Cœurs Vaillants 1941
LE PÈRE DU SKI --= "'1-" lliii!!! Allo, les montagnards, L__ l'alpiniste vous parle ... Et voici notre courrier Sur la petite route d'Auvergne qui va à Manzat, une silhouette se dessine. L'homme semble marcher a vec difficulté, traînant lente– ment ses jambes. A droite et à gauche, il tient dans ses moins un long bâton et régulièrement il pousse dessus pour avancer dons une sorte de longue glissade. Une plate-forme à pic s olidement en~o1;Uée .rl'un, ga,rde-fo.u, ~n écriteau monu– mental q u i invite à la pru dence, nous v o:c1 arrivés a l endro it o u se terl'!1men t les routes carrossables... O hé ! l es gars, c'est là que ça va commen cer a devemr intéressant!... D 'un v/tux lecteurde C. V, qui n·a indiqué ni nom ni adn3!J~ Vou me trouvena peut.&tre un p<ro c;uïeux, maie je voudrais bien aYolr dee nouvellee do Jo et Zette Legnnd, el je sais qne jeae •o.hp. .., leseul Dans la première maison du village, le Père C'est vrei, cher '' vieil ami ' ' ef vous avez eu fout iJ foif reison d'être·· un peu curieuJt ••. Mois hélas. des nouvellc:i de Jo. de ZeHc, de Tintin. nous n en ovon5 pos plus que vous. Celui qui recucilloit chtique semaine leurs avenlures pour vou! les traduire dans Jc:s chics dessins que vous ai– miez tant, est mnintetent séparé.de nous par la double barrière de Io zone occupée el de le zone inter· dite el il nous eal impoasible de recevoir ses en'iois. Quand nous les reverrons? Nous n'en e.evons Popiou attend son fieu. Et " 0 · Ceux q u i o nt peur de l 'effort, ceux qui aiment trop leur petite vie tranquille comme il est déjà • ava ncé e n âge 11 1 il est. fort impa– tient. Sans orrêt depuis ce début d'oprès-midi, il va de ~n fauteuil à la fenêtre : c Tiens, qui va donc là– bas 7 Une ombre glisse étrangement sur l'horizon neigeux. A petits pas pres– sés, Ja Mère Elise s'appro– che : c C'est peut-être bien notre voisin le grand Jules? • ... Mais la sil– houette se précise et le Père Papiou de s'ex– clamer : c Oh ! mois je perds la vue 1 c'est no– tre bon Curé !... > Et comme le voyageur se rapproche : • Le pauvre homme s'est sûrement fait mal ! quoi qu'l'a· aux pieds ? • et con fortable, von t p o uvoir rester sur la plate-for me avec les auto -cars .Poussifs et les promeneurs du d imanche. C'est u n cœur viril, un jarret solide, une volonté forte q1;1'il fau t maintenant p our a b ord er le rude sentier q u i mon te d roit vers la lumière : la joie des cimes a ppartient aux vaillants•.• Ça n'ira pas tou jo urs to ut seul. Il faud ra b oucler solidem e n t les co rdes, suivre le Guide pas à pas, ne plus faire qu'u_n avec lui, ne plu s faire qu'un entre nous... rien. Mais pelience. ce ;our-16 viendre cf en affendant. je suis sûre que 16 nouveeux h~ron de lD ••Cité perdue" et votre ridèle '' J im Boum'' comp~ronf laraement pour voua cette pe61e déception. Dt Michtl D... concurrcnt, enthousiostt dt ID Coupe àu Mt1récho/. Ce qu'il avait aux pieds ? le Père Papiou et so femme n'a lloient pas tarder à le savoir. Avant d'aller plu s lo in, asseyons-nous don c autour du grand feu que nous venons d'allumer et tenons conseil. Le message du Guide contenait, l'autre jour, un précieux secret c'est le moment de chercher ensemble à le mieux comp rendre. P~isque nou s sommes de la même famille (sa famille à Lui), puisqu'il va falloir nous serrer les coudes pour monter plus haut, il faudrait adopter une loi et une On nou a dit qu'il faut .. lancer à bloc dans ln campagne des abonnementa. Mm eat•ce vrei que je peax 11•11Der 1S &&DC9 chaque fols que l'en tzouye troltl ? Comme .le prêtre orrive à ...J L- ia houteur de la maison, - ~ le vieux montagnard l'or– rête : c Eh, bonjour, Mon– sieur le Curé 1 - Bonjour Père Papiou, on attend le gars ? - Et oui. Mais d ites donc, Monsieur le Curé , vous avez quasiment de drôles de souliers ? • La figure de Monsieur le Curé Blot s'éclaire : • De drôles devise qui puissent nous aider dans les coups durs. Une loi? le Guide nous en a donné une àutrefois et, pour nous, elle est toujours vivante... Quant à la devise, celle qui parle de tenir « haut les cœurs », n'est-elle pas tout à fait de circonstance ? Porfoitemenl, Michel. Et je crois bien que toll!l lto Cœurs Vaillants ne se aonl pe! rendus compte, en li:!zlnf · leur numéro de Noël. de Io =– QniOque occasion qui leur éf!iit ein!i off~rte de garnir leur cai.s5e d'équipe ou leur tirelire. Choque foi~ qu'un C.V. nou.s e.nvoi~ don:1 lb mEme envetoppe, frois etbonne– mtnts d·un on d C. V. ou A.V. en joignent è. son envoi le montent des obonnemenls, il a droit d 10 o/o de prlmc, c 'c.sf à dire .s· frs por abonnement soit 15 fr!J eo tout. Alors, en av~.nt ! Si n cros sommes attentifs cette semaine à observer à la maison, à l'école, au groupe, notre loi et notre devise d'alpinistes, l'étape ser::i magnifique. Tu es prêt, n'est-ce pas, petit frère? de souliers, Père Popiou ? c'est une paire de skis. - A quoi ço peut-il servir, Seigneur ? - A m archer sur la neige. l> Le Père Pap iou hoche la téte en regarda nt Mère Elise : • Mois Mon– sieur le Curé, les gens vont dire ·que vous êtes < franc fou • . - Mais non, Père Popiou, car ils comprendront bie n vite que c'est très com– m.:>de ollez aua nd ils me verront filer sur Io L'ALPINISTE. Ce5 1.5 frs peuvent êfre déduits de le somme envoyée. Alora dites-moi. qu'estooee que vous atîendez pour vous y mettre tous. Conseils pratiques pour l'étape de cette semaine D< More</ M ... "_un Cœur d'Or qui n 'esf pos content" ' ' neige avec mo pet ite lo – Toi qull fais partie d'un groupe Et s i tu es seul L'autre jour, on a rencontré desAme• Vaillantes dans la. ra.o, elles nous ont fullu~o en nous fafsant <1Unfo». N'est-ce pas qu'elles se sont trompés? D ne manque plus que ça maintenant que leD fWes naus c:Jlipent notre oillul 1 como tive volante, et , je suis bien sur qu'avant peu de temps, partout e n France, il y en oura beaucoup qui m'imiteront. ~ - Inscris ·sur ta carte d'ascension la Lol e t la devise. - Dessine la cordée unie pour m onter plus haut. Reproduis, cette sem aine, s ur Ion ·car– net, la fin des rou tes carrossables et le début de la vr.ale piste (voir modèle d ans la page couleur C.V. 1). Mais non. mois non, Marcd, les Ame! Voi11enfe5 ne nous ont pos chipe noire sa1ul el bien loin d'enfreindre le règlement du Mouvement. ellesvous ont eu c:onfroire prouvé ~q .'elles le connai5Sllienl mieux que vous. A partir de mointenent. en effet, pour bien montrer que nous ne sommes qu'une seule gronde famille : ''Lo femille des écolières ef é.coliers chréfiens qui veulent rcbGfir le France à force de Vclillonce cl d'optimisme' ·. nous avons décidè d·odopter louo te mémosalut: UNIS Monsieur le Curé ne se t rompa it pos, et les évé– nements n'alloient pas f'or – der à lui donner roison. - Réserve une place pour marquer les efforts de ton é quipe : services r endus, disputes évitées, etc... - Comme tes petits frères des grou · p es , t u y Inscriras la Lol, la devise, tes efforts de la semaine. - Et puis, pour montr er que toi a ussi t.u es un vrai C. V., tu installeras dans ta ch;imbr e, à la place d'honneur, un des beaux panneaux décrit s . p. 5 et chaque matin tu prome ttras à Dieu d'être fidèle à ta Loi, tout le jour. Cor petits frè res, ceci est une histoire vraie. Elle se - Prépare avec ton dlrigeant une belle cérém onie en l'honneur de la Loi de Charité fabri ca tion du panneau (page 3). chant (page 2) . chœur p arlé (dans " Chan– tons en chœur »}. passait en 1902. Et a près 1 'humble Curé d' Au– vergne qui f ut en France • le Père du Ski >, combien d'hommes chaussèrent les longues tiges de bois pour s'en aller vaincre la g rande montagne autre fois inocces- ble 1 Claude LABAROLLE. RÉSUMÉ• . Un dossier contenant Je secret d'une Invention précieuse pour la patrie a disparu le Jour meme de la mort de son ln ~n1eur. Le fils de celul·cl ot un desesumls décident de retrouver coùtc que coùle Je voleur. lis ~·Ü":1~"~~~ 0 ~!1~~~r1~·~fi't~todÜu~~~~~,~~~~b.:'J levantin, qui les attlre dans un ~uct-apens. Ils réussissent a s'échapper et rejoignent Je malfntLCur au moment 0C1 Il prend le train pour le Caire. Le 1evan11n échappe aux Jeux amis qui enlln le retrouve à Gizeh. l.R. · deux Jeunes ge11s déclcfenL 1l'utler pas· ser la soirée chez un charmeur de ser pents mnls un narcottque est Jeté dans le brùle· ~W~~sn~~~ni~1~Y;.~~~~~r~~~~;onb 1 ~&~t et tes deux amis partent de nouveau à ta poursuite des malfaiteur~. 11 cot nécessaire, pour Io ré.cit qui vo euivrc, que nous dioions quelques moto' sur lco pyramides. Parmi les nombreux monumcntn de ce genre que ron rencontre dons le désert égyptien trois sont surtout connus co sont les pyramides de Gizeh. 'W@mc 0 tu faire pia:isb à ~Oli'l papa? L:'.J Vas vite lui mont rer ce petit bon ot dis-lui de n0us le retourner en indiquant son nom et son adresse; en échonge if recevrQ gratuitement pendant tout un mois : VAILLANCE, l'hebdomadaire d'une France plus belle, qui lui opportera des reportages, des contes... de Io vailla nce et de l'en– frai'1, des échos et des jeux... de quoi passer agréablement les lon– gues soirées d'hiver. r....... ~.~.,~ ...... ~Alli A NC:E l'hebdomadaire . d'une France plus belle LA COUPE DU MAR~CHAL Brovo f petits frères, votre campagne o été magnifique, vous ovez t ous répondu avec une telle ordeur à notre appel que nos calendriers ont été épuisés en un clin d'œil et qu'il a fallu recommencer deux fois le tirage. 200.000 calendriers vendus... c'est un fameux chiffre r Voici le nom des premiers de chaque catégorie. Le classement générol sera envo;:é sur <Jnc feuille spéciolo à tous les groupes concurrents. PREMIERE CATEGORIE Paraisses de moins de 1.000 hobitonts 1. - Saint-Germain de NAVARREN)( • . . 550 DEUXI EME -CATEGORIE Paroisses de 1.000 à 4.000 habitants 1. - ARPAJON"SUI -CERRE . . . .. . .. . . 1.601 TROISI EME CATEGORIE Poroisses de 4.000 à 8.000 habitants 1. - Sainr· Fronço1s le NIMES . . . . . . 3.000 QUATRI EMIE CATEGORIE Paroisses au-de5sus de 8.000 hobitants 1 - St-Jacques des ·tats-Un1s, !. YON 7' 4.200 Mais que tous· ceux qui n'ont pu recevoir entière ment leurs commandes ne st découragent pos, il y · a encore du beau travail à faire pour eux : une gronde campagne d'-Clbonnements a été laricée dans le numéro de Noë l... Tcnc:, regardez donc cc que? nous disons à cc sujet à Michel D.... dans le petit courrier... Je parie qu'aucun de vous ne s'en rappelait.•• A quoi servirent ces entassements colossaux de blocs de pierre hissés jusqu'à 135 mètres de houteu·r et pesant, parfois, plusieurs tonnes ? Ce qui est certain c'est que tous furent des sépul... turcs, les grandes pyramides coostituant Tes tombeaux royaux. L' une d'elles attire particulièrement notre attention DUÏsqu'elle est ce1le où vont se dérouler les derniers épisodes de notre roman. Construite du vivent du roi Chéops pour son inhumation, elle .est la plus imposante du groupe si l'on' en juge par ses propo.rtiono gigontcs• qucs : 137 m. de bouteur et 227 m. de base. On entre par un des côtés. Cette ouverture so trouvait, jadis, à une certaine hauteur du ool dissimulée aux yeux des profanes par un épais irevêtc· ment de granit rose qui recouvrait toute Io pyramide. Lo cupidit6 du grand soladin El Azio OthmoA et de son fils, recherchant l'entrée du mausolée pour en .ravir les trésor9 1 est la cause de o~ presque totale dioporition. De ce fait, l'entrée s'offre au regard en arri·. vont et, par suite de l'enfouissemcr,t de Io base de Io pyramide dons le sable, presque au nivc::iu du sol. L'intérie ur pOssède trois grondes sol· les. Les dcu.:u: prcmi<!res en remontant vers Io partie oupérieure. Lo dernière est souterraine. On accède à ceo différcnteo pièces pQ.r dea couloirs étroits, eux murs élcYés faits d'énormes blocs couverts, parfois, de hiéroglyphes ou de fresques représen– tant des scènes de l'antique Egypte. Au fond de vastes niches s'entassaient des poteriea ou des momies d'animaux 118• crés : crocodiles, chiens ou chats. L e sol reste encombré de débrio de toutes sortes tombés des murailles ou de Io voûte et où se dissimulent les scorpions. Bien entendu l'obecurit6 y est\I totale et la visite des lieux ne se fnit qu1au moyen de lampes ou d~ bougies. Donc, nos héros suivent lentement leur guide qui, de temps à autre, élève sa lumière en direction d'une peinture on d'une inscription. Ser.rai et Dupré jettent un coup d'œil rapide s ur le détail à observer mnis ne s'y attardent pas, fort préoccupés qu' ils sont, d'arriver au dé.. nouement - qu'ils se'oteat proche - de leur odyssée. Ils éprouvent, néanmoins, un certain trouble qui va croissant ou fur et è. mesure qu'ils avancent, s'attendant, à. choque in~tant, à une surprise qu'ils p.révoient sans pouvoir ln définir, ne se dissimulent point, grâce aux derniera événements qui se sont succédés, que leurs ennemis cherchent, à présent, à se débarrasser d'eux coûte que coûte, peut·être en profitant de J'ombre p.ro· pice qui règne dans la gronde pyrn· mide. Et pourquoi cc guide o·t-il choisi eux plutôt . que d'autres parmi les too.. ristes, pour .les entrainer à 1'lcart sous prétexte d'une visite 11 Io chambre souterraine. Il y o là un ensemble de faits particulièrement troublants, mniG un secret instinct 1es pousse ù affronter le dnngcr qu'ils sentent prochain moiG qui mettra un terme à l'aventure. Qui sortira vainqueurs ? Eux ou les ravis· seurs du document ? Lo certitude qu' ils luttent pour une juste cause donne, à nos omis, le courage qui leur est néces· seire, avec l'espérance de triompher. Mois cela ne les empêche p:is d'avancer avec prudence, tâtant Je sol du bout du... pied à chaque pa~ qu'ils font en avant. D!!;tinguent·ils un trou d·ombre dans les mu.rs du couloir, ile demandent à leur guide d'oboisser sa lumière sous prétexte de simple curiosité. Peu de paroles sont échangées entre Jes trois hommes. De temps à autre les jeunes gens, par une p.ression de le main, par ua regard rapide, se trnns.. mettent leurs pensées. Cela leur suffit pour se comprendre tont leur esprit est t endu vers le même but. Q uelquefois un geste de la tète, une moue si~nifi .. cative complètent ce langage muet. Eo respectant le silence des lieux leur oreille est plus à même de percevoir le moindre bruit suspect. Une pesante fraicheur tombe de Io voûte Gu.r leurs épaules. H abillés pour la température du dehors qui est occo· bJante, nu milieu de ces pierres froides ils grelotte.'lt sous leur nlince cbemioette. Leur guide ea les voyant frissonner se méprend et Ieu.r demande avec une pointe d'ironie sensible : <t Vouo avoir peur, moussiés ? » Serval croit inutile de répondre, mois Dupré, chatouillé dans aon omour·pro· pre, lance entre ses dents, ea affectant dee airs de mystère « J E L'AI VU... » L 'effet produit par ces paroles sur l'Eg\'ptien est autre que celui prévu par notre héros stupéfait. Les yeux ogrnn· dis avec, dons les prunelles, une lueur d'épouvante, le visage d'une teinte de Demande à ton Dirigeant de t'expli– quer cette belle consigne que le Maréchal' Pétain a donnée à tous les Jeunes de France u Qui est incapable d'acquérir le sens de i'équipe 9 - dans son message du 29 décembre · ne sama.it p:réte:~uh'e .à servir" Et il scroit très bien que le9 gerçon5 meflent leur point d'honneur ii s!!.luer toujour!l le5 prt:miers. 433 vieille cire le guide est onimé de forts tremblements et Io bougie, qu'il tient éJevéc ou-dessus de sa tête, fait donoer les ombres sur les murs. A quel mystérieux et terrible per. sonnage Dupré, sans le vouloir, a-t .. iJ pu foire allusion pour que l'homme soit saisi d'une pnreille frayeur. - <J. Il est certain que tes paroleo ont eu sur lui un sens qui nous échappe et qu'il serait bon de connaître », souffle Pierre à l'oreille de so.a com– pagnon. « Attends, lllisse..rnoi continuer cc petit jeu; j'ai uae idée Qui, peut.. être, donner11 des résultats. » Il est visible qoe. leur guide n'a pJus autant d'assurance qu'ouparavoot : il inspecte choque trou d'ombre uvant de le dépasser. Et si le couloir fait uc coude il hésite avCint de s'engager plus ove.nt vers cc qui lui semble une nou· velle inconnue. (A suivre). RODALY. Pour mscuteir -----. entre v@ u s A propos des histoires de ce numéro JEAN-FRANÇOIS . Comment Lucien n·l·ll prouvé sa confia nce e n Je.n.n·Frnnç '1S "! Pourquoi te mallre ~tait-li si mécontent du temps perdu à cause de R~oul '? Pourquot a t·ll dit qu·en ce moment un ecoller devait avoir n cœur de b1cn travailler? Comment ce travnlt cl'ntrlhue+tl a u re.hlvemcnt de 1a Frnnce? V as-IU pensé de1m ls la rentNe ·? r.omment '? nue peux-tu faire dans ca sens mntntenant ')' El pour atrlerceux qui ne l'ont pas encore comp,ls dans ta cla>se~ "" A PROPOS du BILLET de L'AL!i'!NISTE ~,\"?;~t:~s~u~~:n 1 g'e~ft~ur;Jr~~;ec"t.~~~~~ Qui la leur a donnée? Pourquoi esHllo tou– jours d·octuallté malgré son anclenn,~té? Pourquoi avong·nous choisi cette L-01oour notre ascens1on '! Comment nous ntdern·t· elle à monter? Comment nous unit-clic au Guide '! Comment vas-tu la me1tre en pra– llqlle cette semaine ? Ah ! Monter sur les planches... jouer la comédie comme le grand comédien Alexan– dre. .. René Granier est obsédé par cette id~ depuis qu~ son père ,l'a . m;n_é au théufre pour le rccompenser d avou ete pre– mier en français ; et depuis cette soirée m émorable René n·a plus que cette pensée e n tête : 'jouer la comédie. d éclamer des vers. a Je sens que je suis né pour cela, se réJ,1ète-t-il sans cesse. » !l sait bien qu'il est . timide et h ésitant, mais en relisanî la vie des grands artistes, il a appris que nul n·a ignoré à ses débuts le fameux uac qui vous fauche les jambes e t vous serre la gorge au premier contact avec le public, il fera comme eux et saura dom iner "8 peur. , . . Et voyez comme tout s arrange bien : 11 Y a justement une grande fête qui se prépare à !"école à r occasion d'une kermesse qui d oit avo ir lieu au début du mois prochain. L e directeur choisit parmi les élèves qu•il croit les plus qualifiés ceux à qui il a attri– b•1é les rôles de la pièce qui sera le « clou » du spectacle. La pièce s'intitule a Le retour du roi J ehan n, comédie à grand spectacle où leo âécors et les costumes doivent rivaliser de richesse. On ne parle plus que de cela. .. et René constate avec terreur que le D irecteur n ·a pas pensé à utiliser ses talenrs. N·y tenant plus, il va le trouver pour lui demander si le rôle du roi est d éjà confié à un élève. Le Directeur sourit, car il connaît bien tout son petit monde, et nïgnorair pas la timi– dité excessive du petit Re.né. Paternelle– ment, il lui dit : « Mais, mon jeune ami, vou s savez aussi bien que moi que votre timidité vous em– pêchera de parler. Je sais que vous a vez une mémoire excellenre, m ais. .. » Il allait canti.nuer ainsi, quand il vit une telle supplication dans les yeux de René, qu'il s 'arrêta, et chercha le moyen de con– tente r le jeune garçon sans nuire au sp ec· tacle. Enfin, il reprit brusquement :, « .Eh bien, voilà, ru n'aura s pas beaucoup a du~, ton rôle sera peut-être un p e u court, mais il est très impo~tant quand même. Tu sera:s capitaine des gardes. Dans ton bel u ni– forme tu seras au premier rang. la main sur la' ' garde de tan épée, er quand le roi apparaîtra, tu la brandiras en criant d ' une voix forte : a Sonnez, trompettes 1 » René retourna chez lui comme dans un rêve, monta comme .u n fou d ans sa chambre, s'enroula dans le tapis en brandissant une règle, et se p lanta devant la glace en hur– lant : a Sonnez, trompetes 1 ». a Sonnez, trompettes 1 » . Pendant quinze jours, cc cri emplit la maison. Ce fut une véritab le obsession. La cousine Eulalie, qui est couturière. fut mise à contribu tion pour façonner le beau costume d e capitaine, g uidée par René, qui ~uivait haletant la confection de ce chef– d 'œ uvre. Qua nd René !"essaya devant la grande glace. il en fut éb lou i. Malheureu– sement Je d émon sournois de l'orgueil se mit de la partie, e t à date r de ce moment René devint odieux à ses camarades, ne par. lant que de lui, de son grand rôle, de son futur succès, car il ne d outait p lus m a inte– nant qu' il aurait un grand e l même un très grand succès. E nfin le jour tant attendu était venu. Le rideau s'érait levé devant une salle comble et l'ensemb le de la scène faisait v raiment MORISSEAU. Petit Frère, Toi qui ..,, rompri:J que tu a 'avais plJS I< droit dt r<st<r ù:uiifftnnt d /"op~/ da .&coa1'3 Nationo/, AB! CETTE COURSE AU TRÉSOR. 11.e TéBéphérique l e plus hauî du m onde. Ce>t c<lui qui rt lie /'oiguillt du Midi au Mont Blanc du Tacul à 4.200 mèfre.s d'allifudc, et pour la con.Jfruclion duqud un avion parti de l"cé.rodrome du Foyet .s'en alla jeftr, d.rrir're /'oiguillo du Midi, /<S hobine3 de cobies. poulie.s tf oulib nt!ce.s31ûres.,~n=----=~-==-i Va a11 Groupe Cœara Vaillants Elle vous a donné chaud. a•est-ce pas les Cœurs Vaillants ?et je parie que plus d 'un a pris ses jambes à son cou, malgré Je verglas pour porter sa réponse à la poste, mardi. dédicacé. La ré ponse partie le 31 dé cembre à 20 he ures était tout à fait ex.acte . La voici : l . Ce guiàe est Jésus-Christ. de ta paroisse. La première lettre que noua avons reçue porte en effet le timbre de mardi 31 décembre à IO h. 15 - mais hélas 1 trois fois hG!as ! l'auteur a du. dans sa hâte perdre un petit peu la tête car il a tout sim– plement oublié d'indiquer son n om et son adresse 1 Alors faudra-t-il dire : I!. Clovis à la bataille de Tolbiac éta it cont.-e les Alam ands. La dt!(aite pour lui etalt in évi– table , a se souvint alors clu Diet• àe Clot'ilcle. et s'ecria •Dleit de Clotilcte, donne moi la vie· taire et j e C1"o!?·ai -en toi•; la v ictoire li.t (ut donnée. Et Clovis suivi de trois mille soldats (ut baptise p ar St-Rémy, Eréque àe Retins. Ce fut le p1'emier t'Oi barbm·e baptisé. Bienlôf les touristes pourront odmittr du haut de c< U/r'phériquc un panoromo extraordinaire, .s "éfendant sur foules les Alpes fronçai:se.s, elle· mande.s. :suis.se.s, et jfo.· /ienne.s. Mots .se doute· Tu pour/Yil le ttndre utile ef v~nir en oide d ce-ux qui ont froid, à ceux· qui ont ftJim, d fou3 ceux qai soufittnl. Une gronde comJUJSne vtJ rommenctr pour œla flJ Rmoine prochaine..• ....JC:::::=~::::,.._ _ _,~'..)!P:J!°lllt!!:·E"': on 4 M .Join de foi ! Course au Trésor : Gagnant : L'tTOtmDI, de Brlgnals-Rh6ne. ront-fü de Io somm< d·er- ~'tl~~~ d'heure de MOTS CROISfS Bœisa:nlalemanl : 1. Aux Etats-Ucia. 2. Intrigues. 3. .CA re– bours) Initiales d'un peintre paysagiste. et animalier français. Initiales d'un théologien et cardinal français. 4. (A rebours) Pleurs anfantinD. Faeons de solfier une mesure à deux temi:is. 6. Fleuve torrentuewt de France. Gros poisson a chair t. es estimé~. 6. Dans notre da•ise.7. Da a nature du suif. I su.--1---1....._...-~__.~..._~ ' l Vuticalem•• 1 1. Travailleuse. Z. Action de tacher. 3. Phonétiauementecciésiaatique. Familiè· rament ; SÛpplémeilt. 4. Doublé, patisserle eannue. Note. S. Comp03é d·une chaudière 01 d'un réfrigérant. 6. Qui n'a rapport à une chase eue par une autre qui est inter– médiaire. 7.- n arrive à l'b de l'être. Un proverbe est caché dans ce réb\l.D. Oui le dénichei<l ? Sobz.t:loa au ;prccJuWo num.6ro. je crois que le facteur malgré tout son flair n'arrive– rait pas à remettre notre prix à bon port. - C'est donc Piene STÉVENIN, de Valenco. q ui recevra notre beau carnet d 'alpiniote illustré et 3. On p eut dire que la Fran.ce ce jour-là a choisi la r oute à l'exemple àe son ·roi. En etret, depa'i'enne qu·elle était, la Gaule s'est tlnrôlee sous l'eten darà du Chr·tst. forl• . de dr'vou<m<nt. de courage qui b é/è néce.s– :seiire pour l.JC< :ompllr ce/le fbcht gigantesque ?. .• • Jeux•• ., Amusez-vous, .cherchez bien~. ra VOICI UN BÈAU TRAVAIL .A BRICOLEURS, • FAIRE - La Lol des Cœurs Vaillants, c·est la Lol de Cha· rlté. Il faut que partout où Il y a un garçon qui rg~~n~tr~r~a 1 n:~o~:1~~~~~~~~6s q~lt~entL?~l~~~'u; entrée en Chrétleoté, 11 doll y avoir. oour l'inscrire, un beau panneau de bots ou de carton. Volet plu– sieurs manléres de le réaliser: t• Découpe dans ua carton épats ou du contre– plaqué, le moaéle agrandi de la Fig. 1 el dessine desrus le texte de la Lol: Nous nous aimons le• uns les autres comme Jésus cous a aimés , , Tu peux anRSI découper les l~ttres dans un carton de couleur·dlfférente et les coller dessus.cela donnera uoe inscription en relief qui se– ra plus belle encore. 20 Dans un car– ton épais. decoupe, en J'agran. dlssant au moins dix fols, la croix de ton mstgne 1 croix de Salnt-Maur1ce1. Mets au centre un carré de carton sur lequel tu peindras et colleras le texte de la Lol. Chotst 5 toujours des couleurs qui ressortent bien l'une sur l'autre. 30 Prenjs encore un carton épais. Découpe dedans t" panneau de ta Fig. Ill. l'etcs ou colle les lettres du texte. Un procetlé plus original con– sisterait n découper la lorme de> lettres dans le cadre B. Le ronds A pourrait Nre en cctlop,bane decouleurrouge par exemple. et une pctllc ampe l'écla1ran1 par derrière produlrall alors un tres bel ef!et. Nota. ~Pour que lecartnn prenne bien la forma que tu veux lui donner, li rnm ra de le moulllcr,puis de le rou ler sur u n rouleau de pâtisserie par exempie, de ré– plngler déllca– temont et de le mettre prés du feu. SI tu dol& coller u n papier dessus, passe la colle sur le carton encore humide et pose ton papier. . . NOVS UOU) AU10N$ ( Of"IP'lt J ESUS LJl VOIX DU SANG Le Fakir nous dit..• Mon premier s'expédie de toutes directions. Mon deuxième est un ouvrie r tout blanc. Mon tout, un sage, habitant seul en sa maison. • Il fait toujours chaud clans mon premier. Un prénom masculin est mon deu– xième. Une clôture de branchages est mon troisième. Les lapins aimect mon entier. Ça y ~.JI : on a enrore {oit une pr/3e d~ sang dons Io famille. Un Géomètre embarrassé.•• Il ctott construire un octogone r~gu· lier en employant quatre rots chacune ~e~~l!r~~est 1Jof vee~t ~t~~d'i,91~~~~ Li~ milieu. Peux-tu l'aider ? St tu ne trouves pas, rendez-vous la ;emaine i;rochalne, LES GRENOUILLES Yolet un tour pour voua amueer en famille toute une • olrée. Sur les sept câ.sea ci·deasous se trouvent 3 p ions blancs et 3 pions noirs. Essayer la place des blancs et les blancs à la place des noirs, en ne faiaant avancer chaque qu'ils puissent reculer. ni sauter par-dessu~ plus ti'une pièce en même remps. quand côté de cette pièce. Ce tour se ré11oud en 15 mouvementa .; pour fa– ciliter voici les trois pre– miero. En supposant que nous commencions par les blancs : 1° passons D en 4 - 2• C saute en 5 - 3° 8 i:asse en 3.,. Bonne chanco. 1 2 ., de faire paoser les piona noirs à pion que d'une case à la fois. sans la case vide se trouve de l'autre Et pour les solutions. Rendez-vous la semaine prochaine. QUI A TROUVÉ ? Solu:iorui du n° 2 : PETIT FRÈRE li. L".IUDE ttéponse : Le C.V. parti du point 0 est ar– rivé à parcourir touten les cases œno excep– tion, et à revenir à s on p oint de départ. MOTS CROISÉS Horizontalem' : 1. VU. OC. 2. MARELLE. 3. ELIAS. 4. RU. AVrr. 5. LO. ER. 6, ACRE. ES. 7. RENNE. 8. TRESSER. 9. ER. TU. Vorticalement : !. MER. ART. 2. VA. ULctRE. 3. URE. ORNER. 4. ELA. ENS. S. OLIVE.cE.ST, 6. CLAIRE. EU, 7. EST. SUR. •OHÉ .! LES F ORTS EN CALCUL Pour r<lsoudre Io problème il faut con• naître ce qu'a dit Albert, mais c'est trèS facile.Alber t a sûrement dit qu'il étail blanc. car s'il est noir, comme il ment toujours il ad.it : je suis blanc. S'il est blanc, comme il dit toujours la vef>rité. il o dit ; je suis blanc. Donc Bertrand eot noir ot Paul est blanc. C.Q.F.D. Lli. LIGNE INVISIBLE En reliant les poml3 entre eux par de.s lignes droi!es vous avez oblenu un triang!o. DEVINETTES 1. Le caissier add.lliollDe - le voleur •OU11lrall - le couteau clime - Io gmin de blô multiplie. 2. On peut tra11!lformer un benftnck on bateau de guorro en le fal1ant cnù:e uaez (cuhus').
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