Cœurs Vaillants 1941
... Alors, ça y est ? nous partons ? Votre équipement doit être parfait (j"espère bien que per– de Jean-François, l'histoire que doit lire en premier tout son •r n'a fait comme Roger : Roger, c'est un des équipiers véritable explorateur) et que vous vous êtes tous munis des :ndispensables « bagages » repérés ensemble la semaine der– nière. Il ne nous reste donc plus qu'à préciser le but de notre première étape. Regardez un peu cette carte de France. Comme je l'expliquais aux gars de Jean-François, elle se– rait trop petite pour contenir les noms de tous les Saints et Saintes qui ont apporté chez nous le bonheur du Christ. Ces sa'nts sont la gloire de notre pays, nous en sommes FIERS et c'est en leur honneur que nous chanterons notre beau chant « Fierté chrétienne », en affichant solennellement à nc,tre « Coin des Explorateurs » la carte c'.-dessus que nous aurons agrandie et complétée en y ajoutant le nom d es Saints. <Qui saura Je mieux les deviner?) Les Saints de France sont tellement nombreux oue nous ne pourrions sùrement pas suivre toutes leurs pistes. Dans les environs, il ' y a peut-être un monument. une chapelle, un lieu de pèlerinage, dédiés à ce Saint. Si ce n'est pas trop loin vous pourréz organiser un grand rally<' pour aller les explorer (votre dirigeant a pour cela tout ur plan dans « En Chrétienté », n° 16). Certains livres (catéchisme, livres d'histoire, guides du pays) contiennent de précieuses indications sur le Saint ré– gional. Qui saura les y découvrir ? Enfin, certaines personnes de votre quartier ou de votre village connaissent quantité d'histoires et de légendes sur ce Saint. Une équipe ira les questionner en notant soigneu– sement leurs indications. Recueillez précieusement tous ces documents. Nous les étu– dierons ensemble la semaine prochaine. L'ALPINISTE. Qu:rnd on fait une exploration, on s'enrichit toujouts. les ,·rais explora:eur& notent sur des caraets de route leurs observation!. C 'est pourquoi le résultat de Aujourd'hui, en découvrant les Saints et Sojotes de Fram::e, nous Nous allons donc en choisir un seul : Celui qui a vécu le plus près de nous. dans notre v illage, no- frères D'EUX Ceux-là étaient des chrétiens, nos NOUS SOMMES FIERS avons vu que nous pouvions être fiers d'eux. Fabriquons d o o c un grand panneau ~e carton que noua afficherons à no• tre ~ Coin des Explora– teurs ». Ce sera aotre Carnet de Route. Nous y inscrirooa tout de suite le résultat de notre pre– m:ère étape. ~®~rre Courrier Je suis un chef d'équipe isolé, j'ai laissé mes braves gars, mais en lisant C.V., cela me rappelle le temps où j'étois c la tête de mes équipiers... U 11 chef d'équipe ~V{ ·,' po111-il v raiment être un isolé, le.;n C., d Saint·Elienne 1 Quand on a été un C.V. pour de rJrai, o• l'esl pour Io vie, et quand on a 1..·:rptirime11tci -::otnbien il était chic de guider ses petits fd·res sur {~ route du b~nheur, un '"! peut plus sen pas.'icr. Si vou,c;: u'êtos plus avec tios équiofrrs, il faut cor11i– nner à vous occuper d'eux par la prit"-rf' et par t!l!s lettres fréquentf'S. JI fa:'/ au.çsj QHn)'cr 1/e fonder unr. nuire ,:quipc l à où vous êtes. Voy1'= tians lf'S arti– d es d e J ean Vaillant comment F raruis S 1 J.' prefJd pour lancer la sienne. Ne rroyez-vous pas que vous pourrie= en foire aulant 1 Comment peut-on foire une équipe de C.V. dons un village où il n'y a pas de patro ? ecn lo expres pour d vous, Robert i~f., de 1 la 1Vovarrc. Lise: \ tre canton, notre pro– vince. et dont il nous sera le plus facile de r etrouver la piste. Réu– nissez-vous en grand " Conseil des Explora– teurs n et décidez en– semble quel Saint vous choisissez... Ça y est ? alors. continuons... Où trouver _sa piste '! Si vous avez lu ce que j"a'. dit aux gars de Jean– François. vous ne ferez pas comme ce garçon qui se déguise en point dïnterrogation deva nt la carte de son village. Rega rdez-la bien. je parie que vous allez déchiffrer tout de suite les précieuses indications qui s·y trouvent : Il y a d 'abord votre Eglise : Elle contient sans doute un autel ou une statue du Sa'nt ou de la Sainte du pays. C'est à M. le Curé ou à l'abbé de votre groupe que vous demanderez de vous expliquer son histoire. La bizarre aventure de l'eau Nous royooneroos notre bonheur s i nous sommes fiers d'être chrétiens et nous le complèterons cha· G'Ue semaine, au fur et ù mesure de nos .découvertes. • fond Pour u ne dr6Je d 'école, c'etoit une drôle d'école, en vérité. Quatre troncs de cocotiers comme m urs . un toit en feuilles d e pa:miers, parfo?5 une polis· sode en feuilles de cocotiers, voilà pour le bâtiment. Quant ou mobilier. il est plus s,mple P.ncorc: une n c rte par terre pour les é lc• ..es, deu" .:oi~ . ses dont l'une sert de pupitre e t l'au tre de tabouret pour le rTiaitre e t c"est tout. Il faut vous dire que nous sommes en Océan ie et que là-bas on Les petits é lèves sont persuadés qu'au ne s'embarros~e oos de compltcotions. delà des mers tous les pays sont sem– tes élèves sont encore p lus drôles que blables ou ieur, rien à f a :re pour leur l"école. Une cinquantaine de pet its in- faire admettre le contraire... Ce mo– :j:gènes éveillés e t remu ants forment tin par exemple, le Père vient de la plus originale des classes. En gé né- parler des h ivers de son pays, hivers rai ils sont dociles mais il y a un si froids que l'eau 'des mares et des iour où le M issionnaire chargé de les ruisseaux se transforme en u ne glace instruire .a tou~ les maux du monde blanche aussi dure que du cadlou . de les convaincre, c'est celui Qui est Aussitô t, remue-ménage général dans consacré à la cJosse de géograph ie la classe. Barnabé se lève d'un seul r.o~;e C:eoi~ra~~~~s l~h~~; ia· ; · bieu cc que J eau llJ~~~~~~~~~~~l~~?~~~ Fail/nnt no11s roronte , des réalisarfons de ce ..._ petit gars et je suis sûr que vous saure:: tout ce qu'il vous faut pour lancer, vous aussi, uuc i quipe. Et si Pous a'Die;; dl's di//icttltés, écrive;: à J ean Vaillant, il est tout prêt à vous .mder. Unis, petit frère•.• Au patronage, autant que ic m'en rappelle, autrefois, on nous faisait des proje ctions sur Tintin e t Milou. Je voudrais bien savoir si vous ovcx encore de ces trésors. Eh bien. vous all•z être rontent, G. B er- 1hr, de Lyon, car, si 11or1s ne pouvo11s ac– luellemc11t vous don– ner des projections, puisque tous nos films sont restés en .zone ocrupéc-, vous pour– rez tout au moins suivrt les avcnlUrcs de vos hf:,.os favo– ris dans le St4PPlément de <J.. CœHrs JlaillatJts ». qui' parajt depuis le 11 mai. Mais 01Jen1;on, vous ne le 1,.outJerez pas dans les kiosques. AbtJnne::-vous à « C.V. », 16, rue Nfrolaï, à Lyon, ou retentz votre n_uméru nupn.".s du Jirl– ceanl de voire groupe. Quant à votre seconde questiou, il serait trop long de vous }' répondre par le petit rourrier, don11ez-11ous votre adresse fi nous votts écriro11s direc– t eme111. ALLO, ALLO Louis Floccari, du patro de Soint Nicolas des Champs à Paris, se . rait heureux d'avoir des nouve lles je ses anciens gars... Ecrivez- lui 'l Cœurs Vaillants e t nous transmettrons vos le ttres. Pointue expnme l'in– crédulité générale : • Ça Père, non ! tu nous a dit jusq u'ici bien des cho– ses extraordinaires e t nous t 'avo ns tou '.ours cru, mois que de l'eau de· vienne aussi dure qu'une pierre, c'est impossible à croire... Et voilà notre Missionna ire bien ennuvé. S'il n 'arrive pas à convaincre ses é lèves de Io vé– rité d e ce qu'i l affirme, ne vont- ils pas, dans leur esprit simpli.ste douter o' l'air Et leur curiosité atteint son comble lorsque le Missionnaire solen– ne lle ment commence à déballer Je pa· auet : « Mes e nfants, lorsque je vau;; ai dit ce matin que dons mon pays, l'eau , e n hive r, de venait dure comme du coillou, vous n'avez pas voulu me croire . Je compre nds très bien que cela vous paraisse e xtraordino!re e t vous pardonne votre méfiance. C'est dorénavant de tout ce qu'il leur dira? ques mots, est au courant de l'affaire Le Père en est là de ses réflexions Un bon rire le détend aussitôt. .. Ce lorsque, Ja classe terminée, Bernabé n'est que ça? Attendez, nous allons revie nt vers lui, tout joyeux. c Père, les convaincre vos garçons... Un il y a un bateau des Blancs, là-bas en ordre transmis à voix basse... quel· cade... • Un bateau ? en rade > voilà ques secondes d'attente. .. et voilà Je oeut-ê tre le salut ! Le Père, sans hé- missionna ire repart i, portant un gros siter, a dé taché son petit canot et le paq uet mystérieux. La classe de vo ilà qui ra e ave c vigueur dans l'après-midi promet d'être animée. Dès la direction du bateau. Accostage. que les enfants sont entrés, ils on t Présentations. L e capitaine, en quel- remorqué sur Io caisse • du Père apporte cet après- l'eau.. Les é lèves n'en sont pas re– m1di la preuve de ce que je vous di- ve nus. Tout le monde a voulu tou– sois ce matin. • Sous les yeux ébahis cher, avec force qrimaces, le cai llou des é lèves le Père exh:be triompha le - mystérie ux, tout le monde o voulu m ent ce curie ux morceau de coil- assister 0 sa fonte progressi.,_·e et je le u qui. sous l'action de Io chaleur, vous assure que maintena nt le Mis·· fond tout doucement Voilà de '"·IOnnaire pourrait bien assurer à ses 1·eau de mon poys devenue GLACE. !?lèves que dans certains pays le ciel Comme ici, il toit chaud, vo•Js ollez est noir e t Io mer rouge, personne, Io voir fondre tout doucemen t, don:; absolume nt personne, ne s'oviseroit de une heure, il n'y cura plus que de :e contred:re... Edmond TARGIS. A TRAVERS LE MONDE Une visite imprévue. Tout ::rn moins aussi imprévue qu~ peun~nt l'être les visites r eçues par le Pape. Ce fut celle q ue ~!. ~latsuokn, u n des ;;rands maitres du J apon. o ren– due au Saint-Père. Ce fut. vous vous en doutez bien, un grand événement. rvtais ce qui est encore plus formidab1e, c'est que les · J aponais (i-ou11 savez qu'i1s ont one religion à eux, et tout à bit bizarre). eh bien, les Japonais, G'Ui n'avaient jamais voulu encore recon– naitre un dro:t à notre religion, \·ien· nent d'annoncer q ue, désormais, une pince officielle sera faite ô l"E~lise catholique: dans leur Empire. Ainsi, Io Chrétienté il laquelle nous sommt:s si fiers d'appartenir pour ra 5'étendre de. plus en plus dans ce lcin· lain pays et apporter :l tous les petits frè;es de 13-b3s le vr3i bonheur qÙe l'on ne trouve que sur les pas de Jésus... • Maréchal. Dans tous ses voyages :i travers b France libre. le Maréchal est ncclnmé enthousiasme... cela vous le savez aussi bien que moi. ~1ais pourtant il est un petit fait que je veux vous -:irer ici. Lors de son voyage à Pau, le Mnréchol, après avoir entendu 1:J messe, d:te pour la France, à l'église St· ~fortin, boisa, à Ill sortie de J' égllse, le drapeau des prêtres anciens combattants il dit cette pbrnse si paternelle t:t émouvante : J'embrasse en même lrmf>s tous les prêt,.es de F,.ance pour les Ser'• 'UÙ'es qu'ils ortt rendus au pa).·s. C'est là un meréi rou; paternel aux prêtres de France G"UÎ, au cours de cette guerre, ont accompli tant d'actes de br:J· voure et sauvé Io vie à beaucoup de leurs camarades de combat.  l'exemple du Maréchal. remercie du fond de ton cœur tous ceux qui sont tombés en combatt:rnt, et tous ceux aussi qui, là-bas, dans un lointoio co.mri de prisonniers, contribuent ù ramener beau· coup de leurs camarades sur le chemin du "bonheur. 25 MAI, Fête des Mè:!res Cette année pour fèter toutes les mamans. le France a voulu foire mieux encore que les années précédentes. Non seulemènt elle a détermine un jour pour cela, et oraanisé partout de grandes fêtes, mois les murs de nos grondes villes se sont tapissé~ d'a ffiches célébrant la vaillance de' mamans de chez nous. Chez toi il n'y o peut-être pcs d'affiches ! et même s'il y en o, te contenteros·tu de cela ? Non, n 'est -ce p a s ! Alors Que feros-tu pour fêter ta maman > uF.Sl"JtE. - / nuis Marcllol, diriyta1d C.1·. c:-t 111oblilSt' co111111t' fuwtoww. Il L1c:1it tl'~ln ro 1•1.1fl1' l'ut1t111e nff··<'lt sµfrwl à JJrl1'~clllf oû il <.-</ OfrudH1 t1c11' ~t .... chefs tf'('1iu1pe. Atu1·s qu'll.~ ~01 tr:.1H fft la yal'<', wl vol a de ('<JmH~l-$ d un Ol/nru arrilf 11a/f1l't' ses 1wote,-;tnlww;. M . /.nui., ''"' /1Dt.T l'I' rn i/ant. (.Jud1.11es tem11s "fw1•~ li' ft_•ro•e nnrrou e,\t rn11e1u au u1·ou11r. /Jar ll/l {,'/,,-'/ r1'f-11Ui}'t: Mlcllr.1 ~OJ't:lll. 11 se hâta vers les locaux de J' 1 ns– t it ut mécanique des Fluides où ses re– cherches avançaient à grands pcs... Son temps éta it de plus en plus absorbé p ar elles. Il ne disposoit plus que de rares moments à consacrer à ses Cœurs Vaillants Ma is ses chefs d 'équipe le secondaient bien. Lorsque les quinze jours donné s à Yves Dalloz pour s'habituer à l'œuvre, ft.; ent à Io veille de s'achever, Louis Marchal con– voqL10 chez lui Michel Soretti, Raoul Naud et Henry Corlay. - Ava nt de me prononcer défini– tivement, je veux avoir votre a vis, leur dit-il. Yves Do:loz vous parait-il avoir fait des progiès depuis quinze jours ? Toi Michel, qui est son chef d'éouipe, Qu'.en ~enses~tu ? - Il n'y o pas de doute qu'Yves a fait des efforts sérieux. Au debut , il était assez indéoendont, il ruait dans les b ra ncards et ·« râlait ,. auand \e fu i d isais de faire quelque chose. ~~o:nte nant il ob~it bien. - Et toi. Raoul ? - C'est aussi mon avis. Les pre- n1iers jours. Yves embêto;t les petits. Ces jours-ci, à un moment où les ieux êtaient suspendus, je l'a i vu s'occuper. de lui-même , d'amuser des bambins peine embarqués, T intin et !\·filou ont CL\ affaire à un od.,.·ersaire rt:dou– tnb1c. Sans doute ce ne sera p3s le dernier, puisque nos héros s'en vont ou pays des lions et des rhinocéros... en plein oœur de la brousse. Si tu veux cnnnJÎtre Io suite de leurs àventures, achète Le supplément bi-mensuel à Cœan Vaillants et S.rnes Vaillantes qui t'opporter:J 8 pages (pet;t format ) d'histoires pnssionnontcs, dt: jeux t:t de trucs inédits. Mais attention ! on nt: trou\·e p<ts ce supplément dons les ki1.1sQoes. Abonne-toi à « Cœurs Vo.iilont!' ». 16. rue Nicolni, Lyon 1u11 an. 12 fr. Ch. postal Lyon 891-201 ou retien• ton numéro chez le Diri~eant de ton Groupe. Le numéro, 0 fr. 50. OHt 1 CHERCHEtmS Le pnlunquÎn ut "Yide... Où -c~t le Radiah CH.IIBADES Une con.sonne est mon premi,.r. Mon ~econd e5t un ndiectif poaseuif Mon lrofsième. jour où l'on formule des souhnih MC'ln tout Pllrfois aous le canon. Sert d' og-ent de liaison. Une note de musique ut mon premier, Cahors eat le chef·lieu de mon second Mon tout sert à. $ édairer ~ nuit dans lu sentie.te. tT017RDERJE L'ENFANT SANS NOM inconnus, Louis .Marchal arracha le bâillon de sa bouche, reprit son soof– fle et se roulant sous J'a mas de feuil– les, bondit sur ses pieds, poings ser– rés, prêt à faire face. qui s'ennuyaient. Ço p rouve qu'il com– mence à comprendre. - Et QU en pense Henry? ques– tionne Louis Marchal en se tournont vers Corla y, un solide garçon, réfléchi et pondéré . - Yves a sûrement tait son possible pour s'oméliorer. Il surveille son lan– gage... Dehors, il est moins bata illeur et s 'abstient de courir derrière les trams pour s'accrocher aux tampons. De plus .1 s'est montré, jusque-là, loyal. 11 semble se plaire à la Chrétienté. Une seule chose un ceu mystérieuse, ' il par;e peu de son père et son entrain tombe dès quï l lui faut rentrer à la maison. Ça paraîi lui coûter énormé– ment. Il faudrait savoir pourquoi. - C'est aussi le seul po:n t qu. man– q ue de clarté pour moi. Mais il n ·est pas un obstacle à 1·admiss1on d"Yves. Il sera donc admis so;ennellement di– manche prochain dans 1·équipe Saint– LourS. Michel achève de le préparer. Par ailleurs j 'ai vu M le Curé de Sa1nt-Raphoël. Yves a appris avec ta – cditê t out son catéchisme, au moins quant à l'essentiel. Il est bien disposé et le Curé le baptisera sous condit ion dans huit jours. Yves fera se Prem ière Communion un peu plus tord. Et main– tenant je vou drais pré9 orer a vec vous t rois une sort:e de formation pour les chefs d 'équipe. Nous ferons cela le so ir du baptême d 'Yves et vous emmè– nerez ceiu i-ci, ça l'encoura gera. Moi· même je serai libre ce dimanche-là. La sortie se fera à la Pinède au delà des Trois L ucs, où nous sommes allés q uel q uefois. Voici ce que je pense faire... Et les trois chefs d'équipe préparè rent m inutieusement cette sortie Qui devait a ider leurs camarades à m ieux com– prendre leur rôle de chefs. • Le baptême sous condition d"Yves Dalloz donna lieu quelques jours plus tard à une fête intime mois profon– dément joyeuse. Tout Je patronage de Saint -Raphaël, où Yves s'étai t ropi· dement f ait a imer de tous par son a r– deur et son entra in inlassables, en fou– rait le nouveau Cœur Vaillant, fier et ému dons son costume tout neuf t a illé par Mme Marcha l. Prévenu de la cé– rémonie, le !)ère d 'Yves avait répondu q1j' il ne pcLirroit y venir. Yves en f u t presque 'oulagé. Il a vait demandé comme parrain Louis Marchal et comme marra ne, Mme Marchal. Très d roit, il répondi t d 'une voix ferme au"; de– mandes de M. le Curé. Affirmant sa volonté d'être bo!>tisé et récitant à haute voix le Notre-Père et le • Je crois en D ieu > . 11 offrit son front à l'eau qui deva it le purifier et aux onc– tions que lui fa isa it le prêtre. Louis Marchal le sentait frémir d'ardeur et Vow ne saviez pu : Que lea moincaus battent treize fois par seconde leura ailes lorsqu·ila volent. Que pour fo;re 1 livre de miel, tout.. les ~beil lu d"une 1uche doivent volor environ 65.000 km. Que loo arbre• et lu plante• tonl de ~o.nds réurvoirs d'eau. qui par leurs ra ci nu accumulent l'humidité pour la d.iuémincr ensuite en Ya~ur d'eau aulour d'eux. VoH:.i que)quet chiHrct : un chêne isolé, portant 700.000 feuilles, <limine en cinq mois de vé;étalion 111.225 kilos -d'ca.u soit 11 1tonneo. Chaque feuille, en 24 heure• verse dan• l'air :son propTe poida d'eau. POUR LES FORTS EN MATH. L~s rescopis pa.rtent à J'r•taque. C'ét.Yit 1ur le front d'Ypres .>endant la arandc guerre. Une tranchée déjà est o.néanti.e, à l'c:s:cep· tion de quelques hommes. Rester plus lonrtempa à cet endroit signifie I• mort à brève échéance. Au11i décident-ils de par– tit a l'a.ttaque et de mourir, du moins en combattant. Ils bondirent en if'Oupew. L'un cl-'eux en voit deu.x auttc1 der rià-e lui. Un outre en a deus devant lui, et un troisième en voit un de"Yant et un derrière. Quel était le nombre de ces resmpé1 ) d 'émotion, tandis que lui-même tenant son filleul par l"épaule offrait à Dieu cette âme Qu'il avait a idé à conquérir. CHAPITRE V L'enlèvement Dons la Pinède des Trois Lucs, où les chefs d'équipe ont rendez-vau~, le soir de ce même dimanche, jeux, cous·eries, réunions se succèdent à vive a llure. La pinède se prête admirable– ment à des sorties de ce genre. Elle est ossez déserte pour qu·on y soit tranqu ille, assez touffue e t mouve– mentée pour que les jeux soient a isés et variés. Pour reposer ses gars de la réunion qu'il vient de tenir, Louis Mar– chal, vers 16 heures, a organisé une Trois Jio11J111t'S n1(1Sti llti a t·aii:n t bon'iJi... prise de fanion au foulard. Lui-même arbitre Io partie oui est des olus a ni– mées. Son sifflet à la ma in, il se t rou– ve sur un amas de rochers qu'e n tou– rent des taillis serrés e t d "où s'élan– cent quelques arbres solidement in – crustés dans le roc. Les joueurs doi· vent être immobiles, aux- a guets,· car le bois ~e fait si:enc1eux. Pourtant Louis Marchal vien t de voir passer non loin de lui, d'abord Raoul, Henri, puis Michel Soretti à la recherche des fan ions. Entenda nt de légers craque– ments se produire à que lques mètres de lui. l'ingénieur s'arrête C'lux écoutes et a musé leouel de ses Cœtirs Vorl– lont s ava nce cÎinsi prudemment de son côté ? Il cherchoit à identifier cette forme humaine qu'il devinait sous les branches, quand tou t à coup, derrière lu i, des p.erres roulèrent, des branches cossèrent sous un e ffort violent et avant qu'il a :t pu se retourner, Louis Marchal se sentit brusquement saisir par les bras, ta ndis qu'on tentait de lui mettre un bâillon e t que l'ombre aperçue dans Je ta illis bondissait à son tou r en a vant, lu i dévcilant un homme masqué de noir, une corde à fa ma in. Au premier contoct de ceux qui lui enserraient les bras, l'off icier s'éta it · jeté en a rrière et de côté dons un grand effort ta ndis qu'il lançait à plein; poumons un appel : - A moi, Michel, â moi !... L"un des· agresseurs enfonça bruta– lement un mouchoir dans Io bouche de l'inçénieur '!UÏ ne put qu'émettre des sons rau ques et indistincts. En même ·;·emps les hommes le tirent dé– valer le long des rochers pou r l'en traî– ner vers le bas de la oinède. Loui5 Marchal se débattait de toutes ses forces, jouant des pieds e t des mains, ra ç eur et décidé, s'il le fallait, il ooyer chèrement so v ie . 11 é crasait les moins, donnait de Io tê te dans ra poitrine de ses assoillonts, s'accrochait à toutes les os;.>érités, mais les trois ~ommes éta ient plu s forts que lu i. Peu à peu . ils réussissa ient à l'en trai– ner... Et puis ce bôillon l'étou ffait e t ses forces lentement diminuaient. Que faisaient donc ses Cœurs Vaillants > A ce même instan t, Michel Soretti. suivi de près por Raoul et Henri, dé – bouchait à toute allure à J'endroit même d'où Louis Marchal avait a p– pelé. Ce cri a va it saisi d'angoisse l'e n – fant. En bondissant dans la direction d'où il venait, if avait accroché ou passage ses camarades. - Vite, M. Louis appelle a u se – cours... Venez vite !... Le sommet Je la petite falaise éta it désert quand les enfants y parvin rent, mais le bruit de la lutte ôriento leurs rech erches et, se penchant, i ls aper – çurent les trois hommes masetués qui entrainaien t leur chef et é ta :.ent sut le poin t ce disparaître derrière les arbres... - Mon r:>ieu, ils vont l'emmener ~ s'écria Michel accroché aux roches. comment foire ? D'un coup d 'œ il, Henri Corlay a va it vu la situation. Il prit aussitôt une décision hardie. S'accrochant d'un bond' ~ux bronches o un a rbre incrusté da ns le flanc de ce f amas rocheux, il se !o is5a g lisser dans le vide ; retenu u n instant par les bro nches, ouis celles-ci -;e bri!ant sous son poids, il S 6 effondra avec elles sur le groupe d 'hommes. Tous roulèrent pê le-mê le our le sol au milieu des branches enchevêtrées. Li– béré du même coup de l'étreinte des. - Le coup est roté, f ilons ! or– donne l'un des ogresseurs. Et les trois hommes masqués dispa– rurent vers le bos de Io pinède sans plus a t tendre. Toute cette scène n'o – vait guère duré que trois ou quatre m inutes. Louis · Ma rchal a id a Henri à sortir d u fouillis de bronches où il se débattait tout contusionné. - Je te dois une fameuse chan– delle, m on c her Henri, lui dit-11 en lui serrant la main et je te félicite pour ton esprit d 'â propos. Tu n·y i;s pas a llé par quatre chemins et t u pou– va is te cosser Io tête... - Bah ! Monsieur Louis.. les bron– ches ont ralenti ma chute. L~ntiel étoit de leur tomber sur le dos le plus vite possib le. Je vous devuis bien cela. - C'est égal, j'ouro1s bien voulu savoir à qui j'avais affaire. Il me sem– ble que j'ai entendu cette voix quel– que port... mais où ? Enfin remontons vers nos amis ... Au moment où Louis Marchal et Henri atteignent le sommet du petit promontoire, Yves Dallo z débouche à toute allure brandissant le fanion. - Hurra ! crie-t:..il, j'ai le fa.nion. .'. Ma is apercevant le visage défait d e Michel et de Ra oul, puis les vê te– ments en lambeaux de Louis Marchal, il s"arrête stupéfait : - Mois qu'est -ce qu'il y a donc ? demande- t-il. - Il y o, expliqua Raoul, que l'on vient d 'essayer d"enlever M . Louis. Trois hommes m asqués se sont ieté s sur lui et, sans l'intervenlion d 'Henr i, ils l'emmenoien-~ avant Que nous oyon s ou intervenir. Yves Dalloz est devenu tout pô le . Lâ chant son f onior.. il s'adosse.. ch an – cela n t, à un a rbre : - Mon Dieu ! gémit- il, mon DiCu. c"est ma fa u te . Est-ce possible ? J"a u – rois dû veiller. 1A suivre.' HERBE. Pour discut~r ent:ire vous }'tJn·le-A1audit : Pourquoi Yon rt'é– tait-:1 pas hcurcu:c ? Corr.meot o-t-iJ retrouvé le bonheur ? Jeaa-François Pourquoi les chef3 d' équ·ne ont-ils laissé leurs a:arçons préparer seuls Jeurs n:i{!aJles d'explo– ratccrs ? Quc1Jc9 bêtises ccux~ci cnt– ils faites' ? Quels étaient les vro.is bui~a;,tes :i emporter ? Poorqc oi ? Pourquoi y a·t-il tant de aaints en France ? La F âte d~s !Jlèrt's : Poor4,!0Î foot.il qae les ma.m:ms snicnt do°' onCJ.gc fê– tées cette année ? Commcnl os·IU fêté ID tienne ? NOUS AVONS BEÇV DES JEUX DE 1 L. Rabote!. M. Giullin. Patroru>.sr< de Sr-Amour B. Stibio. C. Poinfu, J. G.r:.tcou, J. Parit. M. Vnllicr. P. Flo.meol. Y. B.,y..-. P. Sc,,uia. J. T ournoUJC. G. Lafond, A. Aubin. M. Mblct. H.. M..~. M. R0>1icr, M. Lopez. Ph. Dcromhc. P. Gc.::>y, H. Bonhomme, A. l riklo.t. L. Fourd J, Rcuouche. P. Oub:.uckt. VOY.IJ.GES-DEVINET'lES Chaque petit dcnin repr..;sente un nom formilnl f<l syllllbe des mob m trouver. Un tr.ain part de T pour se diriger sur AT. en mê~tem~ qu'une o.utomobik quittant A po\D' AA,, 1 U nombre d.e.:s :)Io· tions principaln trn.vcrsi-c:s p:ir le train est éQu] 0 celui de:?J Cu de:rn1c.n pcuvt.nt se lire horizontalement el- '1vlico.lernent. .. Bonne chance... et a h •.cmaine prochaine pour la solution. wn.nck, viUcs pu où p;luc l'auto. Sacha.nt que run (: t l'outre ne- reviennent PJ-S en orri~re, qu'ils ne se croisent ni ne Pôl!Sent 2 foi.a porl• mêrm ~hc· min dit.u quelle est pour le train la ville de déport (clic n'ut PH du midi de la France:) et pour l"outo la vi lle d'nrrivée (elle est d·u midi). La suite des lettres que train et auto r~ncontrcront sur leur chemin vous donncfont ~ deux noms, en tenant compte q ue les lettrn porlm d.~ns. lu C&X"S d*arrivée et de départ ne comptent pu. QUI .A TROUVÉ SoluUoD du mot erobé da numha 20 Horiumlaltmtnl : 1 Pandore. 2 Anwtcr. 3 Ré • Vi><>. 4 Métis. 5 Au - Eli. 6 lni.t - Lo. 7 Terrien. V <rlicalem<nt • 1 Parf.it. Il AM - Une. Ill Nu - Ir. IV Dive - Ar. V Otite. VI Rdillc. VII Erosion. LE CANARD A LA PAGE GRINGALET A DES IDÉES NOIRES
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