DANKALI f\ETOUR((f 1\ DJ I B OUTI Dima nche 7 sept emb re ( 3m• a nnée numé ro 36 Directeur : Jacques CŒUR C hèques Postaux Lyo n 89 1-20 vknt d 'é chouer. Malgr é les faibles ressources do nt ils disp os ent, Je an e t s es compagnons re– par te nt pleins de confiance après une courte es cale à Djibou ti.

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