Cœurs Vaillants 1941

Quand des explorateurs ·ont établi leur campement ou plus profond de la jungle où rô– dent les fauves, ils allument à la tombée de la nuit un grand fee1 devant lequel ils veillent à tour de rôle. le monde, à notre époque, est aussi une jungle où rôdent toui Jes fléaux déchainés por ceux qui ont oublié Ja Loi de Dieu. Cette Loi, Io Loi d'amour que . le Christ est venu apporter sur la terre, certains l'ont conservée dans leur c:œur comme une flamme précieuse. Plus ils ont été vaillants à Io vivre, plus le bonheur o rayonné par eux à travers le monde, plus ils ont é té eux-mêmes des flammes vivantes qui é loignaient le mol. · . Au cours des ÔQes ils se sont · passé le flambeau et le bon– heur chrétien s'est tro"nsmis de génération en géné ration com– me un merveilleux secret. Croyez-vous qu·auiourd·hui ce se– cret soit perdu, ce flambeau éteint, ce tte flamme morte? q: Nous rc/ororu chrâtiens nos Jriires. Par J ... c. nous le jurons. c Nous /qur porterons la lumière et la flamm e dont nous [brûlons... l> C'est un de nos chants qui dit cela et ce chant, vous le sa– vez bien, proclame bien haut notre programme. Cor c'est nous qui oprès l'avoir découvert dons la vaillance et dons l'e ffort, avons reçu m ission de rayonner autour de nous notre bon– heur chré tien : c est nous qui, reprenant le flombeC'u de Io main des Saints et Saintes de chez nous, porterons le message du Christ à travers le monde en deuil. (] Si, · égoïstement, nous g ardons pour nous ce message, Io Fronce meurtrie se relèvera péniblement, cherchant so route à tâtons à travers la nuit. Si, ou contraire, nous sommes va illants à le vivre, prêts à tout braver pour le porter, notre Loi de Charité sera comme une flamme à travers la nuit, une fiamme qui montrera le chemin à nos frères e t les unira pour rebâtir la ci té chré– tienne contre laquelle se brisent · les forces du ma). C'est pour cela que b ientôt, tous ensemble, nous allume– rons à travers . villes e t villages, ces grands feux autour des– quels se grouperont nos parents, nos amis, nos voisins. Par des danses, d es jeux, des scènes mimées, nous essaiero ns de leu r expliquer comment nou5 ovons trouvé Je bonheur, nous essaierons de leur opprendrn Io Loi qui en donne Je $ecre t 11 1. Mais pour que le m essage du Christ posse vraiment doM leur cœur il fout plus Qu'un simp le Jeu, si chic soit- il. Et c'est pour celo que, d'ici Io Saint-Jean (2>, chacun à tour de rôle, 'lOUS p re ndrons la garde autour de la flamme (com– me des explorateurs qui veillent Io nuit sur Jeur fe u de camp) et que, par notre ardeur, nos e fforts, nos sacrifices, nos priè– res , nous mériterons qL:'cu soir de notre Feu de Joie, elle Çciaire le cœur de ceux qui ont oublié le secret du bonheur. Pour cette ga rde d'honneur, vous pourrez prendre soit un jour par équipe, .soit un jour pour choque garçon à l'inté– rieur de l'équipe. Selon ce que vous aurez choisi, vous affi– che rez ou groupe ou ou coin d'équipP un ponneou du genre de celui-ci ; Commo Saint . . . . •. •• noua voulonn opporter à ... • .. .. . . . le secret du bonheur Pour qu'à ln So.int·Joan lo moa:sago du Chriot p a.oso dan1J lo cœur de noa fràros, prendront la garde cette sernaino : LUNDI.. . .. . .. . Equipa . .. . ... . ou Pierra X . .... . MARDI . . .. . . .. etc... Et puÎG, vouG chercherez dans "'otre cœur ce que, ou jour choisi, vous r ourrcz foire pour préparer avec le Christ le succès de vo· tro Feu. Ce sera peut-être un peu dur. Qu'importe? Au cœur de Jo jungle, les ' explorateurs savent que .Io vaillance est Io pre– mière condition du succès. Pour porter dans notre pays le message du Christ, les Saints de chez nous ont été , eux aussi, vaillants jusqu'à l'hé roïsme. Unis à eux, vous le serez vous aussi, cette semaine et vous inscrirez su1 votre carnet de route ce résultat nouveou de notre explorolion : c Voll– lonts dons l'offort et Io conquête. • L'ALPINISTE. (1) Voir pa~e 2 les renseignements sur le livret indispenou• ble pour préparer notre Feu et sur la propa~ancJc à faire. (2) Comme la Saint-Jcon tombe un mardi, notre Feu pourra avoir lieu le jeudi 26 ou le dimanche 29. ~-~.._. .. .._~~.J' ........ ~~~-'~ ........ ~~~-~ ....... ~~~-'~ ...... ~ ..... ,._.. En Chine, des petits frères · donnent leur vie pour le Christ Toi qui viens de lire l'histoire de Boga, ne crois pas que ce soit une invention, ce tte histoire-là, e lle est vécue chaque jour à des centaines d'e>.:emplaires par nos petits frères noirs e t jaunes qui, de l'outre côté des m ers et des contine nts, doi– vent lutter, e t durement, pour dé– fendre leur foi. En Chine, où •évissent actue l– lement les bandes a rre>ees de– puis 6 mois 1 .600 chré t iens ont reçu le martyre. La vie des missionnaires, tu t'e n doutes, est des plus dange– reuses, de toutes part s ils sont traqués et sons cesse ils doivent risquer leur vie pour -célébrer Jeur Messe ou ossister les mourants. Il y a là -bas aussi de vrais Cœurs Vaillants qui jus– qu'au bout défe ndent le Christ, e t souve nt, pour ne pas dire toujours, ces vaillants petits gars meurent pour n e pas avoir voulu renier leur fo i. Dans un village très pauvre comme il y en a tont e n Chine, une bonde d'hommes, ou visage haineu x viennent d'entrer. Le petit ga rs qui est là , a ssis les jambes croisées devant son bol de riz, devine c e qui va se passer, d'un bond il court à la mission, dont le Pè re quelques heures p rus tord sera sou– mis aux plus effroyables tortures. - Père, je veux Être baptisé. - Vite, père, les barbares sont là, cachez-vous... mois baptisez-moi, j'aurai plus de force pour dé fendre mon cruci– fix. Quelques instants plus t ord, quand les soldats voulurent briser l'im·age de Jésus mourant sur la Croix, notre petit frè re jaune puisant toute sa force dons Io gré.ce de son bop– tème, le défendit jusqu'à la mort avec fierté et courage. Toi qui os le grand bonheur de vivre en pays chré tien, sois fier de toun ces petits frè res inconnus qui comptent sur tes .prièrês pour ovolr le c cran ,. dont ils ont tant besoin. SACRIFICE DE ·BOGA que le tam-tam résonne dement sur Io place du village, occom– pugnant Io danse des noirs, tlooa, seu1 contre un baobab contemple avec émer– veillement une petite rondelle de métal. L.es nègres peuvent s'agiter, Jeurs ombres peuvent passer et repasser devant le grand feu de bois qui occupe le centre de Io ronde infe rnale, il n'y attache au– cune importance, toute son attention est fixée sur la petite médaille blanche que le Père lui a donnée ce matin. Soudain derrière lui, un très jeune homme a surgi, curieux. • Qu'est-ce que tu tiens donc passé ; mais aurait-il entendu les pa~oles de Baga, tout à l'heure ? Le voilà qui se re:·aurne et sous un horrible masque il ricane effroyablement. ·Ses yeux fixent avec une joie cruelle Bogo qui, à son tour, plonge ses prunelles claires dons celles du féticheur qui se dérobe à cet examen. Et par l'étroit sentier tracé par– mi les arbres, les deux omis rejoignent leurs cases. Quelques jours plus tord, Ako, Io sœur de Kéké, attend Bogo sur le che– min d e Io mission. Dès qu'elle l'aperçoit e;le court vers lui. - • Qu'as-tu donc à me dire de si pressé, Ako ? • La fillette bien connaitre le Dieu, ainsi que Io belle Dome dont tu as l'image sur Jo mé– daille du Père. • Baga s'est penché vers son ami et après avoir déposé sur son front un boiser fraternel, il se met à lui parler tout doucement et Kéké l'écoute avec ravissement. Tout à coup Ako e n- • tre dans Jo case, affolée. - • Bogo. sauve-toi vite, vo:ci notre père a vec le féticheur. D'un bond Baga est debout, mois au moment de franchir le seuil de la case, il s'arrêt e • Comment Kéké pourra-t-il voir Dieu s'il s'e n va sons être baptisé? • Pourtant rester une mi- Baga, et devant tout le village a ssem– blé il l'accuse d'avoir jeté un sort à Kéké dont on vient d'apprendre Io mort, a iors que lui, par un sacrifice offert aux esprits, aurait pu sauver le malheureux jeune homme. M'Goo demande que Boga soit soumis à l'épre uve du bouillon. Deux vieilles mégères se sont aussitôt préci– pitées sur des socs dont elles sortent des herbes qu'elles e ntassent mainte Aant dons deux marmites. M'Goo qui s'était retiré un instant re vient accompagné d'un Ton papa sera au courant de tous les événements importants de la semaine s'il lit... • Boga a sursauté, il se retourne et son visage s'éclaire d'un 5ou– rire en reconnaissant son camarade de toujour~ : Kéké. - • Tu vois, quand tu seras baptisé, Je Père te donnera aussi un beau bi;ou comme celui- là. • Kéké pousse un grand soupir. - c Tu sa is b ien que iomais mes parents ne voudront me Jais– ser suivre Jes instructions du Père, et puis M'Goo, le féticheur, l'o d it, tous ceux que le Père a fait chrétiens deviennent des jeteurs de sorts. Boga sursaute : - • Com– meiit peux-tu croire de tels racontars. Ce qui est v'ai, c'est que M'Goo ne peut Kéké est bien ma;ade, il veut te voir, il d it qu'il va mourir. > - • Mois tu so is bien que tes parents ne voudront jamais me laisser en– trer dans leur case... > Ako s'accroche désespé rément à la tunique de Bogo. - • Kéké est seul en ce moment et mon père est allé chercher M'Goo pour chasser les e sprits mauva is qui habitent le corps de Kéké. Hôte-toi, je t 'en supplie. • Boga soit bien que si le fé ticheur, qui nourrit une haine terrible contre lui, le dans la case de Kéké, il sera sou - 1·épreuve du bouillon - , - nute de plus, c'est Io certitude d'être découvert, et M'Goo est de ceux qui ne pardonnent pas. Le voici justement qui s'avance à Qronds pas, tenant dons ses mains une poule noire qui se débat fu– rieusement. En voyant Boga, entrer à nouveau dans la case, Ako roule des yeux terrifiés, et c'est d'une main trem– blante qu'elle lui donne la petite bou– lette de coton que celui-ci lui dempnde. Le voici qui saisit une collebasse, imbi– be le coton, et à l'instant où le père de Kéké va faire son entrée sous Io case il presse ' le coton, le mince filet d 'eau noir qu'il a ccuse également d 'être pour quelque chose dons Io mort de Ké ké ... Voici donc les de ux coupables a ssis côte à côte sur Je sol tondis que le sorcier continue à tourner rageusement a utour d'eux. L'épreuve du bouillon dénoncera le vrai co upable. Voici l'instant décisif, M'Goo s'est e m!)aré de · deux calebasses qu'il a p longées 5é!)arément dans cho– que marmite les emplissant d'un liqui– de clair à odeur d 'aromates. Et aux yeux de toute la foule qui fait sile nce, avide vaillance l 'HEBDOMAOAIRE O'UNE FRANGE PLUS BELLE tolérer les missionnaires, il a oeur qu'ils lui ravissent ses ,pouvoirs, tu sois b ien ·aussi que janoois M'Goo ne recule de– vant un crime lorsqu'il s'agit d'affirmer sa puissance. • - • Tais-toi, Bogo, si le féticheur t'entendait 1... • Au même ins– tant un bruit de clochettes se foit en– rendre et une silhouette sautillante ap– paraît ; J'homme agite dons chaque main un sistre fait de morceaux de collebasse enfilés sur un bâtonnet fourchu et pousse des cris st ridents. Bogo indifférent con– te mple la scène, tandis que Kéké se serre craintivement contre son ami. M'Gao est ou . du feu, et M'Goo e n p rofitera pour lui glisser le poison mortel... Pourta nt il n'y o pas à hésiter ; brusquement Bo– go se décide, il empoigne la main de Ako et l'entraine à sa suite. - • Suis– moi, j'y vais •. Usant de ruses pour . ne' pas ê tre aperçu par les gens du vil loge, Bogo parvient à se glisser près de Kéké. Le mala de est étendu sur une natte et grelotte de . fièvre, pourtant à la vue de son ami son regard s'éclaire d 'une lueur de joie. Il saisit ses mains et les serre avec une sorte d e dévotion. Baga, je vois mourir et je voudrais coule sur Je front de Kéké tondis que Bogo prononce les paroles socromentelles du baptême. Pauvre B09a, que vient-il de foire ? Un tonnerre de menaces éclate, les deux hommes l'ont aperçu et se sont précipités sur lu i, les coups pleuvent dru tond1S que le malade pousse de sourds gémissements. Ako terrifiée s'enfuit, mois M'Goo a vite fait de Io rattraper. Lo nu it est venue déjà depuis un long mo– ment quand on allume sur la place, le grand feu de choque soir. Mais ce soir, on se nt qu'il va se passer quelque chose d'anormal. Voilà M'Goo qui arrive avec de connaitre ce qui va se passer, le fé– ticheur tend une calebasse à chacun des hommes et les invite à boire. Déjà le voisin de Bogo a vidé d'un trait le réc ipient qu'il a entre les mains. et Bog a qu i sait bien que M'Goo a g lissé dans Jo s:enne le poison Qui do it le faire mourir, Boga .lève les yeux au cie l. une seconde il sourit à la pensée que grâce à lui, Kéké l'attend au Para dis, e t d'un trait il absorbe le te rrible bouillon . RODALY. Le No, 20 pages grmid format. a FRANCS, e•t en nnte dlm8 tou• I•• lldosqoff. Abonnem.e nts 1 18, =• Nicola!, Lyo!i. C.C.P.891-!0 RGSVMB. - M . LOlll-', dir int nnt c. V. el Z~!ltïûcw· rie ar 'n.nd talr.!1~1. met au 11niut un e ù1 rention u1.11M·ta 11te µ11uJ· la JmO·ie A/01·.s qu'il jouait nt·e.c les <.:. V.. clt"'s une piuède. 1:tue te11lnli1:e cl'entti·emt'nt c!l'l1oue. Quetc1ues jour s pl us tnt·d il est oltlre <laus un uuet-01e11.s Un O(ltll( etraU!le1· e.'iS(lie d'ulJteHil' le. ~ec1·et de la nou t"e/le i 111·m tion. Il >'O/'IJO.<e au 1•ef us de M. Louis qiu est en/en ne dams u 1i c·achot 'outerram. - a C'est moi, Yves.,.. Enfin je vo"'s re trouve... • louis Marchal eut un geste de dé– coptian, an reconnaissant celui qùi l'a– vait trahi. - c Ah!• Pourtant ta jo:e d'entendre enfin une voix connue le ranima . - a Où es- tu? • questionne-t-il. - • Sur le toit... Je suis venu en m 'oc;crochant derrière Je taxi de papa. J'a i escaladé le mur et surveillé la m aison. J'avais entendu des voix... Lo nuit venue j'ai grim!1é sur le toit pa r le t uyau e t je chercha is, alors. le mayen de vous atteindre. C'est pour- J IM votre grand ami Jlm. vient de nous raconter une aventure qui lui est arrivée a1ors qu'il voya– geait dans les grandes solitudes g lacées du FOle Et c'est cette aventure que MAR!JAC vient de dessiner pour vous dans le nouvel album des BellH filatolre• de Cano%8 Vaillante, JIM-BOUM CBEV.A.LIER DES NEIGES Cet album ne coûtera quQ 2 &. (2 fr. 50 franco) et il voua pa.Bil ion– nera pendant dos heure• Jlm. J101Ull, QH•aller de• Neige•, sera en van. te dans tous les kiosques à par tir du 10 Juia et à C..ur• Vaillant.., 16, rue Nicola!, LYON. (C. C. P. 691-20) MOTS CROISts Hori:rontalement. - 1. Règle plate du dessinateur. - 2. Act ionné . Deux lettres de Note. - 3. Article con– ·t rocté. Quatre lettres de Eraie. 4. Qui marque la maitrise. 5. Champignon spongieux. - 6. Du verbe de voir. Qui est à toi. - 7. Frè re a iné de Jacob. Monnaie japonaise. - 8. Corde des gauchos de la pampa. - 9. Rentrer ou sou•-•ol. - l O. Avec rapidilé. Lo moiti6 de : elle. - 11. Fenouil. - 12. Lien de jonc. qua i je lançais des !)etits cailloux dons la cheminée. - • Sais-tu où je suis? • - • Dons une villa ou delà de ta Ponous.e... au milieu d'un grand ja r– din entouré de murs. Dites, Monsieur Louis, comment foire pour vous sau– ver ? Papa est parti ; Il ne reste plus que Je concierg~ dans la maison ? '» Lo voix de Louis se fit plus froide pour répondre ; - • Comment veux-tu que j'ai con– f iance en toi r • Yves Dalloz gémit de tristesse de– vant ce tte défia nce qu'iL sentait tou– iours vi.vonte. Avec agitation il e ntre– prit de se discul'>er, parlant à mi-voix dons la cheminée qui faisa it office de tuyau a coustique. Ecoutez, Monsieur Louis, il fout · que ie vous explique. Vous com– prendrez. C'est papa ciui m'a d it d 'en– trer dans votre groupe de • Cœurs Va illants • . 1) vou:ait que je vous sur– veille. Qua nd je vous ai vu et que j'ai reconnu en vous celui qui était inter– venu en mo foveur r>rès de 1 'a gen t de police, je n'oi plus voulu renseigner PO'lO. Il m'a tattu souvent, vous me d isiez de fcire mon oossible oour l'a– paiser. Je lui raco11ta·i nos occu!"lotions à la Chrétienté. C'est comme ce la que je Ici ai d it ma joie de vous occompa- 9r.er dans la sortie des chefs d'équipe à Io Pinède des Trois Lucs. Po[lo me fit décrire l'end roit. où nous a vions l'habitude de jouer. Quand j'a i ·oppris qu'on a va it essa yé de vous enlever, j'ai com!)ris <'!Ue pc_'Jo ava it _u t ilisé .les renseignements que je lui a va is don– nés en cousant. C'est oourquoi j'éta is si malheureux et f!Ue je disais que ce Qui était arrivé était d e ma faute. .Ma is vous ne pouviez me com:>rendre . Il m'était défendu de vous parler. Vous vous souvenez ? • - • Oui, répond it Louis Marcha l, continue. • se rendre aux paroles d'Yves. Cepen– dant il se tint encore sur la réserve. - • Tu dois comprendre, Yves, q ue lorsqu'on a trahi la confiance de q uel– qu'un en manquant de loya uté, i1 est dur de Io reconquérir. - c Mois qu 'est-ce que je peux foire ? gémit Yves... Tenez, pu isque vous n'avez pas encore conf iance en moi, demain soir, je vous amènerai Michel. Serez-vous convaincu qu13 je ne vous mens pas ? • - c Oui, tu ne J'as p a s revu de– puis trois jours ? • - • Non, je n'a i revu personne de Io Chrétienté Soint-Ro~haal. • - • Alors, fais ce que tu d is et a mène Michel ! • Et Louis Ma rchal a jouta a;irès un moment de silence : • Dis donc, Yves, os-tu quelque dont de nouveau su r sa 6oucha, l'in – génieur ne se · senta it !)fus seul. Le contact, il en était convaincu , se re – noua it a vec le reste du monde. Bien – tôt on agirait pour le ·sauver... 9. - Vers la déllvranc11 La quatrième journée de prison lui parut terriblement longue. Il trompa l'at tente en faisant ~ourir dons son cachot une souris capturée Io veille el devenue sa campagne de capt ivité 11 déplaça a ussi une araignée et se poss;onno à su ivre le merveilleux t ra– vail qu'elle entreprit pour refaire sa toile. Ses geôliers incugurèrent, Je soir même, un nouveau genre de supplice. Ils d isposèrent dons le couloir u'1e soupe très cha ude dont le fumet vint remp lir les nOrines du prisonnie r et accroitre en fui Jes souffrances de Io faim. Ainsi espéra ient-ils a ugmenter Io tentation de céder p our obtenir d.e quoi manger. Le chotlffeur Dal;oz ri– cana : - • Ça n'est qu'un début... vous verrez dema in ... > louis Ma rchal se se ntit assez fort pour déjouer leur p la n. . Physiquement, le dur morcea u de :>ain qu'Yves a vait heureusement découvert dons sa po– che, avait légère men t amorti Jes dou – lt!urs vives de son estoma c a ffamé. Moralemen t, Io q uasi-certit ude de sa délivrance procha ine le soutena it. Lente fut la tombée de Io nuit, ou gré du coplif.. . S'il n'é tait pas libéré cette n uit même, il pouva it tout crain– d re pour sa mère et lui-même dès le lende ma in. Enf in, a près une attente intermina– ble, Je choc d 'un p etit silex sur Je re– bord de Ja chem inée l'a vertit qu'on l'appelait. Qui est là? • murmura-t- il. - • C'est moi, Michel a vec Yves... Si vous saviez, Mo nsieur Louis, comme ~n a été inquiet ! • • Comment es-tu venu ? • - • Alors, reprit Yves d'une voix a rdente, papa m'o constamment pour– suivi !)Our que je vous amène chez lui... Il me battait, ne me donnait pas à manger... Un )our où j'étais à bout de force , je cédais et j'acceptais de vous a t tirer Montée des Accoules e n d isant ctue Michel vous O!"lp eloit. C'é – tait la raison C!Ue me faisa it donner papa. C'é tait un mensonqe, c 'est vra i. Mais c'est le seuJ ;iéché que j'ai fa it . J'éta is si fatigué et puis, pap a m'avait d it qu'il voulait seulemen t cou~er avet vous et qu'ensuite il vous relâchera it. Quand j'a i vu qu'on vous emmena it, j'ai protesté, mois il m'a chassé. Pen– dant trois jours je l'ai surveillé et j'a i fini par vous découvrir... Enf in ! • chose sur toi à manger ou Vailb trois jours que je pris !... • • A bicyclette. Yves m'a conduit . 11 a été chic. Il fau t foire a ttent ion, à boire ? cor son père est Jà , dans la moison, n 'a i rien a vec un homme Qu'iJ a amené e n taxi. • L'ingénieur avait suivi avec atten– t ion ce récit. Ebranlé, il éta it prêt à Yves fouilla ses poches. Il me reste un croi'.ltan de pain . Je vous J'envoie. Attention ! Il a olu ce soir et de l'eau reste dons Io goi.Jttière. J 'y t remp e mon môuchoir et je vous le jette a ussi... • Aussitôt dit, aussitôt fait. Avec avi– d ité, Je !)risonnier pressa sur ses lèvres le linge imbibé d'eau et grignota quel– ques miettes de pain. - c Va vite, Yves, commondo-t -il. Merci et que Dieu te garde. A d e – main soir ! L'enfant disparut, mois en s'éten- M . Dupont ee trouve dans un po.ya étranger dont il ignore complètement la langue. C'est au me. • Et ma mère ? • c Elle soit o ue ie suis sur une p iste et est moins tourmentée depuis ce soir. - c A-t -on préven u la police ? » - • Non, M. Naud s'y est opposé, votre mcimon aussi. Seulem en t Raoul, Henri et moi, nous nous étions m is en chasse. Ma is 5ons Yves, nous n'au – rions rien t rouvé. > - • C'est bien, dis à Yves que je suis content. • - c Il vous a o.r:>porté des vivres, tenez, je vous fo it descendre mon b i- r estaurant c:u'il en souffre Je· plos, car il voudrait bfen con– n•Ître les noms des spécialités de ce pays. Tous les jours, il choisit dans la carte quelques plats, au petit bonheur , et se lea fait servir. Par malheur, on les lui apporte · tous à. la · foi• et il lui est '1Însi impos· • ible de les r econnaitre. Le premier jour, il commanda MOTS EN TRIANGLE X X X X X X X X X X X )( X X X X .x X X X Vorticolement. - 1. Serré e ntre deu x t:o– te oux. - 11. Prénom fémin in. - 111. Diver– tissa ntes. IV. Sous-officier turc. Personne qui se cor.sacre aux exercices de mortificot_ion. - V. Sorte de tonneau. Elima . - VI. N101s. ùrnemen t e n forme d'œ uf. VII . much et '-':aloj, on Jui servit une soupe au riz et un gâteau. Le deuxième jour, il commondn omoli, mucf! et ah), et il reçut une soupe eu riz, des macaroni• et un rôti de veau. Le troisième jour, ea demandant ahi et puri, il mongc:i un rôti de veau et des pommes de terre. Le quatrième jour, i) commanda ahi, kalai et amali et sut exactement ce qu'il recevrait. L e aevez·vous ? X SOLUTIONS Il vous fout trouver : un héros cornélien le vent souffle , Io gréle tombe : c'est un désa stre pour les moissons - da ns Je potager, un légume dont on mange Ja ra cine - temps écoulé depuis Io na issa nce - pronom démonstratif - voyelle. AU PROCHAIN NUMÉRO Sans refle t. Petife boite en bois pour don plein de bouillon, fait p ar votre maman e t un outre il y a du pain, u n peu de via nde, des olives. » Ah ! tu me sauves la vie ! Donne... • A longs t ra its, l ouis Marchal but le bien fa isant bouillon q ui ranima it ses forces. IJ éta it temps car. la tête lui tou rnait à choque insta nt. - c Ma intenant, cela va m) e tJXi dit- il a ux en fants tou jours a ux e cou– tes. Vous aJlez fo ire ce P.ue je vois vous d ire. Il fout a ller trouver le père de Raoul, lui ex_'>liquer ma situat io R et lui d ire de m 'envoyer par vous ma so– coche marquée M. 63 au labora toire. Elle contient un nécessa ire d'a tta:iue et de dé fense. • <A suivre. > HERBE. Pour discuter e ntre vou s * A propos de notro exploration. Pourquoi le monde, à notre époque, pcat-il être comparé à une jungle ? Quels sont les Béoux qui y rô<le1it ? Qu'est-cc qui ' pourrait étoil!ner cc3 Héaux ? Q ui possède cette Loi ? Comment peut-on la garder pour soi ? la rayonner autour de soi ? Par quî et pourquoi sommes-nom3 chargés de porter au monde le mcssa~e du Christ ? Quel cet ce me•sagc ? Corn. ment donne-t-i1 le bOnhcur P C om– ment le porterons-nous oux autres : a ) dao.s not re vie de tous le~ jour5 ? b ) dano la fêro que noua préparons ? Q uo fout-il faire cette scma!oo pour que cette fête atteigne vraiment son but P Pourquoi avnns·nous besoin de vaillaocc pour rayonner not re bônhcar ? A propos de nos belles histoires.... • Jean-François : Comment le Curê d'Ars D•t•ÎI montré à oes poroissien.!I le chemin du bonheur ? Q uels sont parmi Jes moycno qu'il a p ris ceux que J ean·Fronçoie et son équipe ont à leur dispooitioo ? Dans Io foss6 de Io route : Com• ment le petit gars de cctto histoire a-t-il été blessé ? A quelle Loi a-t-il obéi ? D'où vcn:ticnt Je, jour!l tragi– ques de juin dernier ? Quelle infi uencc ces jours-là ont-ils encore sur notre pays ? Pourquoi ne fout-il pas les ou– blier ? Comment la F rance retrouve.. ro-t-clle le ;bemin du bonheur ? Com– ment y aidez-vous ? Nos petits fri>ros martyrs "" Chine; Qu'eat .. ce qu'un martyr ? Q ue veut dire le mot martyr P Est.cc qu'on peut être le t é.main du Christ son& mourir ? Comment P 1JN :nt uvs FANTAISISTE A p remiè re vue il ne vous d ira pas gra rid'chose, ma is, rega rdez bien... il veut d i– re tout de mê– me que lque cho- N0 1JS AVONS REÇV DES JEUX DE : J. Auporté, C. Fontaine, l. Gal· tarot, J. Cha telet, M. Ma rtin, C. Dusna si".>, G. Olagnon, R. Boubeste, J. Christofle, R. Coulet, l. Savin, J. Gautier, J. Jonon, M. Rey, P. Ségnier, P. Monomokhoff, A. 0 1- lier, J. Fronzini. oui - A TROUVÉ ? Solution• du numéro p ré c6dH1t Moto crole.Se. - Horizonlalement. - l Bengali. 2 Eupe n, 3 Oupe, Ch. 4 Osl, DCA. 5 Usuel. B Innée. 1 Nie ller. Verticalement : 1 Bédouin. ll Us, Ni. W Neptune. IV Gué. Sel. V Ap, Duel, Vl Lec– ce, VU Inhaler. Un problème d• phy•lque. - · Chaque corps immergé dans un liquide en soulève une quontité égale à oon poids. Comme le po!dn d e l'e du e t d e la glace sonl égaux le niveau de l'e3u ne varie ra p rui quand la glace sa ra fond ue. mettre les aiguilles. Cond imen t. V111. Qui ont les nerfs a gacés. IX. Filets a ppelés a ussi • seine >. GRINGALET, LE CANARD A LA PA G E - UNE BONNE BLAGUE= X. Bière anglaise. - XI. Unité de travail. CBllRllDES .. :ne. Fraction de quelque cho5t, vous donne mon lpremier . Mon second, lui. ne dit po' Io ~ri!~. Mon troisif.mc par troi! multiplié vous donne l"unit( Yi.on fout c51 un homme que l'f\fi doit louer. Mon premier. prttJ du Rhône ellez le chu cht'r. Mon deu11 dans Io gomme il fcut Io trouver, Mon lro\!i, dons I' A~ie e3f situte. Une colonie fronçei~c u t mon entier. df.~~ G<0·JQ7? ~~·-- _.. "' ··>r

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