Cœurs Vaillants 1941

Quand Je f\:foréclrn1 a pris Io t ête du pays, le 16 juin 19·!0, notre patrie subissait Io plus effroyable catastrop~1c qu'elle oit jamais con· nue. Eufoncés par un ennemi supérieur en nombre et en armements, nos soldats, mahtré d'héroïques dércnscs, étaient partout o bligés de reculer. Sur toutes nos routes les réfu .. 1~iés fuyaient, sans vivres, sons ba{lnges, sons logis... A Bordeaux, le Gouvernement débordé ne songeait p lus qu'ù quiucr hl Fronce... par– tout c'était l'offolcmcnt, la misère, l'horrc:ur. Parce qu'cl1c n'avait pas su VIVRE, parce qu'elle avait préféré le plnisir ou trovuil, « l'esprit de jouissa1;cc à l'esprit do sMri· /ire », la vie facile à Pcfîort, lu F rance, cc grand pays, était en train de mourir. f\.•laiG Dieu ne veut pas que ln Frnnce mcu· rc. Et c'est pourquoi, en plein désastre, il lui n envoyé le ~1orécbal. Le pluo urgent, Io première chose à fai re, c'était d'arrêter le désastre. Quand on n pcrc.lu, c'est Ge montrer Crond que de sol"oir reconn nitro GO défaite. Le f\.1oréchal, cc glo· ricu:r. 5oldot, cc vainqueur de Verdun, &oit, en i>leinc nuit, c s'adrossor à l'adversaire pour lui domandor s'il ost prêt à rcchorchor avec lui ot:Jro soldots, après la lu/le et dans l'hon– neur, les moyens de mettre un terme aux hostUités. i> ~t c'est alors, Je 25 juin, à 0 h. 35, J'armist.icc. Le désastre est arrêté : c Notre armée ~·'est bravement et loyalement battue. Notre drapeau reste sans tache. » Il fo ut maintenant rcconstl'uirc. Le gouvernement de Io III• Républiquo qui, dano Io discorde et 1'6~oïsmc, n'avait jamaîs Gu gouverner, avait mené la F ronce de la plus belle victoi~c à Io pluo oombrc défaite. Il fallait chon~cr cc gouvernement. Le 10 juil· let, l'Assemblée Nationale signait son abdi– cation et remcrtoit le pouvoir ou I\1nré· chai Pétain. Dons un ~rond esprit de justice et de compréhension, celui-ci, Duasitût, écartait leo mauvlio aerviteurR et s'attochnit à Cœur Vaillant, La guerre q~i, parce qu'elle viole la loi de Dieu n'amène ovec elle que des catastrophes, venait de réduire de moitié toute notre DrO· duction. A cause de l'invasion et des destrue– tinns de toutes :.ortes, le Fr3nçni3 de 1941 n'avait plus à so disposition Que 5 tonnes de pommes de terre ou lieu de 15, que 40-0 Bego de sucre au lieu de 1.100, etc... Avec ce qui restait, il y ovojt juste os~.ez pCtur Que l::i France puisse vivre à. · condition que tout Je monde oe restreiJ1nc également. Il fa.1Jait organiser Io consommntioo - c'est ct: qu'ont fait les cartes d'aHmcototioo. Il fd.Jloit aussi ou,:?mcnter Io production. faciliter les transports, c'est encore cc que le Gouvcr · ncmcnt a foit en a:dnnt les pny!:lons, en ordo~ nisunt des régions économiques , de5 gro upe– ments d'achat, et une qunntité d'auircs lois et mesures sans lcs('(Uellrs bientôt tout le pay::. mourrait de faim. Ces tâches ur,:?entes ::iccomplies, le M aré– chal pou\'aÎt mointcnant commencer à cons– truire et pour cela il a voulu tout de suite: Construire ·avec le Seignewr Sans Dieu oo ne peut rien foire. Quand un pays veut se passer de Lui, il aboutit bien– tôt ou désordre, à l'anarchie, à Io défaite. Le Maréchal l'o bien compris et c'est pour cela qu'au premier roaa de &es aouvellcs Ioip il en o mis plusieurs qui rêp::iraêcnt les in– justices commises envers l'Bglice de Dieu. Entre 19-05 et 1908 oa avait volé oox rcli· gieux leurs couvents, leurs écoles, leors hô.. pitoux. En 1941 le Marêch•I les teur rend. On avait chassé les religieux de l'école, le Moréchol leor permet de faire de nouve::iu ln clos9e. On avait prio au":r Cb::irtreux le beau monastère, qu'eo pleine montagne, ils avaient réossi à coastruire ou pr ix d'uo trn...·oil acharné. Le Maréchal les y rappelle. On avait enfin chcssé de l'école le Bon Dieu, la mo .. raie, Io potrie, formant ainsi des petits P ran– çois sons idéal et sans amour:.. Le Morécb:Jl affirme que « l école ne (Jréler:dra p!rts à la aeutralité car Io 'Die n'est pas ru ::. tre, elle consiste à prendre parti hardi· mcr.s:. » êilS S~ Tu viens de terminer une belle année scolaire: une année où, à l'école, tu as travaillé avec cran, une année où, uni à tous ceux qui à travers la France portent le même insigne que toi, tu as fait des choses magnifiques: crèches de Noël, ascension, campagne de Et le f\.forécho1 ·a pris porti. le p::irri de l'honneur, de Io patrie, do trav:ril, de Dieu : avec lui, « la France remettra ec honneur les grandes oérités de la morale chrétienne. » Et comme cc!te France est le royaume de f\'Iarie, c' est à elle qu'il va demander de « l'aider dans sa tourdc t âcltc. ~ Au Puy, fo 4 œars, à Lourdes, le 20 avril, le Ma– réchal entouré de 5es princip:Jux colln– boroteurs, v ient prier ln Sainte Vierge « d~accorder ses fo'Dcurs à !a France '>· âtt°Jt~ Xes wrcwi.s s lrreaumce E:couto sco appela : ..:: Il faut rocons.. troiro... cotte roconslructioo, c'est C"OCC voui que je veux la fmrc... c C'est t1ors l'avenir que, désorma!!, uous devons tourner nos ol/orts. Un ordro r.1out1cau commence. Notre espoir est en nous, U osl en nous seuls. Le prcmlor dcvofr c'ost aojourà'hui d'o– béfr. c: Renonce::: à la haine car ol/c no crée rien. On no coust ruit que dans l'a– mour cl dans la joie. Ouvriers, tochni.. ciens, patrons, si nous sommes aujour– d'hui confoncfos dans le malheur, c'est qu'hior vous aTJc::r été asse:: fous pour vor1s montror Io poing... Chcrchc:r aa contrafrc à t1ous mieux connaitre, tious vous on cstirnerc:: davantage... vous a:ir1z conffonco los uns dans les autres..• c L 'annéo 1941 sera d i/ficilo. Bile c/oil être celle c/u rclèvoment c/e la Franc1. Elle Io sera si vous vous Stt"• ,.c: tous autour de moi ayant la mâmtt loi dans la Patrie, la rnême volonté Je s11rr1ir. J e vous oppe//c· tous à sortir de vos cadres, de vos routines... de 1105 énoisrnes... et j11 11ous exhorte à t7ous erouper on Français solides qui vculçnt défendre leur terre et leur race. Roppe– lt!::·vous que oous êtes d es hommes, les hommes d'une vieille et g/nrieusc na– tion. Rossaisisse:s-11ot1s, chassez vos a/ar.. mes, oene:: à moi. ,,ous sortirons do Io nuit où notts a plo,,gés l'affreuse aocn– turt... d oot1s f?Crrc=, je le jure, une Franco neuve sortir dt! votre ferPeur. :i> Cette Fronce que le Moréchol appe– lait tous les F rançais à reconstr uire avec lui, c' était, eu 1u1n 1940, une Fronce douloureuse, une France meur– trie, une France blessée par la ~ucrro. Il lnlloit donc d'abord secourir les vic– times. D'un cœur poterne), le grand chef se penche vers ceux de oe! enfontiii qui eoot les pluo malheureux et tout de suite, malgré les terribles difficultés de la situation, il essaie de leur venir en oide. Pour que les ré f ug ié:; puissent le plus tôt poasib1.e reaogncr leure foyere, il char ité, campagne pascale, exploration... · oui, vraiment, une belle année, une Pourquoi ? Parce que cette année compris que si la France voulait vivre il de tout son cœur. année plus belle que toutes les autves. était la première après notre défaite et que tu as fallait que chaque français s'y mette tout de suite et Avec toi, d'autres fi ls de France se sont mis à l'œuvre, résolument, sous la conduite d'o.m grand chef : notre Maréchal, ~ Chef qua Dieu rwus a envoyé quand tout semblait perdu, c'était. vraiment le chef qu'il nous fallait. Il a une devise qui le dépeint tout entier : SERVIR. Servir, ça a été . ia passion !le toute sa vie : cc En ce qui me con cerne je n'ai jamais eu d'autre préocCU!J<h1un c< que celle de servir. J 'ai accepté toutes les tâches... . ~l, toutes, ou!, en vérité, df!p~1s .les terribles journées de Verdun où sa prudence, sa déc1s1on, sa ténacité ont fo~cé la v1cto1re, jusqu'aux heures tragiques d'aujourd' hui où, sans souci de l'âge, de la fatigue, du repos bien gagné, il a c< fait à la Frame le don de sa personne pour atténuer son malheur. l> La tâche était rude. Il l'a entreprise sans faiblir, il la paursuit encore tous les jours avec un courage qui force l'admiration du monde. comme tous les Français tu dois le suivre, lui obéir, en être fier et pou r cela savoir tout ce qu'il a fait pendant cette belle année où, de tout ton cœur, tu travaillais, toi aussi, à ta place, à servir la France. L'A~ entreprend cc gigonte•que effort que ropréscnto le voyage do 4 millions de ~CD& damJ un pays dont les routes, les ponts, les voies ferrées sont détruits par la guerre et dont Io plupart des moyens de transport oont inutilisa– bles. Pour les prisonniers, i1 . orgoniso des envois de colis pt des négociations qui nboutisscnt, petit à petit, ù. ln libéra· tioo des grands blessés, des mn1ades, des pères de famille, des in– ternés en Suisse, des ancienfl combattants de Io ~ronde guerre. « Parce qu'ils sauf· frerJl, parce qu'i,'s ont lutté jt1squ'à l'e:ctrême limite de leurs forces et qt1e c'est on s'accroclianl ari sol de France qu'ils so11t tombés our mnins do l'ctJnomi », le l\farécha.l les.. aime, « sa pensée ne le.ç quitte pas... il lutte chaque jour jlour améliorer four sort l>. Pour tous les malheureux qui, snos trovall, sang loJ!is, Rllns vêtements, ont froid dons le rude hiver qni commcnt-:e. le Maréchal q dont le cœnr se serre à la pensée d es sorr{francrs dont les m1s et l es autres soul menacés », met sur pied une œuvrc magnifique que vous connoi"'scz bien parce que voue y avez colfoboré de tout votre cœur : le Se.. cours Naticnol. Pnr centaines, pnr mil– liers, les jeunes de chez nous recueil– lent Jes dons que la charité fran~oise prodi,:?ue avec tant d'élan qu'on peut bientôt aligner ces chiffres maanifiques : 200 millions de Irones en argent, 8 mil– lions de pièces de vêtements... Vous, les C.V., qui savez cc GUO c'est que d'aller sous la plUie, le vent ou la neige, de porte en porte, rnmasser des hab its ou quelques pièces de monnaie, vous comprendrez mieux Que d'autres cc que représentent ces chiffrcs·là Et cc n'est pas fini. Cnr le Secours N atio– nal, aux jours d'été comme oux jours d'hiver, continue son œuvre. E n ce mo· ment ce sont les enfants qu'il envoie à la cnmpagne pour refaire leurs forces... hier, aujourd'hui, demain, H est vrai– ment pour tous ceux qui souffrent l'aide m01ternclle de la Potrie.. Donner des secours, c'est bien, c!onner du tr3voil, c' est mieux encore et c'est pourquoi le Maréchal s'est occupé aussi des chômeurs. Pour leur donner du tra· voit, il a fnit commencer de grondes en– treprises qui tout de suite ont utilisé plus de 113.000 ouvriers : recons truc – lion des 2.500 ponts, dco 300.000 rr.ni– sons détruites par la guerre, remis e en étnt des routes, des c11nnux, des li~nes téléphoniques. Constructions nouvelles qui, petit à petit, feront de Io F rance une be1lc notion splendidement équi· p~e pour le travail moderne : élcctri- ficotion, conduites d'eoo, routes, ports, etc., jusqu'à ce formidable tr::inssaha· rien qui à travers des kilomètres de désert fera la lia ison ove:c les lointaines colonies .où peinent nos missionnaires. Permi ces chômeurs, il en était ce– pendant qui, après une lon~ue vie de fobcur ne pouvaient plus fournir l'e(.. fort d'un travail regulier. Ce sont les a v ieux n qul ont droit a~ repos et à. qui. vainement depuis des années on promettait par de beaux discours une retraite qui ne venait jamais. Le l\1a– réchal, lui, ne fait pas be01a· coup de discours, il agit. « Je tiens mes promcss-es, même celles des autres, lors– que ces promesses sont fon– dées Stlf la justice.•. t> Com– me la France appauvrie par la défuite ne peut pas, ù e11e seule, four– nir tous les fonds nécessaires à cette re– traite, c'est aux jeunes que le Maréchal demande de l'aider : « Pour quo las uicillcs ~é11érations puissent oiorc dans le repos i l est nécessaire que les jeunes s'adonnent à <<n trouai/ obstiné. l) Les icuncs 011t dit oui. Ils snvent que c'est aux onc"cns qu'ils doivent d'être ce qu'ils sont, ils sauront leur montrer leur t°econnaissnnce en t ravnillant pour eux. Et vnilii donc secourus les Fronçais que ln !!uerre avait le plus r udement énrouvés. Mais cc n 'est pas tot?t. Le lvloréchal avait encore à foire face, ou début de son œuvre, à une outre obli· ~ation ont!oiosante entre toutes : Et mointcnnnt, il peot ~,·oi!' conR fiance et continuer à regar ~f' en face cette œuvre ~i{!nntesque à la~u~lle i! se donne tout entier faisant de ch.:tcnl'!e de ses journées une véritable prière : Io prière de l'action, de )'e ffor t, du ~c...·oir généreuscmcct occompH. ,Co:nstrnd::e su des bases solides Poar reconstruire un (!rond poys, on ne peut pos s'y prendre n' impor te com• ment. C'est un trovait long, difficile, compliqué. Il fout qu'il repose sur des ~ Le tra'Dail des Français est la rcs· soarco suprême da la Patrie. Il doit <-:Ire sacré. D E t pour Que cc troYoiJ pu'ssc s'accomplir dans Io joie, Io fiert é, In sëcurit6, le l\1nrécha1 org:onisc ks mé– tiers : métiers des travailleurs des vil– les, métiers d:!s travailleurs des cbomps, an peu comme autrefoia Saint Loois avait ors~anisé dnns son roy::rnme le sr?J· tèmc deS corporations crue t u CS en tll"ain d'étudier avec ton équipe pend::mt ces \·aconccs. T'expliquer toutes lc!J lois quo le Mnréchal et ses col1aboratcurs sont obli'!ês de to:re pou r cela, scroit trop long et trop difficrle, cor dans un fl3}'El,. où tout marchait mal comme le nôtre, iJ foot tout refaire. /J ne annee Le travail dom; Io pensée de Dieu est Gao9 doute un effort, un effort dur que aoull devons tou~ occompltr parce quo noua avons tous été coadomnéç ù ga– (1ocr notre pain à la sueur de ootrc front. M ais, pour noas chrétiens, c'est surtout quelque cbose de magnifique ; oo effort en équipe avec Je Chr ist pour bâtir cn~cœblc Io cité heureuse où touo les bommcs, fils d'uo même Père, tra· voilJcroat les uno pour leo autres dans uc même amour. C'est cette C it é-là qoc le l\iarécbol veut conGtruiro cr: c'est poor cela qu'il a demandé oa.x oovriers, aax p::itrons, oux p:iyson5 de G'unir dana an · méme effort. La F ronce ooovcllc rcp-ooora oa3si our La Famille Lo famille, c'eat <? la mcisorJ 1Jir'"t'on se Yéuait, le rcfugo où les affections so fortifitrnl », celte belle éqoipe où J'oa <t apprcad à S 7 oublier pour se do1mqr à coa:: qa; oous entourent ~. Le centre de ta famille c'est la ma– man dont ln tâche est <1 la plas rvdc mais aussi la plus belle • et qui doit pouvoir rester à la majson pour o'occu• pcr de ooo ménogc et de ses enfants. Pour l'y o·ider, le Mo1échol o établi des allocations. des primes, des secours de tootes Gortcs. Il o voulu quo le9 pèrea de famille!> nombreu5es trouvent pJu9 facilement do tra vail, des logcmcnto coo– vcnab1e9. Il a combattu le divorce, cette horrible invention qai permettait a an papo et ù une maman de démolir lear foyer. a Poar que la Fra11co vi.11e, il lui fe:::t des foyer~ J>, ces foyers où s'épo· aou it et se forme cette outre force du pays qu' czt : Ca jeunesse. A~ ...... --~ I Pour monter les qui comp te vous receviez un message émouvant du Car- ;/ Il y. a un an, le Maréchal Pétain, à peine arriv é a u pouvoir, vous ·~ qu'il a d ressait à un Mouv ement de Jeunesse. écr1va11t une lettre affectueusement pater nelle d ont les termes sont gra– ~ vés dans vos mémoires, mieux encore, dans vos coeurs. '-..::: Au d ébut · de l'année, le Cardinal Gerlier, qui v enait de présider · en personne votre priante manifestation de Fourv ière, vous adressait, de sa propre main, une page où, en t ermes de choix, il exprimait toute l' espérance que l'épiscopat mettait en vous. une école meilleure, ll-iiiii-~liiiil'kr Et voici qu' aujourd'hui, à l'occasion de notre numéro spécial de mi~=x :;;~~!!és, et un apprentissage vacances, M. Georges Lamirand, que le Maréchal a placé à la tête de des camps de icune.se "'' à 20 ans toute la Jeunesse de France, vous env oie une chic lettre qui est un tous les jeunes François feront désor- vibrant témoignage de confiance. mois un stage de 8 mois pour apprendre OO pleine aoturc Io joie saine du trovoil Petits frères, je sais tout le beau tra v ail accompli p ar vous au ·bien !nit et de l'effort accompli en cours de cette année. Grâce à vous, v otre M o u vement s ' est m e rveil- équipc, -leusement développé. Vous avez le droit d'être fiers de votre t iire e t un secrëtnriat de la jeunesse qui s'occupe à la fois de grouper les jeunes de votre insigne , mais noblesse oblige. qui n'ont pas encore 1o joie d'opportcnir V oyez... les princes de l'Eglise et les ch efs d e la France ont le s à un grand mouvement (et c' est pour ceb qu'il a créé les Compagnons) et yeux fixés sur vous et vous multiplient l eurs encouragemen~s. Vous êtes d'encourager tous ceux qui, comme toi la France qui monte et de qui dépend en grande part ie la grandeur se sont déjà donnés è. food à un chic idéal. morale de la France de demain. Cet idéal, le Maréchal veut Que ce (,('" Alors, petits frères, ne vous contentez pas de lire une fois la lettre iOit celui de tous les jeunes. II aide la jeunesse, mois il veut pouvoir camp- ~·., de M. Lamirand. Relisez-la. Parlez-en ensemble. Continuez à vivre à ter sur elle. Il ac veut plus qu'elle con- ci.•.~ fond pendant vos vacances les consignes qu'il vous donne. Ce se ra la onissc cet amour du plaisir et de Io vie :'r b l ' d bcilc qui en amoll~sont les ainés les q ·~~~~~~~~~p~lu~s~=e~l=e~m~~~:i:e:r~e~~e~lu~i~d:i:r:e~v:o~t:re~~~~e~r~c:1~·-~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ conduit à Io délaite. Ecoute-le : « L e plaisir abaiss6', fa joie élèoe, le p/ai!ir affaiblit , Io joie rend fort ... Cu/. tive::r ett t10us Io sens de l'amour et de 1' effort... to i · C.V., et le Maréchal u eu raison de te dire : « Je sais que c'est sur trn11s que je peur compter pour refaire la Franco »... cette France qui, par nos e ffor ts à tous renaitra plus belle qu'::i· \ ·a.nt , cette F ronce qui, pou r toi, pour t es grands frères, pour ton papa, est ov'ant tout Io patrie. « A pprenez à traoailler en commt1n. à réfléchir en comntu1J, à obéir en com· mun, à prendre vos jeur en commun, dérJlloppez eu oous l'esprit d'éqCli(Je. » L'esprit d'équipe.., tu le connais bien 1 couleurs Pour montrer Qu' ils sont fiera de t ravuiller Q la re· foire plus belle, les jeunes de chez nous Golucnt solen– nellement ses couleurs ou début et à ln fin de chacune de leurs journées. Cette céré:nonie doit être très belle et pour que vou-. puissicz la faire dans tous vos groupes, nous vous en donnons ci·dessous le c~rémoni~J officiel que nous vou!t <lr mnndons de suivre très CX'OCtem ent. Pour baisser les couleurs (E~lroil de Chansons des S. D. F.. avec oulorisalion) aux cou - leurs ~ La Patrie Cette Patrie à laquelle il o'est donné t out entier, depuis tou;ours Je f\'!nréch;il l'o voulue unie, for te et oq~aniséc. Pour cela, avec le Conseil National, il étu– die soigneusement depuis de long!; moio, une nouYcJlc Constitution, c'est-à-dire une oouvellCl façon d'organiser l'E tat , le gouvernement. C e J!ouvcrnement sera ma:otenont confié à un chef. Le Chef, c'est « celui qui sait à Io fois se faire aimer el se faire obéir », celui qu'on pci.Jt suivre jusqu'au bout parce qu'on a confiance en lui. et qui, le premier, donne toujours l'exemple de l'effort, de l'honneur, du sacrifice. Dons Io Fronce nouvelle c'est cc Chel qui commandera : c'est lui qui choisira, hii-même, ses coll~bnrntcurs. Il auro le droit de compter sur le d6vnuement c! \'aide de tous les Fronçais. ac donnaient à p lein qu'il leur demandait. cn:ur Comme tout le monde tu ::is SlÎrcment &uivi sur le jou rnal les beau~ • '\ oyu;,.tc1' du Maréchal, ces beoux voru??c!i où, simplc~ent, pat er nellement, il oJiait vi– oiter ses enfants et où des foules enthou– siastes l'occlo:moicnt &ana fin: T oulouse et L}'oo, ~-fareeille, T oulon et îvt ontpcl– lierJ Saint·Eticcae et le Puy, G renoble, A\dgaon et bien d'autres encore, ce sont 1à de::; étapco magnifiques dont les noms demeureront pour toujours gravés dans 1a niémoirc de beaucoup d' entre ''ous. A tous les Fronçais, ceux qu'il o Yus dans ses voyage!:!, ccu1!: de la zono occupée qu'il n'a pas pu viGiter mnis qu_i demeurent si présents à son espr it , ceux qui, ou delà den mers, sont aussi les fils de la plus aronde France, 1 tous le ~·foréchol demande de lui resccr fidl•te c::ir « il n'y o anjotird'lwi comme hier, qu'une France, celle qui lui a cor.fié son salut et so.,, espoir T> et qu' il t:iut avec lui, servir de tout notre cœur parce que c'est par là et par là scufo· mcnl que nous assurerons son destin. C'est l::i consigne- que tu dois retenir de CPs lignes où trop briè– vement j'ai essayé de. î'expliquer la grande œuvre du r..-'laréchal. i t • A • ~ïa 1 r J Il H il l!JJ' Ji;1 1 IJ nu ~~ w1r J.1 r J1r 1 IJ 1 Ec c'est pour qu' ils s'unissent davon– ra~e pour le mieux nidcr que Péta:n o ~roupé, dans un maftnifique ~louvC'mcnt, les meilleurs, les plus braves des F ran– Ç":i1s, ceux qui, ù l'Dppcl du paya n a\ 1 aicnt pas hésité à t out donner: les anciens combattants des del.!% ~ucr· re.. 14-18 et 39• .io. Ces ancien' com– battants, cc sont tes frères, tes oncles, ton pnpn I ls s':tppcllcnt m::iintennnt des .. légionna ires n A leur béret, à leur boutonniêrc· brille l'écusson trico– lore traversé d'une cpec, symbole de courage et de droiture. Dons leurs yeux luit cet idé!ll fnit de vollbnce, ·cJc dis.– cipline et de générosité c1ui est le leur désormo.is . Ils ont juré de • a continuer ~ serrJir la Franca G:Jl'C ho.,,neur dans la paix tomme sous lrs arml's , de consa– crer Ioules leurs forces à lo patrie, à la fcmUle, au travail ». Cette œuvre n'est pas termi· née. IElle sera encore longue, dif· ficile, ru:de. A cette œutrre pen– dant les mois qui viennent, tu continueras à te donner de tout ton cœur, parce que <te tout ton cœur, comme ton papa, comme tes grands frères, tu as prmnls de SERVIR. J J ::j Il - 1 Sa - lu · ons le Dro·peou de la Fron -ce r Et ori- '• Cc beau serment, le ~lorécoal l'a rcço de cent01ines de milliers d 'hommes de chez nous (plus de 700.000), chaque fo is qu'il travers la F rance il est oll6: Visite:r V-Cr «I F' J J . t IJ. J 1 4 Il les chantiers Servir dans la joie, ta vaillance, la discip line, l'union. Servir sous la conduit e de celui que Dieu nous a donné comme chef et qui accomplit sans faiblir la tâche la plus rude qu'aucun homme n'ait jamais entrepr ise, servir pour que renaisse la France, une France fière de tous ses enfants, une France dont nous puissions tous être fiers. ons _ pour la Fronce aux cou · leur s _ de. construction ' ï"-::::::-~--t""-. ................... ~~~~..1 Non content en effet de se donner ù + Vichy à un trnvoil gieontesquc le ?\1aré· <.) -=-= chol o voulu, pendant to.ute cette on- L'ALPltUSTE. 1! \ ~ née, visiter lui.même tous les coins da 1 \ lPoo F\ Lill "'"'' ••· "''' • '"" ;..... " '""" JFIR.A\Nl[IE. ' JEUNE FRANÇAIS QUI VEUX REBATIR RÉFLtcms UN PEU AVEC MOI a CES QUELQUES QUESTIONS... LA FRANCE..• Pourauoi, en juin 1940, notre pay~ s'est-il écroulé ? Qu'est-ce Qui av_ait préparé sa défaite? Est-ce que tout était perdu? A quelles cond it ions le g rand ch ef q ue Dieu nous en o e nvoyé nous a - t · il promis que nous en sortirions? Qui doi t travailler à reconstruire le pays ? Qui fout- il d 'abord prendre avec soi pour y réussir ? PourQuoi ? Conno is– tu une époque de notre Histoire où on l'a déjà fait? LcQuelle? Une fois cela fait, quelles sont les autres fondations sur lesquelles le Ma– réchal veut reconstruire la Fronce ? Pourquoi ? Est-cc que tu dais toi aussi, travailler à reconstruire la France ? C~crche des consignes de ton Mo uvement qui sont les m ê riies q u e celles de Pctain ? Comment un gars de tan âge peut-il SERVI R son pays ? Dans quel co.~. ou controicc, travoille-t-il contre lui ? Cherches-en des exemples dons ta vie de tous les jours. Et molntanant, ·ne perds pas cc beau· numéro spécial qui o eu. l'honneur d'être envoyé ou Maréchal. Garde-le soigneusement. Il te servira encore so uve nt pendant los vacances e t tu sera s fier de Je m o ntrer plus tard pour foire conna itre à t ous ton beou Mouveme nt . As-tu r econnu les fanions de la page 6 ? Le 1 est celui d'un gr oupe scout, le 2, je n'ai pas besoin de te le dire, c'est celu i des · Cœurs Vaillants: le tie n - le 3, 5 et 6 symbolisent les mou vements spécialisés : J .A.C., J .E.C., J .O.C. - Je 4 est l'un des fanion s des Chantiers de Jeunesse. Le 7 est celui des Compagnons de France.

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