Cœurs Vaillants 1941
glacial se– br anches couvertes de n eige, lourds flocons tombent sur la Une pauv re vieille traverse la clairière. Elle est courbée sous u n fagot que la neige re couvre peu à peu. C'est celle que les habi– tants d u pays a ppellent : « La Sor ça » et les vieux a joutent en hochant la tête : « Elle a eu ben du m alheur ! ». J adis, elle vivait avec son mari e t son fils, un beau ga rs solide, dans la cabane p r ès de l'étang. Les hommes étaient bû cherons, elle soignait le mé– nage e t ils vivaient t ous trois bien he ur e ux. Mais le malheur entra dan:; la mai– son. L 'homme f ut écrasé pa r un ch êne, le fils fut tué à la guerre, et d epuis elle vivait seule. O n disa it q ue la douleur l'avait ren– àue m échante et on ne s'occupa it pas d'elle... • Et c'éta it le jour de Noël ! Les cloches de Val d 'Airand caril– lonnaien t gaiement da ns l'air froid. La Sorça r e nt ra it à sa caban e, cassée en de ux par le poids du fagot. g relottant sous la neige et maudissant le vent, le froid e t la joie des cloches ! Souda in, elle s'a rrête et murmure : « Ah 1 ça, ai-je la berlue ? Ma che– minée fume ! Y aurait-il quelqu' un ... Mais no n 1 J e vois mal !... Pourt ant non ~ J e s uis sû re de n 'avoir rien allumé ce ma tin , je n 'av ais p as de bois !... A inoins que j'aie laissé un tison h ier... » La Sorça se hâte autant qu'elle le peut vers la bicoque dont la cheminée fume toujours aussi gailla rdem ent ! Mais, ne voilà-t-il pas qu'au moment de franchir la barrière vermoulue, il lui semble entendre des chuchotements et des rires à l'intérieur ! « Ah ! ça ! mille millions... » Et, sur ce début de juron, la porte s'ouvre la Sorça voit sur le seuil un garçon d'une dizaine d'années, un béret brun posé crânement sur l'ore ille et q u i lui crie dans un sourire : « Joyeux Noël ! grand'mère, entrez donc et regardez ce que le p etit Jésus vous a apporté ! » Et à l'intérieur d' autres petites voix crient : « Joyeux Noël ! » La vieille m a ison paraît transformée ! Un feu clair pétille dans l'âtre en lançant des m yriades d'étincelles qui semblent crie r chacune : « Noël ! » • Un garçon - « tout pareil à l'autre ! » songe la Sorça - r emue dans la m ar– mite quelque chose qui sent bon et là-bas. dans le coin , les vieux sabots r egorgent de paquets... Merveille !... Sur la table une crèche en bois découpé met un e é trange lueur qui tout à coup fait monter d es larmes aux yeux de la vieille... Il y a si longtemps que la Sorça n'a pas vu de crèche • Et tous les garçons, les « sept » de l'équipe C. V. de S aint-Jean-d'Arves. un is comme les sept maillons d 'une chaîne. l'entourent, l'em br assent et rient de la voir h eureuse. On a mis la marmite sur la t able, on a sorti les assiettes à fleur du t emos du père Sorça et tout le monde, la « gran d 'mère et ses petits-enfants ». tout le monde déieune en r iant sous le tendre r egard de la Sainte F amille. XYZ. Le · Document 433 RÉS r:\IK - Un dossier rnntennnt le ~ecreL ct·une tnven· ~~u~,~~f'J~u~~;, 1 µ 1 ~ 1 1!.~ 1 1 1 ~e1l 1 i~~rte a lltsvaru te Jour rnerne de Le ftl;-;: d t• Cc lul·t·1 c l un df' se~ ami~ décl<lent dt> re– lr11uvc.r~ ,·l1CHe q ue cnüte le voleur. li;; ;-;: em harquent pou r ! l•:l!Yi'lt.! sur u n paquclJut oil ils ont r etcvê ta pt$'lC du ni1..;_rr.1 IJ!e. u n lc\'antir1. qui les attire ct<.1n~ un ~11etp :1pP.11s. 1ls r1\u;-;::;1s::cn1 a s't"·cl·1:11•}ler et r1~jnignc11t le lfül l· f:11t1·ur :il! m 11 m•·11t vl1 il p rCOti te 1ra ln pour le Cct•re. Le lt.·v_a111 !n éc ll.q.Jµc a ux ,Jeux a mi::. qul c111111 lt1 rc1rou· VC , C o!Zt.Hl. , LPs deux Jeunes gens df>t:lttcnt d'al cr pnsser la :-nl– rf:~ <'liez 1111 d 1.1 rmcur de ':1Crpt~1ll- 111a is u n 11;;ir r.:u1îqu e est Jeté dans le br ùleparfums par une main mystt!riet1~e Scrv3J s'ea aperçut : - « J e ne te fatigue p:J.s, Roger P » - <.t Ç::i gaze !... Lo mécanique reprend le des· sus ptu à peu. Allons, toujours. 1> Ils arrivaient devant l'hôtel. Comme ils allaient Y pénétrer, ils O"'e remarquèrent pas un individu q ui, à leu r v ue, se rt!jcta v ivement dnns J'ombre. Q ue. ne purent-ils voir les traits de l'homme, il9 9Uro:cnt constaté combien son visage trahissait une vive srupéfaction à la présence des jeunes gens en cet endroit, alors qu' il les croyait dormant lourde· ment sur un terrain des alentours où lui et son compagnon les avaient trans por tés. Serval et Dupré se couchèrent rapidement, heu– reux de s'abandonner à u n 6ommeil réparateur, bi.en normal cette fois. Au petit jour, ils furent debout. Roger, tout en se plongeant la tête dans l'eau fraîche de sa cuvette, afin de dissiper complètement la ll'\urdcur qu'il ressentait encore, ne cessait de se traiter de sot de n'avoir su, comme !Serval, éc.ioppcr aux .,.e!ffuves du brûle-parfums. - « J 'aurais dû me pincer le nez et fermer ln bouche. Mais quand je t'ai vu tomber... » - ti: N 'en porion s plus. mon v ieux, et octiYons ; il nous fout absolument retrouver nos hommes au– jourd'hui : je &cos que le dernier acte de l' aven– ture ne va pas tarder à se jouer. » - « Allons, ça va devenir p:ilpitont, je com– m"oçnis à trouver Je p rogramme monotone. » Ser val lui envoya une vigoureuse cloque sur l'épaule : - « Tu serus toujour1 Je même, mon bro.ve Ro· ier~-» Il redevint souda inement &érieux - « J e crains que Io suite ne t e procure d'au– tres émot ions. » Ih réglèrent leur chambre et furent bientôt dehors. Déjà dei â nier& offruient eux é tranf1ers de les transporter jusqu"aux p)•ramiâcs. L 'un d'eux in!iÎS· tnnt a uprès de nos héros, Pierre, mû par une sorte de preascntiment , accepta ses scrviccG. Quelques minut es après nos omis, se mettaient en route, à ~olifourchon chacun sur un baudet. • Ils mirent pied à terre devant le Spbynx qui dressait sa tête orgueilleuse comme un défi au temps . Un groupe important de louriste.s entou– rait un Egyptien ' 'êtu d'une joquetcc à l'Euro· péenne et qui foiaait office de cicérone. - « Cet èt.rc fabuleux, expJiquait·il en mon· trnnt le Sphynx 1 eu nez cassé, eux terribles bolo· frcs, a plus de 60 siècles d' existence. l> Un murmuro parcour ut l'assistance. L'homme continua : - « JI est J'image d' Harmachou, le so1eiJ ù son coucher . D evant lui J ér émie a proph4tisé lei mal– heurs de notre pays : 0 fils de l'Egypte, prépa– rez -vous ù une Jure captivité, cor lvlcmphis sera réduite en un désert et vous ecrcz les esclaves du conqué rant. & Il eemblo à Serval que l'ânier, qui s'attachait à .:ux comme leur ombre, les dévisa~cait avec unti certe.ine iosistonce. Sans prévenir D upré du résul· Voilà une belle Aff iche... Tu Io r~oliseras comme d 'habitud e e n papiers d é coupés e t tu inscrira s d ons les b and e roles le no m de ton é vêq ue, d e ta paroisse e t de ton curé, d e ton chof d 'éq uipe et d e tes équip ie rs. Q u i d e vo us saura le m i~ux expliquer comment cette a ffiche représente la Chrétienté i · Ohé, les Alpi es! C'est d'un a bri montagnard que je vous adresse co premier me s· sage, un a bri où il fa it fame useme nt froid, jo vous assure. Il y l> une d e ces bises toute chargée de neige, qui vo us g lac<> jusqu'a ux OS<••• jusqu'aux os, mais pas jusqu'au cœ ur••• J'ai vu passe r une cordée to..it à l' he ure . Elle> mo ntait crane me'l1, le sourire BUX lèvres, et dans los ye ux d e tous les équipi rs o n voyait brille r la joie, joie· de se connaitre, joie de s'unir, joie d'être plusie urs ense mble pour commencer la g ra nde avent ure . - Et vous savez, M "sieu , m "on r-ils crié au passage,- on a trouvé un m essage s ous le gros é bo ulis d e roches, un message du guide qui n ous félicitait d 'être unis ! C'es t comme cela qu ' il faut faire dans la vie, nous disait-il.. . les uns et les autre;: vou; êtes tous de la m êm e faniille, la m êm e que moi d 'aillcur:i, la famille d e D ie u , el le bonh eur que no us d écou vrirons en cette ascen sion , c'est un bonheur dioin... Montono plus haut.. . » numéro, il y a plusieu1s bien... Petits frères, qui d e vous saura le mî,e ux marquer c ela sur sa carte d 'asce nsion ou sur son carnet d 'alpiniste, cette semaine 7 Da ns c e dessins que vous pourrfez re produire pour exprimer cette id ée, reg ard ez Le bonhe ur d'être tous de la même fam ille, la famille du guide, il fa ut le marquer dons nos souvenirs d'alpinistes, -:ar c'est une belle d é couverte , mais cela ne suffirait pas... IL FAUT A USSI LE V!VRE..• Qui m'éc rira la plus belle lettre pour m'exprime r comment il oura réalisé cela cett e semaine 7 L'ALPINISTE. Et voici, maintenant, notre courriere... e Un de m es équipiers ne veut pas f aire la carti:, parce qu'il dit qu'elle sera bien trop grosse a emballer pour vous l'envoyer à la fin du concours. Qu'est-cc qu'il fout lui dire ? Ce qu'il fout lui dire, mon pe tit Yves C. de Lyon, rjj c'est qu'il n'o sûrement pos ~ bie n lu mon dernier messa ge. ~ 11 ne foudre pos nous en- voyer les ca rtes, car c'est à vot re Groupe même que le ~ -' 11 concours sera jugé par vos dirigeants et ce sont eux qui remettront à l'équipe go- • • gnante le bea u d iplôme en- voyé par le Centre National. D'ailleurs, il n'y cura p as que Io façon dont Io cart e sera dessinée qui comptera, mois oussi celle dont !'équipe a ura vécu , se maine par semoine les péripéties de l'ascension. Et celc, tu le de 0 vines bien, ce son t vos d irigeants seuls qui pourront le voir. Alors, bonne route, petit frère, c'est ton équipe qui gognero, n'est-ce pos ? e Chez nous, y a pas de montagnes... on habite tout seuls à Io compagne, alors, sûre– m ent, je ne pourrai pas faire le cornet d'alpi– niste, f aurais rien à marque r dessus... Rien à marquer dessus, mon vieux Bernard, perdu dons un petit patelin du Tarn ? o l1ons donc ! Ce qu'il foudro ma rquer sur vos cornets, ce ne sont pas des records d'acro– b atie ou des performa n ces de sportifs à gros souliers ferrés. N on, la m onta gne q ue nous voulons escoloder, les diffi– cultés que nous voulons vc in– ~re, ce sont ce lles que nous rencontro'ls tout le long de nos journées d'écoliers. Pour cette expédition-là. il fout a ussi des muscles et du cran, cor on y rencon tre de fameux coups durs, mois je suis sûr Que sur ce chopit re- lô, tu pe ux êt re u n os si tu veux . A lors, vos-y, pe tit frère, qua nd on est un vrai C. V., o n monte plus haut, toujours... e J'ai voulu entrainer des camarades d'école à foire l'a scension a vec nous, mois ou lie u d'ache te r • Cœ u rs Voilfants n, ils lisent un t as tat de son observation, il chercha à découvrir les roisons qui · fai5a it agir ainsi le loueur de mon– tures. Et c'est olor15 qu'il fut tout étonné d'cntcndro Dupré lui glisser rapidement : - « N ous sommes repérés, j'ai vu l'ûnicr fnire un signe à l'homme au casque en nous désignant. » Serval tressaillit. Sans détourner la t ête il mit un doii!t sur ees lè\·rcs : - « T ant p is , maintenant, il fout s'ottcntlre au pire et ... » Roger, du menton, lui désigna. un personnage dont le crfme s'ornait d'un casque colonial : - « Voilà notre homme k) 1 fit-il e:mpkmcnt. Cependant l'ânier ~'Ctoit approché de l'homme en question qui, tout en semblant prendre un vif plaisir oux explication& du cicérnnc, prêtait u ne o;:cille :ittentivc à. ce que lui dist1it le loueur dei monturc11. Pierre eut l'impression qu'il était question de lui et de son compagnon dons le5 propu5 êchnngés. - « A llons, p ens::i-t-il 1 ln chaine se renoue. P L'Egypticn ea jaquette venait de terminer set explications 1ur les gloires qu"c le Sphynx avait vues défil er : Caqibise, Alexandre, Saladin, Bono· parte. 11 entrG.Înuit~ maintenant, son auditoire vcu Io gronde pyramide qui se dressait, superbe et imposante, à quelques centaines de mètres plus loin. Un soldat en gardait l'entrée. Il s'effaça de\'anl le flot des v isiteurs qui t irnient déjà dce la mpe" électriques de leurs poches afin de :.'éclairC'r dans leç 1>rofondeurs du monument. Nos héros fermaient la marche, suivi de l'ûnicr qui, décidément, s' obstinait à ne pas les q u:tter. Lts touristes arrivaient ù Io bifurcation du couloir5 qui mènent nux ch::imhres hautes et l: la psrtic souterraine. Comme ils &e dirigeaient vers les premières, le loueur d'ânes retint Scrvnl par ln manche de so ehemise : - « Zc pouis \'Ous montrer Io &ombre du boc, r.e la connai(L ~ Pierre le fixa une seconde dcrns les yeux. L'ou– tre soutint le regard, mois une tlninmc étrange brû· toit dans ees prunelle&. T ondi1 que Je fl ot des visiteurs grimpait vers lei pièces royolee. Serval 1c tourna vers Dupré qui, impassible, était prêt à suivre son ami dons lu décision que celui-ci olleiit prendre. d 'autres illustrés aussi vilains qu'ava nt la g uerre. J e croyais pou rtant bie n qu'on le reverrait plus le " g angst er u . Pourq uoi donc est-il revenu ? Pourquoi, Poul ? Mais parce q ue les mouvais n'obandon- ~ ' -, nent pas Io lutte OL1ssi foci - - . ~ lement que cela . Dons notre -=- p a ys bien des choses sont en - t rain de se 1ronsformer, mois ~~ on ne peut pos tout changer d 'un seul coup. C'est à cha- que Franço is d'aider, là où - "' < il est, à refaire la France ~6':;....L.._;~,:.,...i plus belle. Si tous les petits g a rs de ch ez n ous comprenaient qu'il est indign e d 'eux de lire ces vi laines histoires inventées a l'étra nger pour abimer l'idéa l de Io jeu nesse le • gangster • n'ouroit plus de clients et d f iniroît bien por mou rir de faim. Ne rrots·tu pos que tu pourro lS expliquer celo à tes como– rodes qui n'ont pas encore cornpris ce qu'il y o d 'onti-fronçois dons leur journal ? O Lo se maine dernière, y o des gars q ui m ' ont dit : u Six p ages seu lement dons Il Cteut"S Vailla nts 11, be n vrai, y o pas bea ucoup à lire d a ns ton journa l !... n. C' est vra i, ("O, M src u, pourq uoi n 'avons-nous donc pos 8 pages comme les outres ? Eh ! mon petit Jean, juste– ment porce que • Cœurs Voil– lon ts > n'est pas un journa l comme les outres. Je ne veux pas p arler seuleme nt de son chic esprit et de son idéal, mais aussi de ses belles cou – leurs et de se présentation N'as-tu pas rema rqué qu 'il était le mieux imp rimé de tous les illustrés ? Pour les machi– nes qui le fa briq uent ave c des ouvriers t rès calés, il fout du copier spécia l. bien meilleur que celu i des outres journa ux et cc pop iC'r, c'est justement celui qu'on o le plus de mol à trouver M ais sois tronq uille, tout cela ne durera qu'un temps et dès que cela redeviendra possible, < Cœurs Voillonts • ouro ses B pages comme avo11t. D'a illeurs, ne trouves-tu pos qu'il y • o bien plus à lire dedans que dons les outres, et des choses fameusement plu s chics ? - C< Nou:; y allono, n 'est -cc pas ? r> demnodo- t-il simplement. Roger approuva : - « Evidemment. :> Profitant d'une distraction de leur guide, il cli· gna de l' œil et dit ù voix basse b Pierre : - < Ç:a parait tourner rond... » - « Un vrai mécanisme O'horlogcric ;,, répou·. dit Strval du tac au tac. Et t.. l'ânier qui ottc11 dnit : - « N ous v ous suivons », fit-il d'un nir dé.ta· ché. N o6 héro6 pouvoicnt·ils prévoir ce crui ulloit oc passer P RODALY. La semaine ftrochaine : L'O.MBRE DU PHARAON Pour discuter entire "ir@Y.:s •• Lo m ystère d u oable rouge. - P ou rquoi Piene se batta it-il avec DJellnul ? P o11rq 11oi n'a-t-il r ien d it ensui te q uancl on l 'a cusalt ? * Les aven tu res de J ean · François, chef d 'éq uipe. - P ou rq uoi Lu ' ien. à l'équ ipe. se sen ta i1-il tou t de suite en ram ill ? A quoi reco.nna issait-11 q ue J can-.f ran(·ois tait · q11PI· q u'u n cle st1r ? De quo i J ean-F rançois veut -11 parler c1oand il (lit à Luci n qu e • notr e hancle " est plus for te que to111? De. (fuelk g-randc famille tous les cll r~tiens fon t-ils pa1·– t i ~ . Q11PI est son chef ? Qui le rcpr cn1e parm i nous ? Le Pion. - P o111·quoi J acriu •·, Pau l et leurs cam:i r;i.clcs n'aimaient-ils 1ia leur J iun ? Pour quoi ne doit-On Jamai clrnlrnter un 111·0!0 ·. seur ? * A propos de notre ascension . - Pourquoi se m et-on en COJ'dée q unlirl on fait une ascen– sion ? Esl-ce q u1 1 ex t te (!a n la vie rl 'a u t1· s cas o ù Il est n écessai re cle s'unir ·. Cxempl s. Cite des " cordées ,, quo lu conna is. D fJ IJClle fam tlle est·ll qu 0 s1tnn clan le 1nes~at::P rlu Guid e'! Quel est le d e in ile re n1Lmél'u q 11 i expliriu e le m teux cette ra mille • E t e que les païens en Con t aussi part ie? 1'01.1r quoi ? I o s t l'h e u r o d o l a récroa– t ion et les enfants, oubliant pour un momont devo irs ot leçons, s'a musent joye U"Semo nt dens lù co ur, sous l'œil d'un surveilla nt. Seul, Jacq ues est resté da ns la classe. Il ~st puni et s'évertue sans e ntrain à recopior un v:;,rbo intermina ble . Soud ain, la porte s'ouvre , u ne tête é bouriffée paraît: c'est Paul, l'insé– parable corn plice de toutes les bêtises d o Jac– qoos ; Paul q ui ost a ussi espiègle, aussi t urb u– lent, élussi « tête on l'air » que son c:amara d e. Alo rs, « il » t'a e ncore puni 1 Oui, il m'a c ollé un verbo, mais t u verTas, je me ve r.9era i. Les yeux b rillants d e malice , Paul s'est ava nc é jusqu' a u pupitre d .. so n ami et tout de suite. da ns le silence do la classe d é serte, un mysté rieux chuchotement s'élève : les deux gar– çons, une fois d e plus, complotent pour inve n– ter q uelque no uvolle farce dont sera victime le (( pion D d étesté ..• Il n'est pourtant pas méchant, M. Tafard el. le « pion », comme l'appellent peu respcctu ~u sement les é lèves et, s'il fait souvent la grosse voix, il ne p unit que lorsqu'il y est vra ime nt o blig é . Mais il est vieux, il est laid. Ses ye ux de myo pe s'a b rit ent d errière de grosses lunet– tes. Son dos voûté, son air t imide et son fa ux– col d é modé a c.hèvent d e lui donne r une si– lhoue tte rid icule. Et les garçons, avec cette in– soucia nce un peu crue lle qu'on a souve nt à le ur Sg e. se sont u;iis inconsciemment pour lui jo uer mille et mille t ours. Il A pas de loups, Paul et J acques se faufi le nt à travers la classe. Pour la nouvelle méchanceté • qu'ils préparent, une in– cursio n est nécessa ire d ans pupitre du <pian> el déjà, le• fants, sans la moindre hésita tion, o nt soulevé le vieux couve rcle de bois n oir. J acques, soudain, éclate- de rire: - Oh 1 dis d onc, Paul, reg a rd e : il fait d es conse rves avec les bisc uits de son d essert. J e l'ava is bien· vu, à diner, les g lisser d ans so po· c he , croya nt que personne ne s'en apercevrait. Nous les mangero ns pour lui•.• Mais Paul d éjà n'écout e plus, les sourcils froncés, il tourne et ret ourne da ns ses mains une lettre à d emi dchevée. Dé jà, Jacques, dé – la issa nt les biscuits, s'est penché sur son épa ule et bienfôt les d eux garçons, à mi-voix, d échif– frent les pauvres mots violets q ui tre mblent sur la feuille d e cahie r à ma rg e roug e : « Mon cher petit Pierrot, « T u d ois attendre ma lettre avec impa– tience e t tu dois déjà penser q ue ton vieux t'oublie un peu . rr ne vas pas croire cd a , ca r il m'a f allu a ttendre « l'arge"I pour achder les « médicaments don t lu m be>oin . Je le les " envole à pari, dans un petit colis slparé. comme n échantillon sans valeur n. L es /rais de u port seront moins élevés a insi. S i tu sa vais combien j 'ai souffert de n'avoir pu m e " procurer plus tôt /'argent pour les ache– ter 1 Mais, en f u man t un peu moin s, en 1c supprimant quelques autres petits plaisirs, cc j'ai fini par avoir la so mme nécessaire . fo t'envoie, d a ns le mêm e colis, quelques cc biscuits que j'ai eu à mon dessert. Tu sais « que je n e suis pas bien gourmand ~t cela ne m 'aura g uè re coûié . de m ' en p river « pour toi. Tu trouveras aussi dans ce pa– • quel • Cœ u rs Vaillan ts n de cette ocm a ine, cc ton journal préféré que tu attends toujours a vec tan t d 'impatience . li te fera paraître le tempo m oins long, en attendant ma cc prochaine lettre. Mais il me faudra encore " q uelques jours avant d'avoir les vingt • sous p our le timbre . Je VO'!drafo pouvoir " t'écrire chaque jour. r auraio ainsi moins de peine de te sa<'Oir loin de moi. La vue • surtout de to us ces petits enfants de ma classe m e fait p enser à toi bier. sou ven t. Oh I ils ne sont pas tous a ussi gentils que toi, mais, malgré qu 'ils soient espiè· • g/es et turbulents, je les aime bien tout de même, et· je voudrais tant qu' eux aussi, u rn ,aitnent un p eu, mnis... » La lettre s'arrête là . Sans d out e , Io (( pion » a-t -il été d éra ngé et s'est-!! réservé d e la con· tinuer ce soir, à la veillée... Un g rand sile nce règ ne maintenant sur Io cla>so. Entre los do igt. de J,,cq ues la lettre • tremblé un peu ava nt de re tomber inanimée sur le burea u, el les d e ux 6coliers. t1 os rougos, restent un long moment immobiles, sans rion d ire•.. 8 puis brusquement, ils s'en vont, J acq ues ve rs son pupitre et Paul dans la cour où Io cloche d e> la rentrée vo bi e nt ôt sonner... Ma is le soir, tard après l'é t ude , lorsque M. Tafardel a voulu re pre nd re dans son bureau la lettre inac hevée, il a trouvé un tou.t petit p<!i· q uct de fria ndises >ur lequel une grosse écri– t uro maladro i·!e " vait tracé cos mots : « Pour Pierrot ... )). Et ja mais, plus jamais, sa ns qu'il puiss~ s'expli– quer à q uoi il doit cette transformMion, le « pion » du cours supplémentaire n'a e u à se plaind re d o ses élève~. M. DONAT. ~ d'heure de ieux. • • .Amusez-vous, cherch ez b :fiell'tl.. Il D Et pour les s olutions. Rendez-vous la sema ine prochaine. ·- Voic i l' h iv e r . v oici la nei g e . C es croisillon s eeront e ntaméo ô mi-bois en leur mi– lieu de filçon il cc (Jt1 1 11n c foio oosembléo deux ù deux ils forment deux croix de S1-Aodré (Fig. 2). Et voici, é galement, le m oyen d e vc.u s confectionner une luge é conom ique . 6• Dans un morceau de boio d e 2 c m . 1 / L d 1 épai3seur d écoupez d eux par t ÎCt:i c in trée11 1 F ) euivan t longueuro portéco sur le dessin. P uil!I. n11oc mb lf"z leo d eu :r pnrt ico latén•leo d e voire lu r.e au m oyen d •·o t rnvt::rsc o D QuÎ vou u 1crv1ro n t 11 vouo couche r ou r l.:i luz e ou ù y pooer une planche tte foi~nnt offic de i;1êcre. R emurquez que ce o travcroeo oom. ou r le <lc ooin . p ooé c:o exactem ent ~u d<'oOu!t r!ca oupoorto. Four cela. munie1ez-vous d e liteou de 2 cm. l /2 de côt~. 8Vec lequel oern con euuice Io ca.rcoue enti~re de votre luge. ConAtruisez voe deu x croix de St-r~ ndré. V oyez la fig. 1 et p lac e z., e ntre le9 deux partico b téroleo, voo c i 01:1: ou% c nd roita figméo en pointtllto. ~·~ . a- a- ___!. . ~?~!!o~ f.~c. ~ . .:.. L ... ~<.. (l- Vous p o sséd ez . main tenant. !eo élémente nécesoaires à Io confection de ID carcasse de votre luge . Ln co.rc11osc c ol t('rmin~e . l'ouvrnge eot oolidc. Dons ce liteau. découpez : l' 2 longerono de 0 m . 70 de 2' 2 d e 0 m. 80 f•.) 1 long fA). (B). (C) . CD). (EJ. Il nouo reste à lea aoocmblcr. Réun iosez. 1Jabord, par lee eupp orto C. lcn p artien A a ux p arlieo B .::t F . en rrs– p ecta nc Ica d ietancee données our le d et1.sîn Emplo) cz d es vio e t non d eo p ointec. 1l lf-], -15 .... .-1s·- Reotent lr s pntÎn!L Pour cela p renez deu x fero 1:ibt n de Io m 2mc laq :eur c.;uc vo!J h tcn.u:.:. cmtrc1- leo 1\ c:hnu d ;' u ne de leur~ c i;t1h rnté s d e façon t\ ce ~u"tlo é i.iouse n d"une fnc;1.-n parfa ite lee panic<i B Cl r d e votre 1 ge. Apri•tt y ovo1r p e rce 6 .-l 7 t1oua par fcro. fi!LcL ces dernier~ n B et F. 3' 8 supporte de 0 m. 15 ,, E t voilà , voire luge c 51 prt-le ;\ étr e r mr-lo ·.éc . 4° 4 traveruea de 0 m. 28 ',' 4 cr.:>ioillona de 0 m. 24 11 nous c ~•te ù vouo aouh~iter de bien vouo nmuoe.r. MOTS CROISÉS HOR IZONTALEMENT. 1. Du verbe voir . 61e· :--er \p h onétiquemc r.t. 2 . Je u d'en fant. 3. Soutira •. 4. Petit Tuis seau • illustre prélat. 5 Sa int de Ja Man· cho • terminùioon d'infinitif. 6 P1quont au goQt - dan• 1e t1. 7. Q uadr upède genre cerf. 8 . Arrancer en treaae. 9 . Sy mbole de l'erbium - pronom de la deuxième penio:i.ne du oin g-11I;er VERTI CALEM ENT. 1 Couvre ln pluo .-rnnde p~?tio riu globe - ad reaoe . 2. Port · p loie ancienne qui ne tr.nd pao â ee cic1:1tria~r. 3, Bi:Jon d ·Europ e - embellir. 4. Roi d'lcrai!I - oifluent du Danube. 5. Fruit . qui dm>ne d· l'huil• cMc du ooleil levant. 6, Lumi– r.-:lrnc - p oî'luéd é r:. 7. Puint c:orJrnaf - \!eJtnm. DlEVINETTES 1. Q o cllo diE'4:r<:Dca y a-c-il enhc un cofostor, un '7oleu.i·, u.n couteùa ot uo gr.:lln do b l6? 2. Com menc pont-on tra..ooro:rmc.r an bütock on 7ülJ1:H~n.o de guerre ? a.4 ' .t.oÎ"'i O.~.;..._ ..,......n,... or._..:. coj ..-"hw-it"t" - J.o c"' - BRICOLEURS... voici un c alendrier f acile à fair e. Eh bien 1 vous pouvez voua vanter d 'avoir vendu d es montagnes de calendriers e t cette fois, c'est bien fini, il ne nous en r este p lus un seul... et vous oavez tous n'est-ce pas que le papier en ce moment es! très difficile à se procurer. Pourtant vous n'allez p as ralentir votre ard eur pour ce la au conlraire nous allons vous donner le moyen d 'en fabriqu e r voua·mêmes, de très jolis a vec un vieux calend rier éphémérides, c'eet-à-dire que l'on effeuille chaaue jour. Il suffit d 'avoir trente e t un nu– m6 roa, correspond a nt aux jours du mois le plus long. Sur les feuillets où se trouvent ces chiffres. il y a aussi l'indication d-es jours de la semaine : lundi, mardi, mercredi, d~ jeudi... ; des mois : jan· vie r , février, mars ... Dé– coupez sept cartonn peu larges, mais hauts, tre nte et un de même larg eur , mais . m oins 6lev éa e t douze à peu près de OHÉ ! les forts en calcu l Dana un pays il y a d eux partis : les noirs et b lanc9. Leo blanca di.!Jent toujours la vérité et le9 noirs toujoura des mensonges. · Trois personnages : ALBERT o'é crio moi je suis ... lo reste d o oa phr::t.5e ne pout être cnlendu, obligeamment BERTRAND dit ; Albert a dit .qu'il ét"it noir el PAUL proteote Berlrand est un menteur 1 On delll31lde de quels partis sont Bertrand et Paul? E t maintenant. •• trouv ez la ligne invisible Pouvez-vous en traçant 3 ligneo droites e t sana que le crayon qwtte le papier réunir les 6 points de la.figure ci-contre. forme carrée G rou pez·les par rang d e haute ur, éche– lonnés, d reszés dans une boite en cartou de fo rma appropriée. Vous n 'aurez qu 'a r e tire r chaque jour, d eux ou i;-ois d e ces cartons pou r avoir ia date vou– lue. Vous aurez découpô, dans les feuillets minces d'un bloc éphéméride l'inscription : lw1di, mardi. etc . ain.9i que le nom d es mois janvier, févrie r, etc .. et les numéros : l, 2. 3. 4. etc Ils sont collés sur les cartons e t dressés dans la"boite que vous aure z fab ri– quée e t d é corée d 'un joli d P.s.sin ou encore de9 insignes C V. A. V. Ce ci p eut-ê tre offe r t pour un Jour d e l'An. Envoi de Colletto-Léone MOIREU, à Croix-Sainte, PETITS FRÈRES A L'AIDE! Un Co;:u1· Va illant s' r.st f.garé dans la rorat rtc Cherr·hkiveut .. le machan t ~e111e <1ut le re· t1t:1it prlssonmer lui promet la llbcrtl: f\ condilon q ue : parti d"un certain point <l'un ~rand carrP, Il en parcourt toute!' les c~L'i•.!S une seule rois et rc~·1enne à son point de dcpart. C'est d1fllr11e ! y a rrivera l·ii '? Alrt,.z.1111. "'"" ~llen 11011 .... Di:rendu de passer deux rois dans la rriême case. QUI A TROUVJÉ? MOTS CROISÉS (•olution du numéro précéd ent) Horizontalement. 1 CHARLES. 2 RECOUPE . 3 AU N IS. 4 A R T - U T . 5 MOELLON. 6 EBN. - EMA. 7 SEES. - EN . Verticalement . 1 CRIAMES. 2 HE. - ROBE. 3 A C A fEN E 4 ROU. 5 LUNULE . 6 EPITOM E , 7 SES • NAN DEVENEZ TOUS DES AS. • . .DÉCIUFFREZ LES PlSTES ---+ d n-cch on danger ~ eau potable & non polablc Cœ un Vailla nts ne faite~ p as comme le g a r ç o n d e l a Forêt d e Cherche - - -;, ~ l<iveut, ne v ou s ,dt::""_~- é g a r e 'L j a m a i s pus loin do ns vos grand e s - ~ p rome nodes... nou s -~-.ll vous donnons ici ·• 1(,,, c•w.ron de~ signes de p istes ,m r=1 qui vous permet- L.::._J trons d e toujours c:r: m s,oge. c.od1c a ttendre VOUS retrouver et 5 Km, à même d'organiser Q ~~,___.,>-- d es jeux p a ssio n- L.~ camp nants. ...... to.. u,1or""' ~$61- .. ~!~~Y~ .. vau• etei.surlopi5tc. danger fu tournn 0 dro ite Cu ui1aes voo1 poarrn lu rcprodaire sur lu bord1 de votro carte d 1 .o.1cea1ioo oa d.Aot votre cornet tl'nlpioiato. cc t cra toat 4 fait de circooalooco.
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