Cœurs Vaillants 1941

HOCBELEG·A, FLEUVE INCONNU l'entcrotc 1535. Sur la mer bleue que ride la hrisc, trois vaisseaux de la marine royale se halanccnt, toutes vnilcs dehors. U ne foule bigor· rée emplit les q uais, un hourdonnc.'ment joycu:'( occompu:!nc le clrnnt des cloches. C'est ouj<:ur· d 'hui qu'nppnrcillc l'expé dition qui s'en vn. sous le commandcm~nt tic J acques C nrt icr, p ilote du roi, porter au dcll1 des mers le pavillon de Fronce, C c n'est pns lu pn·mièrc fnis G"UC le hnrdi nuvi~utcur fait \·oilc ainsi vers l' inconnu. r foire rnnchint• arrière :i Battre ln mer :l ln recher– che des mnnqunnrs ? Non. La misc;inn comm:inde. Il fout nller de l'avant. J.c., nutn •s nn,·ires. si Oil' U les D starJês.1 continm~rnnl h .. •ur route seuls "'"t.•rs le rcndc~·"·our:; li \'~'. L3 Gramlt•~ll1•rmine, clh'. doit arriv\.'r a nrnt qu\.' la ~oison froide rende toute cxplnrut ion impnssihll'. Et Io navi– ~ncinn continue. Des sl!maincs entières, matelots t•t cnpitnincs ne vo ient du monde que ciel et terre. mais leur foi es t si vivl!, leur / qui sont outunt de routes de pcnctrotion vers l'intérieur et dont les bateaux de J acques Cartier siltonnr nt les eaux trnnquillcs. L' une d'elles s<"m.. bic particul ièrement intércssanrc , uux cxplorntcurs. ~tais la nouille est trop imposante pour la rc.. monter. J acques Cartier décide de monter sur le plus petit des batcoux l'Emerillun. Avec un éctuipn~e réduit, il s'engaJ!e résolument ,;ur la voi..: inconnue qu"cn cc jour du l ·i sept embre, il 11 voulu baptiser du nom de llivièrc Sainte· les hommes se couchent les uns· nprès les autres. Vinlo1t·cinq meurent 1 et leurs cam:irades, trop offnihlis , n'ont même plus ln force de les en .. t e1rcr. U n jour. enfin, un I ndien, ému du coura}!t> de ces homml.'s qu'oucune souffrance ne réussit :i. obnttrc, leur npportc la feuille et l'écorce d'un urbrc qui ~uêrit. Et lorsque le printcmp5 fait son opporition sur la t erre reverdie, Jacques L'an dernier déjà, il a accompli semblable ex– ploit et les terres qu'il a décou' crtcs, ou delà de l'oi:énn, ont p:iru si intéressantes q ue le roi ll voulu lui confier trois de ses m eilleurs b::i· tcoux avec miss ion de pousser plus avant ~on exploration, et de planter le dropcnu français sur le nouvc:m continent. Toute une équipe de itcn– t ilshommcs accompo~nc J acques Cartier et , c'est a u milieu des ucclomcuions que les navires, len– tement. cin~knt vers la boute mer. L'expédition solide, leur /u rsé1Jérance si tenace que, pos u ne minute ils ne désespèrent. Enfi n, un cri joyeux rete ntit ~ la vii;?ie du gran d m ât : Terre, t erre . C 'est la terre, en e ffet. L à-hos, ù l'hori· : 1.on, une côte se dessine. Ln G,.andc ..Hrrmine !tC rapproche, elle jette l'ancre d:ins ln boic oc· r ucillnntc, Plusieurs jours durant, clic attend, et snn écju'.poJ!c scrute avec une inq uiétudt! grJndis· sante 13 mer déserte. Les outres nnvircs porvicn· dron;..ils 011 rcndez ..vous. ou bien faudra..t-il Croix. Le voyage est u n cnc~ontement. Des buttes se blottissent sous les vertes forê ts et les indi– gènes,, intrigués por ce gra nd bateau a ux voiles hlanches, courent le long J cs rives avec de grands gestes d 'étonnement. Un matin, une ag•Homération se profile dans le Jointoin. C'est Je viJJ3gc indien d e ,Çuulncona, que les habitants appe llent encore Canada (ln ville). Cartier d.;cidc Je mettre pied à terre. Lentement les canots 3b ordcnt la ri.Ye parfu mée. De tous côtés les Indiens 3ccourcnt. ne sera pos sans donitcr, c'est i::ûr, ma is ln magnifique mission cnthouc;i:1smc lt!s pionniers qui se sentent prêts à. tout pour l'accomplir. Voil ù plusieurs jo urs que les brucnux na''~licnt. Pc.•tit à petit Je temps s'est ~; î.té. Pl usieurs. tc·m.. pétl.'s ont déj à mi~ à l'épreuve le courage des n:arin~. Aucune n 'a réussi ù émouvoir le Cnpi.. tainc. Aujourd'hui. cependant, il parait p: us soucieux que de coutume: Ocpu:s plus de deux heures, le \'Cnt s'acharne sur les batc:.iux, le , / / ~~ë:--:-:, _..::..-:' - , :: I ajouter Je'I; noms de leurs matelots 13 listè funèbre des « pi~ris en 11u•r » ? J acques Cartier, lui, demeur e calme. Une rotJjianrr iuvinriblc ani· me son à mc de chef. Tarit qu'il n'a pac; en mains la flrCU\'C du d rnmc, il veut t.•s11ércr cn":orc. Et il a raisor'- U n jour he ure ux arriv<.• où les voi les de F ronce ~c iirofi1cnt joyeusement ~ur l' hori?.on. La l'rtitc-llcrmi1rn, l'E'mr,.illcm arrivent à le ur tour, retardés pnr les ora~es, m11is p lus for ts en leur persét11;ranl courage que routes les rrnis.. - ·~ r ·.,,,.-- "'" .......- ~ __ ,.,., . .._ Q uel occueîl vont.ils foire aux hommes bla.nes ? Le-urs viso;..!es sont symp:ith iqucs, leur mine uc· cueillant<. Voici Je chef. On l'oppelle d' un nom compliqué ; Dnunar.0110. En une langue incompré· hf'nc;ible, il ad resse aux Français un long dis .. cours . .Jncque~ Clrtier lui t end Io main en signe d'amitié. A lor s d'horribles hurlements reten .. li~!u.·nt. Les officiers bon dissent sur leurs armes. Que sianific ? U n guet·opcns ? Une ott:iquc brusquée de guerriers cochés derrière les huttes ? Ohé, Les explorateurs ! =:;;:;:~::::::; Etes-vous prê ts à vous lance r sur les routes de Fronce pour découvrir la pist e d e ce ux qui, avant nous, ont sem é Je bonheur dans notre pays ? Elle raconte les avl!ntures d'un de nos plus grands explorateurs. Pour les me ner à bie n il lui a fallu un fameux équipeme nt dont j'a i sauligné , pour vous, les principale s pièces. FAITES DONC, EH EQUJPE, UN PETIT CONCOURS OU UN GRAND JEU POUR LES DECOUVRIR. Oui ? Alors vous de vez: ê tre e n train d~ mettre la de rniè re main à votre équipe– m ent. C'est cc que font, e n c e moment, le! gars du groupe de Jean-François, et un in· discre t m'a dit que certains dévalisaie nt gre- Quand vous aurez fini, dressez.en une liste et niers et placards pour d é couvrir casques co- inscr i\'ez-1-cs sur des d essins d u genre de loniaux, jumelles, couteaux, moustiquaires... . ceux..ci. Agrcmdis et découpés, ils orneront Atte ntion, atte ntion, les gars ! j' ai bie n mcignifiquement votre « Co;n des Explnra.. peur qu'ils n'oublient l'essentie l f Tenez, t•urs ». (Vous en nvez tous installé un dons lises donc un peu la belle h istoire ci-dessus. votre local, n'est .. cc p11s ?\ E t voilà de quoi \'ous occuper j usqu 'nu moment du Grand Départ. C 'est pour lu se· maine prochaine. Q u'on se l~ dis~ -· -- -- -- -- ...... -· ..... ·- -- ... .. .. -- .... ·-~...__,...-_......._ ....... ................... ·- ·- ·- ............. S:lnc~c; m~u,.·aist'~. Et voici 13 petite fl otte.· au complet. E lle va cnntinuer su route. U ne immense b::iic s'Qfirc. e n eHct, aux invcstii;at ions des cx_plo– rnteurs. C l:ttc bule pénètre ~rofondérncnt Îl l'inté– rieur dès terres, on diruit l'esruoirc d'un grand Beuve. Et lc't Fra nça is d l-couvrent peu ù fieu le cnurs du St .. J..:m rcnt, « /lor/n•lrt:fl » duos l:.s hm· gue du pays, L e fleuve est ma)!nifiqul', ses ri\·c~ co11\.'C'rtcs d·une vé::tétation sp lcndldc, la n:l\'Ε ~ation douce et faci le. Des rÎ\ ièrcs s')' jettent , Non. ·Ces cris ne sont que ln msnifestation de fa joie générale. E t bientôt Je Capituinc frnnçais peut étahlir :i Stadacona son q·uort it..•r '1énér~I. Lo Grande et la f ctite-Hcrn:iup l'y rejoignent. De nouvelles explorations sont entrepriso5 dans toute la région et lorsqu'arrivc le ter riblt hiv{'r canadien, c'est face au villnge que .focqucs Cartier décide de pnsser J:i saison froide. Elle devnit être •ltruce. Emprisonnés dons les J.!lnccs, les b:ltcnux deviennent inh:ib itables i atteints p::ir 1c scorbut , solennellement , plontc une grnnde croix 1lUX 3r mcs de son r~l\ .s. à S:l mission, lu F rnnci:, terre dt.~ Chré– tien!<.;, n porté au continent nouv~nu Ct't:(' ioi solide et lumineuse qui fleurit t'n•:nn• :Jujol!rJ"hui ou cœur des Canadiens. Picrrç Frn!'\•1is. -- •0, ··~ 40, A• ..--..---~~~..-. .. SAIS-TU CE QU'EST DEVENU ANTONIN ? Eh, bie n o ui .. Anto nin... Antonin Magne • accroch ant à u n clau son vé lo tant d e fols v ictorieux••• Mois, o u fait, tu n'a s qu·a lire le re po rtage se nsa tionne l que publie à ce sujet le premier numero ou supp1ement mus1re n1-mensue1 a.. cœurs uamants .. et .. Ames vamantes·· [., va inque ur d es TO URS DE FRANCE... c.,,, dans ce supp lé me nt que pa raîtront mo lnte no nt les n o uve lles a ventur"I d" T INTI N ET C e supplément e st pa ru le 11 moi sur 8 pa ges petit form,ot, il e st e n vente à C. V. · A. V., 16, rue Nico laï. 1von 17' 1 · l e num6ro 0.50. l"obonne me nl d'un on : 1'2 fr. - On ne le trouve p a s da ns le$ kiosques, mois tu peux le demonder ou d irigeo n: d e ton grouoo . MILO U DANS LA BROUSSE Formidable ·reportnge qui vo lancer notro h~ros e n ploin cœur do l Afrique -- · - w -- .... ...... ...... - -- --···················----········· ···················---------------------- li.J.:• ..;/ 'Il- - /JJJllS lMrd. J/ tln•1t1t'flll f C.1·, f.' ( 11, fi, , 1 <'Ir~ rr.. · I .'t '"' IUIni Il 1 fr'tll 1/ t,lJ·1· l'UJ1J1,/1 " ' ll•t Clf/t.C/1' \(1,11t1/ 11 \JlfJ .\1'1/f.- t•u il t':>.I 111 11 rll 1UI' '• ·' 1 ltr/•' fft•111111 c A llJI ~ r1 11'1/,v. "''''' ut '' h : 1,rllt.' lttl UJ/ o, /1 1 1·1111>1J11~ 1•t 1111 11/ant m ·11·1t· 11,afyrt' ·""~ Jil'Olt'.\ltltums. .li. / .Ufl!.l fll tt /1/,·l •I' l t llfllllt. l lht'ltJlt1'Y (, 11l1'S CIJ•J'"r ,, /t· 11H111.· rfltl'f'ûll ,._,, li ll1t'1t1' n U 'f l'fHl / 1' / itl' 1t u 1 /11'/ 1l'c•1 w1 r : .llwl.. l :::,m·1·t11. · Assis de nouveau devant son burea u, L ows March a l dév1SC!{JCO l'entant de– bout près de lu i. Un v1sooc o ux tra its fms, n101s o rl101gr1s. Cet Yves D alloz., mongca1t-il touJours à so fa im ? Des vêtements en désordre, déoorediés, un pull .ovcr dcchiré, firent penser ou je u– ne dirigeant de Io Chréti enté Clue ce no_uvcou venu devoit être orphel.tn, de rncrc tout ou moins 11 questionna : - • lu t' appelle Yves Dalloz, m 'a d it Michel Sorett1 ? • c: Ow. Mon sieur Quel â ge os-tu ? .. Douze ans. ;, As-tu tes parents ? ~ c. Mon père s.culemcnt ! • Que tait-il' , Il est chauffeur. ~ As- tu connu ta mama n ? > N on. As- tu des frères et sœurs ? • Non, je suis seul. • dù habiles-tu? • (1 A fa monté0 des Accoules .. Mais c' c5t eu diable, derriè re le vieu x Port. Pourquoi viens-t u e n Classe s1 loin ? :> - < Mon père 11)'0 logé chez un de ses camarades sur So int-Rophoël e t m'a dit d'a ller â J'écale dons le quo r– •icr. > Pourquoi os- tu dema ndé à ve– nir a vec les Cœurs Vaillants. L~enfant hesito un e seconde. - • C'est mon père qui m'a d it de le foire. - • Et toi, qu'en penses-tu ? Ça ne te d it rien ? > Yves Dalloz leva 5on regard loyal sur Louis Morchol. - v. Avant non M aintenant, si, je veux bien. .. - c Et pourquoi ? .., De t"louvca;J le •cunc oorcon regarda son 1ntcr!ocurcur. Plus tn11demcnt, il ré11or.dit - • Parce que vous y êtes. • Loub i\'\orchol rétléchit un moment. 11 se ~~ntuit p erplC'xc devant l'ntt :tude de l'enfan t , (1L11 iu1 semblai t tantôt peu n aturell e ci rantôt sincère Mais ce!o mé:nc l' ctt.ro t comniP un r')roblème à rc~o drc, u ;i mvstère à écloirclf. '" 11 se déc•do - • Eh q:cn, Yves, nu1sque t u es MOTS CROi sts Horizontnlcmcnt : l. C cnclurmc:. ~· ~ Z. S'ci!rlrcr d;1ns la nu it. 3. Dans la Charcnte-fnft!ricurc. Origine du Pô. - 4. Produit du crni!'e– mcnt d~ races différentes. - - 5. Symbole d' un métal prêcieux. D:JnS mélisse. 6 . Dauph in de l'Amérique du S ud. E n 2 3 4 S i 6 7 Il Ill 1 1 IV V VI VII r--- , (i- ! ----- --- ___j -- N orm:lndic. · 7. N'est pas f\o1ar in. Verticnlemcnt : r. Sons défaut. - Il. Animal têtu. Nombre féminin. - 111. T enue simpli– fiée. Fin d'infinitif. -· I V. Bonne bou – teille. A bréviation princière, -- V . Jn– ftamnialion de l'oreilk. VI. Filet m3intenont les cheveux. - - V II. Dégrn· d~tion produite pur l'eau. CHEZ LE CORDONNIER ' NAN SANS NOM demondé à être des nôtres, je t'oc– ccpte parmi nous ou nom de l 'AbbC Dire cteur de Io Chrétienté. Michel t 'a p– prendra les p rincipes essentiels du mou– vement Cœurs Vaillants ; moi- même, je te les expliqueroi... J'a i confiance q ue tu sau ras les comprendre et - ce q ui est m ieux - les vivre. Il y a en toi l'étoffe d 'un bon Cœur Vaillant. A t oi de la to rller à ta mesure, le t 'y a i– derai. D e ton c6té, sois confia nt, gé– néreux, loyal, surtout loval, c 'est une q ualité de base. Je suppose que tu ne conn a is f)OS, ou r>reS(!\.IC oas ta religion. A s- tu fais ta première communion ? » Non. Es-tu baptisé ? • Je ne sais pas. • J'irai voir ton père et fixerai ce la avec lui. Es-tu prêt, toi, à appren– d re le Catéch isme et à être u n ch ré· t ien à tond ? • D'u n ton d écidé, Yves Da!lo z répon– d it: - Oui 1 - c: Bon, tu o,~prendros progressi– vement ce {!ue cela veut d ire. T u to mettras à l'étude de Io loi et si, dons q u in z e jours tu eo; tou.iours dé-:-.id 0, je té recevra i off1ciellement Dormi les Cœurs Vaillants, d e So1nt-Raphoëi. Di– tn c nc he 9rochain, il y a une sor1·ie gé– néra le, tu en sera s et tu feras p a r– tie de l'équi9e Saint-Louis, de .AAichef Soretti. Va, Yves, et mets- toi tou t de ~ui te à l'œ uvre » . Yves Da lloz serra énergiquemen t Io main q ue lui tendoit Louis Marchal. Son visone s 'était détendu tout heu– reux. Pe-ul-êt re était-cc Io première vr a ie jo ie d e sa vie Lou is Marc hal de– vina cette ]Oie en Je voyant bondir rieur et ta quin ou m ilieu de Io pla ce où l'onendaient Michel et Raoul. - « Que pensez-vous de cet· enfant, Momon ? den'\cndo- t- il à H'\ mère q ui ve na it de recondu ire Yves Dalloz . - « Il m 'a r:ioru avoir du fond, tu gratteras la surface . Je serai surprise s1 tu ne dé0ageais pas une belle â me. " - 11 Je le ~ense aussi, M omon, si d u r \!Lie cela soit , je suis bier. résolu à lui taire rendre t out ce Qu 'il d oit ren · dre. o Dès le dimanche suiva nt, Yve~ Dal– loz., accompagnait dans leur so rtie ha– bituelle, les Cœ urs Vaillants de So.nt – Ropho~I ; ce f ut pour Louis Marcha l !'occcsion de l'étudier en plein ieu, là FABRIQUONS où l'c nfont était vra im ent lu i-même . Le 1eunc Da lloz se révéla un excellent joueur et si l'équipe Sa int- Louis g a gne lor..s d'une a rdente rech erche de fanion , elle le dut en bonne riart à l'habde t·é et à Io souplesse de son nouvea u membre. Miche l Sorctti étai t encha nté et vint fa ire !)ort oger Son con1ente– ment à Louis M archal. Sur le chemin du retour, celui- ci appela vers lu i, Yves Dal loz. - Eh bien, Yves, os~ tu passé une bonne soirée ? llieu,.et tr1t111i 11 n ·es a bomf1t sur ln J'/ltrt'. - Ah ! oui Monsieur, jamais ie ne nie suis tant amu~é. Quel dommage ça ne dure pas toujours. - On ne peut !JOSscr sa vie jouer. Il fatJt rentrer chez soi et tra va iller. Le visage d'Yves Dallo z se rembru– nit. Il soupire : - Oui, il fout rentrer chez soi .. Hélas ! - Tu n 'as pa s l'a ir de t 'en réiouir ? Le regard de l'en tent se perd it dans le vogue. 11 murmura : - C'est ~ue ce n'est rios Io même chose qu'ici, avec vous... A:lon s Yves, rO!'>Dûlle - toi Clu'u n Ca:ur Vaillant do it ê tre bon f ils, comme bon comorode. Cherche à rendre ser– v ice e t tu sera s p lus heureux. Le nouvea u C.V. t:>urno Io tête : - Vous ne pouvez pa s compre ndre... L'ing énieur resta surpris de cet1e ré- élexion, - J 'a i l'in ten t ion d 'a ller voir t on pope cette semaine, d it- il. Autre chose, Yves, surveille un peu ton la ngage... Au cou rs d u jeu, tu la isses sort ir p lu – 'j;e urs exr.>ressions dont il vaut mie ux n e pas fa ire emploi. V a ... Le lendema in mê me, Louis Mo rcha l se rendit à l'a dresse in diQuée par Yves Da lloz. li se t rouva devant une ha ute bâtisse d'cs:;ect peu enga gea nt et grimpa jusqu'a u qua trième étoge. Une co rte épinglé!! su r Io riorte indiq ue le nom : E. Da lloz, chauffeur •. Il frappa . Une voix rououe répondit : - Entrez ! Louis Mo rchol ~e t rouva en présence d 'un homme âgé d'environ 50 a ns, por– reur d'une barbe taillée en couronne et .~·un asoect assez rébarbatif,- qui de– manda d'unû vo ix bourrue Que voulez-vous ? - Je désire porll!r à M. Da llo z. - C·est mo1. t-'OUr q uelle 0 110 1Ce ? - Au sujet d e votre fil s, Yves, qui o demondQ à foire partie du g roupe d 'enfants dont je m 'occu pe. Je m'a p– pelle Louis Marchal. L'homme tressait: lit imperceptiblement et, sous ses épois sourcils, son regard se posa avec in– tensité sur le visage de \'inQénieur. - Etc..; -vous .d'accord avec lui, con– t inuo celui-ci. - Bien sûr, répondit M. Da lloz , sou– da in aimable. C'e st moi (!ui lui ai d it de se joindre à un grou1Je de cc genre, - Bon, vous savez que cc g roupe de Cœurs Va illants est co tho lioue. Vot re fils est tout d isposé à se fo ire instruire de cette relig ion. Vou le z-vous l'y autoriser? - En1·endu, déclora le c h au ffeur, :iu'il fosse ce qu'il voudra . - Bien 1 e ncore une o uestion : est– il baptisé ? L'homme eu t u n geste évosif - Ça je n'en sais rien Probable– 'Tlent, - Comment prohoblement ? Vous n<? sovl!z pos s'il est baptisé ? - Je cro is Que oui, m ois je ne puis l'assurer Je n'étais ca s là à sa no is– :once. Sa mère o dû le foire baptiser. ENSEMBLE CE CERF-VOLANT Ohé ! qui va co nslruire c e ma gnifiq ue cerf– volant ? Et pas difficile à réaliser, ce q ui ne gâte également, deux bc:indes d 'étoffe à Io fois solide et légè re C. C. cousues à leur extrémité et aussi rien. Essa yez et vo us verrez les bonnes pa rties que vous fe rez g râce à lui. Ill Construction choisissez q uatre ·bâto ns semblables à A, bien d ro ts, en osier pa r exemple, ro nds et nets. ils seront ma intenus à égale dis– to nce les uns d es outres, en ca rré, éca rtés par q uatre ou– tres bâtons légers et plo ts croisés deux à deux B. B, cj.pns Io partie houtA et dons Io pa rtie basse d u cerf– volont. l es croisements se ront ma inten us sur les huit bouts des bâtons p lais à J'a ide d e de huit vis Jrès fines. les extrémités des bois B sont entaillées en arro ndi pour. le pour le logement des bâtons A a près les bâtonnets. C es bandes d'étoffe peu· v ent ètre de couleu rs diffé– rentes. Et voici ie corp~ du cerf-vola nt t·erminé. Passons a ux ailes. E!les so nt deux, D. l eur a r– mature consisJe to ut simple– ment en une longue bag uette légè re E traversant le ce r ~volont. l a toile de ces ailes est d e même genre q ue celle q ui compose les bondes C ; elle a la forme indiquée en D et elle est cousue, comme C , sur les bâ tons. Ces a iles pe u– vent être également d e co u– leurs différentes. à Io fois l'une, de l'o utre et des bo ndes C ce qui sera d 'un heureux effet. Autour des qua tre bêlons A, en haut et Lo ficelle représen tée par un gros tra it est otlnchée en f et G comme i nd iqu~ sur le dessin . du cerf-volant, sont pla cées, bien seri ées QUI A TRouvt ? SOLUTIONS NUMtRO 18 Moto crolRés H orizontalement : !. nJZEHT E. - 2. 3° : Guatcmnln, Honduras, S:il\'ad.u, N icarartu:i, A qfcnrinc. 4° : Rabat, Cus~1blancn, A lger, Tunis, Oran. C on naiseez·vou q d es animaux ? U n brin tle ftl'rspirarilé : A11tour de ln t~hlc i l y avait : 4 1>crso1111es 1 : 1 hoit de le bièrt·, 1 du c!dre, J du \•În et une out re rien du tout. C 'Ctait s imple... - C roycz-....ous que ces ~oulicrs va~ lent la pein~ d 'érre rc~semcll:~ ?. - Je crois bien. les Ier.eh sont en core tout neufs.. YS. LE . -- 3. ZELANDE. 4. A HA. EON. - 5. NEVE. UT. · · 6. A PHTE. . 7. ENLISES. C-A·S-T -0 -ll. 0-C-E-L-O-T.' L aa voici : V-1-G-O-G-N-P.. /l.L. P-A.C-A. 1-G·U·A ·N-E. t -l·E·V-R-E. Cinq dans quo.Ira . RéponSf Une province 1Jutrichicnnc : K . rein scie (Kurinthie). Nous a vons reçu des je ux de : A. Julioni, T Lions, Ch. Boulet, A. Liotard , Th A.. lntsoby, R. Moulin, F J. Ressoucho, Il/\. Esq'uis, G J. Bonhoure, A Colomb P Munier, Phedyocff, Barbaroux, Furp oin et Verticalement : f. BYZANCE. .-- li. !SERE. JI I. LAVA L - IV. ELA. EPI. - V . RENE. 1-15. V!. DOUT E. VII . EVENTES. Ollé les savants ! Voici cc que V OUG pouvez avoir trouvé : ] '• : l'épaltncul, le lévrier, le danois, le }!rifion, le houlcdoi;!ue. 2 1 • : Erié, O ntario, M ichi(.on, Supéri~i.Jr, Huron. fi-L-E-1'-H-A-N -T. U -R-E. /l-E-N-A-R-D. S-A-R-1-G-IJ-E. /..E-0-P-A -R-O. ll ·G · O-U-T -l. N-A· S· l-Q-U -E. T.J\ . J!.S-1-E-R. S-P-A-L-A-X. tl stuce : C omme ceci tout simr>lcmcnt (99 9/ 9= 1001. Une ville de Frunchc-Cumté Bœufs z 'an sou (lJcsnnçon 1. Un i!rond écrivain tragique : Cor 11e:: ll'œuls (Comelle) . Un Gouverneur d'Austrnsic Car lot ment (Cnrlomnn). Ou tout, à extraire : C3r-1<-son-nez, 11011r obtenir C(lrcnssmmais, le nom <l~rt lmhirnnts d'une gronde cité fru11çnisc. Je crois me souvenir c1e quelque chose c ommo ço. . il C>t né à Ma rseille ? - Non. - Où cela ? - Dons le s co lonies... du côté de Io Guadeloupe... Louis Morchol eu t un (leste d'impo– lience. - Bon, noc;s Je ferons baptiser sous c.ond it ion, s'il es!' • nécessa ire. Voule z · 11ous rne donner volte consentement "crit ? - Volontiers. J'espère oui! vous pou<re z venir à bout de ce gosse . Ici il est intenoble . - Je n'ai pas à me plaindre d e Jui, répondit sèchement Louis Marcha l.. Serrant d ons son portefeuille Je pa– p ie r que venol t de siqner le père d'Yves, il se hâta de prendre congé. - Drôle d 'homme, dit -il à m i-voix en a rpentant Io montée des Accoules J'o i peine à croire q ue ce t . ind ividu soit le père d'Yves q ui para it d'une toute outre race. Enfin i'oi obtenu l'es– sentie l pour le moment, on verra p lus tord... (A su ivre. ) HERBE. POUR DISCUTER ENTRE-VOUS A propos des histoires de cc numéro L 'avt 1 nlt1re Jantas:ique d'un (ars tle 12 ans : Q u'est..cc qui a cmpêchê les gars de F roncis de foi re des hêrisco; en p·omcnadc ? Pourquoi ? lt•an-Franrois, chef d'équipe : Pour· q uoi Jean-François a..t-il éc:irtê ses J?t1rs pour se trouver juste dcvont Dédé ( Pourquoi ne r épon d.. lJ rien aux injurc1t de cclui·cÎ ? P.st- cc qu'il ri l'nir de « caler » dcvnnt lui ? Pourquoi ~ ·l':- Hoche lc ga , fleuve inconnu. Q uelles sonl, d'u1Hès celle histoire. les principa lL·s qunl:tés d'un explora· tcur ? Pourquoi J ocqucs Ctirticr a-t-il décidé de conti1rner Sil route sons ut• tcrd ..c les hntcaux éinrés ? Pourquo i O·t· il upnclé sn rivière « rivière S i1inle Croix » ? Pourquoi fait -il planter su~ lcnncllcment une c roix sur Io terre qu'il a déc:iu\rcrte ? Q uelle est ln mission de la F rance ? Est-cc qu'elle lu rem• plit encore de nos jours ? Comment :– Comment peux-tu y contrihul!r !- * A propos d e n otre e xplorot io". Pourquoi est-il néci:ssairc de vcillc:r so·~ncuscment li son équipement 4unnd o n (l!Jrt en exploration ? N otre ex11lo– rat 'on, à nous, où nous emmènera· t-cllc ? Est-ce que nous aurons besoin d'un équipement ? Lequel ? PourG'.mÎ ? Solutlon o da. c oncouro • 1 Lers AnomalieD" dont la llato doa g agno.nto vou o s era d onn6e p ra cbaincm ent . Voici les solutions du c:>ncours <l Les Anomalies » dont la liqc des .io~nants •,•0 11i; ~cro d·rnnée prochainement : 1° La bolui.t rade du pnnt empêche les 't'o1turc5 de franchir la voie ferrée {don· née ù titre d'exemple) . z u I.e disque de chemjn de fer n'est pas à sa pince. 3° Le camion de ln minoterie ne pour· ro pos tourner au C'roiscmcnt et Io voi– ture de tourisme est bloquée. 4" Le pussaJ?e ù niveau est au bord du canal <1ui es1 cependant infranchisrnhl" 5° Un voilier de cnur:;e n'est JllS 3 sa place sur le canal. JI est ù'ni llcur!i pen– ché comme pour \'Î1·cr ulors qu'il doit filer droit. 6 11 L'outocor aura bien du mal à prcn.. dre Je chemin de la aorc (qui n'l' conduit pas). 7" Les pommes ne poussent pas dans les champs. 8° Les ' 'oitures qui sont û l'hôtel bar– rent l:i route, Elles n'ont pas 1rn tournrr pour se mettre ù cette plact!. 9 11 Le pont sur le chemin de fer rst coupé. 100 Que fait l'entrfo du tunnel sur lu route nationale ? t l 0 La hattcusc ne peut f)05 fonction .. ncr snns moteur. Sn place n'est pos dnns un champ. Aucun c hemin ne C"lnduit ~cc champ. 12° Aucune voiture ne 11cut cntr~r d3ns le Gara:!e C cntrul Qui n'a pos de nnrtc. l~n Une prise d'eau pour locomntivrs ne peut donner de l'essence uux :.u~to­ mohilcs. 14" Ln \'Îlla au h ord Je Io route n'u G'Ue la façade et ne doit 1>05 être très confortable. ! Sv Que fait le mnrchand de ~laces ou milieu d'un champ labouré ? 16" Le canal est coupé par 111 ' 'oie ferrée. 1 ï 0 Lo péniche marche à l'envers. L es mariniers semblent habiter une niche à chiens. 18° Comment les voitures pourront•eltes nrrivcr devant la gare, la place n'ayont aucune issue ? 190 Le btitiment de ln {!rire est une remise à locomot ives. 20" l..c quoi de ln ~nrc est dcva~t la locomot ive. ztr· Lu locomotive n'a q u' un tampon. li lui manque u11c rOU'! motrice. E lle n'o pos de hiellcs. Le cylindre est sous l'abri du mécunicicn. 22° Ln locomotive n'urnnt pns de tcn· der, ne peut fonctionner sons eau ni l"hnrhon. :?3 1 • Lo première vf\iture du train n'a pas de portières. 11 y o cependant un \'O\'a~cur dcduns. 2·1" Lo dcuxiêmc voiture du t rain a des portes mais llUS dr fenêtre, le four· gnn o deux mnrchC'p'.cds mois une seule porte. 23 1 • Les fils t élé:!ranhiqucs s'arrêtent hrusquement 011 1rntc1111. 26° l.'l1ùtcl n'u 1rns de cheminées. Il tu.· peut contenir 80 chomhnoE>. 27" l.'aif!u illngc ne sert ù rien, il est tfnillcurs infranchissnhlc sons déraille· m<.·nc.

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