Cœurs Vaillants 1941

La ~maine dernière nous vous avons expliqué la v.imi11ne q uo Io Maréchal a donnée à notre Mc'-"-Ycmcnt: a AFFICHER CHAQUE SEMAINE, BIEN EN VUE, LES PAGES DE NOTRE JOURNAL, POUR FAIRE CONNAITRE A TOUS NOTRE IDEAL •· D-Zjà vouo avez dû choisir l'emplacement où votre Cniape fera cet olfichage. tlfar bietJ en vue, situé daus un endroit où il ()z.<ce b~c:uoup de mandl!. S eul l'affichage fait sur le "'"' de fJotre loctr/ us/ erempt du droit de tirn· bre. Pour afficher Stlr tout autre mur, il faut do– oaod~r l'auton"sation au Mafro et payer le droit d• t'i'r:tbre. Ecrire au Dél6gut1 régional de . la jeunesse, s:· cette ll!ltorisation était r efusée. Vous avez dû é~alcment construire le pan.ne :iu grilla~è dons lequel les pages du journal seront abritèc!i de la pluie et des dégradations en même t emps G"Ue faciles à lire par tout le monde. Aujoard'hu:, il nous reste ù voir comment rés· liseo notre of.fichage pour bien répondre à. ln con· si.:;ne du Maréchal. Il s'agit de foire connaître à tous notre idéal. C et idéal s'exprime dons toutes les histoires, con· GÏ;loe:s_, moto d'ordre de notre journal. C'est pour· qaoi il fout afficher choque semoine les 3 pages cou· leors et les 3 pages noires. Mais cela ne suffit pas. Un journol, c'est long à lire quand oO passe ..et qu'on est pressé. Il faut donc y ajouter des bondes de papÎ'"1'"S de couleurs vive.s, illustrées avec <leo offi: hes ou des dessins découpés et portant en gro' · ses lcctres nos grandcn idées, programme, devises. etc... Par exemple, vous pour– riez mettre en haut du p:in– neau : Et partout où cclo sera possible, s'occufer aussi des villages environnants. C'est surtout dons les endroit! où il a 'y a pnc; encore de Cœurs Vaillants qu'il est important de foire connaître notre journal et cotre idô:il. Orga– niser des promcnodes·explorotions pour repérer )es villages, hameaux, quartiers oü il sern possible d'organiser l'of6cho~c du journal. S'entendre il ce sujet a vec le Moire et le Clergé, T âcher de trouver un chic gars qui se chorgera d' installer le journal chaque semnioe et nommer une équipe~ (ardents oo entni· neur) pour foire la liaison avec lui à ce sujet. (Ch.ic occasion de lui foire connaη tre petit à petit notre Mou· vement et peut-être de l'a– mener à fonder uoe éqoipe. Afficher notre journal, c'est bien. S'arranger pour qu' il soit lu, tout entier, choque semaine, par tous lesogarçons du quartier, c'est beaucoup m ieux enc:ore. Dons lce magnifiques c:imPagnes qu'ile ont réa· lisêes, oos alpinistes ont montré, Je tdmestre der.. nier, que rien oe leur faisait peur. En portant p3.. quets et afficheS, ils ont appris à connaitre les familles de leur quartier et à 6C fojrc connaitre d'elles. C'est trèS précieux pour l'avenir. Il fout en profiter pour orgo.niscr partout (ou réviser là où il existe déj3) un service permanent de propagande par Io vente du joumol à domicile. Pour cela: Nommer au Groupe na responsable de Js propa– gande (jeune dirige3nt, chef de légion ou chef d'é .. quipe de• ordcnta) . Apporter on conseil de• de Io poroisso. Marquer sur cc plan l'en– droit où habite choque C.V. Voir combien de maisons pourront lui êtr.e confiées (d'après âge, énergie, astu· ce, compagnes déjà feur· nies). En recopier la liste sur des feuilles séparées qui seront remises à chaque chef d'équipe. En réunion d'équipe, organlse.r Io mi5e en route de Io propagande. li ne s'agit pn& d'nller très "·ite et de commander tout de suite une quantité de journaux oui seraient distribués au hasard dans one semaine d ·effort soo'i suite. Ce qu'il fout, c'est aller lentement et trou\·er des clients sûrs ' qui p rendront ensuit? régulière• men: toutes les semoines le jou~nel que le C.V. continuera à leur porter. Dons ce bat : Recopier sur son cornet Io lis:ci des moisons confiées. Demo:ider ou dirigeant 2 ou 3 numéros de C.V. - Commencer la vÎiÎte des familles et noter en face de leurs uoms J'occueil reçu. - Quand les Z numéros sont placés, noter Je nom des familles qui les ont pris sur une page spéciale du carnet, Io page de <t clients & à servir dorénavant choque semaine. L3 semaine snivonte, demander au dirigeant eo plus des 2 numéros déjà placés, 2 outres numéros et conti_nuer à étendre so tournée... et ainsi de ~mite jusqu'à ce que toutes les ma:isone aient ét·~ visit ées. Installer au coin d'équipe un graphigue-con– trôle. fo7.r enregistrer les victoires des équipiers, ins· taller au Coin d'équipe un gropbique-contrôle où on ' • marque ra chaque semai~ ne les numéros vendus par l'équipe. 11 fout G'Lle ce graphique soit. tou· jours en hausse. Orga– niser des concours pour savoir celui qui montera le plus sûrement. On peut DU!:SÎ afficher au Co:n d'équipe un pian d~s maisons con· 6'ées aux C.V. On mar– quera en couleurs diffé.. rentes les maisons où on a nccepté réguliètement de prendre le journal, cellea qui ont refusé, et celles qai n'ont pas encore itê \"isitêee. Attention, iJ fout que Ja veote ré,eulière du jour• nal a domicile se fasse toutes les aem~ines par le C.V. qui a accepté de s'en charger. Et cela pas seulement pendant un mois ou deux, mois toujouro. Pour êrrc forts, on a besoin de monger tous lea jours. Poor devenir cfùc, on a besoin de lire C.V. tr>utcs lee semaine&. Et n'oubliez pa! quo toute ceci n'ost pas une petite oc:tivité de fontoisie qu'on fait seule– ment a quand cela plaît •, ni une grosse campagne qui demande beaucoup d'efforts, mais seulement une organisation à bien mettre sur pied pour pouvoir ensuite répandre réguliè re· ment, tou·tes les se.moines, è la consigne du Maréchal. Le Moufleme11t Cœars Vaillants. Nous rappelons qu'une G'Uestion spéciale e!lt cousacrée i?. cet affichage sur le rapport qui de· vro être envoyé par tous les Groupes ou Centre National ou diocésain avant le 10 moi. <t Utlis à traricrs villes et villages, nous sommes plus i;:::::s:::~~~!iilll~em .......... .,.Clll....... illlll............................. .ill.. lllll.............................. ill................................. .1.. 11111111~ .... d'un million qui travaillons clzaquo jour à rebâtir la France » (phrase qui reste.. rait toujours affichée) et en des&ous :. U n Cœur Vaillant, c'est un gars qui a Ju erm1... fobrosc c:;uc vous changerez chaque ~emnine pour e.1tpliq-oer petit à. petit cc que nous sommes et cc que aous voulons). N oun vous donnerons pour ocla aac idée dans chaque numéro. 11 fout q.,c votre afficha ge soit renouvelé toutc-s r..es semaine~. Doac, dénif!ncr, en conseil des chefs, les équipes qn_i seront chorgéc9 ù tour de rôle d'afficher lee fJ:.:3~es do jonrnal ausoitôt qu'il est arrivé. Afficher O.tl local 1o liste de ces équipes, avec la dntc d e le-ur <I service l). Nommer un chef responsable de l'ensemble (chef de légion ou jeune dirigcont) . là où il y c un Groupe A.V., l'aider à réa .. l~r son o~fichogc. Ce n'est pas le rôle des Ames Vaillantes de fa!rc tes dérnnrches olficiclles pour l'affichage de Ier joarnal ni de construfre le cadre néc':'s~oirc. U faut donc que le Groupe C .V. s'entende ovec b diriQeontc A.V. pour ins toller l'affichage d'A.V. a mêrnc temps Que celui de C.V. On pourr~ pré-voir ooit 2 panneaux différents, soit un seul p-~c:_aeou assez grand pour contenir les de ux jour· n3u_x. Les Ames "oilla ntcs assureront elles-mêmes ch:::i.qae semaine, l' insrnllntion de leur journal. NOTRE 1 COURRIER Jo lis C.V. depuis dcuu semaines et j'aime b-caucoup cc journal car il a u n très chic esprit. ~o sœor lit A.V. ; elle a 12 ons 1/2 et moi 9 a ns. Nous sommes réfugiés de Paris et je vco:l•ois Ilien savoir de quoi C.V. et AV. font i;:nrtic et ce qu'ils font ... lit nous, M ichel L., t!e Saint. Georges (Aocyro11), nous oou· drions bietJ sovofr rJotre nom et votre adresse pour pouvoir vous répondre plus lot1ge1oment. Si vous ooule::: savoir cc quo sont les C.V. et ce qu'ils veulent faire, il farit nous demander Io polit livre a A tous los gars qui ont du cran » Uranco contre Z,50 er. timbres). JI co1 tiont les réponses à toutes v os qaests"ons••• 0 Hfor c'était He nri, a ujourd'hui ct~l':'lain cc sera Jacques•.• Ils l'ont fes r::lains et je suis sûr que c'est De quoi s'ags"t. iJ7 d'une m ys– térieuse aoenturo policière l tVon... rassurez-vous. C'est sett· lcrr:ent uo passage de la lott,.e de Roland B. qui vie1Jt do me donner envie de m e déguiser en d~tectirJe... Et Eurello ! j'ai t,-orroé ! Il s'agit d'une -sorte de chaine mystérieuse faite par des go-coos astucieux Qt4i se passent è tour de rôle l'illus tré acheté par ft1n d'eu.<t tant et si bie:-i que cet illustJ-·é finit par faire non seu– lem~nt lt tour de la classe niais encore de toute l'êr.ole. Et tout cela serait très bieu si... si l'il– l'"trê en question était 1fo ccu.,. qtJi aident les jeunes de che:; nous à dcz.1e11fr de chics t.vfJes capa.. hies de rebâtir la Franre. 1H alhorireuscme11t il ti'en est [)as aiusi et , quoi qu'et1 pense Io « R (><i 1!e la Prcirie )) qi1i rious a âcnt de Bron /'a:itrc jour, les il/astrés qu'il aime tant n'out jamais réussi à ap~ r~ndre aur gm·(o1Js que le .f!OÛI de la ba~arre, do 1·a:ilt',,ture mnlsnine et dP hi 11H d'u111r n choses quf nous ont arnt•r1t~s aux tristes évl:'1c' mc,tts qne nous ~vons. If.fais j'y Pt>us c .' <- 0 P Qttt! frs r.?ars de Uolawl 8 . orJt fa:"t pour tl1l « .Qangster l>~ l es C J·. peuv ent !~ rialiser attssz pour leur chfr journal. C'rst d~jà fait, n'est-re pa~ ? .4Jnrs (JtfJ" m'lic,.iro pour m' au. nor:.rer qu'il a mis stlr f)ied, parmi .HS camarades. la p.las lonîllC dwiue de C.V. vo11nf!et1r ? SON PREMIER Sur le fond majestueux des montoqnes, cou– vertes de neige, le château- fort se dresse ou sommet d e Io colline. Dons un poudroiement doré, seigneurs et gens d'ormes vor't et viennent et des qolopodes intrépides se m êle nt à leurs chevauchées. Cor il y a q uatre fi ls ou château, quarre f:ls que le v ieu x Seign e ur, tout cassé par le mé tie r des ormes, a fait appeler ce soir ou· près de son fauteuil pour leur demander ce qu 'ils comptent foire de leur avenir. • S'il vous sur ceJui qui, à , sa su ite, porte ra l'épée fami– liale, sur les champs d e bataille. 13 ans, l'œil vif, le visage franc, Pie rre s'est fo rmé e n plein air à Io g ronde vie des champs, 11 s'y est fait un corps à toute épreuve : courir, man ier le bâton comme u ne lance, armer d e petites trou– pes pour prendre d'assa ut les bastilles de terre e t les remparts de roch ers, monter à cru, forcer le g ibier sont ieux de lutte et d'adresse qui ont renipli ses lois.irs. Mois ils en ourCJient fait un éno rme , le cava lie r t out petit Là -haut, l'os– sem blée o re nd peur, la mère de P ie rre joint les 'Tl Oms ·ses sœurs se cochent ~our ne p01nt vc1r Pierre, lui, saut e hardiment sur le ch eval et d'une m rnn fe rme so1s1t les rênes. Mais J'anirnat a recon nu tou t de suit e le t r'Jp léqer fardeau Pensant s'en débarra sser facilemen t, il se met à v irer de droite e t de gauche, à mL1it iplier ruades,, rnuts de mouton, ca brioles... A coup · ploît, pè re, je garderai la terre... "• réµond l'ainé en caressant du regard Io longue é tendue des champs et des bois. lt moi je s9ral prll· tre ...., assure le t roisième, une flamme ar– dente au fond des yeux. Le quatrième a re– gardé rnn frère e t puis, lentement : a Je VOU· drols être moine... n . Reste le cadet, celui qui porte le nom de Io terre sur laquelle il est né, celui qui, tout le jour, court à travers monts et plaines, celui • qui, jamais, ne capitula devant être incom~let si, le soir, sous le manteau de Io cheminée, le jeune ga rçon ne s'ét ait formé une âme for Le en écoutant les nobles récits de son père et les p ieuses leçons de sa mère Aujourd'hui, il y a gronde liesse ou châ teau. Le beau-frère du seigneur, é vêa ue de Grenoble. est venu visiter ses parents e t le jeune Pierre, comme il est d'usage, a servi à t able les nobles invités. Demain l'évêque emmènera l'enfant à Grenpble pour Je confier ou duc de Savoie ~ùr jeté è .terre, o ·é tine , contre Là -haut, !e '. ieux seign ur fronce le sourcil Mois souo le, rrcna~:tle. ore voyan t les ruses d e Io b ê te , Pierre se con ten te de s'y prêter en gardant bien J'oplo. b e t ;oetlT à pe t it l'a nimal se fat 1gue. Que nd iJ le :::;en t bien ou poin t, Pierre, vigou reusement, 1° pre nd e ntre ses genoux, donn e de !'é pe ron et s' impose si bien aue Io bète domptee obe1t docilement à devoir ni danger. Le reoard droit , il affirme d'une ..-oix nette : a. Je serai, s'il vous plaît, de Yotreo état... ic suivrai les armes cor c'est la chose, en ce mande, dont j'ai le plus grand désir et i'espère, avec Io grôce de Dieu, ne vous foire point désho>nneur... o Le vieux sei– g neur contemple ses fils. Tous q uatre po.rte ront fièrement le nom qu'il leur d, nno, tous quatre sauront servir, en vra is fils de Fror.ce. Et le re· gord du vieux père s'attarde quelques instants qui le p rendra pour page et lui appre·ndra , dons l'obéissance et l'humilité, le nob!e me– tier de chevalier. Toute Io nuit durant le teilleur du château taille dons Io so•e et le velours l'équipeme nt . du jeune Page. A l'aube l.out est prêt. Lo net.le compagnie se réunit sur !a t"'.-rosse qui domine 1' Isère. Un ch2vol est œYh:!!n é dons Io cou r c'est un roussin , c'est-à– dire un animal de forte taille, de c~x qu'on emploie surtout à Io Querre. Le cheval est s~s :J ·ectives Alors, Pierre , debout sur ses P~'1ers. sofu~~semblée, pu is, me ttant ge u en ~er'"e s'en v1~t dema nder Io bCned:ction de ses c a ·e ~s Quelques· instcnts ..olus ta rd, ti franchis– :;o t ou s a lop le pont -levis du château pour s'é– lo ·ir.:e r f 1èreinent au-devant de l'a venir... cet O\ e ..... 1r qu'il devait fo ire magnifique, 1mmortoli– sa nt à 1omcis . le nom de Bavard, chevalie r • se ns oe1 • .1r e t son:; reproche... ;. O. - Aw poste no 20 Un c iel splendide dom nait les Alp2S. Debout à l'entrée de son é troit poste de commandement, le lieutenant de chasseurs skleurs alp ins, Lou is M archal, jeta un coup d'œ il admira tif sur l'im– m ense panora m a se déroulont autou: de lui. Depuis une semaine qu'il se trouva it niché a vec ses 15 ch asseurs. sur le p iton rocheux h ardiment dressé ou-dessus des a bimes, il ne se lassait pas de contempler le paysage. Por~out des pointes neiqeuses étincelant ou soie ii, des a lacie1s resplendissant de mille feux, un entassement de p ierres e t de rochers évoquant je ne soi~· quel énoïme cataclysme et sur tout ce:o, un silence gra ve, presque rel'gieux . où vibrait étrangement le moindre écho de Io voix humaine. Un a ir pur, vif el" fro id pénétrait abondamment dans les poumons des hommes, stimulant la circu la tion du sa ng, d onnant sa ns cesse une impression de jeunesse, ·de force, de vie à tout f'org on isme. A quelques mètres du lieutenant, un peu en cont re-bas e.t en arrière, ~rien­ té vers le m idi, le poste abri des chas– seurs retentissait les joyeux écla ts de vo1x des hommes, dont Io vigilance à l'e"trême pointe de Jo front ière assurait la garde de la Patrie sur ce coin des Alpes. De bruyantes exclomot;ons vin– rent a rracher Louis Ma rcha l à sa con – templation. D' un aeste vif ii regarda l'heure à so montre-bracelet : A vez=v@us entendu voue émission ? U.eqw>l d'eDtre-vnus a été as"°'"' astu– cieux p our découvrilr l'émisliion qui v ouo éiai~ eon8acréa ? M:ilil oui 1 n'ou-ne;: JHU• de gr=:is ,-eux..... t~ut eomme vospapas vous a"VC4: vobo 6missian bien à VOtl.5. elle a lieu !Oa Q les ieudis à U h. 45 sur les ondes do Rlldio-1!.yan. lllom. sove: toua à l'éconte..... et 5tll IO<'J p'"'1 <in Grand F?ère vuns 'riVTez à 1" G1:lite d 1 un âe oos plus gyands b ôro-5, üD.t!F ,,....~ épopé9 à travers n atzc beau pa VD cie Fr.u :i.ce Co ,.,•est pas tont... 90U• pouve:: <i!lssi 6crirc ma •Gt'aad Fftre 11 Poste Radio– Lyoo . Emissio:a des •«Petits Gars de ilTaneoo", JS, Rue ëe Mu&eille, Lyon, pam' (Id &m.er Tee idées... il essaiera t=jacrs cMI ~ faire piaim. MOft cROISÉS liorlztwtalem-t : 1 Toujours entendu, !üW jamais vu. 2 Phosphate Ewn. 3 Cafires fermé:!. 4 Parcouru. onétique· ment fin d'un office. S Grisé. ose Cré- mone. 6 Nom vulgaire de 1" mésange -à longua queue. 1 E:poq<>eo. Nàt<! de musi· crue. 1 li Ut IV V VI, \Ill 2 1!--+---+~·-1--+---+---+--ll 31 h--+-., 4 5 7 1 I'=="=~==== 'li'O'tticalement : 1 Très !loble dans ses paroles. il Démontrer dune manière indé· niable . Ill Limpidité d'une pierre pré cieuse. Chemin bordé de maisons. IV Vie illardB. V Habille un éco:iaaio. VI De fin juin à fin septembre. Petite quantite. Vil Activité. Compé tence. JlVEZ-VOUS L'ESPRIT CLAIR ? Ou.elle dilîêrencc y o·t-il entre un wagoô cf un 1rnlonel ? . OueBc!i Gont lt:J iles IPS ptus ricf'ntcs ·~ Qu'est-ce qui b&t ft record dt" la curiositê? Qu'e.::;1-ce qui n 1us op~·artier.t el dont le$ ou- ~re3 ~ st"rvent plus que nl"lus ? Quelle différence voyez-vou~ entre un b!'sera..,d et un as1ronnoc ? flolailGus au l!»<O<ihaln n=~o ~eut han-es ! ce doit ê tre l'orri– véo du vagll2'meStre_.. Ce serait chic s'ii m· ~rtc.it une répanse... A ~;= <ttd'tevait-il cette réflexion qu'un so~!tat, uru! sacoche en bondou · lière, amroumnit le poste de common dement et s'crrê tait i>rès de luj; tout h aletant eru:ore de sa rude montée : c 'est que j)Ol.!r atteindre l'étroit plo· te<tU c:ù avait été insto l:é le poste no 20, 11 falla it, après une dure 0....9:enstan,, e5<alader comme un esca– lier tail • pre5que à pic dans la roche. Pour descent!re, -les chasseurs utili· soient <m moyen plus rapide : une corde solidement accrochée, le fonQ de lo– QUel!e ils se ~russoient CJlisser pendant une douZ<I.ine de mètres jUSQu'è Io saillie ~ausc d 'cù i>r.rrto it le sentier de mcm:-J!;ne a llant vers l'arrière. Lo corde en!~, une énorme p ierre roulée sur l'escol,e,r et !e poste devenait inac– cessible e t quasi imprenable. - M on lteutenant, dit le chasseur en tenrlarit se sacoche, voici le cour- r ier... - .V'.ati, Royer, vous allez foire des heureux. J'aurai peu t-être une réponse urgente à VOl-'5 donner, vous repasserez à mon poste dans d ix minutes... Dewc lettns constituaient Je cour- rier ~! dv >utenant Marchal, quj eut un geste -: suro rise joye1.1se. - Un e !ettTe de Michel... Bon... et celle-ci ? Ah ! chic, que dit-elle ? Un peu nerveusement l'offic ier dèCO· cheta l'erwe'oppe sur laquelle il a va it détaillé,,. une se-ccnde durant, un cc · chet P<:rtnnt n·:mp ress:on S.F. I.. District de Mmseii!c.. Puis, attentif, il lut le texte q1JJ'e!le contena it . Mnn cher Camarade, • J'i:6 ru et étudié avec un pro– fond intérêt le dossier oue tu m'a s fojt parvenir au sujet de tes étu– des Sil' Io poss:b ilité de dégager en fm-ge µart l'énergie de ta ma – tière. Les: ex:!)ériences que tu os iiu fcire au moment de Io déc'o· rotiOT11 de guerre sur Io dêsinté– grotrnn de l'uranium et Je décou– verte Q;Ue tu me laisses entrevoir sont d'une extrême importance. ! 1 n'y a pas de doute que tu ne sa'es en _ berme vcie paur résoudre ce r::uub~èm2 d-epujs tongtemps à l'étu – de. Ta p lare est donc ou loboro– hllre p!utôt qu'à un !)este avancé s-i pa:s:sicnrnmt qu'y soit ton rôle. flv1cis ru serviras encore m ieux 1o Potrie en •eprencmt tes recherches cfestin:ées à lui donner une puis– sance enrore inconnue jusqu'ici. .l\ussi j'aj tTammis à Io Sous· Directêon cfu Sud-Est, à Lyon, pour CBl!BADES :FANTAISISTES - Il pas:;e ansi vile que l'éclair, Comme ra: .. seau il s 'e·nvole, Quantl !!l1l1I3 sommes dans la peine il nOU3 p~ O"Op !o.ng . - SJro ella naus ne pourrions viv·re 1 Elle ccmnarl le travail mai!! non la faim, A elle nau:s alie!l.9 revenir. - I1 rode lb mû!, parfois même le jour Bi.en que ce n~ soit pas un oiseau, On parle sauve.nt de ses ailes. La ré:ùité 1~ dément bien souvent. A L& BESCOUSSE 1 Jacques vienl de recevoir un mes"age· M..ais ce ""<'.JÏn de Robert l'a déchiré en µetits morceaux Qui aide ra j acques à rassemble c !..e:::i morceaux d e p apier épars el à rec=l>.1uer le m2osage ? qu'elle fasse suivre à Paris, l'es– sent ie l de ton rapport. Je viens de recevoir Io réoonse. Le suc– cesseur à ton poste ou milieu des chasseurs oJpins est nommé. Dès qu'il sera a rrivé près de toi, passe· lui les consignes et viens immé– d iatement me rejoindre à Marseille, où tu es nommé en affecta t ion spécia le. Tu sois que j'y dirige le District du Service de Fabricat ion dons l' industrie ($.F.1. l . Je ferai rnettre à ta disoosition le labo· rotoire de l' Institut techniaue de Io Faculté des Sciences. Tu y continueras tes études et j'a i con· fia nce que nous les mènerons à bonne f in. Il faut foire vite. Je serai f ier de voir l'un de mes ie unes cama rades de !'Ecole Cen– tra le fo ire une telle révolution dons l'industrie. Com')te sur moi. Amitiés •. · NAUD. Chef de Distrièt de S.F.1., Marseille. Un sourire de contentement passa sur les lèvres de Louis Marchal, qui resta un moment rêve ur : - Tout s'a rra nge m ieux encore que ie ne l 1 esoérai.S, murmura-t -il. C'est maman qui va être contente, elle q u i rêvoit de me vo ir revenir à Mor!:eil:f! près d'elle.. Je n'a i rien toit oour le demander, mois :ouisqu'on m'a ppelle , vive le S. F !. et les a tomes d'ura nium .. Et mes :oetits de Io Chrét ienté Soint– Rapha~I ce sont eux qui seront con– tent>. Tiens, au fai t, que me raconte Michel ? Lo seconde envelo?9e, timbrée de Marseille, où une écriture d'enfant avait, un peu ga uchement peut-être. mois stud ieusement tracé l'adresse, portait sui l'un des petits côtés une banderole blanche avec Io mention : c Ouverte par Io cen~ure m ilita ire > . Louis Marchal eut un sourire malicieux - T iens ! voilà mon bra ve M ichcl qui se fait censurer... Il faudra que je lui d ise de ne pa s m'écrire de secrets... Mois Dome Censure ne pouvait tomber sur plus inoffensif message. • Cher Monsieur Marchal, avait écrit Michel, j'es9ère aue vous allez toujours b ien. Est-ce que vous ne reviendre z p as bientôt è St-Raphaël ? Vou:; savez que l'Abbé a été mobilisé peu a près vous, ·et la r>luport des a inés. Nous sommes quelques-uns à nous occu!)er de Io Chrétienté, comme ncus vous l'avions promis, mois nous ne pouvons vous remplacer complètement. ni M. !'Abbé, n i vous. 11 y a des camara des qui ne v iennent plus, d 'a utres oui ne v:en– nent que lorsque ça leur plait ; ils a iment m ieux aller voir passer les soldats ou écouter parler les Anglais. Enfin, Ra oul Na ud, Henry Corla y et moi, nous foisons tout de même ce que nous pouvons. Les réun!o~s t iennent toujours, mais vous sovex, pour le service que Cœurs Va illa nts et scouts ont ·orga nisé, ce sont tou· 1ours les mêmes qui se dévouent. Il y en o qui s'en lassent. ené Garrot m 'a d it h ier qu 'il ne voulait p1us venir parce qu'il en a vait ma rre. Que fout- il lui répondre ? Si vous n'étiez p as si loin, on irait vous voir, si les oars vous voyaient, m ême en p assant, çc· les remettro,t d 'aplomb. Pour nous, les che fs d'équipe, ça va. • Votre Cœur Vaillant qui vous a ime bien • . Michel Soretti. - Brave cœur ! dit à mi-voix Je lieutenan t. Il foudre que je lui passe un télégra mme dès que je saura i le iour et l'heure de mon a rrivée à Marseille J 'c ura i bien encore un peu de temps pour retourner à la Chré– tienté, au moins le dimanche. Tout se remettra vite en ordre... Su r ce, ou tra va il. 11 fout que tout soit prêt qua nd v iendra m on successeur. Un sergent se dressa soudain devant Louis Marchal. Mon lieutenant ? Qu'y a-t· il ? Le commandant du Bata illon vient de téléohoner, le lieutenant Rey monte ou poste no 20 e t le Comman– de nt vous dema nde de passer le p lus tôt poss!ble à son poste de comman– dement pour a ffaire urgente. - C'est b ien, faites re ssembler les hommes dès l'a rrivée du lieutenant Rey. Lou is Marchal jeta un nouveau et dernier regard sur le chaos de mon– tagnes où il venait de vivre durant plus·eurs mois. 11 y avait servi la Fra nce ; il cbntinuerait à le foire en reprena nt ses ·savon tes e t inlas('"able(' recherches scientifiques. Sor. ainé Naud ov o it ra ison, pour le moment il ren– dra it dava n ta ge service dons son fo– boroto ire. 11. - Retour à Marseille... A Io sortie de la gore St-Charles à Ma rseille, une foute de Qens attenden t les voyageurs du train de Nice. Si oressé qu 'on soit de sortir de 10' gore il f ou t b ien s'a streindre à su ivre la marche rér u lière des voyoo eurs f"UÎ cou:e vers l'extérieur en un flot beau– coup trop lent au gré de Louis Marchal Mo is les forma lités de contrôle d 'iden– tité et de l'octroi sont inflexibles. Soudain u ne voix· b ien connue fait tressa illir le li<?Uteitœlt cfa dtaso--10'5 : - Raoul ! le voilà pc:r ici... ~"=. mon lieutenant... De loin, l'offic,ier .snL."'rit : - Bonjour, Mêch~L. P~ j"m – rive ... Quelques minutes i!'.U:S rn:r.ill, .é de sa valise et de sen mantaœui, ~ se sont emparés ses ~ d'~ Louis Marchal, esc.crté ~" d!e Michel Soretti, Raoul •c!l e? Har.7W Corla y, vient s'ac.couda icn~ <m Io balustra de qui bertfa Ill! ~ ab Io gore et d'cù le resmd I!-~ l'1!r ville a va nt de s'accrcdh2:r à ! m ~l!'hl:'z de Notre-Dome d" Io Gn:r<t2.. - Alors vrai ? l><>n:si= ~ questionne Michel, c 'est Da:ia c!'2 k> que vous revenez à Mtt:rse:!!-= ? <A suivre. I ~ .Il prop= <b" ll!..-1c::!ir=ô=~Lo M.:i.dcmoicclle. · l>="l~oi r,,. ··~·· s'<:n prenaienl·ils 6 Pt~~? A~~ 'O'L-~ quelql.!r chose à !ol r~?~ que.s ~·c,t·i1 mis ii !c deft"C:h -e:? - ~"'Œ: <.:=; n lr~nsforn1é ~ bnndr de ··o~··- Son premier Cl<plcil.- Cc=.J C, 6 du seign•u.r ovoîefil·lb dâ:iZO à .... ~M'? Cherche.z er..S--?mb!e les ~~::!ês 1tlhsè..-.;;;:itTSc:!e carrières choisies? Cc:::=-el ~~ B:r,.,..::ra s'C:lnil il prepar(o à::o0::H::ë&.r ?Pc:=n:;=ci~ esl·il nécC!>Stlire? Pc:.irG=ol a~ · çco -!:::r– mer un homrnt? o~:e L:::J1.~ '" c;.~~'! Le dné:wto a ~~~~ - Cb:z– chcz quel~ sont les difu;ccls ~ ç:5 bï> \'a1llenl à fobriqouo:'\ vêio~~~t-on leurs r::èlins? Qi:~ ç::-~~~~ - pnur cdo'? Jca.D-Froinçob.- Pe:lrq::-cé b ~de ILo:::J a·t-d!e dil i3 kl 5..Ji:-:?!'-Vtc~ dc:=3 !;;:.:! ~: uVou' savez ceqcc c"~o -:' ~_::::I ~ Viergett-1-dle "écu les c:.-ô::=cs c~ç:i- .~ Pour qui 1.,. 00'r~:,c1 cl~t? C==l C. V_ de Jeon-Fron:ço.i:s en c=.t-i!s ··c::is c::::J c.ac: ;:>._~ louis? Cherc~ d~ e::tt:;_,z!e 6 œ ç--~ b c::>– rais fni1 ô fu;T pl!i:ce? Po:::i~ "'Rc:ed)o-f-!)~ lu regarder à tron~-ro p.:-.~ b .,. ~ C.V.? O u"est cc Q''e çn p~-.::? .!l propo' de la cc=i= cl=>~P ourquoi fnut-il oja:Jtt-r d-es i ,.ÇS~C"ûc:=r­ leur â l 'offic.br> gc de c~ j ...:.:.] ~ ~ organi!'\rr ou Croupe t•:n p b crlJ Pourquoi? P~ndont co::-hn 6 H 1 c.in~ i porlc.r no1r~ iOCTd ë quoi faut i\ o.U:-r do;:cc~::l ? Franklin développa en -Fr~ b a::= d e la pomme d e 1"1're. Çnt=berg in~en.-:a 1" pl:~~ ? i?11Scal nous donna tes .ni:> = ib J!IS=:3- t.eur de l'air et l"équih"hre de::! • • - ? Now O''On> reçu &,, ic= b IP. G:::>""1.. O<Si:cQU"-", P. Brcytm, J. Cbrrtt-,,_ ! RI;. chclmy. F. Cl=am;-. H.. ,=. IP. ~M. Cluisc. P. Gov. J. Lui:~ .li,, l!k.:rr– iude. Mich.l C.. R l.\'k:-"'-,, l . O;:::;i= Rrtleru\i, H. 11-rr=n. F. e:t P. il.c:::::= DEUX AMIS... Et que vous connais· aez b ien, je crois m ême que vous l es regre ttez b eaucoup. A l'aide dea p oints, cherchez... 11 QUT Lli V.Ill.ISE ? Ew.'""o"' pcnoi""'°" ? Une c:illette =l ~ !t:-– delL'!IJ: hommes ~" rcvc_nd.iquent la. oroptt.é:té. Que.1 at oebi ci a -=:c-.e ~ est le vérit.Dblc oos,cs,cur ~ Bonne chance . PETITS PROBLtMES POUR LES FORTS • • • 1 : Chez le mnrchand. • Un clie nt doit paye r à son vendeur 10 fr. OS c. L---------------' · Donnez-moi 10 fr. 10 c. lui dit le marchand, puisque le petit sou n'existe p lus ! Mais non, r épartit le clie nt, je vous donnera i 10 fr. 05 c. Comment s'y p rendra-t-il ? Marée d escendante e t mnréo montante. - Du bord d 'Wl b ë"te au de~cend une tige ve rticale . Au moment de la b asse me r , cette tige est à 2 mètres au~dessus du niveau de l'eau. Quand la marée monte. le niveau de l'eau a ugme nte de 5 centimètres par minute. Une ques– tion ; Au bout de combien de temps l'eau atteint-elle l'extré mité de la lig e ? GRIBOUILLE A toutes ces affirmations dites c'es1 juste ou c 'est faux... ouivant votre idée e t si vous pe nsez qué c'est faux essayez de rétablir un p eu de vrai... Alorn, est-ce vrai que Niepce e t Daguerre perfectionnèrent les p r em iers caractères d 'irnµrimerie ce qui pe rmit à celle-ci de prendre une exte nsion formidable. Par mentier fut ! 'inve nte ur du paratonner re Pasteur d écouvrit le sé rum de la rage ?o ? Solutions du num6iro p::r~J;~ Moto czoio6s. - Lo Moulin. - Bor. 1 Sp.:ili. 2 ()T. °"=.. 3 H ~ 4 Emir. Bu. 5 Retirer. 6 Eté. 7 Vo.rlopc. 8 De, User. 9 Lon iE=. DO S.-ci. ~ 11 Roocr. • Vert. 1 Poser. 2 Rome. L, . 3 Lit. Lu . 4 Ri. Di=. 5 ~cr. 6 !Eb. 7 Sombrer. 8 Prou. Lu. 9 Ami. Ose. 1() Le. Peur. Il Ereb.:. Un Rébua. - Ce qur le Marêch-1! disoit nu• !>"tlts Cas-..ni VaB=b : jj., 6 Que c"est avec vou5 que la France rc:dc:viendro ce qu'dle o.ur.Üî. ~ 6 ~.· -ve:@.tl!res de GRINGALET ·2 ~ Un adversaire redoutable Œil de lynx. - D'un coup d'a:il avez·..vous pu cirre qu-~ ';' a~ 2 ci:::rr& #t. ou 6 carrés B ou 14 carre• C ou 70 canés D. Voaa les connal.s3en. ~ Guynemer · Molihe • Sdlr . 'l'lronve:: cG!J .u:b= ib = ~ - E.h Lie.n 1 l~s Q<ç~-z.-çntrJ troo;;é. : A MANDŒEU BANA l!En cocoTa&:a POIVR .l!En LATANllEU J U JU BiE MAN GUllE PA CANll& Mystèro e t !Jacl9 ~ g=-=>· - li'c= trnvcr-~ ... - N ulie tu·rt. car c '"c1 ! .. c:c coupe et non P<U le bio. - L "Ç:>-

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